Comment les saints des derniers jours sont-ils perçus ?
Commentaires
d'organisations et de personnalités de tous horizons
Écrivains et
philosophes
Victor
Hugo
(1802-1885),
écrivain et poète français
En
1852, l'écrivain, en exil, arrive à Jersey. Il y est
peu apprécié des Anglais. À l'époque, le
siège de la mission française de l'Église est à
Jersey et Victor Hugo rencontre des saints des derniers jours. Il
reçoit notamment la visite de Louis
Bertrand,
alors conseiller dans la présidence de mission. Dans la
déclaration qui suit, il ne porte pas d'appréciation
sur les saints des derniers jours mais dit qu'étant ni
catholique, ni anglican, ni luthérien, ni calviniste, ni juif,
ni méthodiste, ni wesleyen, ni mormon, les Anglais le
considèrent comme athée.
Pour
les Anglais, je suis shocking,
excentric,
improper.
Je mets ma cravate sans correction. Je me fais raser chez le barbier
du coin, ce qui, au XVIIe siècle, à Valladolid, m'eût
donné l'air d'un grand d'Espagne et, au XIXe, en Angleterre,
me donne l'air d'un workman
(travailleur,
ce qui est le plus méprisé en Angleterre) ; je
heurte le cant ;
j'attaque la peine mort, ce qui n'est pas respectable. Je dis
'Monsieur'
à un lord, ce qui est impie ; je ne suis point
catholique, point anglican, point luthérien, point calviniste,
point juif, point méthodiste, point wesleyen, point mormon :
donc athée. De plus, Français, ce qui est odieux ;
républicain, ce qui est abominable ; proscrit, ce qui est
repoussant ; vaincu, ce qui est infâme ; poète,
pour couronner la chose. De là, peu de popularité...
(Alain
Decaux, Victor
Hugo,
Librairie académique Perrin, Paris, 1984, p. 855)
John
Stuart Mill (1806-1873),
philosophe, logicien et économiste britannique,
dans son essai intitulé On
Liberty datant
de 1859 :
Je
ne peux m'empêcher d'ajouter à ces exemples
du
peu de cas que l'on fait communément de la liberté
humaine, le langage de franche persécution qui éclate
de la presse de ce pays toutes les fois qu'elle se sent appelée
à remarquer le phénomène remarquable du
mormonisme.
(John
Stuart Mill, On
Liberty,
1859)
Pierre-Jules
Hetzel
(1814-1886),
éditeur français (il édite Jules Verne et Victor
Hugo de leur vivant) et écrivain connu sous le nom de P.-J.
Stahl.
En 1862, il édite les Mémoires
d'un mormon de
Louis Auguste Bertrand qu'il préface en écrivant :
Plusieurs expositions ou
apologies du mormonisme ont déjà paru en Amérique,
en Angleterre et dans d’autres pays. Mais l’ouvrage que
nous publions aujourd’hui est le premier livre français,
émanant d’un de nos compatriotes, adepte fervent de la
foi nouvelle. Aucun des écrivains qui ont parlé chez
nous des mormons n’était placé dans une condition
semblable pour rendre compte de ce qui se passe chez eux ;
presque tous avaient emprunté leurs renseignements à
des transfuges, ou à des ennemis déclarés des
disciples de Joseph Smith. Il peut donc être intéressant
et même utile d’entendre sur ce sujet la voix d’un
homme convaincu, et d’admettre, ne fût-ce qu’à
titre de curiosité, le témoignage naïf d’un
croyant. L’auteur de ces Mémoires a vécu
plusieurs années parmi ses coreligionnaires ; il a été
le témoin oculaire d’une partie des événements
qu’il raconte, et quelque jugement qu’on porte sur ses
convictions religieuses et politiques, on ne saurait refuser à
son récit un caractère marqué de candeur et de
loyauté. Nous faisons donc appel en sa faveur à
l’attention impartiale du public français. C’est
ici le cas d’appliquer le principe sacré de la libre
défense des accusés, et d’accorder au moins une
fois la parole à un mormon, pour qu’il nous expose à
son point de vue des faits qui ne nous étaient connus
jusqu’ici que par des appréciations railleuses et
hostiles.
(Louis
Bertrand, Mémoires
d'un mormon,
Collection Hetzel, Paris, 1862)
Charles
Dickens
(1812-1870),
romancier britannique
En
1863, le romancier monte à bord du navire l'Amazon qui part
pour New York avec à son bord de nombreux convertis au
mormonisme. Son but est de faire un reportage sur les convertis qui
émigrent pour édifier Sion dans l'Ouest américain.
Des milliers de convertis ont déjà émigré
et beaucoup de choses ont été écrites sur eux et
leurs croyances, particulièrement dans les médias
britanniques. La plupart des choses qui ont été écrites
ne sont pas favorables. Suite à sa visite sur l'Amazon,
Dickens écrit :
Je
suis monté à bord de leur bateau pour témoigner
contre eux s'ils le méritaient, comme je croyais sincèrement
que c'était le cas. À ma grande surprise, ils ne le
méritaient pas.
Après
avoir les avoir observés et s'être mêlé à
eux, Dickens est impressionné par le comportement de ces
convertis anglais, dont la plupart sont des ouvriers. À ceux
qui ont dit des missionnaires mormons « ils ramassent
surtout de la racaille », Dickens répond :
Ce
n'est pas de la racaille. Compte tenu de leur situation, c'est la
fine fleur de l'Angleterre.
(Charles
Dickens, All
the Year Round,
A Weekly Journal, 4 juillet 1863 ; voir aussi David M. W.
Pickup, The
Pick and Flower of England,
Living Legend, 2001, p. 2 ; voir encore Le
Liahona,
mai 2009, p. 34-35)
Le
comte Léon
Tolstoï
(1828-1910),
écrivain, homme d'État et philosophe russe
En 1900,
Thomas J. Yates est étudiant à l'université
Cornell. Andrew D. White, ancien président de l'université
Cornell et, à l'époque, ambassadeur des États-Unis
en Allemagne, apprenant que Yates est mormon, l'invite à
passer une soirée chez lui et à cette occasion lui
rapporte une discussion qu'il avait eue en 1892 avec Tolstoï,
alors ministre des affaires étrangères pour la Russie :
Tolstoï :
Dr White, j'aimerais que vous me parliez de votre religion
américaine.
White :
Nous n'avons pas d'Église d'État en Amérique.
Tolstoï :
Je sais cela, mais votre religion américaine ?
White :
En Amérique il y a beaucoup de religions et chacun est libre
d'appartenir à l'Église de son choix.
Tolstoï :
Je sais tout cela, mais je voudrais connaître la religion
américaine. Le catholicisme est parti de Rome, l'Église
épiscopalienne est partie d'Angleterre, l'Église
luthérienne d'Allemagne, mais l'Église dont je vous
parle est partie d'Amérique et est communément appelée
l'Église mormone. Que pouvez-vous me dire de l'enseignement
des mormons ?
White :
Ma foi, j'en connais très peu de choses. Ils ont une
réputation peu engageante, ils pratiquent la polygamie et ils
sont très superstitieux.
Tolstoï :
Dr White, je suis fort surpris et déçu qu'un homme de
votre instruction et de votre situation se montre si ignorant de ce
sujet important. Le peuple mormon enseigne la religion américaine ;
ses principes enseignent aux gens non seulement le ciel et les
gloires qui en font partie, mais aussi la manière de vivre
pour que leurs rapports sociaux et économiques reposent sur
une base saine. Si les gens suivent les enseignements de cette
Église, rien ne pourra arrêter leur progrès - il
sera sans limite. De grands mouvements ont été lancés
dans le passé, mais ils sont morts ou se sont modifiés
avant d'avoir atteint leur maturité. Si le mormonisme est
capable de persévérer sans dévier jusqu'à
ce qu'il atteigne la troisième et la quatrième
génération, il est destiné à devenir la
plus grande puissance que le monde ait jamais connue.
(voir The
Improvement Era,
février 1939, vol. 42, p. 94)
À
la suite de cette conversation avec le comte Tolstoï, le Dr
White, à son retour aux États-Unis, se procurera
l'ensemble des ouvrages de l'Église et les placera à la
bibliothèque de l'université Cornell (voir LeGrand
Richards, Une
œuvre merveilleuse et un prodige,
1950, 1963, 1981, p. 307)
George
Bernard Shaw (1856-1950),
critique
musical et
dramaturge irlandais,
essayiste, scénariste, et auteur célèbre de
pièces de théâtre, prix
Nobel de littérature en 1925
Le
11 avril 1933, George
Bernard Shaw donne une
conférence à l'Opera Métropolitain de New York
devant l'académie des sciences politiques et y tient les
propos suivants, radio-diffusés dans tous les États-Unis :
Si
vous entreprenez une étude de l'histoire des États-Unis
- sans vous en référer aux anciens manuels qui ne
sont que des boîtes à poussière du plus vil
journalisme - mais plutôt à la véritable
histoire de l'Amérique, vous en aurez honte, parce que toute
l'histoire de l'humanité est honteuse. Mais on y trouve quand
même, ici et là, des raisons d'espérer.
Je
me demande combien d'entre vous ont jamais étudié
l'histoire des saints des derniers jours. Un des épisodes les
plus extraordinaires de colonisation des Blancs dans l'histoire du
monde. Vous devriez le faire car vous y verriez des Américains,
mus par d'étranges raisons, arrivant à d'étranges
résultats, si étonnants pour moi que si des Anglais,
mus par de mêmes raisons, arrivaient à de pareils
résultats, j'en serais tout éberlué.
Il
fut un temps où les mormons, n'étant qu'une infime
minorité, risquaient d'être anéantis par leurs
pieux voisins à cause de l'impopularité de leurs
principes. Pourtant ils étaient eux-mêmes très
pieux, ayant été élevé selon un code
rigide de moralité et de sainteté du mariage monogame
des peuples chrétiens de l'Ouest. Eh bien, il arriva qu'en
s'adressant à ces gens pieux, hommes et femmes, leurs
dirigeants leur proposèrent d'adopter la polygamie, d'épouser
autant de femmes que leurs moyens le leur permettaient.
