Joseph
le voyant
Richard E. Turley,
historien et greffier adjoint de l’Église,
Robin S. Jensen et
Mark Ashurst-McGee, département d’histoire de l’Église
Le 6 avril 1830, le jour
où il organisa l’Église du Christ (qui allait
s’appeler plus tard l’Église de Jésus-Christ
des saints des derniers jours) [1], Joseph Smith annonça les
paroles d’une révélation aux personnes
assemblées. La voix de Dieu y déclara : « Voici,
un registre sera tenu parmi vous, et [Joseph Smith] y [sera] appelé
voyant » (D&A 21:1).
Le Livre de Mormon, qu’il
a expliqué à plusieurs reprises avoir traduit « par
le don et le pouvoir de Dieu » [2], est le signe le plus
visible du rôle de voyant de Joseph Smith dans l’Église
nouvellement organisée. Beaucoup des personnes les plus
proches de Joseph au cours de l’année précédant
l’organisation de l’Église avaient été
témoins du processus par lequel le Livre de Mormon est paru et
comprenaient quelque peu le sens du mot voyant.
Signification du mot
« voyant »
Que signifiait le mot
« voyant » pour le jeune prophète et ses
contemporains ? Joseph a été élevé
dans une famille qui lisait la Bible, qui parle de voyants à
plusieurs reprises. Par exemple, dans 1 Samuel, l’auteur
explique : « Autrefois en Israël, quand on
allait consulter Dieu, on disait : Venez, et allons au voyant !
Car celui qu’on appelle aujourd’hui le prophète
s’appelait autrefois le voyant. » (1 Samuel
9:9)
La Bible mentionne aussi
des personnes qui reçurent des manifestations spirituelles au
moyen d’objets tels que des verges [3], un serpent d’airain
fixé sur une perche (qui devint un symbole répandu du
corps médical) [4], un éphod (une partie des vêtements
sacerdotaux qui comprenait deux pierres précieuses) [5], et
l’urim et le thummim [6].
Les « voyants »
et les « visions » faisaient partie de la
culture américaine et familiale dans laquelle Joseph Smith
grandit. Imprégnées du langage de la Bible et d’un
mélange de cultures anglo-européennes apportées
par les immigrants en Amérique du Nord, certaines personnes du
début du 19e siècle croyaient qu’il était
possible à des gens qui en avaient le don de « voir »,
ou de recevoir des manifestations spirituelles, au moyen d’objets
tels que des pierres de voyant [7].
Le jeune Joseph Smith
acceptait ces croyances et ces pratiques populaires de l’époque,
notamment l’idée d’utiliser des pierres de voyant
pour voir des objets cachés ou perdus. Puisque le récit
biblique montrait que Dieu utilisait des objets pour focaliser la foi
des gens ou communiquer spirituellement dans les temps anciens,
Joseph et d’autres personnes supposèrent que c’était
également possible à leur époque. Joseph Smith,
père, et Lucy Mack Smith, les parents de Joseph,
encourageaient leur famille à suivre cette culture et à
utiliser des objets de cette manière, et les habitants de
Palmyra et de Manchester, dans l’État de New York, où
les Smith habitaient, demandaient à Joseph de trouver des
objets perdus, jusqu’à ce qu’il déménage
en Pensylvanie à la fin de l’année 1827 [8].
Pour qui ne comprend pas
la manière dont les personnes vivant au 19e siècle dans
la région de Joseph pratiquaient leur religion, les pierres de
voyant peuvent paraître étranges, et les spécialistes
ont longtemps débattu de cette période de sa vie. En
partie en raison des Lumières ou de l’Âge de la
Raison, période qui mettait l’accent sur les sciences et
le monde perceptible au détriment des choses spirituelles,
beaucoup de contemporains de Joseph en vinrent à penser que
l’utilisation d’objets tels que des pierres ou des
verges, était superstitieuse ou inappropriée à
des fins religieuses.
