La divinité prémortelle du Christ

 

 

James E. Talmage (1862-1933)

 

Président de l'université d'Utah de 1894 à 1897

Membre du collège des Douze de 1911 à 1933

 


  

  

      Notre but sera de nous informer de la place et de la situation de Jésus, le Christ, dans le monde prémortel, depuis la période du conseil solennel dans les cieux, pendant lequel il fut choisi pour être le futur Sauveur et Rédempteur de l'humanité (voir Existence préterrestre et préordination du Christ), jusqu'au moment où il naquit dans la chair.

 

      Nous nous reposons sur l'autorité des Écritures lorsque nous affirmons que Jésus-Christ fut et est Dieu le Créateur, le Dieu qui se révéla à Adam, à Énoch, et à tous les patriarches et prophètes antédiluviens jusqu'à Noé, le Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob, le Dieu d'Israël lorsqu'il était un peuple uni, et le Dieu d'Éphraïm et de Juda après le démembrement de la nation hébraïque, le Dieu qui se révéla aux prophètes, de Moïse à Malachie, le Dieu de l'Ancien Testament et le Dieu des Néphites. Nous affirmons que Jésus-Christ était et est Jéhovah, l'Éternel.

 

      Les Écritures distinguent trois personnages dans la Divinité : (1) Dieu, le Père éternel, (2) son Fils, Jésus-Christ, et (3) le Saint-Esprit. Ils constituent la Sainte Trinité, qui comporte trois individus physiquement séparés et distincts, qui composent à eux trois le conseil président des cieux (voir Dieu et la Sainte Trinité). Deux d'entre eux, au moins, apparaissent comme participant à l’œuvre de la création ; ce fait est démontré par la pluralité exprimée dans la Genèse : « Dieu dit : Faisons l'homme à notre image selon notre ressemblance » ; et plus loin, au cours d'une consultation concernant la transgression d'Adam : « L’Éternel Dieu dit : Maintenant [. . .] l'homme est devenu comme l'un de nous » (Genèse 1:26 et 3:22). Les paroles de Moïse, révélées de nouveau dans la dispensation actuelle, nous instruisent d'une manière plus complète sur les Dieux qui s'occupaient activement de la création de cette terre : « Et moi, Dieu, je dis à mon Fils unique, qui était avec moi depuis le commencement : Faisons l'homme à notre image, selon notre ressemblance ». Puis, plus loin, à propos de l'état d'Adam après la chute : « Et moi, le Seigneur Dieu, je dis à mon Fils unique : Voici, l'homme est devenu comme l'un de nous » (Moïse 2:26 et 4:28, dans la Perle de grand prix). Dans le récit de la création écrit par Abraham, « les Dieux » sont mentionnés de multiples fois (Abraham, chapitres 4 et 5, dans la Perle de grand prix).

 

      Comme nous l'avons montré jusqu'ici dans un autre ordre d'idées, le Père a agi dans l’œuvre de la création par l'intermédiaire du Fils, qui est devenu ainsi l'exécutif par l'intermédiaire duquel la volonté, le commandement ou la parole du Père étaient mis en vigueur. C'est donc avec beaucoup d'exactitude que l'apôtre Jean pouvait dire du Fils, Jésus-Christ, qu'il était la Parole ; c'est-à-dire, « la Parole de mon pouvoir » (Jean 1:1 et Moïse 1:32). Le rôle que Jésus-Christ joua dans la création, un rôle si important que c'est à juste titre que nous l'appelons le Créateur, est exposé dans un grand nombre d'Écritures. L'auteur de l'épître aux Hébreux fait ainsi une nette distinction entre le Père et le Fils, les traitant comme des êtres séparés bien qu'associés : « Après avoir autrefois, à plusieurs reprises et de plusieurs manières, parlé à nos pères par les prophètes, Dieu nous a parlé par le Fils en ces jours qui sont les derniers. Il l'a établi héritier de toutes choses, et c'est par lui qu'il a fait les mondes » (Hébreux 1:1, 2 ; voir aussi 1 Corinthiens 8:6). Paul est encore plus explicite dans sa lettre aux Colossiens, où, parlant de Jésus, le Fils, il dit : « Car en lui tout a été créé dans les cieux et sur la terre, ce qui est visible et ce qui est invisible, trônes, souverainetés, principautés, pouvoirs. Tout a été créé par lui et pour lui. Il est avant toutes choses, et tout subsiste en lui » (Colossiens 1:16, 17).  Et il convient d'ailleurs de répéter ici le témoignage de Jean, que toutes les choses ont été faites par la Parole qui était avec Dieu, et qui était Dieu dès le commencement ; « et rien de ce qui a été fait n'a été fait sans elle » (Jean 1:1-3).

