Les boeufs furent complètement guéris




Pendant le voyage vers l’ouest, Joseph F. Smith vit de nombreuses preuves du pouvoir de la foi de sa mère.


Ils avaient parcouru une grande partie du chemin vers Sion, lorsque l’un de leurs meilleurs boeufs tomba par terre. Le boeuf se raidissait, agité de spasmes irréguliers, apparemment à l’agonie. La mort de cet animal fidèle aurait été fatale à l’avancée de la veuve Smith dans son voyage vers la vallée.


Prenant une bouteille d’huile consacrée, soeur Smith demanda à son frère et à James Lawson de bien vouloir bénir le boeuf comme s’il s’agissait d’une personne malade, car le rétablissement de l’animal était indispensable à la poursuite de son voyage.


Les frères se conformèrent à sa requête fervente. Ils versèrent l’huile sur la tête du boeuf et ensuite y posèrent les mains et réprimandèrent le pouvoir du destructeur, tout comme s’il s’agissait d’un être humain. Immédiatement, le boeuf se leva et quelques instants plus tard il tirait de nouveau l’attelage, comme si rien ne s’était passé. Tous en furent très étonnés.


Avant que le groupe de pionniers ait beaucoup progressé, un autre boeuf tomba comme le premier, mais se leva aussi avec le même traitement, et cela se répéta une troisième fois ; grâce à la bénédiction, les boeufs furent complètement guéris.



Source : Life of Joseph F. Smith, p. 150 ; voir aussi Les présidents de l'Église, Manuel de l'étudiant, p. 99