Victimes de sévices




James E. Faust :

Notre Rédempteur a pris sur lui tous les péchés, les douleurs, les infirmités et les maladies de tous ceux qui ont vécu et qui vivront jamais (voir Alma 7:11-12).
 
L’Expiation profite non seulement au pécheur, mais également aux victimes du péché. Par le pardon « à ceux qui les ont offensés » (Matthieu 6:12), elle apporte une paix et une consolation aux victimes innocentes des péchés. La source principale de la guérison de l’âme est l’expiation de Jésus-Christ.
 
Comme le Sauveur a subi toutes choses et tout ce que nous pourrions jamais ressentir ou subir (voir Alma 7:11), il peut aider les faibles à devenir forts. Il a personnellement fait l’expérience de toute souffrance. Il comprend notre douleur et sera à nos côtés même dans les heures les plus sombres. (Le Liahona, janvier 2002, p. 19-22)


Gordon B. Hinckley :

Nous travaillons depuis longtemps à régler ce problème. Nous avons exhorté les évêques, les présidents de pieu et d’autres à aider les victimes, à les réconforter, à les fortifier, à leur faire comprendre que ce qui s’est passé est mal, que ce n’était pas de leur faute et que cela ne doit jamais se reproduire.

Nous avons publié de la documentation, mis en place un numéro de téléphone d’assistance où les dirigeants de l’Église peuvent recevoir de l’aide pour traiter les cas, et proposé l’aide de professionnels par l’intermédiaire des services familiaux de l’Église.

Ces agissements sont souvent de nature criminelle. Ils sont passibles de sanctions pénales. Les évêques et les présidents de pieux peuvent consulter des conseillers, parmi lesquels des avocats et des travailleurs sociaux, au numéro de téléphone d’assistance pour recevoir des conseils concernant leurs obligations dans ces cas. Dans les autres pays, les dirigeants locaux doivent s’adresser au président de leur interrégion.

L’oeuvre de l’Église est une oeuvre de salut. Je tiens à le souligner. Elle vise à sauver des âmes. Nous désirons aider la victime et l’agresseur. Nous sommes profondément peinés pour la victime, et nous devons l’aider. Nous sommes profondément peinés pour l’agresseur, mais nous ne pouvons tolérer le péché dont il a pu se rendre coupable. Là où il y a offense, il y a châtiment. La justice suivra son cours. Le processus ecclésiastique suivra le sien, et aboutira souvent à l’excommunication. (Le Liahona, juillet 2002, p. 60-61)


Richard G. Scott :
 
Le libre arbitre est un élément essentiel du plan du bonheur de notre Père céleste. Il comprenait que certains de ses enfants d’esprit utiliseraient mal ce libre arbitre et causeraient ainsi de graves problèmes aux autres. Certains trahiraient même la confiance sacrée, comme un père ou un membre de la famille qui ferait subir des sévices à un enfant innocent.
 
Puisque notre Père céleste est complètement juste, il doit y avoir un moyen de surmonter les conséquences tragiques d’un usage aussi désastreux du libre arbitre, pour la victime comme pour l’agresseur. Cette guérison sûre est apportée par le pouvoir de l’expiation de son Fils bien-aimé, Jésus-Christ, qui rectifie ce qui n’est pas juste.
 
La foi en Jésus-Christ et en son pouvoir de guérir donne aux personnes qui ont subi des sévices les moyens de surmonter les conséquences terribles des actes iniques d’un tiers. Lorsqu’elle est associée au repentir complet, l’Expiation permet également à l’agresseur d’éviter le châtiment sévère que le Seigneur a décrété pour de tels actes.
 
Pour protéger le libre arbitre, le Seigneur n’empêche pas les personnes d’en faire mauvais usage. Cependant, il les châtiera pour de tels actes, à moins qu’elles se repentent complètement. (Le Liahona, mai 2008, p. 40-41)