Songez
un peu à l'effet produit par une telle déclaration à
de telles gens. Je ne connais pas de passage plus émouvant en
littérature que celui où Brigham Young raconte comment,
après en avoir reçu l'ordre, il commit le péché
de souhaiter d'être à la place d'une dépouille
mortelle dont le cortège passait devant lui à cet
instant. Et pourtant Brigham Young est connu maintenant pour avoir eu
plusieurs femmes et son nom restera gravé dans l'histoire
comme un Moïse américain pour avoir conduit son peuple
dans une terre inhospitalière où il fonda une grande
ville.
En
résumé, rien n'est plus ridicule, rien n'est plus
frivole que de supposer que cette polygamie ressemblait au
libertinage. Si Joseph Smith l'avait proposée en vue de
dérèglement dans les mœurs, les saints des
derniers jours auraient pris les devants sur les ennemis qui
l'abattirent. Non, il la proposait dans un but politique, uniquement.
Il leur dit : « À moins d'augmenter en nombre,
nous sommes perdus ; et nous ne pouvons nous multiplier que par
la polygamie. Il s'agit donc de surmonter nos préjugés,
quels que soient nos sentiments, et d'adopter la polygamie si nous
voulons sauver l'Église des saints des derniers jours du
nombre imposant de ses ennemis dans cet État. »
Et
ils y réussirent. Voilà ce qu'il y a de merveilleux en
Amérique. Un groupe d'Américains, uniquement pour des
raisons politiques, ont réussi à changer leur mode de
vie, à abandonner des idées bien enracinées,
pour des raisons purement politiques. Ça vous fait rire. J'en
suis heureux car chaque fois qu'en cherchant la vérité
je tombe sur le bon filon, cela provoque le rire. Mais rien de ce que
j'ajouterai ce soir n'est aussi significatif que cette illustration
du génie américain en matière politique.
(Rulon
S. Howells, Les
mormons : Aperçu historique – Récit
illustré du mormonisme,
Bookcraft, 1957 ; voir aussi L'Étoile,
octobre 1938,
p. 229)
Hommes
politiques et hommes d'État
Josiah
Quincy, Jr
(1802-1882),
maire
de Boston
de
1845 à 1849, auteur de Figures
of the Past,
en 1883 :
Il
n'est pas du tout impossible que quelque futur livre à l'usage
de générations à venir contienne une question de
ce genre : Quel Américain du dix-neuvième siècle
a exercé la plus grande influence sur l'esprit de ses
compatriotes ? Et il n'est pas du tout impossible que la réponse
à cette question puisse être rédigée comme
ceci : Joseph
Smith, le prophète mormon.
Et cette réponse, aussi absurde qu'elle puisse paraître
à la plupart de nos contemporains sera peut-être une
évidence à leurs descendants. L'histoire contient ce
genre de surprise et des paradoxes aussi étonnants. L'homme
qui a établi une religion en ce siècle de libre débat,
qui était et est encore aujourd'hui accepté par des
centaines de milliers de personnes comme émissaire direct du
Très-Haut, un être humain aussi rare ne peut pas être
expédié en abreuvant sa mémoire d'épithètes
malsonnantes.
(Josiah
Quincy, Figures
of the Past,
Boston, 1883, p. 376)
Alben
W. Barkley (1877-1956),
vice-président
des États-Unis (1949-1953)
Propos tenus lors de
la cérémonie d'inauguration de la statue de Brigham
Young, à Washington D. C., dans le Hall of Fame, le 1er juin
1950 :
Outre que Brigham Young a
porté la torche de la liberté religieuse dans une vaste
région (alors non peuplée) des États-Unis, ce
fut un administrateur civil, un avocat et un défenseur de la
justice et de l'égalité. Honorons donc aujourd'hui un
grand pionnier, un grand leader politique, dont le noble caractère,
le courage la détermination, le dévouement, la bonne
volonté de servir non seulement ceux de son groupe mais tous
les hommes, offrent un exemple que nous devrons imiter à
jamais. En entreprenant l'exode vers l'Ouest, Brigham Young ne
cherchait pas seulement la liberté religieuse ; il se
préparait aussi à fonder un grand État où
le droit des hommes et des femmes d'adorer Dieu selon leur conscience
serait reconnu.
Les institutions de
l'Utah ont mon admiration. Son histoire est exemplaire. Je suis fier
de voir dans ce Panthéon des héros cet homme pieux, cet
homme né du peuple, qui a fait plus que tout autre pour
établir la civilisation qui règne dans le vaste
territoire où s'est exercée son influence et où
sa mémoire est respectée à jamais.
(L'Étoile,
mai 1951,
p. 74)
Thomas
E. Dewey (1902-1971),
gouverneur
de l'État de New-York (1943-1954),
le 16 mars 1951 :
Mes relations
personnelles avec les dirigeants et les apôtres de cette grande
Église ont été particulièrement
agréables. La connaissance que j'ai de l'histoire de cette
Église et de l'œuvre de ses membres dans notre région
montagneuse de l'Ouest et dans le monde entier m'inspire le plus
grand respect et les sentiments les plus sympathiques pour eux.
La
transformation qu'ils ont effectuée de landes et de déserts
en terres fertiles et de villes prospères, est un des miracles
de l'énergie et de l'entreprise. Ce miracle est dû à
la robustesse, à la persévérance, à
l'habileté et à la patience des ancêtres des
saints des derniers jours, et à la continuation par leurs
descendants d'aujourd'hui de leur œuvre, grâce à
leur dévouement au même idéal.
(L'Étoile,
mai 1951,
p. 73)
John
Tzounis,
consul
de Grèce à
San Francisco, en 1954
Suite
au tremblement de terre survenu en 1953 dans les îles ioniennes
en Grèce, l'Église apporte à ce pays une
assistance matérielle. L'année suivante, au cours d'une
cérémonie tenue à Salt Lake City, David O.
McKay, président de l'Église, reçoit des mains
John Tzounis, consul de Grèce à San Francisco, la Croix
de Commandeur de I'Ordre Royal du Phœnix, de la part du roi
Paul des Hellènes. À cette occasion, M. Tzounis rend
hommage à l'Église pour son aide au peuple grec, en
déclarant :
Je
suis reconnaissant d'avoir ici l'occasion de déclarer
publiquement que les dons de l'Église mormone ont été
les plus généreux, non seulement aux États-Unis,
mais dans le monde entier.
Nous
sommes reconnaissants de l'aide matérielle que nous avons
reçue. Mais nous sommes encore plus sensibles à la
pensée qui sous-tend l'acte. Car en ces heures de
catastrophes, nous avons senti le souffle chaleureux de l'amitié.
Nous avons vu la fraternité humaine en action, mue non par
l'intérêt, mais mise en action par pure libéralité.
(L'Étoile,
février 1955, p. 36 ; voir aussi le document destiné
à la presse rédigé au milieu des années
1990 par le département de la Communication de l'Église)
John
F. Kennedy,
futur
président
des
États-Unis, le 23 septembre 1960 dans le tabernacle de Salt
Lake City :
Brigham
Young n'a pas seulement construit un tabernacle célèbre
dans le monde entier, mais un grand État, au cœur d'une
région de montagne, en changeant le désert aride en un
pays désormais riche en ressources, en beauté et en
génie. Ce soir, au nom de tous les Américains,
j'exprime ma gratitude aux mormons pour leur esprit pionnier, leur
action en faveur de l'éducation et leur exemple de travail et
d'autonomie.
(http://www.jfklibrary.org)
John
F. Kennedy,
président
des États-Unis,
le 26
septembre 1963 dans
le tabernacle de Salt Lake City :
Je
trouve une force régénératrice et du plaisir à
me rappeler l'histoire de ce groupe qui, il y a plus d'un siècle,
a fait le voyage périlleux à travers les montagnes et
les plaines pour construire un commenwealth saint dans le désert.
De
toutes les histoires de pionniers et de colons américains,
rien n'est plus inspirant que l'épopée des pionniers
mormons. Les qualités des fondateurs de cette communauté
sont les qualités que nous recherchons en Amérique. Ce
sont les qualités que nous aimons à sentir dans ce
pays : le courage, la patience, la foi, l'autonomie, la
persévérance et, surtout, une détermination sans
faille pour que prévale le droit.
Notre
tâche aujourd'hui est de transposer cet esprit dans l'état
d'esprit de l'Amérique, de nous conduire dans la communauté
des nations avec la même combinaison d'énergie et
d'endurance qui a conduit Brigham Young et son peuple en toute
sécurité dans la vallée du Grand Lac Salé.
(http://archive.org/details/jfk19630926 ; écouter l'extrait sonore ; écouter l'intégralité du discours)
David
Ben Gourion (1886-1973),
fondateur de l'État d'Israël et ancien Premier
Ministre d'Israël
En
1964, Ezra Taft Benson, ancien secrétaire à
l'Agriculture des États-Unis de 1953
à 1961, rend visite à Ben Gourion qui lui fait
l'affirmation suivante, alors qu'il se séparent :
Vous
savez, il n'y a aucun peuple au monde qui comprenne les Juifs comme
les mormons.
(Ezra
Taft Benson, Un
message de Joseph à Juda,
discours prononcé le 2 mai 1976 à Alberta, au Canada)
Ronald Reagan (1911-2004), président des États-Unis de 1981 à 1989
Au cours de son mandat de président
des États-Unis (1981-1989), Ronald Reagan a déclaré, à propos des
mormons et des premiers convertis britanniques au mormonisme :
La contribution des mormons à la vie
américaine est incommensurable. Et la contribution des îles britanniques et de
l’Irlande à l’Église mormone est également immense. Ce sont des contributions
d’amour et de joie, de foi et de famille, de travail et pour la collectivité.
Elles sont l’attachement à des valeurs qui sont au cœur des nations libres. Et
elles sont la foi en la promesse de l’avenir.
(https://www.ldsliving.com/What-President-Reagan-Had-to-Say-About-Mormons/s/81574 ; voir la vidéo)
Adam
Lopatka (1928-2003),
ministre
du culte du gouvernement polonais de 1982 à 1987 :
Votre
Église est la bienvenue ici. Vous pouvez construire vos
églises, vous pouvez envoyer vos missionnaires. Vous êtes
les bienvenus en Pologne.
