Le principe du jeûne
Joseph F. Smith :
Il ne faut pas trop en faire. Un homme peut jeûner et prier jusqu’à en mourir ; et cela n’est pas nécessaire ; et cela n’est pas sage… Le Seigneur peut aussi entendre une prière simple, faite avec foi, en quelques mots, et il peut accepter un jeûne qui ne va pas au-delà de vingt-quatre heures, et il y répondra tout autant qu’à une prière de mille mots et à un jeûne d’un mois… Le Seigneur acceptera ce qui est suffisant avec plus de plaisir et de satisfaction que ce qui est excessif et inutile. (Conference Report, octobre 1912, p. 133-134)
Milton R. Hunter :
La
loi du jeûne est probablement aussi vieille que la famille humaine…
Dans les temps anciens, les prophètes dirigeants ont donné à nombreuses
reprises aux membres de l’Église le commandement d’observer la loi du jeûne et de la prière. (Milton R. Hunter, Will a Man Rob God ?, 1952, p. 207-208)
Ezra Taft Benson :
Si vous voulez obtenir l’esprit de votre office et de votre appel comme nouveau président d’un collège, nouveau membre d’un grand conseil, nouvel évêque [je pourrais dire aussi nouvelle présidente de la Société de secours], essayez de jeûner pendant un temps. Je ne veux pas dire simplement sauter un repas puis manger deux fois plus au repas suivant. Je veux dire jeûner réellement, et prier durant cette période. Cela fera plus que quoi que ce soit d’autre que je connaisse pour vous donner la vision réelle de votre office et de votre appel et permettre à l’Esprit d’agir par votre intermédiaire. (The Teachings of Ezra Taft Benson,1988, p. 331-332).
Gordon B. Hinckley :
Qu’arriverait-il
si les principes du jour de jeûne et des offrandes de jeûne étaient
respectés dans le monde entier ? Les affamés seraient nourris, les nus
seraient vêtus et les sans-abri auraient un toit… La sollicitude et la
générosité se développeraient dans le cœur des gens de partout. (Ensign, mai 1991, p. 52-53)
Joseph B. Wirthlin :
Dans
l’Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours, il est demandé
aux membres de jeûner chaque fois qu’ils ont particulièrement besoin de
fortifier leur foi, et de
jeûner une fois par mois le jour de jeûne. Ce jour-là, nous nous
abstenons de deux repas consécutifs, nourriture et boisson, nous prions
notre Père céleste et nous faisons une offrande de jeûne pour aider les
pauvres. L’offrande doit être au moins égale à la valeur des aliments
que nous aurions mangés. Généralement, le dimanche de jeûne est le
premier dimanche du mois. Ce jour-là, il est demandé aux membres qui en
sont physiquement capables de jeûner, de prier, de rendre témoignage de
la véracité de l’Évangile et de faire une offrande de jeûne généreuse. (Le Liahona, juillet 2001, p. 88-89)
Robert D. Hales :
Nous jeûnons chaque mois. En ne
prenant pas ces deux repas, nous nous rapprochons du Seigneur dans
l’humilité et la prière. (Le
Liahona, mai 2009,
p. 9-10)
Russell M. Nelson :
Pour
secourir les membres de l’Église du Seigneur en détresse, nous aimons
et pratiquons la loi millénaire du jeûne. Nous nous soumettons à la
faim pour aider ceux
qui ont faim. Un jour par mois, nous nous passons de nourriture et
donnons le coût de cette nourriture (et plus) pour soulager les
nécessiteux. (Le Liahona, novembre 2019, p. 98)
Les
membres de l’Église observent la loi du jeûne un jour par mois. Le
jeûne est une pratique ancienne. Il a été observé par des personnages
bibliques depuis des temps reculés. Moïse, David, Esdras, Néhémie,
Esther, Ésaïe, Daniel, Joël et de nombreux autres ont pratiqué le jeûne
et l’ont prêché. Le Seigneur a dit, par l’intermédiaire des écrits
d’Ésaïe : « Voici le jeûne auquel je prends plaisir : Détache les
chaînes de la méchanceté, Dénoue les liens de la servitude, Renvoie
libres les opprimés » (Ésaïe 58:6). L’apôtre Paul a exhorté les saints
de Corinthe à « vaquer [au jeûne et] à la prière » (1 Corinthiens 7:5,
version du roi Jacques). Le Sauveur lui-même a déclaré que certaines
choses ne se résolvent« que par la prière et par le jeûne » (Matthieu 17:21).
Comment
jeûnons-nous ? Habituellement, nous nous abstenons de deux repas sur
une période de vingt-quatre heures. Mais vous devez décider de ce qui
représente un sacrifice pour vous, tout en vous souvenant du sacrifice
suprême que le Sauveur a fait pour vous. (Le Liahona, mai 2020, p. 73-74)