Le besoin de religion aujourd'hui

 

 

Samuel O. Bennion (1874-1945)

 

Membre du premier conseil des soixante-dix de 1904 à 1933

Membre de la présidence des soixante-dix 1933 à 1945 

 

 

 

 

      Que considérez-vous comme le plus grand besoin à l'heure actuelle ?

 

      Passez en revue la situation qui vous entoure - luttes et agitations dans l'industrie chez nous, guerres à l'étranger ; les hommes et les nations font leur proie les uns des autres d'une manière tout à fait inhumaine ; des femmes et des enfants innocents, même des vieillards sans défense sont victimes de bombardements, ou servent de cibles au feu des mitrailleuses ; pratiquement toutes les nations du monde sont engagées dans une course aux armements pour être « prêtes à toute éventualité » comme on dit ; la peur saisit le cœur des hommes, un sentiment d'insécurité et d'incertitude se répand dans le monde entier.

 

      Quelle est la grande force qui, si on l'appliquait, rendrait la terre à sa condition normale, de la manière la plus efficace ?

 

      Beaucoup de spécialistes sérieux du problème sont arrivés à la conclusion que la vraie religion est le grand facteur qui peut faire le plus grand bien au monde actuellement.

 

 

UNE CITATION DE BABSON

 

      Roger W. Babson, qui se trouve au premier rang de nos grands économistes modernes, dit à ce propos :

 

« Vous avez beau faire, vous ne pouvez pas séparer le facteur religieux du développement économique. Dans l'œuvre poursuivie par mon organisation de Wellesley Hills, dans le Massachusetts, nous étudions les tendances de l'intérêt religieux d'aussi près que nous étudions la situation des banques, ou de l'offre et de la demande des denrées. Les statistiques des membres inscrits dans les Églises constituent l'un des plus grands baromètres de la situation commerciale. Toutes les fois que cette ligne d'intérêt religieux baisse et atteint un niveau bas, l'histoire montre qu'il est temps de se préparer à la réaction et à une dépression dans la situation des affaires... La force la plus grande, la plus nécessaire et la plus pratique dans l'édification d'une prospérité permanente est, je le prétends, la religion ; l'esprit de Jésus-Christ dans l'âme des hommes. »

 

      D'autres grands leaders de la pensée moderne déclarent de même que si l'on veut supprimer les luttes, les conflits, les conquêtes inhumaines et l'insécurité de parmi les hommes, on devra appliquer les principes chrétiens les plus élevés.

 

 

SIGNES DU DÉCLIN

 

      Mais comment ces principes peuvent-ils être appliqués dans les conditions actuelles ?

 

      Chez nous comme à l'étranger, la foi mène, à de nombreux points de vue, une lutte où elle est la perdante. Les chiffres produits par une enquête menée pour un magazine national par le Dr. Henry C. Link, auteur de « Le Retour à la Religion », montrent un déclin très net dans la foi religieuse. Les statistiques fédérales révèlent que les apports aux entreprises religieuses ont diminué de 30 % au cours des cinq dernières années.

 

      Albert W. Palmer, écrivant dans « The Christian Century », s'exclame : « L'impiété est le péril le plus grand à l'heure actuelle. »

 

      Le « New American Church Monthly », une publication religieuse, disait récemment dans un éditorial :

      « N'est-il pas vrai que Dieu est refoulé silencieusement mais sûrement du cœur et de l'esprit des hommes de notre pays ? L'ignorance de Dieu et de la signification que la croyance en Dieu donne à la vie est beaucoup plus grave, parce qu'elle est si répandue et si inconsciente... Partout, les sages proclament que le seul espoir pour le monde est le retour à Dieu. »

 

      Walter W. Head, ancien président de l'Association Américaine des Banquiers et président actuel du Conseil National des Boy Scouts d'Amérique reconnaît cette situation et est convaincu que seul un retour à Dieu de la part des masses de notre nation arrêtera la vague de destructions à laquelle l'impiété nous mènera. En lançant un mouvement pour faire revivre la foi, il dit : « Si nous ne cherchons pas des relations plus étroites avec le divin, nous ne pourrons pas atteindre la justice sociale ; le gouvernement politique n'atteindra pas le but désiré et le gouvernement économique échouera dans son effort pour établir une mesure complète de prospérité. »

 

 

LA RAISON DU SOUCI

 

      Cette perte universelle de la foi chez le grand public est, à elle seule, une raison de grave souci, mais étant donné la conduite rapace de beaucoup d'hommes et de nations aujourd'hui - conduite qui est l'antithèse même de l'enseignement chrétien - elle devient une source d'inquiétude réelle.