 

      Le fait que le Christ qui devait venir était en réalité Dieu le Créateur fut clairement révélé aux prophètes du continent américain. Samuel, le Lamanite converti, prêchant aux Néphites incrédules, justifia son témoignage comme suit : « Et afin que vous soyez au courant de la venue de Jésus-Christ, le Fils de Dieu, le Père du ciel et de la terre, le Créateur de toutes choses depuis le commencement ; et afin que vous connaissiez les signes de sa venue pour que vous croyiez en son nom » (Hélaman 14:12, dans le Livre de Mormon ; voir aussi Mosiah 3:8 ; 4:2 ; Alma 11:39).

 

      À ces citations des Écritures anciennes, il convient tout particulièrement d'ajouter le témoignage personnel du Seigneur Jésus lorsqu'il fut devenu un être ressuscité. Dans sa visitation aux Néphites, il proclama : « Voici, je suis Jésus-Christ, le Fils de Dieu. J'ai créé les cieux et la terre, et toutes les choses qu'ils contiennent. J'étais avec le Père dès le commencement. Je suis dans le Père et le Père est en moi ; et en moi, le Père a glorifié son nom » (3 Néphi 9:15). Aux Néphites qui ne comprenaient pas le rapport entre l'Évangile que le Seigneur ressuscité leur annonçait et la loi mosaïque qu'ils considéraient par tradition être en vigueur, et qui s'étonnaient de ce qu'il disait que les choses anciennes étaient passées, il expliqua : « Voici, je vous dis que la loi qui fut donnée à Moïse est accomplie. Voici, c'est moi qui ai donné la loi et c'est moi qui ai fait alliance avec mon peuple, Israël ; c'est pourquoi, la loi est accomplie en moi, parce que je suis venu pour accomplir la loi ; c'est pourquoi, elle est finie » (3 Néphi 15:4, 5).

 

      La voix de Jésus-Christ, Créateur du ciel et de la terre, s'est fait entendre de nouveau par la révélation dans la dispensation actuelle ou dernière : « Prête l'oreille, ô peuple de mon Église, à qui le royaume a été donné ; écoute et prête l'oreille à celui qui a posé les fondations de la terre, qui a fait les cieux et toutes leurs armées et par qui fut fait tout ce qui a la vie, le mouvement et l'être » (Doctrine & Alliances 45:1). Et encore : « Voici, je suis Jésus-Christ, le Fils du Dieu vivant, qui a créé les cieux et la terre ; une lumière qui ne peut être cachée dans les ténèbres » (D&A 14:9 ; voir aussi 29:1, 31 ; 76:24).

 

      La divinité de Jésus-Christ est indiquée par les noms et les titres précis qui lui ont été appliqués par l'autorité. D'après le jugement de l'homme, on ne peut attacher de grande importance aux noms ; mais dans la nomenclature des Dieux, tout nom est un titre de puissance ou de position. Dieu a un zèle juste pour la sainteté de son nom (Exode 20:7 ; Lévitique 19:12 ; Deutéronome 5:11) et des noms donnés sur son ordre. Dans le cas des enfants de promesse, des noms ont été prescrits avant leur naissance ; cela est vrai de notre Seigneur Jésus et du Baptiste, Jean, qui fut envoyé préparer la voie au Christ. Des noms de personnes ont été changés sur commandement divin, lorsqu'ils ne constituaient pas des titres suffisamment définis pour dénoter les services particuliers auxquels leurs porteurs étaient appelés, ou les bénédictions particulières qui leur étaient conférées.

