L'au-delà

  

 

 

Brigham Young :

 

      Le corps est organisé pour que l'intelligence y demeure. Lorsqu'il meurt et retourne à sa mère la terre, tous les sentiments, sensibilités, facultés et pouvoirs de l'esprit sont toujours vivants. Ils ne meurent jamais. Mais en l'absence du corps, ils sont plus intenses. Ils sont organisés pour une existence éternelle. (Journal of Discourses, vol. 1, p. 5)

 

      Nous voyons la vie jaillir tout autour de nous. Où en est la source ? Et comment naît-elle ? Elle existe pendant un jour, une nuit, un an ou un siècle, puis elle disparaît ; et qui peut dire où ? qui peut dire ce qu’il est advenu de la vie qui demeurait dans ce tabernacle, le faisant penser, qui allumait l’œil d’un feu vivace, et faisait prononcer aux lèvres de la sagesse ? L’homme mortel peut-il le dire ? Non, à moins qu’il ne comprenne les choses éternelles. Tout a son origine dans l’éternité. Comme un nuage qui traverse un ciel bleu, comme un oiseau qui traverse notre chemin, comme un ruisseau pur qui jaillit d’une source cachée, qui s’enfonce bientôt dans un ravin de montagne, de même, apparemment, la vie entre comme un éclair dans cette existence mortelle et passe. (Journal of Discourses, vol. 7, p. 173)

    

      Le monde des esprits est-il ici ? Il n’est pas au-delà du soleil, mais il est sur la terre qui a été organisée pour les gens qui y ont vécu, y vivent et y vivront. (Journal of Discourses, vol. 3, p. 372)

 

      Supposez que le Seigneur vous touche les yeux pour que vous voyiez, pourriez-vous alors voir les esprits ? Oui, aussi clairement que vous voyez maintenant les corps, comme le serviteur d’Élysée put le faire. Si le Seigneur le permettait, et s’il était de sa volonté que cela se fasse, vous pourriez, aussi clairement que vous voyez maintenant les corps avec vos yeux naturels, voir les esprits qui ont quitté ce monde. (Journal of Discourses, vol. 3, p. 368)

 

      Jésus a été le premier homme qui soit allé prêcher aux esprits en prison, détenant les clés de l’Évangile du salut à leur intention. Ces clefs lui ont été remises le jour et à l’heure où il alla dans le monde des esprits, et il s’en servit pour ouvrir la porte du salut aux esprits de la prison. (Journal of Discourses, vol. 3, p. 370)

 

      Les esprits qui demeurent dans ces tabernacles et sur cette terre, lorsqu’ils les quittent, vont directement dans ce monde des esprits. Quoi ? Une multitude d’habitants dans l’esprit se mêlant les uns aux autres comme ils le font ici ? Oui, frères, et ils y sont ensemble, et s’ils se fréquentent, se rassemblent en clans et en sociétés comme ils le font ici, c’est leur droit. Il ne fait aucun doute qu’ils voient, entendent, conversent et traitent plus ou moins les uns avec les autres. (Journal of Discourses, vol. 2, p. 137).

 

 

Joseph F. Smith :

 

      Vision de la rédemption des morts

 

 

Melvin J. Ballard :

 

      Qu'aucun de de nous ne s'imagine que nous pouvons descendre au tombeau sans avoir vaincu les corruptions de la chair et puis perdre au tombeau tous nos péchés et touts nos tendances mauvaises. Ils seront avec nous. Ils seront avec l'esprit quand il est séparé du corps.

 

      J'estime que tout homme et toute femme peuvent faire davantage pour se conformer aux lois de Dieu en une seule année dans cette vie qu'ils ne pourraient le faire en dix ans quand ils seront morts. L'esprit ne peut que se repentir et changer, et ensuite la bataille devra continuer plus tard avec la chair. Il est beaucoup plus facile de vaincre et de servir le Seigneur quand la chair et l'esprit sont combinés. C'est le moment où les hommes sont le plus souple et le plus influençable. Nous nous apercevrons quand nous serons morts que tous les désirs et tous les sentiments seront considérablement intensifiés. Quand l'argile est malléable elle est beaucoup plus facile à changer que quand elle a durci et pris.

 

      Cette vie est le moment de nous repentir. C'est pour cela que je pense qu'il faudra mille ans après la première résurrection pour que le dernier groupe soit prêt à ressusciter. Il leur faudra mille ans faire ce qu'ils auraient pu accomplir dans cette vie en soixante-dix ans.

 

      Quand nous quitterons cette vie, que nous laisserons ce corps, nous désirerons faire beaucoup de choses que nous ne pouvons absolument pas faire sans le corps. Nous serons gravement handicapés, nous aspirerons à retrouver le corps et nous prierons pour retrouver bientôt notre corps. Nous saurons alors quel avantage c'est d'avoir un corps.

 

      Alors tous ceux qui remettent à plus tard, jusqu'à la vie suivante, la tâche de corriger et de surmonter les faiblesses de la chair, se condamnent à des années d'esclavage, car personne ne se lèvera dans la résurrection avant d'avoir terminé son oeuvre, avant d'avoir vaincu, avant d'avoir fait tout ce qu'il peut faire. (Three Degrees of Glory)

 

 

Boyd K. Packer :

 

      La vie de ma sœur Adele, enfant innocente, a été cruellement interrompue par la maladie et la souffrance. Avec tous ceux qui sont morts prématurément, elle continue l’œuvre du Seigneur au-delà du voile. Rien de ce qui est essentiel à sa progression éternelle ne lui sera refusé. (Le Liahona, mai 2004, p. 80)

 

 

Thomas S. Monson :

 

      Nous notons avec tristesse l’absence de Joseph B. Wirthlin, du Collège des douze apôtres. Nous sommes en deuil. Il nous manque. Nous exprimons notre amour à sa famille. Je n’ai aucun doute qu’il continue à participer à cette grande oeuvre de l’autre côté du voile.

 

      J’ai également une pensée amicale pour Gordon B. Hinckley, qui m’a précédé à la présidence de l’Église. Je suis sûr qu’il sert bien, de l’autre côté du voile. (Le Liahona, mai 2009, p. 4, 6)

 

 

Quentin L. Cook :

 

      À la mort, les esprits des justes vivent dans un état temporaire appelé paradis. Alma le Jeune nous enseigne que le paradis « est un état de repos, un état de paix », où les justes « se reposeront de toutes leurs difficultés, et de tous les soucis, et de toute tristesse » (Alma 40:12). Les esprits des méchants demeurent dans une prison d’esprit, parfois appelée « enfer » (voir 2 Néphi 9:10-14 ; D&A 76:84-86). Il est décrit comme étant un endroit affreux et sombre où ceux qui craignent « l’indignation ardente de la colère de Dieu » resteront jusqu’à la résurrection (Alma 40:14). Cependant, grâce à l’expiation de Jésus-Christ, tous les esprits qui auront pris un corps finiront par ressusciter, leur esprit et leur corps étant réunis, et ils hériteront de royaumes de gloire supérieurs à notre existence ici sur la terre (voir D&A 76:89).

 

      À la résurrection, la prison d’esprit ou « enfer », libérera ses esprits captifs. (Le Liahona, mai 2009, p. 37)