 

      Dieu, qui est toujours miséricordieux, prévit nos ennuis actuels, et les décrivit par l'entremise de ses anciens prophètes. Il vit le jour où la foi déclinerait, où la religion cesserait d'être une force motrice dans le cœur des hommes. Cette situation se généraliserait tellement, dit-il au prophète Amos, qu'elle serait comme une famine dans le pays. « Voici, les jours viennent, dit le Seigneur, l'Éternel, où j'enverrai la famine dans le pays, non pas la disette de pain et la soif de l'eau, mais la faim et la soif d'entendre les paroles de l'Éternel. Ils seront alors errants d'une mer à l'autre, du septentrion à l'orient, ils iront çà et là pour chercher la parole de l'Éternel, et ils ne la trouveront pas. » (Amos 8:11-12).

 

      Il nous est dit, en outre, que cette impiété serait reconnue comme un des signes des temps, car le Seigneur a dit : « Ce qui arriva du temps de Noé arrivera de même aux jours du Fils de l'homme. Les hommes mangeaient, buvaient, se mariaient, et mariaient leurs enfants, jusqu'au jour où Noé entra dans l'arche ; le déluge vint et les fit tous périr. » (Luc 17:26-27).

 

 

UNE PROMESSE DONNÉE

 

      Cependant Dieu révéla aussi qu'il ne permettrait pas que cette situation se produise sans étendre la main pour sauver son peuple. Il promit que dans les derniers jours, quand l'amour des hommes se refroidirait et que leur cœur serait éloigné de lui, il se révélerait de nouveau.

 

      Comment cela devait-il se faire ?

 

      Les Écritures prédirent la seconde venue de notre Seigneur, mais ajoutèrent que cette venue devait être précédée, tout comme sa première, par un messager envoyé pour préparer la voie devant Lui. Ce messager, mentionné par le prophète Malachie, devait être visité par un ange car d'anciens prophètes devaient remettre entre ses mains l'Évangile éternel qu'il devait, comme agent mortel, envoyer à toute nation, à toute tribu, à toute langue, et à tout peuple. Jean le Révélateur décrivit l'ange en ces termes :

 

      « Je vis un autre ange qui volait par le milieu du ciel, ayant un Évangile éternel, pour l'annoncer aux habitants de la terre, à toute nation, à toute tribu, à toute langue, et à tout peuple. Il disait d'une voix forte : Craignez Dieu, et donnez-lui gloire, car l'heure de son jugement est venue ; et adorez celui qui a fait le ciel, et la terre, et la mer, et les sources d'eaux. » (Apocalypse 14:6-7).

 

 

LE MESSAGER EST VENU

 

      Pareille révélation dans les derniers jours deviendrait une grande bénédiction pour un monde troublé, si les hommes voulaient simplement écouter le message.

S'il était accepté, il serait en effet suffisant pour améliorer les maux des nations et des individus, redresser leurs torts, établir la paix et la justice, et répandre l'esprit d'amour fraternel d'une mer à l'autre.

 

      L'Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours annonce solennellement, que ce messager est venu, et qu'il a donné au monde la religion qui suffit pour faire face aux exigences de la famille humaine aujourd'hui.

 

      Qui est ce messager ? C'est Joseph Smith, et son message porte généralement le nom, dans le monde, de mormonisme.

 

      Qu'est-ce que le mormonisme a pour le monde en ce temps de troubles et de doute ?

 

      D'abord et avant tout, il offre une connaissance vraie de l'existence et de la personnalité de la Divinité. Joseph Smith, un prophète de notre temps, vit Dieu, établissant le fait et la nature de son existence. Il lui parla face à face, comme un homme parle à son ami.