Plus tard, lorsque Joseph
raconta son histoire remarquable, il mit l’accent sur ses
visions et ses autres expériences spirituelles [9]. En
revanche, certains de ses premiers collaborateurs se concentrèrent
sur son utilisation préalable de pierres de voyant, dans le
but de détruire sa réputation dans un monde qui
rejetait de plus en plus ces pratiques. Dans leurs efforts de
prosélytisme, Joseph et d’autres premiers membres
choisirent de ne pas se concentrer sur l’influence de la
culture populaire, car de nombreux candidats au baptême
connaissaient une transformation de leur perception de la religion à
l’Âge de la Raison. Cependant, dans des révélations
qui furent intégrées au canon des Écritures,
Joseph continua d’enseigner que les pierres de voyant et
d’autres objets utilisés par les voyants, ainsi que la
capacité de les utiliser, étaient des dons de Dieu
sacrés et importants [10].
Instruments utilisés
pour traduire le Livre de Mormon
Les pierres de voyant
figurent également dans des récits historiques qui
décrivent Joseph Smith et la traduction du Livre de Mormon.
L’histoire officielle de Joseph, entreprise en 1838, décrit
la visite d’un ange, identifié comme étant
Moroni, qui lui parla de plaques d’or enterrées dans une
colline voisine. Joseph raconte que, tandis qu’il parlait avec
l’ange, « une vision s’ouvrit à [son]
esprit » si clairement qu’il reconnut l’endroit
quand il le vit plus tard de ses propres yeux (voir Joseph Smith,
Histoire 1:42).
Dans l’ébauche
de l’histoire que Joseph commença, Moroni l’avertit
« que Satan essayerait de [le] tenter (à cause de
l’indigence de la famille de [son] père) d’aller
chercher les plaques dans le but de [s]’enrichir ».
Joseph raconte que l’ange le lui défendit, disant que,
s’il avait « d’autre objet en vue »
que l’édification du royaume de Dieu, il « ne
pourrai[t] les recevoir » (voir Joseph Smith, Histoire
1:46). Dans sa première histoire qui date de 1832, Joseph
explique : « J’ai […] cherché à
obtenir les plaques afin de m’enrichir et je n’ai pas
respecté le commandement d’avoir l’œil fixé
uniquement sur la gloire de Dieu » [11]. En conséquence,
on lui demanda de revenir chaque année à la colline
pendant quatre ans jusqu’à ce qu’il fût prêt
à recevoir les plaques (voir Joseph Smith, Histoire 1:53-54).
Joseph raconta que,
lorsqu’il reçut enfin les plaques des mains de Moroni en
1827, il reçut également deux pierres à utiliser
pour la traduction. Lui et des proches notèrent des
informations concernant ces pierres, les décrivant comme étant
blanches et transparentes, fixées dans des arcs d’argent
ou des montures semblables à des lunettes modernes, et reliées
à un grand pectoral [12]. Sa description laisse penser que ce
dispositif était volumineux. La mère de Joseph Smith
confia qu’il détachait les pierres du pectoral pour les
utiliser plus facilement [13].
Le récit du Livre
de Mormon appelle ces pierres des « interprètes »
et explique qu’ils « furent préparés
dès le commencement et furent transmis de génération
en génération, dans le but d’interpréter
les langues », étant « gardés et
préservés par la main du Seigneur » (Mosiah
28:14-15, 20).
Le livre raconte
également que le Seigneur donna « deux pierres »
au frère de Jared, avec la promesse qu’elles aideraient
les générations futures à recevoir à
nouveau ses paroles. Le Seigneur lui donna cette directive :
« Écris ces choses et scelle-les; et je les
montrerai, lorsque je le jugerai bon, aux enfants des hommes. »
Le Seigneur expliqua que ces pierres magnifieraient aux yeux des
hommes les choses qu’il écrirait (voir Éther
3:24, 27).
Avant que Joseph Smith ne
finisse de dicter sa traduction du Livre de Mormon à ses
secrétaires vers le milieu de l’année 1829, la
signification du mot voyant avait été clarifiée
davantage dans le texte. Le Livre de Mormon contient une prophétie
attribuée à Joseph d’Égypte déclarant
qu’un de ses descendants, à l’évidence
Joseph Smith, serait « un voyant de choix »
amenant d’autres descendants « à la
connaissance des alliances » que Dieu fit avec leurs
ancêtres (voir 2 Néphi 3:6, 7).