(voir
Le
Liahona,
novembre 2008, p. 67)
Jacques
Chaban-Delmas (1915-2000),
maire de Bordeaux de 1947 à 1995, ancien Premier
Ministre et
président
de l'Assemblée Nationale
Le 30 mars 1984,
Jacques Chaban-Delmas reçoit les représentants locaux
de l'Église à Bordeaux pour un entretien qui a pour
objet la présentation de l'Église, de ses buts et de
ses activités, plus particulièrement en ce qui concerne
la famille et les perspectives qui s'y rattachent. Un Livre de
Mormon, une Histoire de l'Église et des manuels de soirées
familiales sont remis au président Chaban-Delmas, ainsi qu'un
sondage sur la famille dans le Sud-Ouest. Au cours de l'entretien, le
maire de Bordeaux déclare entre autres choses :
Je
suis passionné par tout ce que j'entends.
Ce
que vous faites est très bien.
En cas de nécessité
ou de difficulté, n'hésitez pas à faire appel à
moi.
(voir
L'Étoile,
août 1984,
Nouvelles locales, p. 14)
Jean-Pierre
Detremmerie, maire de Mouscron
(Belgique)
de 1980 à 2006 et membre
du Parlement belge de
1981 à 2005 :
Les
mormons ont comme démarche très courageuse de montrer
leurs opinions face aux autres. Ils ne craignent pas de s'afficher.
Dans une société moderne, c'est un peu étonnant.
Dautre part, ils n'ont pas peur non plus de contacter d'autres
personnes. Ils veulent partager leur bonheur. J'ai l'impression que
c'est une Église de gens heureux qui désirent partager
leur bonheur. C'est assez étonnant à l'heure actuelle.
(A
Profile of Faith,
film réalisé en 1992 par l'Église de
Jésus-Christ des saints des derniers jours, minute 17)
Daniel
Hoeffel,
sénateur
du Bas-Rhin de
1981 à 1993 et de 1995 à 2004 :
Je
connais plus particulièrement la communauté des mormons
dans ma Région, l'Alsace, où elle apparaît comme
une communauté qui fait preuve de beaucoup d'unité, de
cohésion, qui défend des valeurs morales dont le besoin
aujourd'hui est plus que jamais ressenti, et je puis dire que de ce
fait elle jouit d'une excellente réputation dans notre Région.
(A
Profile of Faith,
film réalisé en 1992 par l'Église de
Jésus-Christ des saints des derniers jours, minute 24)
Teddy
Kollek (1911-2007),
maire de
Jérusalem
de 1965 à 1993
Propos
tenus le 16 février 1992, lors de la tournée du Chœur
du Tabernacle mormon en Israël, que Teddy Kollek avait invité
De
tous les combats que j’ai menés en 25 ans dans les
fonctions de maire de Jérusalem, celui qui a trait au campus
Brigham Young du mont Scopus a peut-être été le
plus ardu et certainement parmi les plus importants. Ce n’était
pas une action en faveur des mormons mais plutôt pour la
tolérance dans une ville qui devrait donner l’exemple au
monde. Une ville où chacun puisse prier son Dieu à sa
façon et sans restriction. Comment pourrions-nous, nous les
juifs qui avons été coupés de nos lieux saints
pendant des siècles, refuser aux autres le droit de construire
un établissement d’enseignement juste et un lieu de
culte à Jérusalem ?
(L’Étoile,
octobre 1993,
p. 21)
Henri
Caillavet,
ancien secrétaire
d’État
et parlementaire français, en 1995 :
J'étais
rapporteur spécial de la Commission Nationale Informatique et
Liberté. C'est à dire le rapporteur des problèmes
sensibles, des fichiers sensibles politiques, religieux, syndicaux.
Bref, l'enquête se déroule sur deux plans : Français
et étranger (États-Unis). En France je peux en effet
obtenir des renseignements qui sont convenables au plan du droit, et
aussitôt je me rends aux États-Unis et qu'est-ce que
j'ai constaté ? C'est qu'il y a plusieurs milliards de
fiches, d'ailleurs eux-mêmes m'ont dit, et nous sommes en 1989,
plus de 14 milliards venant de 40 pays différents. En ce qui
concerne les Français : 500 millions de fiches. Depuis,
il doit y en avoir davantage puisque le microfilmage a continué.
Nous sommes donc en présence d'une bibliothèque géante,
la plus impressionnante qui soit.
Alors je me suis bien
évidemment intéressé à la finalité.
Deux finalités : une finalité religieuse incontestable.
Il faut baptiser les ancêtres, c'est pourquoi les mormons
vivants recherchent leur arbre généalogique et leurs
ascendants parce que les âmes errent dans l'infini du temps,
donc il faut pouvoir les sauver. Et une autre finalité qui est
évidemment plus propre à une situation moderne,
savoir : des recherches sur des fiches particulières, sur
des générations particulières, notamment pour
des recherches sur le cancer ou des recherches sociologiques. D'où
la création d'une commission de contrôle. Parce que pour
la première, la finalité religieuse, comme ce sont des
pièces qui ont plus de cent ans, n'importe qui peut les
consulter. Pour l’autre il s'agit au contraire des pièces
d'une époque actuelle, donc il fallait une autorisation
spéciale. Je constate que tout cela a été
régulier, tout cela est conforme à la législation
française. Alors c'est vrai que la commission m'a approuvé.
J'ai
quand même une conception personnelle en tant que rapporteur,
en tant qu'homme : J'ai trouvé de la part des personnes
que j'ai interrogées une très grande sincérité,
et je pense qu'il n'y a pas de duplicité. Ce sont des
personnes loyales qui entendent au contraire prouver par cette
probité extrême qu'elles détiennent la vérité.
En tant qu'enquêteur je la cherchais. Mais là je dois
dire qu'elles sont assurées de leur vérité.
C'est un credo, c'est une foi, mais non sectaire. C'est-à-dire
qu'elles acceptent le dialogue avec autrui alors que trop souvent le
dogme est éliminatoire, il rejette, et le dogme est agressif,
là non. Nous sommes en présence d'une communauté
qui a le souci de sa personnalité et de son identité,
la certitude de ses choix avec la volonté de convaincre mais
non d'imposer. Et c'est là que je dois dire que les mormons,
de ce côté là, m'ont particulièrement
séduit. Pour autant, je n'ai pas le souci de devenir mormon.
(Reportage
Les
microfilms de l'éternité
de
Bernard Mounier diffusé sur la chaîne télévisée
ARTE le 19 novembre 1995)
Bill
Clinton,
président
des États-Unis,
en 1997, à l'occasion du cent-cinquantenaire de l'exode des
pionniers mormons :
Soixante-dix mille
pionniers de l'Église de Jésus-Christ des saints des
derniers jours ont ouvert une piste longue de deux mille kilomètres
jusqu'à la vallée du grand lac Salé, en quête
de liberté religieuse et d'un abri contre l'intolérance.
Aujourd'hui,
nous sommes en admiration devant ce qu'ils ont accompli. Avec foi,
courage et détermination, ils ont construit une vie pour leur
famille et ont fait fleurir le désert.
À
bien des égards, l'histoire des pionniers mormons est celle de
l'Amérique. C'est l'histoire de tous ceux qui se sont rendus
sur nos rivages à la recherche de la liberté d'adorer
selon les inspirations de leur conscience.
(L'Étoile,
octobre 1997,
Nouvelles
de l'Église, p. 2)
Geraldo
Alckmin,
gouverneur
de l'État de Sao Paulo, au Brésil, en 2006 :
Nous
sommes heureux de voir l'Église grandir ici, à Sao
Paulo. Les membres de l'Église craignent Dieu. Leurs familles
savent entretenir de bons rapports avec leurs voisins et elles ont
des principes et des valeurs qui les guident dans la vie.
(Church
News du
18 février 2006 ;
voir aussi Le
Liahona,
juillet 2006, Nouvelles
de l'Église,
p. 1-2)
Fanor
Nava,
maire
d'El Alto,
ville de Bolivie qui compte plus d'un million d'habitants
Dans la
ville de El Alto, en Bolivie, des centaines de membres de l'Église
locale ont apporté les fonds, les équipements et donné
des heures de travail pour rénover et améliorer Los
Andes Hospital, une maternité accueillant les mères
enceintes et les enfants malades. Suite à cette action, le
maire d'El Alto s'est exprimé comme suit :
Les
efforts de l’Église à Los Andes Hospital sauvent
la vie d’enfants malades et améliorent la santé
d'autres personnes dans cette ville animée qui compte plus
d’un million d'habitants. Transformer cet hôpital est un
énorme projet, mais grâce à Dieu, cela se
produit.
L’avenir
d’El Alto s’améliore chaque fois qu’un
enfant est guéri dans cet hôpital que l’Église
aide. Sauver des vies, c'est sauver des possibilités. Si nous
sauvons un enfant, nous savons que nous aidons un habitant de cette
ville qui pourra apporter à son tour quelque chose dans
l’avenir. Nous sauvons les nombreuses possibilités de
service qu'un enfant pourra rendre à la collectivité.
Mais les déficits
budgétaires à El Alto signifient que la ville ne peut
fournir qu’une aide médicale limitée à
ceux qui en ont besoin. Alors l’Église fait ici ce que
nous ne pourrions probablement pas faire nous-mêmes.
Nous
avons besoin que les gens travaillent ensemble.
(voir
http://www.eglisedejesuschrist.fr)
Son
excellence Hussain
Haggani,
ambassadeur
du Pakistan aux
États-Unis
Suite
aux inondations survenues dans le sud-est asiatique, l'Église
a fourni au gouvernement pakistanais 200 tonnes de nourriture, de
couvertures et autres produits qui ont été acheminés
et distribués par le Secours islamique des États-Unis.
L'ambassadeur du Pakistan déclarera ce qui suit lors d'un
passage à Salt Lake City :
Au
nom du gouvernement du Pakistan, je désire exprimer nos
remerciements et notre gratitude au président Thomas S.