 

      C'était un des événements les plus importants depuis le temps du Christ. Il donnait à un monde incertain une idée vraie de l'Être que nous adorons, et dispersa les ténèbres avec lesquelles les âges avaient obscurci cette doctrine.

 

 

DIEU EST APPARU

 

      Dieu apparut à Joseph Smith sous la forme d'un Homme glorifié, et à son côté se tenait son Fils bien-aimé, encore dans la forme humaine qu'il portait lorsqu'il fut aperçu pour la dernière fois par ses disciples en Palestine après la résurrection de son corps de chair et d'os.

 

      Plus tard, Joseph Smith, et l'un de ses amis, Oliver Cowdery, virent leur Rédempteur glorifié lorsqu'il leur apparut dans le temple construit par l'Église à Kirtland, en Ohio, et la manifestation fut si vive qu'ils laissèrent la description suivante de ce qu'ils virent et entendirent :

 

      « Nous vîmes le Seigneur debout sur la balustrade de la chaire devant nous. Sous ses pieds, il y avait un pavement d'or pur, d’une couleur semblable à l’ambre. Ses yeux étaient comme une flamme de feu, ses cheveux étaient blancs comme la neige immaculée, son visage était plus brillant que l’éclat du soleil et sa voix était comme le bruit du déferlement de grandes eaux, oui, la voix de Jéhovah, disant :

« Je suis le premier et le dernier ; je suis celui qui vit, je suis celui qui fut immolé ; je suis votre avocat auprès du Père. » (D&A 110:2-4).

 

      Une autre fois, Joseph Smith vit notre Seigneur, tandis qu'il était accompagné de Sidney Rigdon, un autre de ses associés dans le ministère, et en témoignage de cette expérience, déclara :

 

      « Et maintenant, après les témoignages qui ont été rendus de lui, voici le témoignage, le dernier de tous, que nous rendons de lui : qu’il vit ! Car nous le vîmes, et ce, à la droite de Dieu ; et nous entendîmes la voix rendre témoignage qu'il est le Fils unique du Père ; que par lui, à travers lui et en lui, les mondes sont et furent créés, et que les habitants en sont des fils et des filles engendrés pour Dieu. » (D&A 76:22-24).

 

 

UNE EXHORTATION

 

      Avec un tel témoignage, que tous les doutes concernant l'existence du Tout-Puissant disparaissent du cœur de l'homme. Que tous sachent que cet Être miséricordieux et infiniment sage s'est de nouveau révélé dans cette génération et que les hommes peuvent maintenant savoir par le témoignage d'aujourd'hui, qu'il vit, se meut, et a son être, et qu'il veille sur la famille humaine jour après jour.

 

      Non seulement Joseph Smith vit Dieu, et lui parla, mais il apprit aussi que cet Être infini est également le créateur du ciel et de la terre, l'auteur des astres innombrables qui éclairent le ciel, la lune et les étoiles la nuit, le soleil le jour ; que le vaste univers qui se dévoile devant les yeux de l'astronome ne naquit pas par hasard, ni par accident, mais par l'action directe d'un créateur qui accomplit son œuvre puissante dans un but, et que ce but était de fournir des sphères convenables sur lesquelles les êtres intelligents pourraient habiter.

 

      Voilà donc une religion qui donne à tous les hommes une vraie philosophie de la vie, et explique la signification de notre existence mortelle, comment elle commença, d'où nous sommes venus, et où nous allons. Elle révèle les vrais rapports entre Dieu et l'homme, en déclarant que nous sommes ses enfants, et que, comme tels, nous avons en nous l'étincelle de divinité qui, par une vie juste, peut devenir une flamme céleste qui nous réchauffera l'âme et éclairera notre chemin vers la progression sans fin.

 

 

LA PUISSANCE DE LA PRÊTRISE

 

      Le mormonisme enseigne, dans toute la beauté de sa simplicité, la doctrine que nous avons vécu avant de naître dans la mortalité et que, tandis que nous étions encore dans notre vie préexistentielle, notre Père céleste forma cette terre pour qu'elle soit notre demeure, pour que nous puissions venir ici et obtenir un corps physique, acquérir de l’expérience en tant que mortels afin de progresser, et qu'après la mort, nous passions dans une existence encore plus grande - une existence de progrès éternel.

