Le baptême pour la rémission des péchés

 

 

Samuel O. Bennion (1874-1945)

 

Membre du premier conseil des soixante-dix de 1904 à 1933

Membre de la présidence des soixante-dix 1933 à 1945 

 

 

 

 

       Un des sermons remarquables rapportés dans les Actes des apôtres est celui que Pierre fit à la multitude qui s'assemblait à la suite de l'effusion de l'esprit le jour de la Pentecôte.

 

      Pierre se leva et prêcha l'Évangile à cette assemblée, témoignant de la divinité de Jésus-Christ, et déclarant que sa venue et son expiation étaient l'accomplissement des prophètes d'autrefois.

 

      « Après avoir entendu ce discours, ils eurent le cœur vivement touché, et ils dirent à Pierre et aux autres apôtres : Hommes frères, que ferons-nous ? Pierre leur dit : Repentez-vous et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour le pardon de vos péchés ; et vous recevrez le don du Saint-Esprit. Car la promesse est pour vous, pour vos enfants, et pour tous ceux qui sont au loin, en aussi grand nombre que le Seigneur notre Dieu les appellera... Ceux qui acceptèrent sa parole furent baptisés ; et, en ce jour-là, le nombre des disciples s'augmenta d'environ trois mille âmes. » (Actes 2:37-39,41).

 

 

Des principes toujours en vigueur

 

      Beaucoup de gens sont tout à fait dans le vague quant à la manière par laquelle une personne peut être admise dans l'Église de Jésus-Christ. Nous venons de lire un exemple caractéristique où trois mille personnes furent ajoutées à l'Église du temps de Pierre. Puisque l'Évangile ne peut être changé, et que Dieu lui-même « est le même hier, aujourd'hui, et éternellement. » (Hébreux 13:18), les principes qui gouvernent l'admission à l'Église au temps de Pierre doivent nécessairement continuer à être en vigueur partout où la vraie Église se trouve.

 

      Il est à noter, dans le cas de ces trois mille convertis, que plusieurs étapes définies et bien déterminées étaient suivies. Tout d'abord, la foi leur était prêchée - la foi au Seigneur ressuscité. Quand la foi entrait dans leur cœur, ils désiraient savoir ce qu'ils devaient faire pour être sauvés. L'idée ne les effleurait pas que la foi seule était nécessaire, car la foi même qu'ils avaient acquise les poussa à demander : « que ferons-nous ? »

 

      Pierre répliqua, « Repentez-vous et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour le pardon de vos péchés ; et vous recevrez le don du Saint-Esprit. »

 

      Nous voyons que, comme deuxième étape, Pierre appela à la repentance. Ensuite il commanda le baptême. Ce faisant, il ne faisait que suivre les instructions de son Seigneur qui envoya les apôtres, disant : « Allez par tout le monde, et prêchez la bonne nouvelle à toute la création. Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé, mais celui qui ne croira pas, sera condamné. » (Marc 16:15-16).

 

      Pourquoi le baptême ? Tout d'abord, nous devons l'accepter parce que le Seigneur le commande. Jésus montra l'exemple en s'y soumettant lui-même, disant, tandis qu'il le faisait : « il est convenable que nous accomplissions ainsi tout ce qui est juste. » (Matthieu 3:15). S'il était nécessaire que Jésus, qui était sans péchés, fût baptisé pour accomplir « tout ce qui est juste », combien plus il est nécessaire que nous, qui sommes pécheurs, l'acceptions.

 

 

LA PORTE DU ROYAUME

 

      En outre, le baptême est la porte du royaume de Dieu, et par lui nous prenons sur nous le nom du Christ. Ceci fut enseigné par Paul aux Galates quand il dit : « Vous tous, qui avez été baptisés en Christ, vous avez revêtu Christ. » (GaIates 3:27).

 

      Le baptême est aussi pour la rémission de nos péchés personnels. Jean-Baptiste prêcha cette doctrine, et comme nous l'avons déjà mentionné, Pierre en fit autant le jour de la Pentecôte. Après sa conversion, il fut commandé à Paul : « Lève-toi, sois baptisé, et lavé de tes péchés. » (Actes 22:16).

 

      Le baptême est le seul moyen révélé dans l'Écriture par lequel nous puissions nous placer sous le pouvoir expiateur du sang du Christ. C'est le sacrement choisi par Dieu comme moyen par lequel cet aspect de l'expiation entre en vigueur pour nous personnellement. C'est pourquoi, son but est d'être pour la rémission des péchés. Le plan de l'Évangile est très clair à ce sujet. Tous les hommes sont pécheurs. Par le péché, la condamnation vient sur nous. C'est pourquoi, aux yeux de Dieu, nous sommes coupables de transgresser ses commandements. Par nos péchés, nous élevons une barrière entre nous et le Tout-Puissant.

