Obéissance des membres de l’Église
Dallin H. Oaks :
Les membres qui ont un
témoignage et qui agissent en conséquence sous la
direction de leurs dirigeants de l’Église sont parfois
accusés d’obéissance aveugle.
Bien sûr nous avons des
dirigeants et bien sûr nous sommes soumis à leurs
décisions et leurs directives dans la gestion de l’Église
et l’accomplissement des ordonnances nécessaires de la
prêtrise. Mais pour ce qui est d’apprendre et de
connaître la véracité de l’Évangile,
notre témoignage, nous avons chacun un lien direct avec Dieu,
notre Père éternel et avec son Fils, Jésus-Christ,
par le témoignage puissant du Saint-Esprit. C’est ce que
nos détracteurs ne comprennent pas. Cela dépasse leur
entendement que nous soyons unis pour suivre nos dirigeants et
cependant indépendants par notre croyance personnelle.
Nous agissons tous selon la
connaissance et lui obéissons. Que ce soit dans les sciences
ou la religion, notre obéissance n’est pas aveugle
lorsque nous agissons selon la connaissance qui s’applique à
l’objet de notre action.
Dans le cas des saints des
derniers jours, lorsque le Saint-Esprit donne à notre âme
le témoignage de la véracité de l’Évangile
rétabli et de l’appel du prophète moderne, notre
choix de suivre ces enseignements n’est pas de l’obéissance
aveugle. (Le
Liahona, mai 2008,
p. 28, 29)
Certains attribuent la
disposition de nos membres à faire des sacrifices et leur
compétence dans le domaine de la coopération à
l’efficacité de l’organisation de notre Église
ou à ce que des esprits sceptiques appellent à tort
« l’obéissance aveugle ». Aucune
de ces explications n’est exacte. Aucun groupe extérieur
copiant notre organisation ou appliquant l’obéissance
aveugle ne pourrait reproduire ce qui a été accompli
dans notre Église ni les réalisations de ses membres.
Notre disposition à faire des sacrifices et nos aptitudes en
matière de coopération viennent de notre foi au
Seigneur Jésus-Christ, des enseignements inspirés de
nos dirigeants, des engagements que nous prenons et des alliances que
nous contractons en connaissance de cause. (Le
Liahona, mai 2009,
p. 94)