La Divinité
Joseph Smith :
De
même que le Père a le pouvoir en lui-même, de même le Fils a le pouvoir
en lui-même de donner sa vie et de la reprendre, de sorte qu'il a un
corps à lui. Le Fils fait ce qu'il a vu le Père faire (voir Jean 5:19)
: par conséquent le Père a un jour donné sa vie et l'a reprise ;
il a donc un corps à lui ; chacun sera dans son propre corps. (Enseignements du prophète Joseph Smith, 1981, p. 252)
Dieu lui-même a jadis été tel que nous
sommes maintenant et est un homme exalté et siège sur son trône dans
les cieux là-haut ! Voilà le grand secret. Si le voile était déchiré
aujourd'hui et si le grand Dieu qui maintient notre monde dans son
orbite et qui soutient tous les mondes et toutes choses par son pouvoir
devait se rendre visible - je dis, si vous deviez le voir aujourd'hui,
vous le verriez sous la forme d'un homme - comme vous-mêmes dans toute
la personne, l'image et la forme mêmes d'un homme ; car Adam fut créé à
la manière, à l'image et à la ressemblance mêmes de Dieu, reçut des
instructions de lui et marcha, parla et conversa avec lui, comme un
homme parle et communie avec un autre. (Enseignements du prophète
Joseph Smith, 1981, p. 279)
Le
premier principe de l'Évangile est de connaître avec certitude la
nature de Dieu et de savoir que nous pouvons converser avec lui comme
un homme converse avec un autre, et qu'il a jadis été un homme comme
nous ; oui, que Dieu lui-même, notre Père à tous, a demeuré sur
une terre tout comme Jésus-Christ lui-même ; et je vais le montrer
par la Bible.
Les Écritures nous apprennent que Jésus dit : Comme le Père a le
pouvoir en lui-même, de même le Fils a le pouvoir... de faire
quoi ? Eh bien, ce que le Père a fait (voir Jean 5:19). La réponse
est évidente : de donner son corps et de le reprendre. Jésus, que
vas-tu faire ? Donner ma vie comme mon Père l'a fait, et la
reprendre. Le croyons-nous ? Si vous ne le croyez pas, vous ne
croyez pas à la Bible. Les
Écritures le disent et je défie toute l'érudition, toute la sagesse et
tous les pouvoirs combinés de la terre et de l'enfer réunis de le
réfuter. (Enseignements du prophète Joseph Smith, 1981, p. 280)
Qu'a
fait Jésus ? Eh bien : je fais ce que j'ai vu faire par mon
Père lors de la création du monde. Mon Père a travaillé avec crainte et
tremblement pour obtenir son royaume, et je dois faire de même ;
et lorsque j'aurai obtenu mon royaume, je le présenterai à mon Père,
afin qu'il puisse recevoir royaume sur royaume, et cela l'exaltera en
gloire. Il passera alors à une plus haute exaltation et je prendrai sa
place, et deviendrai ainsi moi-même exalté. Ainsi Jésus marche sur les
traces de son Père, et hérite ce que Dieu a hérité auparavant ; et
ainsi Dieu est glorifié et exalté dans le salut et l'exaltation de tous
ses enfants. (Enseignements du prophète Joseph Smith, 1981, p. 281)
Lorenzo Snow :
Ce
que l'homme est, Dieu le fut ; ce que Dieu est, l'homme peut le
devenir. (Lorenzo Snow, Biography and Family Records of Lorenzo Snow,
p. 46).
Gordon B. Hinckley (1910-2008) :
Ceux qui nous observent disent
que nous nous rapprochons des religions traditionnelles. Nous ne
changeons pas. C’est la perception que le monde a de nous qui
change. Nous enseignons la même doctrine. Nous avons la même
organisation. Nous nous efforçons de faire les mêmes
bonnes œuvres. Mais la vieille haine est en train de
disparaître, la vieille persécution s’estompe. Les
gens sont mieux informés. Ils commencent à se rendre
compte de ce que nous représentons et de ce que nous faisons.
(Le Liahona,
janvier 2002, p. 5)
Notre Église a beaucoup
de détracteurs. Ils disent que nous ne croyons pas au Christ
traditionnel du christianisme. Il y a du vrai dans ce qu'ils disent.
Notre foi, notre connaissance, ne reposent pas sur des traditions
anciennes, des credo qui découlent d'une compréhension
limitée et de discussions presque sans fin pour que des hommes
parviennent à une définition du Christ ressuscité.
Notre foi et notre connaissance nous viennent du témoignage
d'un prophète en cette dispensation, prophète qui a vu,
devant lui, le grand Dieu de l'univers et son Fils bien-aimé,
le Seigneur Jésus-Christ. Ils lui ont parlé. Il a parlé
avec eux. Il a témoigné ouvertement, sans ambiguïté
et sans gêne de cette grande vision. Il s'agissait d'une vision
du Tout-Puissant et du Rédempteur du monde, dont la gloire
dépasse l'entendement, mais certaine et sans équivoque
quant à la connaissance qu'elle a apportée.