 

      Le mormonisme a une réponse très définie à la question des âges - « Si un homme meurt, revivra-t-il ? » (Job 14:14). Il répond que quand la mort se produit, l'esprit de l'homme avance dans un royaume où les esprits de tous les morts attendent la résurrection, et qu'au moment choisi par le Seigneur, le corps physique de chacun de nous sortira de la tombe à l'image de la résurrection du Christ, pour jouir d'une existence éternelle au-delà des atteintes de la mort.

 

      La doctrine de l'Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours dit que dans la résurrection nous existerons comme entités séparées, comme nous le faisons dans cette vie, que notre corps sera de chair et d'os, comme c'était le cas du Christ lors de sa résurrection ; que nous nous reconnaîtrons mutuellement et que nous jouirons de la compagnie les uns des autres à peu près comme maintenant. Il enseigne, en outre, que tous ceux qui se conforment aux principes de l'Évangile pourront y vivre en groupes familiaux, à peu près comme nous le faisons ici, de sorte que les parents jouiront de la compagnie de leurs enfants, et les enfants, de la direction de leurs parents. Le père et la mère resteront mari et femme et leurs enfants leur appartiendront et le bonheur des rapports de famille continuera dans toutes les éternités à venir pour tous ceux qui choisissent d'accepter la bénédiction offerte par l'obéissance à l'Évangile du Christ.

 

 

LA BEAUTÉ DE LA DOCTRINE

 

      L'Évangile fait encore plus que cela. Il apporte à tous ceux qui acceptent ses vérités, le pouvoir de la prêtrise, qui comptait beaucoup pour les anciens, et qui peut aujourd'hui être employé de nouveau pour nous aider à faire face aux vicissitudes de la vie.

 

      L'Évangile du Christ a toujours été un Évangile de pouvoir. Ce que l'on appelle le mormonisme possède-t-il ce pouvoir ? Inclut-il cet élément divin qui marque le vrai ministère chrétien dans tous les âges ? Oui. Ceux qui embrassent ses principes en témoignent.

 

      L'histoire du commerce de Dieu avec les hommes au cours des âges révèle que, toutes les fois qu'il a envoyé l'un de ses serviteurs pour accomplir une œuvre, il l'envoyait avec pouvoir, de sorte qu'il parlait avec l'autorité divine. Jérémie, Ésaïe, Moïse et les autres prophètes anciens ne furent-ils pas envoyés de cette façon ? Jean-Baptiste, Pierre, Jacques, Jean et Paul ne parlèrent-ils pas avec autorité ? Et ne furent-ils pas appelés et commissionnés pour accomplir leur tâche ? Il en a toujours été ainsi, et c'est de cette manière que le prophète de notre époque fut envoyé, car il vint, lui aussi, comme quelqu'un qui avait l'autorité.

 

      Comment cette autorité - ce pouvoir dans le ministère. - lui fut-elle donnée ?

 

      Elle lui fut conférée, comme elle l’était sur les hommes autrefois, par des personnes qui détenaient déjà cette autorité.

 

      Jean-Baptiste prépara la voie du Seigneur lors de sa première venue. Il était le précurseur. N'était-il pas tout à fait logique que sur l'ordre du ciel il vienne et donne l'autorité à un précurseur moderne du Seigneur, qui devait préparer la voie à notre époque comme Jean le fit de son temps ? Qui pouvait mieux commissionner un précurseur que quelqu'un qui avait déjà servi en cette qualité ?

 

 

L'AUTORITÉ A ÉTÉ REÇUE

 

      Jean-Baptiste vint selon les ordres divins et, par son autorité, imposa les mains sur la tête de Joseph Smith et lui donna les clés du pouvoir sacerdotal qu'il détenait. Peu après, Pierre, Jacques et Jean vinrent auprès de ce précurseur moderne et lui donnèrent les clés de la prêtrise de Melchisédek. Puisqu'il avait vu le Seigneur, et qu'il avait été ordonné à son ministère, Joseph Smith devint un témoin spécial de son existence et de sa victoire sur la mort, tout comme les anciens apôtres.