Monson, aux dirigeants et aux membres de cette organisation pour leur
contribution.
Les
membres de toutes les religions peuvent œuvrer ensemble et
doivent se fortifier mutuellement en période de crise.
(voir
http://www.eglisedejesuschrist.fr)
Georges
Fenech,
député,
ex-président de la Miviludes (Mission interministérielle
de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires) :
En
France, le mormonisme n’est plus une secte depuis longtemps.
Ils ne pratiquent plus la polygamie depuis le XIXème siècle.
(Journal
Le
Ravi du
15 janvier 2013 ;
http://www.leravi.org/spip.php?article1422)
La
baronne Emma
Nicholson,
membres
de la Chambre des Lords au parlement britannique :
Le
mercredi 10 juin 2015, Jeffrey R. Holland, apôtre de l’Église
de Jésus-Christ des saints des derniers jours, s’est
adressé à un groupe parlementaire réunissant
tous les partis au ministère des Affaires Étrangères
de la Chambre des Lords au parlement britannique sur la manière
dont l’oeuvre humanitaire peut aider. Ce groupe des Affaires
Étrangères est un groupe sans caractère officiel
où les membres du Parlement, les chefs religieux et dirigeants
de services humanitaires examinent les déclarations de
politique étrangère et tiennent des réunions
pour inciter un élargissement des discussions au sein du
Parlement. À
cette occasion, la baronne Emma Nicholson, directrice de ce groupe
parlementaire et fondateur et directrice de AMAR, un mouvement d’aide
humanitaire international qui aide les communautés du Moyen
Orient en proie aux conflits, a déclaré :
J’ai
invité frère Holland à venir à la Chambre
des Lords pour qu’il rencontre un bon nombre de mes confrères,
membres de la Chambre des Lords. Je veux qu’il partage sa
grande connaissance et sa compréhension, son cœur, son
intelligence et sa sagesse. Mes collègues, de tous les partis
de la Chambre, travaillent énormément pour aider les
gens et sont toujours à la recherche de savoir et de moyens
afin de faire encore mieux.
LDS
Charities [organisation humanitaire de l’Église de
Jésus-Christ des saints des derniers jours] est magnifique. Je
ne peux vous dire à quel point j’admire ce système
colossal qui a été lancé, uniquement en
s’appuyant sur la charité. Ces deux organisations [AMAR
et LDS Charities] émanent de la même source qui est le
bien de tous et le désir profond de donner à chacun une
chance de traiter ses propres affaires, et non de survivre mais
d’avoir un avenir. C’est pourquoi je me réjouis de
ce partenariat.
(http://www.presse-mormons.fr)
Militaires
John Wilson,
Général
dans l'armée des
États-Unis, en 1850 :
Je n'ai jamais été
parmi un peuple qui avait plus d'ordre, qui était plus
sincère, plus travailleur et plus civil qu'eux, et c'est
incroyable combien ils ont fait ici dans le désert en si peu
de temps. Dans cette ville, qui contient environ de quatre à
cinq mille habitants, je n'ai pas rencontré un seul oisif, ou
une personne qui ait l'air d'un fainéant. Leurs espoirs pour
les récoltes sont beaux, et il y a un esprit et une énergie
dans tout ce que vous voyez qui ne peuvent être égalés
dans n'importe quelle ville de n'importe quelle importance où
je suis allé, et j'ajouterai, pas même dans le vieux
Connecticut.
(Congressional
Record, discours du Sénateur Truman Smith, le 8 juillet 1850)
Le
Lieutenant-Colonel Ira
Freeman,
aumônier à Fort Ord, en Californie :
Pendant
plusieurs années passées au service de l'armée
américaine, et surtout depuis Pearl Harbor, j'ai eu le
privilège de m'occuper de plusieurs membres de l'Église
de Jésus-Christ des saints des derniers jours.
Les
jeunes mormons que j'ai connus outre-mer étaient de
remarquables soldats, dans tous les sens du terme, que je me demande
parfois s'ils étaient un groupe d'élite, la crème
de l'Utah. Mais en arrivant à Fort Ord, j'ai dû me
débarrasser de cette idée. Les jeunes mormons qui
servent ici sont magnifiques. Il y a quelque chose de spécial
chez un soldat mormon. Il aime les États-Unis. Il est fidèle
au Dieu Tout-Puissant.
Apparemment,
aucun jeune mormon ne laisse sa religion chez lui quand il va se
battre sous les drapeaux. Sans aucun doute, c'est la raison
principale qui leur rend l'exécution de leur devoir
comparativement facile, sans vantardise, sans tirer au flanc, sans se
plaindre. En tout cas, ni les tentations du monde, d'un côté,
ni le grondement des canons, de l'autre, n'affectent leur foi ni leur
loyauté à l'égard de Dieu et de leur patrie.
Naturellement, en ma qualité d'Américain, je suis fier
d'eux.
(The
Deseret News,
22 juillet 1944)
Monarques
Le roi
Oscar II
de Suède (1829-1907)
Le 4
juillet 1906, Heber J. Grant, alors membre du Collège des
douze apôtres, est reçu en audience par le roi Oscar II
de Suède qui lui tient les propos suivants :
M.
Grant, j'ai envoyé mes représentants personnels, à
l’insu du peuple, dans presque tous les États de l'Union
des États-Unis, pour découvrir comment se portaient mes
anciens sujets, et comment ils prospéraient ; et il n'y a
aucun État de l'Union où les anciens sujets de la Suède
et de la Norvège soient plus satisfaits, plus prospères
et plus heureux qu'en Utah. Et tant que je serai roi de Norvège
et de Suède, votre peuple aura la liberté religieuse,
bien que tous les prêtres et toutes les confessions religieuses
soient contre vous.
(Conference
Report of the Church of Jesus Christ of Latter-day Saints, avril
1924, p. 154)
La
reine Juliana
des Pays-Bas (1909-2004)
En 1952,
la reine Juliana des Pays-Bas reçoit en audience le président
de l'Église, David O. McKay, et sa femme. La reine a prévu
un entretien de trente minutes avec ses hôtes. Le président
McKay fait attention à l’heure et, quand les trente
minutes se sont écoulées, il remercie poliment la reine
et s'apprête à partir. La reine dit alors :
Monsieur
McKay, asseyez vous ! J’ai apprécié ces trente
minutes plus que cela ne m’était arrivé depuis
longtemps. Je vous demanderais d’allonger un peu votre visite.
Le
président McKay se rassit. Puis on apporta une petite table
servie, et la reine versa trois tasses de thé, en donna une au
président McKay, une à son épouse, et en garda
une pour elle. Quand elle eût remarqué qu’aucun de
ses invités ne buvait de thé, cela donna lieu au
dialogue suivant :
La reine : Ne
prendrez-vous pas un peu de thé avec la reine ?
Le
président : Je dois vous dire que dans notre Église
nous ne buvons pas de boissons excitantes, et nous pensons que le thé
est un excitant.
La reine : Je suis
la reine des Pays-Bas. Voulez-vous dire que vous n’allez pas
prendre un peu de thé, même avec la reine des
Pays-Bas ?
Le président :
La reine des Pays-Bas demanderait-elle au dirigeant d’un
million trois cent mille personnes de faire quelque chose qu’il
enseigne à son peuple de ne pas faire ?
La
reine : Vous êtes un grand homme, monsieur, je ne vous le
demanderais pas.
(Carl
W. Buehner, People of Faith, Brigham Young University Speeches of the
Year, 14 janvier 1953, p. 2)
Organisations
Le Ku
Klux Klan, en 1923
L’incompatibilité
entre le mormonisme et le Ku Klux Klan fait que ce dernier n'a jamais
eu de succès en Utah (voir Larry R. Gerlach, Blazing
Crosses in Zion).
En 1923 déjà, lors de sa « Klanvocation
impériale » (congrès du Ku Klux Klan) tenue
à Atlanta, en Géorgie, le « grand dragon »
du Wyoming adresse les paroles suivantes aux officiers rassemblés
du Klan :
Dans
la région de l'Utah et un peu partout dans l'Ouest en général,
nous avons un autre ennemi, qui est plus subtil et beaucoup plus rusé
dans les efforts qu'il fait contre notre organisation... : La
religion des saints des derniers jours !
(Papers
Read at the Meeting of Grand Dragons, Knights of the Ku Klux Klan,
1923, p. 112-113)
Charles
E. Barker,
ambassadeur auprès de la jeunesse pour le Rotary
international,
en 1935 :
Il
y a deux ans un auditoire m'a demandé de dire quel groupe de
citoyens avait le plus contribué à la civilisation
parmi ceux que j'avais observés au cours de mes voyages à
travers le pays. Je leur ai dit qu'il était difficile de
répondre à cette question et que s'ils m'avaient
demandé, il y a vingt et un ans, alors que je n'avais pas
encore voyagé et que ma mentalité était encore
très provinciale et pleine de parti pris, quelle était
la classe la plus indésirable, j'aurais répondu sans
hésiter : « les mormons ». Mais
ayant voyagé presque chaque année pendant seize ans et
ayant appris à connaître ces gens, j'en suis arrivé
à penser que le peuple le plus désirable, ayant le
niveau le plus élevé de moralité et de vertu, ce
sont les mormons.
(Dixième
convention annuelle du Rotary, Salt Lake City, États-Unis, le
21 avril 1935 ; voir The Deseret News, 27 avril 1935)
George
J. Fisher,
administrateur des Boy
Scouts des
États-Unis d'Amérique (années 1940) :
L'Utah
vient en tête pour le nombre de Boy Scouts proportionnellement
à sa population. Il s'y trouve un plus grand nombre de gradés
et un pourcentage plus élevé de Routiers que dans
n'importe quelle autre section d'Amérique. L'Utah donne
l'exemple au pays tout entier. L'Église mormone est le facteur
principal de ce résultat.
(LeGrand Richards,
Une
œuvre merveilleuse et un prodige,
1950, 1963, 1981, p. 287)
Richard F.
Schubert,
président de la Croix-Rouge
américaine,
en 1985 et 1986 :
Je ne vous remercierai jamais assez,
vous et vos membres des États-Unis et du Canada, pour le
soutien exceptionnel que vous avez apporté à la
Croix-Rouge dans ses efforts pour secourir les personnes en Afrique.
