L'adversaire

  

 

 

Joseph Smith (1805-1844) :

Le diable n’a pas de corps, et c’est en cela que réside son châtiment. Il est heureux quand il peut obtenir le corps de l’homme, et lorsqu’il fut chassé par le Sauveur, il demanda à entrer dans le troupeau de pourceaux, montrant qu’il préférait le corps d’un pourceau à ne pas en avoir du tout. (Enseignements du prophète Joseph Smith, 1981, p. 145)
 
Tous les êtres qui ont un corps ont du pouvoir sur ceux qui n’en ont pas. Le diable n’a de pouvoir sur nous que celui que nous lui concédons. À l’instant où nous nous révoltons contre quoi que ce soit venant de Dieu, le diable prend le pouvoir.

Satan ne peut pas nous séduire à moins que nous y consentions et succombions dans notre cœur. Nous sommes constitués de telle sorte que nous pouvons résister au diable ; si nous n’étions pas faits de la sorte, nous ne serions pas libres de choisir. (Enseignements des présidents de l'Église : Joseph Smith, 2007, p. 228)



Hugh B. Brown (1883-1975) :

     
Le péché d'impudicité qui, dans les dix commandements, figure parmi les interdictions, est souvent composé de, ou appelle comme allié, la plupart des fautes de conduite connues de l'homme. L'adversaire veut que ce péché soit suivi par une réaction en chaîne pour le pécheur. Satan n'est jamais satisfait d'une seule conquête, mais en lui promettant fallacieusement qu'elle sera ainsi protégée, essaie de couper toute retraite en tentant sa victime de suivre des détours par des chemins en pente tels que le mensonge, la tromperie, et même en détruisant la preuve de sa culpabilité en tuant la victime pas encore née de sa luxure.

 
Il y a différents types et degrés d'infidélité, d'impudicité et de licence, différentes façons dont les hommes et les femmes se tentent ou se laissent tenter de commettre l'adultère. Lucifer les emploie tous, y compris les secrètes pensées de l'esprit et les conversations malpropres, comme armes de son arsenal pour détruire l'humanité.

 
Ne laissez personne vous tenter de croire que ce que vous faites est secret et ne sera pas connu. Le diable veillera à ce que ça le soit. Lucifer et ses agents ont malheureusement imaginé des moyens par lesquels les hommes peuvent partiellement se protéger des résultats physiques naturels de leur indécence. Ils en ont par là incité beaucoup à commettre des actions honteuses en leur murmurant les deux mensonges qui vont ensemble : « Ce n'est plus dangereux » et « Personne ne le saura ». Avec des fausses assurances, des milliers de personnes qui auraient pu être retenues par la crainte des conséquences ont été amenées par ces pièges à transgresser.

 

Une des armes les plus fatales utilisée par Lucifer contre celui qui pèche pour la première fois est l'implication désarmante qu'ayant une fois péché, il n'y a pas d'espoir et que, par conséquent, il pourrait tout aussi bien s'abandonner et faire l'essai de tous les autres poisons parfumés préparés pour sa destruction totale. (La pureté c'est la puissance, brochure, discours prononcé le 30 septembre 1962 à l’Université Brigham Young)



Dallin H. Oaks :


Nous croyons généralement que Satan nous attaque sur nos points faibles… Mais la faiblesse n’est pas le seul domaine où nous soyons vulnérables. Satan peut également nous attaquer aux points où nous croyons être forts, dans les domaines mêmes où nous sommes fiers de notre force. Il nous abordera par le biais des plus grands talents et des plus grands dons spirituels que nous possédions. Si nous ne sommes pas sur nos gardes, Satan peut provoquer notre perte spirituelle en nous corrompant par l’intermédiaire de nos points forts tout comme en exploitant nos points faibles. » (L’Étoile, mai 1995, p. 12)

 

 

Russell M. Nelson :

 

L’œuvre (et la gloire) de Dieu étant de réaliser l’immortalité et la vie éternelle de la famille, il est logique que l’œuvre de l’adversaire soit d’attaquer directement le cœur du foyer, la famille. Lucifer s’attaque implacablement au caractère sacré de la vie et à la joie de la maternité et de la paternité.

 

Comme le malin est toujours à l’ouvrage, nous ne devons jamais relâcher notre vigilance, pas même un instant.