 

      Un moyen doit être donné pour renverser cette barrière, et réaliser la réconciliation avec notre Créateur. De lui-même, l'homme est impuissant à le faire.

Sachant cela, notre Père miséricordieux envoya son Fils bien-aimé dans le monde pour sauver tous ceux qui croiraient en lui.

 

 

LE PRIX DU PÉCHÉ

 

      Pour payer le prix du péché, Jésus mourut sur la croix, et devint, par son sacrifice, le médiateur entre Dieu et l'homme. Comme tel, il décréta que nul ne peut venir au Père que par lui et il prescrivit les lois gouvernant notre rédemption. Ces lois prévoient que si nous gardons ses commandement, ils nous accordera la rémission des péchés, qui, à son tour, enlève la condamnation qui s'abattit sur nous à cause de nos transgressions. Cependant, la rémission des péchés ne se fait que par le baptême. De là l'importance de ce sacrement de grande portée.

 

      Permettez-moi, maintenant, de demander : « Qui doit être baptisé ? » Quand le Seigneur envoya ses apôtres, il dit : « Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu'à la fin du monde. » (Matthieu 28:19-20).

 

      Ici, toutes les nations reçoivent l'occasion de recevoir le baptême. Mais avant qu'un candidat quelconque ne soit baptisé il doit prendre connaissance de l'Évangile, et apprendre à observer toutes les choses que le Seigneur a commandées. En outre, il doit se repentir de ses péchés personnels, et produire « des fruits dignes de la repentance. » (Luc 3:8).

 

      Seules les personnes capables de faire cela peuvent recevoir ce sacrement ou ordonnance sacrée.

 

 

LE MODE DE BAPTÊME

 

      Déterminons maintenant la manière par laquelle il doit être administré. Quelle est la signification du mot ? Il tire son origine du mot grec « bapto » ou « baptizo », qui signifie littéralement immerger ou ensevelir dans l'eau. C'était un terme commun dans la langue du jour où Jésus vivait. Les historiens de l’époque l'employaient pour décrire les bateaux coulés dans les combats navals, ainsi que d'autres objets submergés. Les exemples suivants peuvent l’illustrer :

 

      Quand Polybe décrivit un combat naval entre les flottes romaine et carthaginoise au large des côtes de Sicile, il dit :

 

      « Si l'un d'eux était trop pressé par l'ennemi, il battait en retraite, sain et sauf, à cause de sa course rapide en haute mer et, se retournant et tombant sur les plus proches de ses poursuivants, il leur infligeait des coups fréquents et baptisait beaucoup de leurs vaisseaux. » (Livre 1, Chapitre 51).

 

      Le même écrivain décrit ainsi le passage des soldats romains à travers la Trébie. « Quand il fallut traverser la Trébie, dont le courant était plus fort que d'habitude à cause des pluies, l'infanterie y parvint très difficilement étant baptisée jusqu'à la poitrine (Livre III, Chapitre 72).

 

      Strabon, parlant de la portance de certaines eaux salines, écrivit : « Elles ont le goût de l'eau salée, mais sont d'une nature différente, car même les personnes qui ne savent pas nager ne peuvent s'y baptiser, mais elles flottent comme des morceaux de bois à la surface. »

 

      Jésus et ses disciples utilisèrent naturellement des expressions qui seraient faciles à comprendre par leurs auditeurs. Le peuple de Palestine ne connaissait qu'une seule signification dans le mot baptiser, et c'était l'immersion dans l'eau. C'est pourquoi, quand les apôtres d'autrefois déclaraient que les hommes devaient être baptisés pour recevoir le salut, les croyants comprenaient qu'ils devaient participer à une ordonnance religieuse dans laquelle ils étaient immergés dans l'eau.

 

      Nous avons dans l'Écriture le récit que Jésus sortit de l'eau à la fin de son baptême (voir Matthieu 3:16 Marc 1:10) et que Philippe descendit avec l'eunuque dans l'eau pour le baptême, puis sortit de l'eau (voir Actes 8:38,39).

 

 

LE MODE ET LE BUT DU BAPTÊME

 

      Le mode et le but du baptême sont tous deux magnifiquement enseignés dans une comparaison double donnée par Paul. Encourageant ses disciples à vivre une vie droite, cet apôtre expliqua que les hommes devaient faire périr le plaisir qu'ils prenaient à transgresser, pour que leur âme puisse jouir de choses meilleures.

 

      Pour illustrer clairement ce point, il décrivit les personnes repentantes comme « mortes au péché ». Il utilisa une expression semblable aux chapitres cinq et six de son épître aux Romains quand il dit que la grâce de Dieu nous aidait à surmonter les erreurs de nos voies. Puis il demanda : « Que dirons-nous donc ? Demeurerions-nous dans le péché, afin que la grâce abonde ? Loin de là ! Nous qui sommes morts au péché, comment vivrions-nous encore au péché ? » (Romains 6:1,2).