 

      Jésus est le nom personnel du Sauveur, et, tel qu'on l'écrit, vient du grec ; son équivalent hébreu était Yehoshua ou Yeshua ou, comme nous le rendons en français, Josué. Dans l'original on comprenait parfaitement bien que le nom voulait dire « auxiliaire de Jéhovah », ou « Sauveur ». Bien que le nom fût aussi courant que Jean, Henri ou Charles aujourd'hui, il fut, comme nous l'avons déjà dit, divinement prescrit. C'est ainsi que l'ange dit à Joseph, le fiancé de la vierge : « Et tu lui donneras le nom de Jésus, car c'est lui qui sauvera son peuple de ses péchés » (Matthieu 1:21 ; voir aussi versets 23, 25 ; Luc 1:31).

 

      Christ est un titre sacré, non pas une appellation ordinaire ou un nom quelconque ; il vient du grec et il a le même sens que son équivalent hébreu Messiah ou Messias, signifiant l'Oint (Jean 1:41 ; 4:25). On trouve dans les Écritures d'autres titres possédant chacun une signification précise, comme Emmanuel, Sauveur, Rédempteur, Fils unique, Seigneur, Fils de l’Homme ; mais la chose la plus importante pour nous actuellement est que ces divers titres expriment l'origine et la nature divine de notre Sauveur. Comme on le voit, les noms ou titres essentiels de Jésus, le Christ, furent communiqués avant sa naissance et furent révélés à des prophètes qui le précédèrent dans l'état mortel (Luc 1:31 ; 2:21 ; Matthieu 1:21, 25 ; voir aussi verset 23 et cf. Ésaïe 7:14 ; Luc 2:11 ; voir en outre Moïse 6:51, 57 ; 7:20 ; 8:24 ; 1 Néphi 10:4 ; 2 Néphi 10:3 ; Mosiah 3:8).

 

      Jéhovah est la forme anglicisée de l'hébreu Yahveh ou Jahveh, signifiant Celui qui existe par lui-même ou l'Éternel. La version anglaise de l'Ancien Testament traduit généralement ce nom par LORD (Seigneur) (Genèse 2:5 ; voir aussi Exode 6:2-4 et lire à titre de comparaison Genèse 17:1 ; 35:11). L'hébreu Ehyeh signifiant Je suis, a un sens apparenté au terme Yahveh ou Jéhovah dont il est dérivé ; voici en quoi réside la signification de ce nom sous lequel le Seigneur se révéla à Moïse quand ce dernier reçut la mission d'aller en Égypte délivrer les enfants d'Israël de l'esclavage : « Moïse dit à Dieu : J'irai donc vers les Israélites, et je leur dirai : le Dieu de vos pères m'a envoyé vers vous. Mais s'ils me demandent quel est son nom, que leur répondrai-je ? Dieu dit à Moïse : je suis celui qui suis. Et il ajouta : c'est ainsi que tu répondras aux Israélites : (Celui qui s'appelle) ‘Je suis’ m'a envoyé vers vous » (Exode 3:13, 14 ; à propos de la durée éternelle exprimée par ce nom, voir Ésaïe 44:6 ; Jean 8:58 ; Colossiens 1:17 ; Hébreux 13:8 ; Apocalypse 1:4 ; voir aussi Moïse 1:3 et les références qui y sont données). Dans le verset suivant, le Seigneur déclare qu'il est « le Dieu d'Abraham, le Dieu d'Isaac et le Dieu de Jacob ». Pendant que Moïse était en Égypte, le Seigneur se révéla encore davantage, disant : « Je suis l'Éternel [le SEIGNEUR dans la version anglaise, ndt]. Je suis apparu à Abraham, à Isaac et à Jacob, comme le Dieu Tout-Puissant ; mais je n'ai pas été reconnu par eux sous mon nom : l'Éternel [JEHOVAH dans la version anglaise, ndt] » (Exode 6:2, 3). Le fait central indiqué par ce nom, le Suis, ou Jéhovah, les deux ayant essentiellement la même signification, c'est l'idée d'une existence ou d'une durée qui n'aura pas de fin, et qui, jugée suivant tous les critères de jugement humain, peut ne pas avoir eu de commencement ; ce nom est apparenté à d'autres titres tels que Alpha et Oméga, le premier et le dernier, le commencement et la fin (Apocalypse 1:11, 17 ; 2:8 ; 22:13 ; cf. Ésaïe 41:4 ; 44:6 ; 48:12).