Dans un autre récit
du Livre de Mormon, Alma le Jeune donne les interprètes à
son fils Hélaman. Faisant référence aux deux
pierres fixées dans les arcs d’argent, Alma lui donne ce
conseil : « Préserve ces interprètes. »
Mais Alma cite aussi une prophétie qui semble se rapporter à
une seule pierre : « Et le Seigneur dit : Je
préparerai, pour mon serviteur Gazélem, une pierre qui
brillera dans les ténèbres » (Alma 37:21,
23).
Bien que donnée
dans un contexte où il est fait mention d’« interprètes »
(au pluriel), cette prophétie parle clairement d’« une
pierre » (au singulier) qui sera donnée à un
serviteur et qui brillera dans les ténèbres de manière
à apporter la lumière » [14]. Les premiers
saints des derniers jours croyaient que ce serviteur annoncé
par la prophétie était Joseph Smith [15].
En fait, des preuves
historiques montrent qu’en plus des deux pierres de voyant
connues sous le nom d’« interprètes »,
Joseph Smith utilisa au moins une autre pierre de voyant pour
traduire le Livre de Mormon, la plaçant souvent dans un
chapeau pour empêcher la lumière de l’atteindre.
D’après des contemporains de Joseph, il fit cela afin de
mieux voir les mots qui apparaissaient sur la pierre [16].
En 1833, Joseph Smith et
ses collaborateurs commencèrent à utiliser le terme
biblique d’« urim et thummim » pour
parler de toutes les pierres utilisées pour recevoir des
révélations divines, notamment les interprètes
néphites et la pierre de voyant unique [17]. Cette
terminologie imprécise a rendu plus compliquées les
tentatives de reconstruction de la méthode exacte employée
par Joseph Smith pour traduire le Livre de Mormon. Selon Martin
Harris, outre les interprètes, Joseph utilisa aussi une de ses
pierres de voyant par commodité dans la traduction du Livre de
Mormon. D’autres sources confirment que Joseph changea
d’instruments de traduction [18].
Après la
publication du Livre de Mormon
Après la
publication du Livre de Mormon en mars 1830, Joseph Smith et ses
secrétaires commencèrent à travailler sur ce
qu’on appelle aujourd’hui la traduction de la Bible par
Joseph Smith, une révision par le prophète de la
version du roi Jacques [19]. Selon Joseph, l’utilisation des
interprètes néphites pour ce projet de traduction
n’était pas possible car il ne les avait plus en sa
possession.
L’histoire de
Joseph explique : « Par la sagesse de Dieu, [les
plaques et les interprètes] restèrent en sécurité
entre mes mains jusqu’à ce que j’eusse accompli
par eux ce qui était requis de moi. Lorsque, selon ce qui
avait été convenu, le messager les réclama, je
les lui remis ; et c’est lui qui en a la garde jusqu’à
ce jour » (Joseph Smith, Histoire 1:60).
Comme Brigham Young
(1801-1877) l’expliqua, « Joseph remit l’urim
et le thummim avec les plaques une fois sa traduction finie. »
[20]
Joseph possédait
d’autres pierres de voyant mais, comme le dit Orson Pratt
(1811-1881), membre du Collège des douze apôtres et plus
tard historien de l’Église, Joseph avait aussi acquis à
ce moment-là une plus grande maturité pour comprendre
les choses spirituelles. Lors d’une réunion tenue le 28
juin 1874, à laquelle Brigham Young et d’autres
Autorités générales assistèrent, frère
Pratt raconta à son auditoire qu’il avait été
« présent de nombreuses fois » lorsque
Joseph Smith « était en train de traduire le
Nouveau Testament ». Voyant qu’aucun instrument
n’était utilisé dans le processus de traduction,
il se demanda pourquoi Joseph « n’utilisait pas
l’urim et le thummim, comme lors de la traduction du Livre de
Mormon ».