 

      Paul enseigna dans tous ses écrits que le baptême est là pour nous libérer des effets du péché. Il exprima cette pensée aux membres romains de l'Église, qui avaient été purifiés du péché par le baptême, car il dit que ceux qui avaient été libérés de la sorte du péché, étaient « morts au péché », c'est-à-dire que le péché n'était plus productif en eux. Puis il continue : « Ainsi vous-mêmes, regardez-vous comme morts au péché, et comme vivants pour Dieu en Jésus-Christ. » (Romains 6:11).

 

      Dans son épître il personnifie le péché et dit qu'il est « le vieil homme du péché » qui, dit-il, meurt à la suite de la repentance du converti à Christ. La mort de ce « vieil homme du péché », Paul la compare à une crucifixion. Notez ses paroles : « sachant que notre vieil homme a été crucifié avec lui [c'est-à-dire avec Christ], afin que le corps du péché fût détruit, pour que nous ne soyons plus esclaves du péché. » (Romains 6:6).

 

      La métaphore continue : ce « vieil homme du péché », étant mort, doit être enseveli, mais comment ? Paul nous dit : « Ignorez-vous que nous tous qui avons été baptisés en Jésus-Christ, c'est en sa mort que nous avons été baptisés. Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort. » (Romains 6:3, 4).

 

      Alors nos péchés, « mis à mort » par la repentance et les bonnes actions, sont oblitérés quand nous sommes ensevelis dans l'eau pendant le baptême. Nous voyons encore ici comme le baptême est le moyen d'échapper aux effets des péchés dont on s'est repenti. Cependant, la comparaison va plus loin. Notre ensevelissement dans le baptême, est comparé, dans cette épître, à l'ensevelissement du Christ dans le tombeau. Mais Jésus ne fut pas seulement enseveli. Il sortit aussi du tombeau, dans une nouveauté de vie. Paul explique maintenant qu'après avoir été enseveli par le baptême dans l'eau, nous sortons de même dans une nouveauté de vie, car, nos péchés ayant été remis, nous sommes prêts à commencer notre vie dans l'Église de Dieu. Notez encore les paroles de Paul à ce propos.

 

 

ENSEVELIS AVEC CHRIST

 

      « Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous aussi nous marchions en nouveauté de vie. En effet, si nous sommes devenus une nouvelle plante avec lui par la conformité à sa mort, nous le serons aussi par la conformité à sa résurrection. » (Romains 6:4, 5).

 

      Quelle belle comparaison. Le péché meurt par la repentance, et nous le laissons dans la tombe des eaux quand nous sommes ensevelis à l'image de l'ensevelissement du Christ. Alors, purifiés et libres du péché, nous sortons de la tombe des eaux, comme Jésus sortit du tombeau, vainqueur du péché et de la mort.

 

      Ces expressions : « ensevelis avec lui par le baptême », et « devenus une nouvelle plante avec lui par la conformité à sa mort », indiquent naturellement l'immersion. Baptiser d'une manière différente quelconque serait perdre la signification de la comparaison de Paul entre cette ordonnance et la mort et la résurrection du Sauveur.

 

      Le Seigneur expliqua encore à Nicodème cette doctrine de la métaphore. À cette occasion, Jésus dit que nous devions naître d'eau et d'esprit (voir Luc 3:1-8). Naître d'eau signifie sortir corporellement de l'eau. Ce faisant, nous naissons d'une condition de péché dans une condition de justice ou, pour employer les paroles de Paul, nous marchons en nouveauté de vie.

 

      La renaissance, dont il fut parlé à Nicodème, a une autre application. Il nous est dit, dans les Écritures, qu'après le baptême d'eau, nous recevons le baptême du Saint-Esprit. La manière par laquelle cet aspect du baptême est administré est l'imposition des mains par les anciens de l'Église. Ceci est démontré au chapitre dix-neuf des Actes où Paul imposa les maints à ceux qui avaient été baptisés, et ils reçurent le Saint-Esprit. On le voit aussi en lisant le chapitre huit de ce même livre. Vous vous rappelez que Philippe avait fait une tournée missionnaire en Samarie, baptisant tous ses convertis. Mais il ne leur conféra pas le don du Saint-Esprit, probablement parce qu'il n'avait pas reçu l'autorité de le faire. Puisque ces convertis étaient encore privés du Saint-Esprit, il devint nécessaire que l'apôtre les visitât, et leur conférât ce don. « Alors », dit l'Écriture, « Pierre et Jean leur imposèrent les mains, et ils reçurent le Saint-Esprit. » (Actes 8:17).