 

      Un jour, alors que certains Juifs, qui considéraient que, du fait qu'ils descendaient d'Abraham, ils étaient certains d'être préférés de Dieu, assaillaient Jésus de questions et de critiques, il répondit à leurs insultes par la déclaration : « En vérité, en vérité, je vous le dis, avant qu'Abraham fût, moi, je suis » (Jean 8:58). Le vrai sens de cette parole serait exprimé plus clairement si la phrase était tournée comme suit : « En vérité, en vérité, je vous le dis : Avant Abraham, était Je suis » (la version du roi Jacques dit : « Before Abraham was, I am » ; ici, l’auteur propose la phrase sans ponctuation : « Before Abraham was I am », ndt). C'est comme s'il avait dit : Avant Abraham, j'étais, moi, Jéhovah. Les juifs chicaneurs furent si grandement offensés de l'entendre utiliser un nom que, par une interprétation erronée d'une Écriture plus ancienne (Lévitique 24:16), ils considéraient ne pas devoir être prononcé sous peine de mort, qu'ils saisirent immédiatement des pierres dans l'intention de le tuer. Les juifs considéraient Jéhovah comme un nom ineffable, qui ne devait pas être prononcé ; ils l'avaient remplacé par le nom sacré bien que non interdit pour eux d'Adonaï, qui veut dire le Seigneur. L'original des termes Éternel et Dieu tels qu'ils apparaissent dans l'Ancien Testament était soit Yahveh soit Adonaï  ; et comme le montrent les Écritures citées, l'Être divin désigné par ces noms sacrés était Jésus, le Christ. Jean, évangéliste et apôtre, identifie formellement Jésus-Christ avec Adonaï, ou le Seigneur qui parla par la voix d'Ésaïe (Ésaïe 6:8-11 ; cf. Jean 12:40, 41) et avec Jéhovah qui parla par Zacharie (Zacharie 12:10 ; cf. Jean 19:37).

 

      Le nom Élohim se rencontre fréquemment dans les textes hébreux de l’Ancien Testament, bien qu'on ne le trouve pas dans les versions anglaises. La forme du mot est celle d'un nom hébreu au pluriel (le singulier « Éloah » n'est employé qu'en poésie) ; mais il représente un pluriel de majesté ou d'intensité plutôt que la pluralité numérique. Il exprime l'exaltation et la puissance absolues. Élohim, tel qu'on le comprend et qu'on l'utilise dans l'Église rétablie de Jésus-Christ, est le nom titre de Dieu, le Père éternel, dont le Premier-né dans l'esprit est Jéhovah : le Fils unique dans la chair, Jésus-Christ.

 

      Jésus de Nazareth, qui en un témoignage solennel déclara être le Je suis ou Jéhovah, qui était Dieu avant qu’Abraham vécût sur la terre, était ce même Être qu'on proclame à maintes reprises comme le Dieu qui fit alliance avec Abraham, Isaac et Jacob, le Dieu qui fit sortir Israël de l'esclavage d'Égypte dans la liberté de la terre promise, le seul et unique Dieu que les prophètes hébreux en général connaissaient par la révélation directe.