Alors que frère
Pratt regardait le prophète traduire, « Joseph,
comme s’il lisait dans ses pensées, le regarda et
expliqua que le Seigneur lui avait donné l’urim et le
thummim quand il n’avait pas l’expérience de
l’Esprit d’inspiration. Mais maintenant, il avait
tellement progressé qu’il comprenait comment cet Esprit
opérait, et qu’il n’avait plus besoin de l’aide
de ces instruments. » [21]
Brigham Young fit part à
une assemblée de ses réflexions concernant l’obtention
d’une pierre de voyant. Il fit ce commentaire : « Je
ne suis pas sûr d’avoir jamais eu le désir d’en
posséder une » [22]. La déclaration de
Brigham montrait qu’il comprenait que ces pierres de voyant
n’étaient pas essentielles pour être un voyant.
Le 25 octobre 1831,
Joseph Smith assista à une conférence à Orange
(Ohio). Au cours de la conférence, son frère Hyrum dit
qu’il « était préférable, selon
lui, que les renseignements concernant la parution du Livre de Mormon
soient donnés par Joseph en personne aux anciens présents
afin que tous puissent savoir par eux-mêmes ». Selon
le procès-verbal de la réunion, Joseph « déclara
qu’il n’était pas prévu d’expliquer
au monde tous les détails de la parution du Livre de Mormon »
et « qu’il ne convenait pas qu’il raconte ces
choses » [23]. Ayant acquis une plus grande maturité
dans son rôle de voyant, et croyant désormais que les
pierres de voyant n’étaient pas essentielles pour
recevoir la révélation, il craignait peut-être
que les gens se concentrent trop sur la manière dont le livre
était paru et pas suffisamment sur le livre en lui-même.
La chose la plus
importante que Joseph Smith dit concernant la traduction du Livre de
Mormon est qu’il la fit « par le don et le pouvoir
de Dieu » [24]. Il enseigna aux dirigeants de l’Église
que le livre lui-même « était le plus correct
de tous les livres de la terre et la clef de voûte de notre
religion », et qu’en en suivant les préceptes,
les lecteurs se rapprocheraient davantage de Dieu que par n’importe
quel autre livre [25].
Qu’est devenue
la pierre de voyant ?
D’après son
histoire, Joseph Smith a rendu l’urim et le thummim, ou les
« interprètes » néphites, à
l’ange. Mais que sont devenues la ou les autres pierres de
voyant que Joseph utilisa pour traduire le Livre de Mormon ?
David Whitmer écrivit :
« Après la fin de la traduction du Livre de Mormon,
au début du printemps 1830, avant le 6 avril, Joseph donna la
pierre à Oliver Cowdery et me dit à moi et aux autres
qu’il n’en avait plus besoin et qu’il ne
l’utilisait plus. » [26]
Oliver, qui ne fut plus
membre de l’Église pendant une dizaine d’années
avant de se refaire baptiser en 1848, projetait de se rendre dans
l’ouest pour être avec les saints en Utah, mais il mourut
en 1850 à Richmond (Missouri) avant de faire le voyage [27].
Phineas Young, qui avait contribué à ramener Oliver
Cowdery dans l’Église, reçut la pierre de voyant
des mains de Elizabeth Ann Whitmer Cowdery, la veuve d’Oliver,
qui était la sœur de David Whitmer. Phineas la donna
ensuite à son frère Brigham Young [28].
Le président Young
concéda en 1853 : « J’ai la première
pierre de voyant de Joseph, que j’ai reçue d’Oliver
Cowdery. Il y en avait également d’autres. Il ajouta :
« Joseph en avait trois qui sont en possession d’Emma :
deux petites et une grande » [29]. Deux ans plus
tard, Brigham Young dit à un groupe de dirigeants de l’Église
qui étaient assemblés : « Oliver m’a
envoyé la première pierre de voyant de Joseph. Il l’a
toujours conservée avant de me l’envoyer. »
[30]
Après la mort de
Brigham Young, une de ses femmes, Zina D. H. Young, qui
devint plus tard la troisième présidente générale
de la Société de Secours, hérita d’une
pierre de voyant marron qui correspondait aux descriptions faites de
la pierre que Joseph utilisa pour traduire le Livre de Mormon et en
fit don à l’Église31. Depuis cette époque,
d’autres dirigeants de l’Église ont reconnu que
l’Église possédait la pierre de voyant [32].
Illustrations
artistiques du processus de traduction
Au fil des années,
des artistes ont cherché à représenter la
traduction du Livre de Mormon, montrant les participants dans
différents cadres et positions avec différents objets.