 

 

LES DEUX ORDONNANCES SONT EXIGÉES

 

      Le baptême d'eau n'est pas complet sans le baptême de l'Esprit. Tous deux sont exigés pour le salut. Jésus enseigna à Nicodème : « Si un homme ne naît d'eau et d'Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu. » (Jean 3:5).

 

      Cette déclaration du Seigneur soulève une autre question. Et les multitudes de gens qui sont morts sans avoir reçu cette ordonnance ? Si elles n'ont pas eu l'occasion d'entendre et d'accepter l'Évangile, et par conséquent n'ont pas été baptisées, doivent-elles se voir refuser le royaume ? Ou bien une exception sera-t-elle faite dans leur cas ? Il n'y a pas d'exceptions à la loi, mais un moyen a été mis à leur disposition.

 

      Quand Jésus mourut sur la croix son esprit immortel alla au royaume des morts, où il prêcha l'Évangile à ceux qui avaient vécu auparavant sur terre. À ce sujet Pierre a écrit :

 

      « Christ aussi a souffert une fois pour les péchés, lui juste pour les injustes, afin de nous amener à Dieu, ayant été mis à mort quant à la chair, mais ayant été rendu vivant quant à l'esprit, dans lequel aussi il est allé prêcher aux esprits en prison, qui autrefois avaient été incrédules, lorsque la patience de Dieu se prolongeait, aux jours de Noé, pendant la construction de l'arche, dans laquelle un petit nombre de personnes, c'est-à-dire huit, furent sauvées à travers l'eau. » (1 Pierre 3:18-20).

 

      Pierre explique encore : « Car l'Évangile a été aussi annoncé aux morts, afin que, après avoir été jugés comme les hommes quant à la chair, ils vivent selon Dieu quant à l'esprit. » (1 Pierre 4:6).

 

      Jésus n'a qu'un Évangile dont il dit : « Étroite est la porte resserré le chemin. » (Matthieu 7:14). Et Paul ajouta : « Un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême, un seul Dieu et Père de tous, qui est au-dessus de tous, et parmi tous, et en tous. » (Éphésiens 4:5).

 

      L'Évangile qu'il prêcha aux morts, comme aux vivants, comprend la doctrine du baptême pour la rémission des péchés. Les morts vécurent autrefois dans la mortalité et passèrent par une expérience semblable à celle par laquelle nous passons maintenant. C'est pourquoi ils ont péché comme nous et ont de même besoin de la rémission des péchés comme nous. Cependant le baptême est le seul moyen qui nous soit donné, par lequel nous puissions être lavés de nos péchés.

 

      Alors comment cette ordonnance peut-elle être donnée aux morts ?

 

 

L'EXPLICATION DE PAUL

 

      Paul nous donne la réponse à cette question, en mentionnant que de son temps, des vivants étaient baptisés pour et en faveur des morts. Cette doctrine était bien connue des Corinthiens, car Paul s'en servit pour combattre les enseignements erronés de certaines personnes qui prétendaient qu'il n'y aurait pas de résurrection. Paul leur dit : « Autrement, que feraient ceux qui se font baptiser pour les morts ? Si les morts ne ressuscitent absolument pas, pourquoi se font-ils baptiser pour eux ? (1 Corinthiens 15:29).

 

      L'histoire atteste que le baptême pour les morts était pratiqué parmi les premiers chrétiens, ce qui donne un soutien supplémentaire à ce vrai principe de l'Évangile qui donne aux morts le moyen d'être sauvés suivant les mêmes principes que ceux employés pour le salut des vivants. Sous l'autorité compétente, les vivants peuvent agir par procuration et être baptisés pour et en faveur de leurs ancêtres décédés, et l'ordonnance vicariale, ainsi accomplie, a la sanction divine.

 

      L'Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours est la seule organisation qui affirme par la pratique la nécessité d'administrer le baptême pour les morts, et affirme avoir l'autorité de le faire.

 

      En résumé : le baptême dans l'eau est essentiel à notre salut, il doit être accompli en immergeant le candidat dans l'eau après qu'il a fait preuve de foi au Seigneur Jésus-Christ et s'est repenti de ses péchés. Le don du Saint-Esprit suit le baptême d'eau et est conféré par l'imposition des mains de ceux qui ont l'autorité.

 

      Ces ordonnances, ou sacrements, qui affectent d'une manière aussi vitale notre bonheur et notre salut éternel, doivent nécessairement être accomplies par l'autorité compétente, autrement elles seraient sans effet. Qui a le droit d'officier ainsi au nom du Seigneur Jésus-Christ ?

 

      Cette question sera le sujet de mon allocution à cette même heure dimanche prochain, où je montrerai où se trouve l'autorité d'agir au nom de Dieu.