 

      Les prophètes néphites savaient que Jésus-Christ était identique au Jéhovah des Israélites, et la véracité de leurs enseignements fut confirmée par le Seigneur ressuscité lorsqu'il se manifesta à eux peu après son ascension d'entre les apôtres à Jérusalem. Voici le passage : « Et le Seigneur leur parla, disant : Levez-vous et venez à moi afin de mettre les mains dans mon côté, et aussi toucher la marque des clous dans mes mains et mes pieds, afin que vous sachiez que je suis le Dieu d'Israël et le Dieu de toute la terre, et que j'ai été mis à mort pour les péchés du monde » (3 Néphi 11:13, 14 ; 1 Néphi 17:40 également et notez qu'au verset 30 le Rédempteur est appelé le Dieu qui a racheté Israël ; voir en outre Mosiah 7:19).

 

      Il ne nous paraît pas nécessaire de présenter davantage de citations pour étayer notre affirmation que Jésus-Christ était Dieu avant même de prendre un corps de chair. Au cours de cette période prémortelle, il y avait une différence essentielle entre le Père et le Fils en ce que le premier avait déjà traversé les expériences de la vie mortelle, y compris la mort et la résurrection, et était de ce fait un être doté d'un corps parfait et immortalisé de chair et d'os, tandis que le Fils n'était pas encore incarné. Par sa mort et sa résurrection, Jésus, le Christ, est actuellement un être semblable au Père dans toutes les caractéristiques essentielles.

 

      Un examen général des données scripturaires nous amène à la conclusion que Dieu le Père éternel s'est manifesté en très peu d'occasions aux prophètes ou révélateurs terrestres, et quand il l'a fait, c'était surtout pour attester l'autorité divine de son Fils, Jésus-Christ. Comme nous l'avons montré précédemment, le Fils était l'exécuteur actif de l’œuvre de la création ; dans toutes les scènes de la création le Père apparaît surtout comme celui qui dirige ou que l'on consulte. Le Père se révéla à Adam, à Énoch, à Noé, à Abraham et à Moïse, attestant la divinité du Christ, et le fait que le Fils était le Sauveur élu de l'humanité (Moïse 1:6, 31-33 ; 2:1 ; 4:2, 3 ; 6:57 ; cf. 7:35,39,47, 53-59 ; 8:16, 19, 23, 24 ; Abraham 3:22-28). Lors du baptême de Jésus, on entendit la voix du Père dire : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j'ai mis toute mon affection » (Matthieu 3:17 ainsi que Marc 1:11 et Luc 3:22) ; et lors de la transfiguration le Père donna un témoignage semblable (Matthieu 17:5 ; Luc 9:35). Plus tard encore, tandis que Jésus priait, l'âme pleine d'angoisse, se soumettant pour que les desseins du Père s'accomplissent et que le nom du Père soit glorifié, « une voix vint alors du ciel : je l'ai glorifié, et je le glorifierai de nouveau » (Jean 12:28). Le Père annonça le Christ ressuscité et glorifié aux Néphites sur le continent américain en ces termes : « Voici mon Fils bien-aimé, en qui je me complais, en qui j'ai glorifié mon nom - écoutez-le » (3 Néphi 11:7). À partir du dernier événement cité, la voix du Père ne s'est plus fait entendre parmi les hommes, du moins d'après les Écritures, jusqu'au printemps de 1820, date à laquelle le Père et le Fils apparurent au prophète Joseph Smith, le Père disant : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé. Écoute-le ! » (Joseph Smith, Histoire, 1:17, dans la Perle de grand prix). Tels sont les cas enregistrés où le Père éternel s'est manifesté à l'homme séparément du Fils, soit en s'exprimant personnellement, soit par une autre révélation. Dieu le Créateur, le Jéhovah d'Israël, le Sauveur et Rédempteur de toutes les nations, tribus et langues, ne font qu'une seule personne, qui est Jésus, le Christ. 

 

 

Source : James E. Talmage, Jesus the Christ, Salt Lake City, 1915