La reconnaissance

 

  

 

Joseph F. Smith :

 

      L’homme reconnaissant voit dans le monde tant de raisons d’être reconnaissant et, pour lui, le bon l’emporte sur le mauvais. L’amour est plus fort que la jalousie et la lumière chasse les ténèbres de sa vie.

 

      L’orgueil détruit notre reconnaissance et installe l’égoïsme à sa place. Combien plus heureux sommes-nous en présence d’une âme reconnaissante et aimante, et comme nous ferions bien d’entretenir, par une vie de prière, une attitude reconnaissante envers Dieu et les hommes ! (Gospel Doctrine, 5e éd., 1939, p. 263)

 

 

Joseph B. Wirthlin :

 

      Nous avons bien des raisons d’être reconnaissants. Je pense que, si nous pensons aux bénédictions qui sont les nôtres, nous oublierons quelques-uns de nos soucis. (Le Liahona, janvier 2002, p. 27)

 

 

Thomas S. Monson :

 

      Lorsque nous remercions sincèrement, non seulement cela nous aide à prendre conscience de nos bénédictions mais cela ouvre aussi les portes des cieux et nous aide à ressentir l’amour de Dieu.

 

      Nous nous sommes tous, à un moment ou à un autre, concentrés sur ce qui nous manque plutôt que sur nos bénédictions.

 

      Quelle que soit notre situation, nous avons tous beaucoup de raisons d’être reconnaissants si nous prenons le temps de réfléchir à nos bénédictions.

 

      Nous pouvons nous élever, et, par là même, élever les autres quand nous refusons de nous attarder dans la sphère des pensées négatives et que nous entretenons, dans notre coeur, une attitude reconnaissante.

 

      Si l’ingratitude fait partie des péchés graves, alors la reconnaissance a sa place parmi les vertus les plus nobles.

 

      Les biens matériels nous rendent-ils heureux et reconnaissants ? Peut-être momentanément. Cependant, les choses qui procurent une reconnaissance et un bonheur profonds et durables sont celles que l’argent ne peut acheter : notre famille, l’Évangile, de bons amis, notre santé, nos capacités, l’amour que nous recevons des gens qui nous entourent. Malheureusement, ce sont certaines des choses que nous nous permettons de considérer comme un dû.

 

      Nous considérons souvent les personnes qui méritent le plus notre reconnaissance comme un dû. N’attendons pas qu’il soit trop tard pour exprimer notre reconnaissance.

 

      La perte d’êtres chers est presque inévitablement accompagnée de regrets. Réduisons ces regrets autant qu’humainement possible en leur exprimant fréquemment notre amour et notre reconnaissance. Nous ne savons jamais si, bientôt, il ne sera pas trop tard.

 

      Souvent nous ressentons de la reconnaissance et nous avons l’intention de remercier mais nous oublions de le faire ou nous ne prenons pas le temps de le faire.

 

      Lorsque nous rencontrons des problèmes et des difficultés, il nous est souvent difficile de nous concentrer sur nos bénédictions. Mais si nous creusons bien et cherchons bien, nous pourrons ressentir et voir tout ce que nous avons reçu.

 

      Exprimer de la reconnaissance est aimable et honorable, agir avec reconnaissance est généreux et noble, mais vivre avec de la reconnaissance constamment dans le coeur c’est toucher les cieux.

 

      Je prie pour que nous puissions être le reflet de notre reconnaissance pour notre Seigneur et Sauveur, Jésus- Christ.

 

      Suivons-le. Suivons son exemple. Obéissons à sa parole. Ce faisant, nous lui ferons le don divin de la reconnaissance. (Le Liahona, novembre 2010, p. 87, 88, 89, 90)