Le respect des différences 

 

 

 

Joseph Smith :

 

S'il a été démontré que j'étais prêt à mourir pour un mormon, j'ose affirmer devant les cieux que je suis tout aussi prêt à mourir pour la défense des droits d'un presbytérien, d'un baptiste ou d'un brave homme de toute autre dénomination ; car le même principe qui foulerait les droits des saints des derniers jours foulerait les droits des catholiques romains ou de toute autre dénomination. (History of the Church, vol. 5, p. 498).

 

 

Gordon B. Hinckley :

 

Je supplie nos membres partout de vivre dans le respect et l'appréciation des gens qui ne sont pas de notre foi.

 

Il y a un grand besoin de courtoisie  et de respect mutuel parmi les gens de croyances et de philosophies différentes. (L'Étoile, juillet 1995, p. 84)

Nous reconnaissons le bien chez tout le monde. Nous reconnaissons le bien qui existe dans toutes les Églises, dans leurs efforts pour améliorer le genre humain et enseigner des principes qui permettent de mener une vie bonne, stable et productive. Aux gens de partout nous disons : « Apportez tout ce que vous avez de bon et nous y ajouterons. » C’est le principe selon lequel nous agissons. (Interview à la télévision philippine, le 30 avril 1996 ; L'Étoile, juin 1997, p. 32)

 

 

La Première Présidence :

 

Notre message... est un message d'amour et d'intérêt pour le bien-être éternel de tous les hommes et de toutes les femmes, quelles que soient leur convictions religieuses, leur race et leur nationalité, sachant que nous sommes véritablement frères et soeurs parce que nous sommes fils et filles du même Père éternel. (Déclaration du 15 février 1978 ; voir Le Liahona, janvier 2002, p. 42)

 

 

Gordon B. Hinckley :

 

Nous ne pouvons pas transiger avec la doctrine que nous avons reçue par révélation, mais nous pouvons coexister et coopérer avec les autres personnes en respectant leurs croyances et en admirant leurs qualités, en luttant ensemble contre les sophismes, les disputes, la haine, les périls que connaît l’homme depuis le commencement.

 

Sans renoncer à un seul principe de notre doctrine, nous pouvons être de bons voisins, être serviables, gentils et généreux. (Le Liahona, mai 2004, p. 84)

 

 

Dallin H. Oaks :

 

J’ai rencontré un homme du nord de l’Inde qui n’avait jamais entendu le nom de Jésus-Christ avant de le voir sur un calendrier dans l’échoppe d’un cordonnier. L’Esprit l’a mené à la conversion dans une Église protestante. Plus tard... il a été converti à l’Évangile rétabli. (Le Liahona, mai 2006, p. 78)

 

 

Joseph B. Wirthlin :

 

La croyance que tous les membres de l’Église sont censés avoir le même aspect, parler de la même façon et se ressembler est incorrecte. Le Seigneur n’a pas peuplé la terre en y mettant un orchestre de personnalités brillantes pour ne chérir que les bassons du monde. Chaque instrument est précieux et participe à la beauté complexe de la symphonie. Tous les enfants de notre Père céleste sont différents dans une certaine mesure, pourtant chacun a son propre beau son qui apporte de la profondeur et de la richesse à l’ensemble.

 

Cette diversité de la création est elle-même un témoignage de la valeur qu’accorde le Seigneur à tous ses enfants.

 

Si seulement nous avions plus de compassion pour ceux qui sont différents de nous, cela réduirait beaucoup de problèmes et de souffrances dans le monde d’aujourd’hui. Cela ferait certainement de nos familles et de l’Église des lieux plus sanctifiés et plus célestes.

 

Chaque dimanche, dans toutes les églises du monde entier, nous trouvons des hommes, des femmes et des enfants mortels et imparfaits qui se réunissent dans la fraternité et la charité pour s’efforcer de devenir meilleurs, pour apprendre sous l’influence de l’Esprit, et qui encouragent et soutiennent les autres. Je ne sache pas qu’il y ait une affiche à la porte de nos églises disant : « Entrée limitée aux gens parfaits. »

 

À cause de nos imperfections, nous avons besoin de l’Église du Seigneur. C’est là qu’on enseigne sa doctrine rédemptrice et que l’on administre ses ordonnances salvatrices. L’Église nous encourage et nous motive à être meilleurs et plus heureux. Elle est également un endroit où nous pouvons nous perdre dans le service des autres. (Le Liahona, mai 2008, p. 18, 19)