Chaque représentation artistique est fondée sur le
point de vue, les recherches et l’imagination de l’artiste,
parfois aidé par les avis et les conseils d’autres
personnes.
Notes
1. Voir Doctrine et
Alliances 115.
2. Préface du
Livre de Mormon, vers août 1829, dans Documents, Volume 1 :
July 1828-June 1831, vol. 1 de la série Documents de The
Joseph Smith Papers, 2013, p. 93. Voir aussi « Témoignage
de trois témoins », Livre de Mormon.
3. Voir Exode 4:1-5, 17,
20-21 ; 7:8-21 ; 8:16-19 ; 9:22-26 ; 10:12-15 ;
14:15-18 ; 17:1-13 ; Nombres 17:1-10 ; 20:7-11 ;
Hébreux 9:4.
4. Voir Nombres 21:7-9 ;
Jean 3:14-15.
5. Voir Exode 28:12 ;
35:9, 27 ; 1 Samuel 23:9-12 ; 30:7-8.
6. Voir Exode 28:30 ;
Lévitique 8:8 ; Nombres 27:21 ; Deutéronome
33:8 ; 1 Samuel 28:6 ; Ezra 2:63 ; Néhémie
7:65.
7. On trouve plus de
renseignements concernant la culture religieuse du 19e siècle
dans Journals, Volume 1 : 1832-1839, vol. 1 de la série
Journals de The Joseph Smith Papers, 2008, p. xix ; et
Revelations and Translations, Volume 3: Printer’s Manuscript of
the Book of Mormon, vol. 3 de la série Revelations and
Translations de The Joseph Smith Papers, 2015, p. xv–xvi ;
Dallin H. Oaks, « Recent Events Involving Church
History and Forged Documents », Ensign, oct. 1987,
p. 68-69.
8. Voir déclaration
de Joseph Smith, père, cité dans Francis W.
Kirkham, A New Witness for Christ in America: The Book of Mormon,
vol. 2, 1959, p. 366 ; voir aussi Lucy Mack Smith,
« Lucy Mack Smith, History, 1844-1845 », 3e
livre, p. 10, josephsmithpapers.org/paperSummarylucy-mack-smith-history-1844-1845.
Martin Harris raconte avoir testé la faculté de Joseph
de trouver des objets en lui demandant de trouver une aiguille dans
une botte de foin (voir « Mormonism—No. II »,
Tiffany’s Monthly, juillet 1859, p. 164).
9. Voir, par exemple,
Joseph Smith, Histoire dans la Perle de grand prix.
10. Voir Doctrine et
Alliances 130:10-11. Voir aussi la première version écrite
de la révélation qui se trouve aujourd’hui dans
Doctrine et Alliances 8, adressée à Oliver Cowdery
quand il désira assister Joseph Smith dans la traduction du
Livre de Mormon (Révélation, avril 1829–B, dans
Documents, Volume 1 : July 1828–June 1831, p. 44-47).
11. Joseph Smith,
« History, ca. Summer 1832 », dans Histories,
Volume 1 : 1832–1844, vol. 1 de la série Histories
de The Joseph Smith Papers, 2012, p. 14.
12. Voir Joseph Smith,
Histoire 1:35 ; Joseph Smith, « Church History »,
dans Histories, Volume 1 : 1832–1844, p. 495 ; Martin
Harris, dans « Mormonism—No. II »,
p. 165-166 ; « Lucy Mack Smith, History,
1844–1845 », 5e livre, p. 7-8,
josephsmithpapers.org.
13. Voir, par exemple,
« Lucy Mack Smith, History, 1844–1845 »,
5e livre, josephsmithpapers.org.
14. On le comprend
aisément, cette distinction a dérouté les
observateurs. Voir, par exemple, Bruce R. McConkie, Mormon
Doctrine, 2nde éd., 1966, p. 307-308 ; Joseph
Fielding McConkie et Robert L. Millet, Doctrinal Commentary on
the Book of Mormon, 4 vols., 1987–1992, 3:278 ; et
Matthew B. Brown, All Things Restored: Confirming the
Authenticity of LDS Beliefs, 2000, p. 62.