Votre don le plus récent qui se monte à 800.000 $ porte
le total de vos dons à 1.400.000 $. Cette aide nous a permis
de fournir de la nourriture pendant un mois à 350 000 victimes
selon l' évaluation par la Croix-Rouge, à savoir 4 $
par mois pour la nourriture d'un enfant.
Vous
pouvez être sûr que la Croix-Rouge est honorée par
la confiance que vous témoignez à notre œuvre de
secours. Toutes les contributions apportées par
l'intermédiaire de la Croix-Rouge américaine servent à
secourir ceux qui souffrent de la faim en Afrique. Aucun frais
généraux ni frais de financement ne sont déduits.
Je sais que vos membres ont fait des sacrifices pour rendre ce
secours possible. La confiance de vos membres sera tenue en honneur.
Que Dieu vous bénisse tous.
(L'Étoile,
octobre 1985, p. 52)
Le
6 janvier 1986, Richard F. Schubert remercie en ces termes le
président de l'Église, Ezra Taft Benson :
Des
milliers et des milliers de personnes et de familles sont encore en
vie grâce à l'aide généreuse de votre
Église. Mieux, ces milliers de personnes ont de l'espoir pour
l'avenir.
(Document
destiné à la presse rédigé au milieu des
années 1990 par le département de la Communication de
l'Église)
Ken Hackett,
président des Services du Secours
catholique (Catholic
Relief Services)
Commentaire
fait à l'occasion d'une action commune où l'Église
de Jésus-Christ des saints des derniers jours, sollicitée
par le Secours catholique, a fourni 36 tonnes d'atmit
en
faveur des victimes de la famine au Niger et, de sa propre
initiative, a couvert une partie des frais du transport :
La
tradition de collaboration de l'Église de Jésus-Christ
des saints des derniers jours et du Secours catholique remonte à
plus de vingt ans. Pendant la grande famine d'Éthiopie du
milieu des années 1980 l'Église de Jésus-Christ
des saints des derniers jours a été à la fois
disponible et des plus généreuse dans sa collaboration
avec les actions menées par le Secours catholique dans ce
pays. Depuis, il s'est établi un lien qui les a fait
collaborer dans d'autres parties d'Afrique ou d'Europe de l'Est.
(Church
News du
20 août 2005 ; Le
Liahona,
janvier 2006,
Nouvelles
de l'Église,
p. 9)
Marsha
J. Evans,
présidente de la Croix-Rouge
américaine
Le 4 février 2005, les membres de la Première Présidence de l'Église
de Jésus-Christ
des saints des derniers jours ont remis à la présidente de la
Croix-Rouge américaine, Marsha J. Evans, un chèque d'un million de
dollars pour sa campagne de vaccination contre la rougeole des enfants
de trente-six pays africains,
dont on estimait qu'elle pouvait sauver 1,2 million de vies. C'était le
second versement au titre d'un engagement total de l'Église de trois
millions de dollars, en réponse à la demande de soutien adressée à
l'Église par la Croix-Rouge. Devant un tel don, la Croix-Rouge, pour
exprimer sa gratitude, a remis à l'Église sa distinction la plus élevée
pour les donateurs, la récompense de l'American Red Cross Circle of
Humanitarians. À cette occasion, madame Evans a déclaré lors d'une
conférence de presse :
Grâce aux dons publics et à ceux provenant de généreux
philanthropes comme l'Église de Jésus-Christ des saints des derniers
jours, la Croix-Rouge américaine sauve des vies grâce à son initiative
vitale de santé publique.
(Le Liahona, juin 2005, Nouvelles de l'Église, p. 3)
Quelques mois plus tard, après le troisième versement, madame Evans a déclaré :
Une fois de plus,
l'Église a démontré son engagement important
pour l'éradication de la souffrance partout dans le monde.
Rien ne peut exprimer notre immense gratitude.
(Le
Liahona,
février 2006,
Nouvelles
de l'Église,
p. 7)
Ahmad
El Bendary,
fondateur et conseiller principal du Secours
islamique
En
mai 2006, le Secours islamique fournit un Boeing 747 pour acheminer
le matériel d’une valeur de 1,6 millions de dollars
fourni par l’Église après le tremblement de terre
en Indonésie qui a tué près de 5800 personnes et
laissé près de 1,5 millions d’autres sans abri. À
ce propos, le fondateur du Secours islamique déclarera :
L’Église
a dans l’ensemble été accueillie à bras
ouverts étant donné sa position de neutralité.
Est-ce
que les deux parties souhaitent continuer ce partenariat ? Cette
question m'a été posée il y a quatre ans à
Islamabad au Pakistan, suite à un projet commun entre les
mormons et le Secours Islamique dans ce pays. Je leur ai dit que
j’espérais que c’était un partenariat à
vie.
(source :
http://www.eglisedejesuschrist.fr)
Diana Sufian,
consultante en chef pour le Secours
islamique
En
mai 2006, le Secours Islamique fournit un Boeing 747 pour acheminer
le matériel d’une valeur de 1,6 millions de dollars
fourni par l’Église après le tremblement de terre
en Indonésie qui a tué près de 5800 personnes et
laissé près de 1,5 millions d’autres sans abri. À
ce propos, Diana Sufian déclarera :
Nous connaissons
la zone, nous connaissons les gens et l’Église avait les
marchandises. L’Église a dit « Faisons-le »
et ils l’ont fait, sans aucune arrière-pensée et
sans essayer de convertir qui que ce soit.
(source : http://www.eglisedejesuschrist.fr)
Martin
Luther King III
En
2008, suite à un travail des membres de l'Église en
collaboration avec une
organisation humanitaire dirigée par Martin Luther King III
en réaction au passage de l'ouragan Gustav, M. King visitera
Salt Lake City et déclarera ce qui suit :
Au
départ, j’étais venu pour exprimer à
l’Église ma reconnaissance pour son aide humanitaire
mais je me suis rapidement rendu compte que l’essence même
de ce que vous êtes est beaucoup plus profonde que ça.
Ma visite du centre humanitaire, du quartier de l’entraide et
du temple m’a permis d’apprécier davantage la
raison pour laquelle vous faites ce que vous faites.
(Le
Liahona,
novembre 2009, p. 93)
Rosanna
Suarez,
secrétaire nationale des services
humanitaires de Bolivie
Dans la ville de El
Alto, en Bolivie, des centaines de membres de l'Église locale
ont apporté les fonds, les équipements et donné
des heures de travail pour rénover et améliorer Los
Andes Hospital, une maternité accueillant les mères
enceintes et les enfants malades. Le département d’entraide
de l'Église a aussi distribué des milliers de fauteuils
roulants en Bolivie. Suite à ces actions, la secrétaire
nationale des services humanitaires s'est exprimée comme
suit :
Ces
volontaires donnent un sentiment d’unité. L’Église
et ses membres donnent un exemple à toute la collectivité
de ce que l'on peut faire ensemble Ces volontaires qui aident au
nettoyage et participent à d’autres actes de service,
envoient un message puissant, non seulement aux Boliviens mais aussi
partout dans le monde.
Les
efforts humanitaires aident aussi les jeunes Boliviens à
acquérir cet esprit de service. Ils envisagent leur avenir
avec espoir et ils veulent aider les autres.
J’aimerais
remercier les membres de l’Église de Jésus-Christ
des saints des derniers jours. Nous savons d’où viennent
tous ces fonds. Nous savons que les membres jeûnent. Lorsqu’ils
jeûnent, ils donnent de l’argent. Ils font vraiment un
sacrifice. Merci pour tout ce que vous faites.
(voir
http://www.eglisedejesuschrist.fr)
Gail
McGovern,
présidente de la Croix-Rouge
américaine
Propos
tenus le 20 juin 2012 au
centre d'entraide - Welfare Square - de l'Église à
Salt Lake City au
cours d'une conférence
de presse :
Toutes
les deux secondes dans notre pays quelqu'un a besoin d'une
transfusion sanguine et, maintes et maintes fois, les membres de
l'Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours
ont retroussé leurs manches pour faire des dons qui sauvent
des vies. C'est un acte de générosité. Ici dans
la région de l'Utah, les saints des derniers jours
donnent 50.000 unités de sang par an durant les collectes
de sang.
La
Croix-Rouge envoie de six à dix millions d'unités de
sang par an aux hôpitaux. Dans la région de l'Utah, les
dons représentent 25 pour cent de tous les dons de sang
grâce aux efforts de l'Église dans le parrainage de
collectes de sang.
Je
voudrais que le public sache qu'en raison de la relation que nous
entretenons avec l'Église de Jésus-Christ des saints
des derniers jours, la Croix-Rouge est mieux préparée
que jamais lorsqu'une catastrophe arrive.
L'Église
a créé une forte culture de la préparation parmi
ses membres. Je crois que cela peut être un modèle pour
les autres dans tout le pays.
Je
suis reconnaissante pour la profondeur et la portée du
partenariat que la Croix-Rouge a avec l'Église. Ensemble, nous
aidons les gens dans le besoin dans la rue, à travers le pays
et partout dans le monde.
(voir
http://www.eglisedejesuschrist.fr)
Dagfinn
Hoybraten,
président de l'alliance
GAVI,
anciennement connue sous le nom de Alliance
mondiale pour les vaccins et la vaccination :
Propos
tenus le mardi 24 juillet 2012 lors de la réunion du conseil
d'administration de l'Alliance GAVI :
Nous
avons reçu une contribution de 1,5 millions de dollars de la
part de l'Église de Jésus-Christ des saints des
derniers jours en soutien à nos programmes de vaccination dans
le monde entier.
Le
don, qui comprend une contribution de 1 million de dollars pour cette
année et une contribution de 500.000 dollars l'an dernier,
s'ajoute aux efforts humanitaires de bénévoles saints
des derniers jours à travers le monde pour protéger
les enfants contre les maladies par la vaccination.
La
généreuse contribution de l'Église, que ce soit
par le temps de ses bénévoles ou par son financement,
fera une différence significative dans la protection des
enfants les plus vulnérables contre la maladie.