 

 

Henry B. Eyring :

 

Les enfants de Dieu ont plus de points communs que de points de divergence. Et même ces points de divergence peuvent être considérés comme un moyen. Dieu nous aidera à voir les différences chez autrui non pas comme une source d’irritation mais comme une solution. Le Seigneur peut vous aider à voir et à apprécier ce qu’un autre apporte et qui vous manque. Plus d’une fois, le Seigneur m’a aidé à voir sa bonté en me permettant d’être associé à quelqu’un dont la différence avec moi était juste ce dont j’avais besoin. Cela a été la manière dont le Seigneur m’a ajouté quelque chose qui me manquait pour le servir mieux. (Le Liahona, novembre 2008, p. 71)

 

 

Quentin L. Cook :

 

En dépit de l’importance de nos différences doctrinales avec les autres confessions, notre attitude envers elles a été de nous abstenir de les critiquer. Elles font beaucoup de bien. Elles bénissent l’humanité. Beaucoup d’entre elles aident leurs membres à connaître le Sauveur et ses enseignements. (Le Liahona, mai 2009, p. 37)

 

 

Dieter F. Uchtdorf :

 

Nous honorons et respectons les âmes sincères de toutes les religions, quels que soient l’endroit et l’époque où elles ont vécu.

 

Nous les prenons dans nos bras comme des frères et soeurs, enfants de notre Père céleste. (Le Liahona, mai 2008, p. 70)

 

 

Neil L. Andersen :

 

Nous ne sommes pas seuls dans notre désir de faire le bien ; il y a aussi des gens merveilleux de nombreuses confessions religieuses.

 

Nous ne sommes pas seuls à prier notre Père céleste ou à recevoir des réponses à nos prières ; notre Père aime tous ses enfants.

 

Nous ne sommes pas seuls à faire des sacrifices pour une cause supérieure ; il y a d’autres gens qui sont altruistes.

 

D’autres partagent notre foi au Christ. Il y a, dans chaque pays, des pères et des mères bons et loyaux, qui s’aiment et qui aiment leurs enfants. Nous pouvons apprendre beaucoup de choses des braves gens qui nous entourent.

 

Cependant, nous ne devons pas nous excuser de ce qui ne se trouve que dans l’Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours. Ce n’est qu’ici qu’est la prêtrise de Dieu, rétablie sur terre par des messagers célestes. Ce n’est qu’ici que le Livre de Mormon appuie la Bible pour révéler et déclarer la totale divinité du Christ et la plénitude de son Évangile. Ce n’est qu’ici que se trouvent des prophètes de Dieu, qui apportent la direction divine et qui détiennent les clés pour lier au ciel ce qui est lié sur la terre. (Le Liahona, mai 2009, p. 80)

 

 

Dieter F. Uchtdorf :

 

J’ai toujours aimé faire du sport ou regarder une manifestation sportive. Mais j’avoue qu’il y a des moments où le manque de courtoisie dans le sport est gênant. Comment se fait-il que des être humains normalement gentils et compatissants deviennent si intolérants et pleins de haine face à une équipe adverse et à ses supporters ?

 

J’ai vu des supporters rabaisser et diaboliser leurs rivaux. Ils cherchent la moindre faute pour l’amplifier. Ils justifient leur haine par des généralisations à l’emporte-pièce qu’ils appliquent à quiconque est lié à l’équipe d’en face. Si la malchance touche l’adversaire, ils s’en réjouissent.

 

Frères, de nos jours nous voyons malheureusement trop souvent le même genre d’attitude et de comportement s’étendre au discours public sur la politique, l’ethnie et la religion.

 

Mes chers frères de la prêtrise, amis et disciples bien-aimés du doux Christ, ne devons-nous pas faire mieux que cela ? En tant que détenteurs de la prêtrise, nous devons nous rendre compte que tous les enfants de Dieu portent le même maillot. Notre équipe est celle de la fraternité des hommes. Cette vie dans la condition mortelle est notre terrain de sport. Notre but est d’apprendre à aimer Dieu et d’éprouver le même amour à l’égard de nos semblables. Nous sommes ici pour obéir à sa loi et établir le royaume de Dieu. Nous sommes ici pour construire, édifier, traiter équitablement et encourager tous les enfants de notre Père céleste. (Le Liahona, novembre 2010, p. 56)