 

      Ayant ainsi revêtu son prophète de connaissance et de pouvoir, le Seigneur l'instruisit dans ses devoirs, disant : « Allez dans le monde entier, prêchez l'Évangile à toute la création, agissant dans l'autorité que je vous ai donnée, baptisant au nom du Père, et du Fils et du Saint-Esprit. Et celui qui croira et sera baptisé sera sauvé, et celui qui ne croira pas sera damné. Et celui qui croira sera béni, en ce que des signes suivront, comme c’est écrit. » (D&A 68:8-10).

 

      Ainsi commissionné, Joseph Smith et ses associés s'en allèrent enseigner partout aux hommes les vérités de l'Évangile du Christ, Évangile rétabli dans les temps modernes, baptisant leurs convertis et étant témoins des bénédictions qui suivaient les croyants, tout comme les signes suivaient les croyants autrefois. Sous leur ministère, des hommes et des femmes reçurent non seulement un baptême d'eau, mais le baptême de feu et du Saint-Esprit, et ils jouirent à nouveau des fruits de cet esprit. Son influence toute-puissante remplit leur âme, ils naquirent de nouveau, selon l’expression du Seigneur s’adressant à Nicodème (Jean 3:3,7), renouvelés dans le corps et dans l'esprit par le pouvoir qui accompagnait ces sacrements.

 

      Ils apprirent que, quand cet esprit leur remplissait le cœur, un sentiment de paix et de fraternité les envahissait - l'esprit de lutte était ôté de leur âme, et à sa place venait un esprit de serviabilité mutuelle comprenant les principes de la règle d'or. Ils se mirent à considérer leur prochain non pas comme un ennemi en puissance, mais comme un frère et un ami, une attitude qui, seule, peut former la base de la paix dans le monde. Voilà ce qui peut venir de l'application sincère de l'Évangile du « Prince de la paix » (Ésaïe 9:6). Venant, comme il le fait « avec puissance, avec l'Esprit-Saint, et avec une pleine persuasion », comme le dit Paul aux Thessaloniciens (1 Thessaloniciens 1:5), le véritable Évangile révolutionne et rend heureuse la vie de l'homme. Comment la guerre et les luttes peuvent-elles exister sous une telle influence ? Qui peut s'empêcher d'admettre que cette influence est ce dont a tellement besoin le monde actuel ?

 

 

RÉSUMÉ

 

      Les principes de l’Évangile s'appliquent de la même façon aux entreprises temporelles de l'homme. En même temps que le plan du salut futur, des principes furent révélés, qui nous aident dans notre vie quotidienne, à nous développer matériellement, à sauvegarder notre santé physique, et à établir la sécurité pour notre foyer et notre famille.

 

En résumé :

 

      Le monde actuel a grand besoin d'un facteur puissant pour résoudre ses perplexités. Ce facteur est la vraie religion. Reconnaissant ce besoin, Dieu a envoyé son messager dans le monde pour ramener la foi dans le cœur des hommes. Ce messager vint revêtu de pouvoir divin. Recevant des instructions d'en haut, il organisa l'Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours, moyen par lequel Dieu enverrait son message à toutes les nations, langues et peuples. L'Évangile enseigné par cette Église aujourd'hui, est l'Évangile de Jésus-Christ, rétabli sur la terre dans sa pureté et sa simplicité, et il est porté dans le monde par des missionnaires qui ont reçu l'autorité divine de le faire. Il contient le plan de salut, temporel et éternel. Qu'est-ce que ce plan ? Comment doit-il être appliqué pour répondre de la manière la plus satisfaisante à nos besoins ? Peut-il être adapté aux exigences des individus comme à celles des nations ?

 

      Je répondrai à ces questions dans de prochaines émissions, le dimanche soir, sur cet émetteur, à la même heure. Le sujet de dimanche prochain sera « L'idée mormone de Dieu. »