Leur
travail au Kenya, au Ghana et ailleurs en encourageant les parents à
faire vacciner leurs enfants revêt une importance cruciale pour
la santé non seulement de ces familles, mais aussi des
communautés et des pays concernés. C'est un bel exemple
de la façon dont la société civile est en train
de faire une différence en matière de vaccination
partout dans le monde.
La
contribution d'1,5 M $ de l'Église de Jésus-Christ des
saints des derniers jours est la plus grande faite à GAVI par
une organisation religieuse. Cette contribution sera doublée
grâce à un fonds de la Fondation Bill & Melinda
Gates et cet argent sera utilisé pour acheter des vaccins et
soutenir des programmes de vaccination dans les pays soutenus par
GAVI.
(voir
http://www.eglisedejesuschrist.fr)
Religieux
Catholiques
Juifs
Orthodoxes
Protestants
Catholiques
Le
père catholique John
LaFarge (1880-1963),
prêtre jésuite américain,
écrivain et journaliste très engagé dans les
campagnes antiracistes de
l’Entre-deux-guerres
et fondateur
de la ‘Conférence nationale catholique pour la justice
interraciale’ :
Les
mormons ont pris le pas sur les catholiques dans l'entretien de leurs
nécessiteux. L'Église des saints des derniers jours a
affronté la crise d'une façon qui devrait faire honte à
nos organisations catholiques soi-disant charitables... L'Église
des saints des derniers jours a posé un exemple digne d'être
imité par leurs concitoyens catholiques. Elle a établi
un système dans lequel la malédiction de l’oisiveté
sera éliminée, les maux des allocations
gouvernementales abolis et l’indépendance, l’industrie,
l’économie et le respect de soi réinstaurés
parmi notre peuple... Nous suggérons que nos laïques
catholiques compulsent quelques pages des annales et des registres de
l'Église des saints des derniers jours. Je pense que ce serait
magnifique si toutes les Églises pouvaient prendre soin de
leurs propres chômeurs matériellement aussi bien que
spirituellement.
(The
Catholic Worker,
journal catholique américain ; voir L'Étoile,
octobre 1938,
p. 231-232)
Monseigneur
Daniel
P. Reilly,
évêque
catholique de Norwich,
président du bureau des directeurs des services du Secours
catholique
Le
18 mars 1985, Monseigneur Reilly écrit au président de
l'Église, Gordon B. Hinckley :
Je voudrais remercier l'Église
de Jésus-Christ des saints des derniers jours pour ses dons
très généreux au profit de l'Éthiopie et
du Soudan. Vous pouvez être sûrs que ces dons serviront
rapidement pour contribuer à soulager la souffrance de
millions de personnes dans ces pays.
Nous nous félicitons de
participer à une action pluriconfessionnelle de ce genre. Ces
efforts œcuméniques traduisent la compassion et
l'intérêt que nous partageons lorsque nous sommes
témoins de ces tragédies humaines ainsi que de notre
engagement commun dans une action positive.
Cette coopération revêt
un caractère particulier dans le sens où les fonds
reçus proviennent directement du jeûne d'une journée
observé par les membres de votre Église. Il s'agit là,
d'une manière très encourageante, de l'exemple de
personnes agissant à un niveau fondamental d'intérêt
moral et pratique.
(L'Étoile,
octobre 1985, p. 52 ; voir aussi le document destiné
à la presse rédigé au milieu des années
1990 par le département de la Communication de l'Église)
Le
père Luis
Ladaria,
théologien de l'Université
pontificale grégorienne :
Catholiques
et mormons se sont trouvés souvent à travailler
ensemble sur une série de problèmes concernant le bien
commun de l'humanité entière.
(L'Osservatore
Romano,
16 juillet 2001)
Monseigneur
Jean
Vernette (1929-2002),
spécialiste des sectes pour l'Église
catholique
de
France :
Le
terme de secte ne peut leur être appliqué. Les mormons
ne sont pas violents ; ils n'exercent pas de pressions sur leurs
membres, comme le font habituellement les sectes. Leur doctrine
diffère de l'enseignement catholique. Ainsi, pour les mormons,
Dieu le Père, Jésus-Christ et le Saint-Esprit sont
trois entités différentes. Pour eux, la faute
originelle n'existe pas. C'est pourquoi ils ne participent pas au
dialogue œcuménique.
(Pèlerin
Magazine n°
6219 du 8 février 2002, p. 35)
Le
père Thomas
Rosica,
directeur national des Journées
Mondiales de la Jeunesse tenues
en juillet 2002 à Toronto, au Canada :
La
nature multiculturelle, multireligieuse et œcuménique de
Toronto a été particulièrement évidente
pendant les JMJ. Le Congrès musulman a ouvertement soutenu
l'événement et les mosquées de la ville ont
envoyé de nombreux bénévoles. Plusieurs pèlerins
ont été accueillis dans des familles juives. Des
personnes d'autres croyances ont travaillé comme bénévoles
ou ont hébergé des pèlerins. Les mormons ont
envoyé une délégation importante de bénévoles
pour aider à distribuer les repas et ont donné une
tonne de fleurs fraîches pour décorer tous les endroits
où devait passer le pape. Ce don était un signe
merveilleux de la portée des JMJ et de la bonté
qu'elles suscitent partout où elles ont lieu.
(voir
http://www.zenit.org ;
voir
aussi Le
Liahona,
février 2003,
Nouvelles,
p. 16)
Son
Éminence Francis
George,
archevêque
de Chicago et président de la conférence
épiscopale
des États-Unis :
Ces
dernières années, les catholiques et les membres de
l'Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours
ont été partenaires dans la défense de la vie et
de la dignité humaines. En plus de travailler ensemble pour
réduire la pauvreté, nous avons œuvré
ensemble dans la lutte contre les dégradations liées à
l'industrie pornographique, dans la défense du droit à
la vie de ceux qui sont dans le ventre de leur mère, et dans
la défense du mariage en tant qu'union d'un homme et d'une
femme face aux diverses tentatives de le redéfinir
juridiquement.
Je
suis personnellement reconnaissant qu'après 180 ans
d'existence parallèle, catholiques et saints des derniers
jours aient commencé à se considérer comme
partenaires de confiance dans la défense des principes moraux
qu'ils partagent.
Bien
entendu, ce partenariat dans de grandes causes morales s'appuie sur une amitié
et un respect mutuel qui se sont développés ces dernières années.
Je
remercie Dieu pour l'harmonie qui s'est établie entre nous, et
pour les possibilités d'approfondir notre amitié par le
témoignage et le dialogue.
(Propos
tenus le 23 février 2010 à l'université Brigham
Young ; voir l'intégralité du discours sur
http://www.usccb.org/seia/catholics-latter-day-saints.pdf ;
voir aussi
http://newsroom.lds.org/article/cardinal-george-addresses-religious-freedom-in-speech-at-byu)
Monseigneur
J.
Terrence Fitzgerald,
ancien évêque de Salt Lake City, en 2012 :
(En
2012, à l'occasion des 85 ans de Thomas S. Monson, président
de l'Église, Monseigneur Fitzgerald a fait son éloge en
déclarant ce qui suit)
Je
vous connais depuis de nombreuses années et j'ai toujours été
frappé par le grand dévouement que vous avez pour le
bien-être spirituel des autres, dans notre collectivité
et le monde entier. Je vous ai si souvent entendu dire : « Nous
ne pouvons pas laisser les affamés comme cela ni les
sans-abris sans toit ni vêtements. Nous devons faire tout ce
que nous pouvons ensemble pour aider ces gens. » Et c'est
ce que vous avez fait.
(voir
la vidéo Golden
Days: A Celebration of Life au
minutage 01:01:03, sur lds.org)
Monseigneur
John
C. Wester,
évêque du diocèse de Salt Lake City :
Le
jeudi 6 novembre 2014, lors du 29e dîner annuel des récompenses
humanitaires, à Salt Lake City, Monseigneur John C. Wester
honorait
L.
Tom Perry, du collège des douze apôtres de l'Église
de Jésus-Christ des saints des derniers jours, en ces termes :
Cela
a été un grand plaisir et un honneur pour moi de
travailler avec Elder Perry sur une variété de projets
qui profitent à notre communauté ici à Salt Lake
City. J’ai un respect profond et constant pour son intégrité
et sa douce proximité envers tout le monde. C’est un
privilège de l’honorer ce soir et de l’assurer de
la gratitude de la communauté catholique.
(voir http://www.presse-mormons.fr)
Monseigneur
John
C. Wester,
évêque du diocèse de Salt Lake City :
En
novembre 2014, le président Henry B. Eyring, de la Première
Présidence de l'Église de Jésus-Christ des saints des derniers
jours, a été invité à prendre la parole au Vatican, lors du
colloque sur le mariage et la famille. À cette occasion, Monseigneur
Wester a déclaré :
Il
y a eu de nombreuses occasions et de nombreux sujets sur lesquels
l'Église
catholique et l'Église de Jésus-Christ des saints des derniers
jours ont travaillé ensemble pour le bien commun. Et ce domaine est
assurément un domaine très important, mais il y en a beaucoup
d'autres.
(source :
http://fox13now.com/2014/11/17/lds-leader-to-speak-at-marriage-colloquium-at-vatican)
Monseigneur
Bernardito
Auza,
archevêque, représentant permanent de
l’Église catholique à l’ONU :
Le 13 avril 2015,
aux participants du Symposium constitutionnelle sur la liberté
religieuse à l’Université de la Valley d’Utah :
Les
mormons et les catholiques ont beaucoup en commun : la mise en valeur
de la famille, l’importance de l’éducation, la
charité et le fait de vivre et de partager notre foi
publiquement.
Les
mormons, aux États-Unis, ont aussi beaucoup souffert et
parfois, malheureusement, à cause des catholiques eux-mêmes.
Cependant, ils ont laissé que Dieu fasse sortir du bien des
souffrances qu’ils ont endurées et a fait de la limonade
avec ces citrons.