15. Voir Orson Pratt,
« Explanation of Substituted Names in the Covenants »,
The Seer, mars 1854, p. 229 ; William W. Phelps,
letter to Brigham Young, 10 avril 1854, dans Brigham Young, Office
Files, 1832-1878, Church History Library, Salt Lake City, et
Revelations and Translations, Volume 2 : Published Revelations,
vol. 2 de la série Revelations and Translations de The
Joseph Smith Papers, 2011, p. 708-709.
16. On trouve plus de
renseignements sur la traduction dans « Livre de Mormon,
traduction » disponible sur
lds.org/topics/book-of-mormon-translation?lang=fra. Voir aussi
Russell M. Nelson, « A Treasured Testament »,
Ensign, juillet 1993, p. 61-65 ; Neal A. Maxwell, « By
the Gift and Power of God », Ensign, janvier 1997,
p. 36-41.
17. Par exemple, Wilford
Woodruff appela une pierre de voyant qu’il vit à Nauvoo
un urim et un thummim (Wilford Woodruff journal, 27 décembre
1841, Bibliothèque d’histoire de l’Église).
Voir aussi Revelations and Translations, Volume 3: Printer’s
Manuscript of the Book of Mormon, p. Xix.
18. Voir Revelations and
Translations, Volume 3 : Printer’s Manuscript of the Book of
Mormon, p. xviii–xix.
19. On trouve un court
résumé des débuts de cette entreprise dans
Documents, Volume 1 : July 1828–June 1831, p. 150-152.
20. Procès-verbal,
17 avril 1853, Bibliothèque d’histoire de l’Église.
21. « Two
Days’ Meeting at Brigham City, June 27 and 28, 1874 »,
Millennial Star, 11 août 1874, p. 498-499.
22. Procès-verbal,
30 septembre 1855, Bibliothèque d’histoire de l’Église.
23. Procès-verbal,
25-26 octobre 1831, dans Documents, Volume 2: July 1831–January
1833, vol. 2 de la série Documents de The Joseph Smith
Papers, 2013, p. 84.
24. Préface du
Livre de Mormon, vers août 1829, dans Documents, Volume 1 :
July 1828-June 1831, p. 93. Voir aussi « Témoignage
de trois témoins », Livre de Mormon.
25. Joseph Smith, dans
Wilford Woodruff journal, 28 novembre 1841, Bibliothèque
d’histoire de l’Église; ou introduction du Livre
de Mormon.
26. David Whitmer, An
Address to All Believers in Christ, 1887, p. 32.
27. On trouve plus de
renseignements sur le retour d’Oliver Cowdery dans l’Église
avant sa mort dans Scott F. Faulring, « The Return of
Oliver Cowdery », dans John W. Welch et Larry E.
Morris, directeurs de publication., Oliver Cowdery: Scribe, Elder,
Witness, 2006, p. 321-362.
28. Voir Procès-verbal,
30 septembre 1855, Bibliothèque d’histoire de l’Église,
Salt Lake City ; « David Whitmer », The
Historical Record, octobre 1888, p. 623 ; Maria L.
Cowdery Johnson à David Whitmer, 24 janvier 1887, Archives de
la Communauté du Christ, Independence (Missouri), et
Franklin D. Richards, Journal, 9 mars 1882, Bibliothèque
d’histoire de l’Église.
29. Procès-verbal,
17 avril 1853, Bibliothèque d’histoire de l’Église.
30. Procès-verbal,
30 septembre 1855, Bibliothèque d’histoire de l’Église.
31. Voir Zina Young à
Franklin D. Richards, 31 juillet 1896, dans Journal History of
The Church of Jesus Christ of Latter-day Saints, 31 juillet 1896,
p. 4, Bibliothèque d’histoire de l’Église.
32. Voir B. H.
Roberts, A Comprehensive History of the Church, 6:230-231 ;
Joseph Fielding Smith, Doctrine du salut, compil. par Bruce R.
McConkie, 3 vols., 1954-1956, 3:225 ; Bruce R.
McConkie, Mormon Doctrine, 2nde éd., 1966, p. 818-819.
Source : Le Liahona, octobre 2015, p. 11-17