C'est en
vertu de cette connaissance, profondément enracinée
dans la révélation moderne, que, comme l'a dit Néphi,
nous « parlons du Christ, nous nous réjouissons
dans le Christ, nous prêchons le Christ, nous prophétisons
concernant le Christ, et nous écrivons selon nos prophéties,
afin que nos enfants sachent vers quelle source ils peuvent se
tourner pour obtenir la rédemption de leurs péchés »
(2 Néphi 25:26). (Le
Liahona, juillet
2002, p. 102)
Jeffrey R. Holland :
Si quelqu’un dit que nous
ne sommes pas chrétiens parce que nous n’acceptons pas
une vision de la Divinité établie au quatrième
ou cinquième siècle, qu’en est-il des premiers
saints, dont beaucoup avaient été témoins
oculaires du Christ, qui n’avaient pas non plus cette vision ?
Nous déclarons qu’il
est évident d’après les Écritures que le
Père, le Fils et le Saint-Esprit sont des personnages
distincts, trois êtres divins. Cela est illustré sans
aucune équivoque par la prière du Sauveur que je viens
de mentionner (Jean 17:3, ndlr), par son baptême par Jean, par
ce qui s’est passé sur le mont de la Transfiguration et
au martyre d’Étienne, pour ne citer que quatre exemples.
Une autre raison pour laquelle
l’Église de Jésus-Christ des saints des derniers
jours n’est pas considérée comme chrétienne
par certains est que nous croyons, comme les anciens prophètes
et apôtres, en un Dieu incarné mais assurément
glorifié.
À ceux qui critiquent cette croyance basée
sur les Écritures, je demande au moins pour la forme : Si l’idée
d’un Dieu incarné vous répugne, pourquoi les
éléments fondamentaux et les caractéristiques
les plus distinctives de toute la chrétienté sont-ils
l’Incarnation, l’Expiation et la Résurrection
physique du Seigneur Jésus-Christ ? Si le fait d’avoir
un corps n’est pas nécessaire ni désirable pour
la Divinité, pourquoi le Rédempteur de l’humanité
a-t-il racheté son corps, le libérant des liens de la
mort et du tombeau, garantissant qu’il ne serait plus jamais
séparé de son esprit dans le temps ni dans l’éternité
(voir Romains 6:9) ? Quiconque rejette le concept d’un
Dieu incarné, rejette le Christ mortel et ressuscité.
Personne proclamant être un vrai chrétien ne voudrait
faire cela. (Le
Liahona, novembre
2007, p. 40, 41, 42)
Robert D. Hales :
Certaines personnes peuvent
être surprises d’apprendre que nous ressemblons à
Dieu. Un grand érudit religieux a même enseigné
qu’imaginer Dieu sous la forme d’un homme c’est
créer une image taillée et c’est idolâtre
et blasphémateur (Harvard
Divinity Bulletin,
vol. 36, n° 2, printemps 2008, p. 8-9). Mais Dieu lui-même
a dit : « Faisons l’homme à notre image,
selon notre ressemblance » (Genèse 1:26 ;
Moïse 2:26).
L’utilisation du mot notre
dans cette Écriture nous enseigne aussi la relation qui existe
entre le Père et le Fils. Dieu a aussi enseigné : «
J’ai créé ces choses par mon Fils unique »
(Moïse 2:1). Le Père et le Fils sont des personnes
distinctes, comme le sont tout père et son fils. Cela peut
être une des raisons pour lesquelles le nom de Dieu en hébreu,
Élohim, n’est pas singulier, mais pluriel.
Le Nouveau Testament nous
apprend que notre Père céleste et son Fils,
Jésus-Christ, ont une présence physique. Ils se
tiennent en un seul lieu à un moment donné, comme en a
témoigné Étienne, disciple du Nouveau Testament
: « Voici, je vois les cieux ouverts, et le Fils de
l’homme debout à la droite de Dieu » (Actes
7:56).
Nous savons aussi que le Père
et le Fils ont chacun une voix. Comme nous pouvons le lire dans la
Genèse et dans le livre de Moïse, Adam et Ève
« entendirent la voix de l’Éternel Dieu,
[tandis qu’ils parcouraient] le jardin vers le soir »
(Moïse 4:14 ; Genèse 3:8).
Nous savons que le Père
et le Fils ont chacun un visage, qu’ils peuvent se tenir devant
quelqu’un et qu’ils parlent.
En regardant ces deux
personnages, même Joseph ne pouvait pas savoir qui ils étaient,
car il n’avait pas encore été témoin et
n’avait pas la connaissance de la vraie nature de Dieu et du
Christ. Mais il a écrit ensuite : « L’un
d’eux me parla, m’appelant par mon nom, et dit, en me
montrant l’autre : Celui-ci est mon Fils bien-aimé.
Écoute-le ! » (JS, H 1:17)
Je témoigne que nous
pouvons savoir la vérité au sujet de Dieu par le
Saint-Esprit. Le Saint-Esprit, troisième membre de la
Divinité, est un personnage d’esprit. Sa tâche est
de rendre témoignage de Dieu (voir Jean 15:26) et de nous
enseigner toutes choses (voir Jean 14:26). (Le
Liahona, novembre
2009, p. 30-31)