(https://foienchrist.org/divertissement/archeveque-catholique-mormons-et-catholiques-partagent-des-valeurs-cles/)
Monseigneur Charles
J. Chaput, archevêque de Philadelphie :
En
2015, lors de la la huitième réunion mondiale de la
famille à Philadelphie, une réunion organisée
tous les trois ans par l’Église catholique romaine, plus
de 17 500 personnes venant de 100 pays ont assisté à
l’évènement qui comprend des conférences
de nombreux dirigeants religieux et penseurs. À cette
occasion, l'archevêque de Philadelphie, Charles J. Chaput, a
déclaré :
En
préparant cet événement, nous avons essayé
de toucher toutes les différentes communautés
religieuses afin d’avoir de l’aide sur la manière
d’être de bonnes familles. Je ne pense pas que quelqu’un
puisse faire cela mieux que la communauté mormone et les
saints des derniers jours. Je suis reconnaissant que vous ayez
accepté de nous aider.
(http://www.presse-mormons.fr)
Monseigneur Christian
Lépine, archevêque de Montréal :
Le
10 novembre 2015, lors des portes ouvertes du temple de Montréal,
au Québec, l'archevêque de Montréal, Monseigneur
Christian Lépine, a fait la visite du temple, au cours de
laquelle il a posé de nombreuses questions sur les sacrements
qui y sont accomplis et leur importance dans la vie des membres de
l'Église. À cette occasion, il a déclaré
:
Il est
rafraîchissant de voir des personnes qui affirment avec foi et
générosité que Dieu est premier dans leur vie.
Il est beau de rencontrer une communauté qui donne une égale
dignité à chaque être humain en voyant en
tous des enfants de Dieu appelés à la vie éternelle.
(http://www.presse-mormons.ca)
Monseigneur Joseph Kurtz, président de la Conférence des évêques des États-Unis et archevêque de Louisville, au Kentucky :
Le 4 mai 2016, lors d'une rencontre avec les dirigeants mormons à Salt Lake City, Monseigneur Joseph Kurtz a déclaré :
Les saints des derniers jours et les catholiques oeuvrent ensemble sur
des questions d'intérêt commun comme la protection de la famille et la
préservation de la liberté religieuse.
(http://www.mormonnewsroom.org/article/archbishop-kurtz-temple-square-visit)
Monseigneur
Jean-Marie
Speich, archevêque, nonce apostolique du Saint-Siège
pour le Ghana :
Le
17 mai 2016, lors de sa visite des bureaux de l'Église de
Jésus-Christ des saints des derniers jours pour
l'Afrique de l'Ouest et du site temple du Ghana, en compagnie des
dirigeants de la région d'Afrique de l'Ouest de l'Église, Monseigneur Speich a
déclaré :
Nous partageons une fraternité dans le Christ et nous rencontrons en amis.
(http://www.mormonnewsroom.com.gh/articles/archbishop-speich-meets-with-latter-day-saint-leaders-)
Le cardinal Daniel
N. DiNardo, président de la Conférence des évêques catholiques
des États-Unis :
Alors que nous abordons des questions
importantes sur la famille et la dignité de la personne humaine, les
catholiques et les mormons travaillent ensemble et se soutiennent
mutuellement.
À propos du
président de l'Église de Jésus-Christ des saints des derniers
jours, Thomas Monson, et de sa proximité avec les démunis, Daniel
N. DiNardo a déclaré :
Aujourd'hui, les catholiques se joignent à leurs frères et sœurs des saints des
derniers jours pour louer son âme à la miséricorde et à l'amour de Dieu.
(New
York Times, le 3 janvier 2018, https://www.nytimes.com)
Juifs
Eric A. Silver, rabbin, leader de la communauté juive d’Utah
Le
23 janvier 1986, dans une lettre adressée à la Knesset qui hésitait à
se prononcer en faveur de la construction d'un centre universitaire de
l'Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours sur le mont
Scopus à Jérusalem, le rabbin écrit :
« Il
nous a été donné de connaître, de comprendre et d’aimer nos voisins
mormons comme des gens extrêmement convenables, pieux et, par-dessus
tout, honnêtes... »
(Comment le Centre de BYU à Jérusalem a failli causer la chute du gouvernement israélien)
Haskel
Lookstein,
rabbin,
ancien président du conseil des rabbins de l'État de
New York, président du Synagogue Council of America et
président du National Rabbinic Cabinet de l'UJA
En 2009, à
l'issue d'une visite des bâtiments de l’Église
dans la vallée du lac Salé, notamment des
établissements d’entraide, du centre humanitaire, de la
bibliothèque d’histoire familiale et du temple des monts
Oquirrh - au cours de ses visites guidées - le
rabbin exprime ce qu’il a ressenti au cours de sa visite :
Il
y a deux raisons très différentes aux actes de bonté
et de générosité. Certaines personnes rendent
visite aux malades, aident les pauvres et servent leurs semblables
parce qu’elles croient que c’est la bonne chose à
faire et que les autres feront de même pour elles lorsqu’elles
seront dans le besoin. Cela développe la sollicitude au sein
des collectivités et l’on doit considérer cela
comme une bonne raison. Mais une motivation encore plus noble est de
servir nos semblables parce que nous croyons que c’est ce que
Dieu veut. Ma visite m’amène à croire que les
saints des derniers jours font des efforts d’entraide et
humanitaires ainsi que l’œuvre du salut dans leurs
temples parce qu’ils croient que c’est ce que Dieu veut
qu’ils fassent.
(Le
Liahona,
novembre 2009, p. 91)
Orthodoxes
L'Église
orthodoxe grecque,
en 1956
En
1956, une médaille récompensant « la dignité
et la gloire des actions charitables » est décernée
au président David O. McKay par l'Église grecque
orthodoxe. La citation est faite en vue de reconnaître le
secours et l'assistance apportés par l'Église de
Jésus-Christ des saints des derniers jours au peuple grec
après la guerre et à la suite des désastres
provoqués par le tremblement de terre de 1953. Différentes
cérémonies sont tenues à Newark, New Jersey, au
cours desquelles Théodore Jacobsen, président de la
Mission des États de l'Est, reçoit la médaille
au nom du président McKay, des mains du Révérend
James Aloupis,
représentant l'Archevêque
Michaël,
chef du diocèse de l'Église orthodoxe de l'Amérique
du Nord et du Sud.
(voir
L'Étoile,
février 1956, p. 33)
Protestants
Le
révérend Charles
Francis Potter
(1885-1962),
ministre unitarien,
théologien et auteur, en 1930 :
Les
non mormons en savent bien trop peu sur l'admirable civilisation
édifiée en Utah. En installant un système
d'irrigation, le premier en Amérique, les mormons ont fait du
désert un paradis agricole. L'urbanisme a été
fait intelligemment à une époque où le reste des
communautés du pays se créaient au petit bonheur. Les
fruits de ces débuts systématiques sont maintenant
visibles dans la beauté et la prospérité des
villes de l'Utah. Le premier journal et la première université
à l'ouest du Missouri ont été créés
par les mormons. Leur système éducatif, commencé
très tôt, comprend des écoles d'un niveau élevé,
des sociétés littéraires, des théâtres
et des bibliothèques. Le niveau de culture et de prospérité
de l'Utah dépasse de loin celui d'autres États
américains. Il est également impossible de séparer
la culture de l'Utah du mormonisme, car cette religion est intimement
mêlée à la vie de l'État. Si nous voulons
accepter le précepte de Jésus : « Vous
les reconnaîtrez à leurs fruits », nous
devons décerner une belle palme aux mormons.
(Le
Révérend Charles Francis Potter, The
Story of Religion, 1930, p. 527)
Norman Vincent Peale, pasteur de la
Marble Collégiale Church à New York
Dans un article dédié à David O. McKay, président de l'Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours, le pasteur écrit :
La dernière fois que j’ai vu David O. McKay,
j’en ai emporté une impression fantastique. Je
crois que ce dirigeant spirituel de deux millions et
demi de personnes aurait pu m’affecter de nombreuses manières. Sage, saint, humble, spirituel
— ce sont là les termes qui sont souvent utilisés
à propos du président de l’Église mormone.
Mais j’ai emmené avant tout une grande affection pour un homme qui a un immense amour
pour la vie.
(L'Étoile, août 1965, p. 230)
Dans un discours radiophonique prononcé le 27 avril 1975, le pasteur a raconté :
Lorsque vous êtes en difficulté, efforcez-vous, par la prière, par les bonnes
actions, par l'amour, de sentir la présence de Dieu.
Je me débattais au milieu d'une difficulté depuis deux ou trois semaines. Il
n'est pas nécessaire de la détailler puisqu'elle n’a rien à voir avec le sujet,
mais pour moi c’était un problème et un vrai problème. J'ai mis en pratique tous
les procédés que j’ai cités et, je suis heureux de pouvoir le dire, j’y ai
réussi. En fait ce sermon découle de mon expérience personnelle.
L’autre jour, je suis allé prendre la parole à Salt Lake City et on m’a invité
au siège de l’Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours pour être
reçu par le président de l’Église et les deux présidents associés. C’est une
organisation religieuse remarquable qui compte plus de trois millions et demi de
membres dans le monde et fait beaucoup de bien pour les hommes de partout.
Ils accomplissent l’œuvre de Dieu parce qu'ils produisent des gens remarquables
– des êtres humains heureux, d'une bonne moralité, honnêtes et justes – et «
c’est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez » (Matthieu 7:20).
Je n’avais jamais rencontré le président actuel ; j’avais connu deux anciens
présidents de l’Église mormone. Le président actuel est Spencer W. Kimball ; il
a connu beaucoup de difficultés physiques et les a surmontées. J’ai rencontré
ces hommes de Dieu. Nous avons eu une agréable conversation et finalement j’ai
dit au président Kimball, parce que je sentais sa profonde spiritualité :
– Président, voulez-vous me bénir ?
– Vous voulez dire que vous voulez que je vous donne une bénédiction comme j'en
donne à notre peuple ? dit-il.
– Oui, dis-je.