 

Satan veut que nous soyons malheureux comme lui. Il veut que nous cédions à nos appétits charnels, que nous vivions dans les ténèbres spirituelles et que nous doutions de la réalité de la vie après la mort. (Le Liahona, janvier 2002, p. 82)

 

 

Gordon B. Hinckley :

 

Le confit que nous voyons aujourd’hui n’est qu’une expression de plus de celui qui a commencé avec la guerre dans les cieux.

 

Satan voulait enlever à l’homme son libre arbitre et s’attribuer tout le mérite, tout l’honneur et toute la gloire. À l’opposé il y avait le plan du Père dont le Fils a dit qu’il allait l’accomplir, en vertu duquel il est venu sur la terre et a donné sa vie pour expier les péchés de l’humanité.

 

Depuis le temps de Caïn jusqu’à aujourd’hui, l’adversaire a été le grand instigateur des conflits terribles qui ont provoqué tant de souffrances. C’est avec lui que la traîtrise et le terrorisme ont commencé. Et ils continueront jusqu’à ce que le Fils de Dieu revienne régner... parmi les fils et les filles de Dieu. (Le Liahona, janvier 2002, p. 86)

 

 

Richard G. Scott :

 

Plus votre témoignage se renforcera, plus Satan essaiera de vous tenter.

 

Résistez à ses efforts. Vous deviendrez plus forts et son influence sur vous s’affaiblira.

 

L’influence croissante de Satan dans le monde permet de créer les conditions dans lesquelles nous pourrons faire nos preuves.

 

Bien qu’il fasse des ravages aujourd’hui, la destinée finale de Satan a été déterminée par Jésus-Christ, par son expiation et sa résurrection. C’est alors que le sort de Satan a été scellé. Il ne triomphera pas.

 

Satan ne peut agir que dans des limites fixées par le Seigneur.

 

Il ne peut pas enlever les bénédictions méritées. Il ne peut pas changer une personnalité forgée par des décisions justes. Il n’a pas le pouvoir de détruire les liens éternels scellés dans un saint temple entre mari, femme et enfants. Il ne peut pas éteindre une foi véritable. Il ne peut pas enlever un témoignage.

 

Certes, on peut perdre ces choses en succombant à ses tentations. Mais il n’a pas en lui-même le pouvoir de les détruire. (Le Liahona, janvier 2002, p. 102)

 

 

L. Tom Perry :

 

Si nous prenons le temps de regarder concrètement le monde actuel, il devient de plus en plus évident que Satan travaille en heures supplémentaires à asservir l’âme des hommes. Sa cible préférée est la cellule de base de la société : la famille.

 

Il me semble que les maris et les pères sont le point de mire de Satan.

 

Dans le plan qu’il a soigneusement tramé pour détruire la famille, Satan cherche à réduire le rôle des pères. (Le Liahona, mai 2004, p. 69, 70)

 

 

Henry B. Eyring :

 

Ce n’est pas un temps de paix. Il en est ainsi depuis que Satan a déployé ses forces contre le plan de notre Père céleste pendant la préexistence. Nous ne connaissons pas les détails de ce combat. Mais nous en connaissons une des issues : Satan et ceux qui l’ont suivi ont été précipités sur la terre. Et le conflit continue depuis la création d’Adam et Ève. Nous le voyons s’intensifier. Et les Écritures suggèrent que la guerre va devenir plus violente et que les pertes spirituelles du côté du Seigneur vont augmenter.

     

Celui qui est blessé par le péché le remarque rarement au début. Il semble que Satan injecte parfois quelque chose pour anesthésier la douleur spirituelle tout en infligeant la blessure. Si rien n’est fait rapidement pour commencer le repentir, la blessure peut empirer et s’étendre. (Le Liahona, mai 2009, p. 63)

 

 

Thomas S. Monson :

 

Je vais vous faire ce soir trois suggestions qui, si nous les appliquons, nous mettront en sécurité. Les voici : 1. Étudiez diligemment ; 2. Priez avec ferveur , 3. Menez une vie juste. Ces suggestions ne sont pas nouvelles ; elles vous ont été enseignées et répétées maintes et maintes fois. Cependant, si nous les intégrons dans notre vie, nous aurons la force de résister à l’adversaire. Si nous les ignorons, nous permettrons à Satan d’avoir de l’influence et du pouvoir sur nous. (Le Liahona, mai 2009, p. 68)