Il se plaça donc derrière moi avec les deux autres présidents et ils mirent les
mains sur ma tête et le président Kimball, de la manière calme, sincère et
aimante qui est la sienne a prié pour moi en prononçant mon nom. Il a demandé au
Seigneur d’être proche de moi, de m'aimer, de prendre soin de moi et de me
guider. Pendant qu'il priait, je me suis senti très ému et touché, puis, tout
d'un coup, j'ai eu un sentiment merveilleux et je lui ai dit :
– Monsieur, Il est ici : je sens Sa présence.
Nous nous sommes dit au revoir ; je suis sorti dans cette matinée et tandis que
je marchais, j’ai soudain senti le fardeau se lever, j'ai vu la réponse à la
difficulté et j’ai senti la victoire. J'avais invoqué le Seigneur et il m 'avait
répondu ; j’avais fait appel à lui et il avait dit : « Me voici ».
(L'Étoile, mars 1978, p. 33)
Richard J.
Mouw,
protestant
évangélique,
président du Fuller Theological Seminary et chroniqueur de
Beliefnet
Le
14 novembre 2004, lors d'une réunion tenue au Tabernacle de
Salt Lake City, organisée par Standing Together, un réseau
de 100 Églises évangéliques qui essaient
d'améliorer les relations avec les membres de l'Église
de Jésus-Christ des saints des derniers jours, Richard Mouw
déclare :
Ces
derniers temps, évangéliques et mormons ont travaillé
ensemble sur des thèmes importants de moralité
publique. Ici en Utah, le ministère Standing Together a été
disposé à prendre des risques considérables en
s'opposant aux attaques évangéliques les plus
agressives et les plus perturbatrices contre l'Église de
Jésus-Christ des saints des derniers jours.
Je
suis, depuis une demi-douzaine d'années, membre d'un petit
groupe d'érudits évangéliques qui se livrent à
des discussions prolongées, à huis clos, sur des sujets
spirituels et théologiques, avec un petit groupe de nos
homologues saints des derniers jours. Nous n'avons pas eu peur de
discuter énergiquement entre nous, mais nos débats se
sont déroulés dans le désir sincère de
nous comprendre véritablement les uns les autres. Ce faisant,
nous avons créé des liens profonds d'amitié.
Je
sais que j'ai beaucoup appris dans ce dialogue permanent et je suis
maintenant convaincu que nous, les évangéliques, nous
avons souvent sérieusement déformé les croyances
et les pratiques de la communauté mormone. En effet, il faut
que je le dise carrément aux saints des derniers jours qui
sont ici ce soir : nous avons péché contre vous. Le
Dieu des Écritures dit clairement que c'est une chose terrible
que de porter un faux témoignage contre son prochain et nous
avons été coupables de cette sorte de transgression
dans ce que nous avons dit à votre sujet. Nous vous avons dit
ce que vous croyez sans faire d'abord l'effort sincère de vous
demander ce que vous croyez.
Nous
avons fortement insisté sur la nécessité de
défendre fermement devant vous les convictions chrétiennes
traditionnelles, citant régulièrement le commandement
de l'apôtre Pierre que nous devons défendre devant des
gens comme vous l'espérance qui est en nous – mais nous
n'avons pas pris soin de respecter la recommandation que ce même
apôtre fait à cette occasion, quand il nous dit que nous
devons toujours présenter nos arguments « avec
douceur et respect » à ceux avec qui nous parlons.
Il nous est, en effet, même arrivé, à l'occasion,
de vous diaboliser, en inventant des théories de conspiration
sur ce que la communauté des saints des derniers jours essaie
« en réalité » d'accomplir dans
le monde. Et même dans le meilleur des cas, nous avons – et
c'est vrai pour nos deux communautés – mené
un dialogue de sourds, en présentant des versions simplistes
et déformées de ce que l'autre groupe croit.
Ces
dernières années, je me suis fait quelques amis mormons
merveilleux. Ils m'ont aidé à voir en quoi j'ai souvent
mal interprété la pensée mormone. Bien entendu,
à la suite de ces conversations, je suis également
resté convaincu qu'il y a des points de désaccord très
réels entre nous – et que certains de ces points
revêtent une importance éternelle. Mais nous pouvons
maintenant discuter de ces sujets en amis.
(voir Richard J.
Mouw, Talking
with Mormons, An Invitation to Evangelicals)
Monseigneur
Krister
Stendahl
(1921-2008),
théologien suédois spécialiste du
Nouveau Testament, directeur de l'institut Shalom Hartman à
Jérusalem, évêque
de
Stockholm, professeur et doyen à la Divinity School de
l'université de Harvard :
C'est
une expérience spirituelle pour quelqu'un comme moi d'avoir
l'occasion de voir à quoi ressemble un temple des saints des
derniers jours.
J'ai découvert que le mormonisme, dans sa perspective de rebâtir des
temples, et par son influence divine, rend perméable le mur qui sépare
notre monde des cieux. Cela m'interpelle dans la mesure où c'est quelque
chose de bon à connaître.
Je ressens que l'expérience mormone du temple a rétabli le sens du mot temple.
Dans
1 Corinthiens, au chapitre 15, l'apôtre Paul parle de ceux qui se font
baptiser pour les morts, et pour lui, il est évident qu'il s'agissait
d'une pratique courante qu'il ne conteste pas. Maintenant, avec les
mormons, nous avons de nouveau cette pratique. C'est quelque chose de
magnifique. Je peux très bien m'imaginer accomplir de tels baptêmes qui
apportent les bénédictions que j'ai reçues dans et par le Christ. C'est
une façon magnifique de laisser se rejoindre l'éternel et le temporel.
Et d'une certaine façon, c'est la substance même du christianisme.
(Between Heaven and Earth, film réalisé par l'Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours)
Lynn Ridenhour, pasteur baptiste américain, à propos de Joseph Joseph Smith :
Nous, les protestants, nous prenons trop souvent position
sur cet homme sans avoir examiné les sources premières telles que les
publications de l'Église des saints des derniers jours, par exemple
sans avoir lu le Livre de Mormon. Trop souvent, nous nous déterminons à
partir de sources indirectes.
Scientifiques et universitaires
Christian
Smith,
directeur de l'étude sur l'influence de la religion sur la
jeunesse (National
Study of Youth and Religion)
réalisée par le gouvernement
américain,
en 2005 :
Je ne
veux pas idéaliser la jeunesse mormone, mais si on se limite
aux croyances religieuses et à leur impact sur la société,
les jeunes mormons arrivent en tête de liste.
L'étude
menée auprès de 3500 jeunes américains de 13 à
17 ans a montré que 91% des jeunes saints des derniers jours
questionnés ont peu ou pas de doutes sur leurs croyances, ce
qui les préservait de la drogue, de l'alcool et des relations
sexuelles avant le mariage. Un point qui a étonné les
enquêteurs est la précision avec laquelle les jeunes
mormons articulaient leurs croyances (voir
www.idumea.org/Miseajour/Misesajour.htm,
mai 2005 et www.youthandreligion.org)
Frank
Moore Cross,
professeur d'histoire ancienne à la Divinity School de
l'université
d'Harvard :
Je
me réjouis de voir combien d'anciennes
traditions religieuses, en particulier des traditions bibliques,
font partie des rites et des pratiques religieuses des mormons.
Ceux
qui ne connaissent pas grand chose au sujet des temples et de la
construction des temples mormons devraient retourner consulter la
Bible.
(Between
Heaven and Earth,
film réalisé par l'Église de Jésus-Christ
des saints des derniers jours)
Pierre-Valéry
Archassal,
généalogiste, spécialiste
en paléographie et
en nouvelles technologies en lien avec la généalogie,
et auteur :
Les mormons forment une
Église qui respecte l'autre et ne fait pas de prosélytisme
outrancier. J'ai personnellement bénéficié de
leur accueil au centre de consultation de Versailles dès la
fin des années 1970. Jeune à l'époque, je n'ai
jamais été incité à entrer dans l'Église
ou à participer à quelque cérémonie que
ce soit. Les responsables du pieu de Paris (l'équivalent d'un
évêché) m'ont toujours accueilli sans jamais rien
me demander en échange et surtout sans chercher à me
convaincre. Je leur serai éternellement reconnaissant de ce
respect qui force l'admiration à une époque où
plusieurs communautés religieuses abusent de méthodes
agressives.
(Pierre-Valéry
Archassal, Généalogie
d'aujourd'hui,
Hachette, 2008)
Journalistes
Nicolas
Satgé,
journaliste à La Presse.ca, en 1013 :
Après
avoir infiltré un cours d'anglais donné par les
missionnaires en 2013, Nicolas Satgé rapporte son expérience
dans son journal dans lequel il explique :
Pratiquement une heure
s'est écoulée et aucun évocation de la Bible,
des saints ou de l'Évangile n'est venue parasiter la matière
initiale. Étrange.
20h, le cours achève.
Les élèves repartent aussi librement qu'ils sont
arrivés. Sans brochure sous le bras ni invitation à
quelconque groupe de parole. Pas de formulaire d'éventuel
prospect à remplir non plus. Ils sont juste conviés à
revenir samedi matin pour la prochaine leçon.
Le
cours d'anglais gratuit était réellement un cours
d'anglais gratuit. Et peu importe la qualité de
l'enseignement, je n'ai jamais eu l'impression d'être embrigadé
dans une religion contre mon gré.
Intrigué, je vais parler à Elder McMurrin.
– What are your daily activities?
– Talking
about the evangile. We're doing some door to door and we have group
of discussion. And we give English lessons too.
– And during the classes, you
never talk about your beliefs?
– Not at all. We're doing some
for work for the community. But if you want to talk about the Bible,
I can take your phone number.
Pas de prosélytisme éhonté,
pas de tromperie sur la marchandise. Malgré son côté
traquenard, mon expérience n'a jamais basculé vers le
piège dans lequel je croyais pourtant me jeter. Étonnant
de douter à ce point d'une telle initiative... Est-ce l'époque
qui me rend méfiant ? Aurais-je perdu confiance en
l'humain ? Aider son prochain : mythe ou réalité ?
Devrais-je en parler à quelqu'un ?
« Elder McMurrin! Here is
my phone number. »
Source :
http://www.lapresse.ca/vivre/urbania/201311/08/01-4708765-un-cours-danglais-sur-le-bras-des-mormons.php
Mise
à jour : 11/04/2021