ORIGINES
David
Davidiy
2008
AVERTISSEMENT
PRÉFACE
PREMIÈRE
PARTIE : HISTOIRE
Chapitre
1 : EXIL PAR LA MER
Chapitre
2 : L’ESPAGNE
Chapitre
3 : ÉTAPES DE L’EXIL
Chapitre
4 :
LE SORT
DES EXILÉS
Chapitre
5 : LES CIMMÉRIENS
Chapitre
6 : CIMMÉRIENS ET SCYTHES
Chapitre
7 :
ISRAËL
EN EUROPE
DEUXIÈME
PARTIE : LES ÉCRITURES
Chapitre
8 : ÉSAÏE
Chapitre
9 : JÉRÉMIE
ET ÉZÉCHIEL
Chapitre
10 : LES PROPHÈTES MINEURS
Chapitre
11 : LE PENTATEUQUE
Chapitre
12 : IDENTIFICATION
DES NATIONS
Chapitre
13 : SYMBOLES NATIONAUX ET LES « EXTRÉMITÉS DE LA TERRE »
Chapitre
14 : RUBEN ET LES FRANCS « RIPUAIRES »
CONCLUSION
NOTES
AVERTISSEMENT
Le
traducteur a utilisé la Bible du Rabbinat français (La
maison du Taleth, Paris) lorsque les Écritures citées
correspondaient à celles données par la Bible hébraïque
utilisée par l’auteur Yair Davidiy.
La
Bible du Roi Jacques a aussi été utilisée.
kolobtraductions@gmail.com
PRÉFACE
L’origine
de nombreux peuples d'occident se trouve en Israël. La Bible
révèle qui descend véritablement des dix tribus
perdues. L'histoire, l'archéologie, la mythologie, la
génétique, la linguistique et d'autres disciplines
confirment ce fait. Ce message s'adresse tout particulièrement
aux citoyens des États-Unis, de la Grande-Bretagne, du Canada, de
l'Australie, de la Nouvelle Zélande et de l'Afrique du Sud.
Tous ces habitants descendent du Patriarche Joseph.
Certains
pays de l'Europe de l'ouest abritent une part significative de
personnes qui descendent des tribus d'Israël. L'existence
d’Israël accomplit le but de la création. Ce qui
est bon pour Israël est bon pour le monde. En termes
scripturaires, il existe deux moitiés d'Israël, l'une
représentée par « Juda » et l'autre par «
Joseph ». Ces deux peuples sont uniques en eux-mêmes et
ont leur propre rôle à jouer. A la fin, Juda et Joseph
se réuniront. Chaque partie est incomplète sans l'autre
et ne peut accomplir sa tâche sans l'autre. Même avant la
réunification, plus proches les deux parties seront, se
reconnaîtront mutuellement, et s'aideront l'une et l'autre,
mieux ce sera :
Plus
nous nous rapprocherons du Salut ultime. Une condition primordiale,
avant même que débute le processus de la Rédemption,
c'est de se reconnaître et de se respecter. La plus grande
partie des fils de « Joseph » ne connaît pas son
identité, et Juda ne sait pas qui est « Joseph ».
« Joseph » doit prendre véritablement conscience
de ce qu'il est. Il en est de même de Juda vis à vis de
« Joseph ». Juda et Joseph doivent travailler ensemble.
Les événements d'aujourd'hui ont posé les
fondations de ce processus, mais il a besoin d'être accéléré.
Le temps court, les sympathies instinctives ont besoin de se
transformer en esprit de famille. Notre organisation, Brit-Am, s'est
fixée comme mission de diffuser l'information nécessaire.
Dans le cadre de notre objectif, nous avons publié « The
Tribes, The Israelite Origin of Western Peoples » (1993, 1999),
« Ephraim, the Gentile Children of Israel » (1995, 2001),
« Lost Israelite Identity. The Hebrew Ancestry of Celtic Races
» (1996), « Joseph, The Israelite Destiny of America »
(2001) et « Biblical Truth, the Lost Ten tribes in the West
According to the Book of Genesis » (2002).
Nous
avons aussi publié les magazines « Tribesman » et
« Brit-Am » en plus de commentaires et de nombreux
articles postés sur nos sites web et sur nos « mailing
lists ». De nombreuses recherches ont été
effectuées et beaucoup de renseignements de valeur ont été
rassemblés. Le présent ouvrage, « ORIGINES »,
a pour but de résumer et de faire le point sur les recherches
effectuées à ce jour. Ce faisant, ORIGINES présente
une nouvelle approche et de nouvelles informations. Après
avoir assimilé ces connaissances et les avoir diffusées,
vous servirez en fait votre peuple et tout Israël. Vous saurez
d'où vous venez, et où vous allez. Vous connaîtrez
vos ORIGINES. En tant que personne et en tant que la nation dont
vous faites partie.
La
première partie d'ORIGINES explique comment la majorité
des anciens israélites furent exilés, où ils
allèrent, ce qu'ils devinrent et comment on peut les
reconnaître dans les brumes du temps. La première partie
est historique.
La
seconde se plonge directement dans la Bible hébraïque en
respectant la signification littérale des Écritures à
la lumière des sources rabbiniques, linguistiques, et autres.
Les Écritures apportent la preuve que de nombreux individus et
de nombreuses communautés dans l’Occident d'aujourd'hui
ont leurs racines dans Israël.
Il
s’agit de vos ORIGINES. Vous aussi faites partie d'Israël.
Vous faites partie de son peuple. Lisez, voyez et apprenez. Ce livre
est pour vous et parle de vous. Vos ORIGINES vous appellent, elle vous
attendent.
Les
références auxquelles fait appel cet ouvrage peuvent
être vérifiées, bien qu’elles ne soient pas
forcément en accord avec l’opinion généralement
répandue à propos des thèmes qui y sont traités.
On pourra trouver plus de références détaillées
dans nos autres ouvrages.
PREMIÈRE
PARTIE : HISTOIRE
Chapitre
1 : EXIL PAR LA MER
Les
origines
Le
peuple d’Israël descend des patriarches Abraham, Isaac, et
Jacob. Jacob a été renommé « Israël
». Les douze fils d’Israël furent les ancêtres
des douze tribus. La tribu de Joseph fut divisée en deux et
est considérée en général comme deux
tribus distinctes : Éphraïm et Manassé. Joseph et ensuite
Éphraïm reçurent le droit d’aînesse
alors que la direction aurait dû revenir à Juda (1
Chroniques 5:1). Israël et ses douze fils descendirent en Égypte
où ils furent soumis à l’esclavage. Moïse
fit sortir les israélites d’Égypte. Ils entrèrent
dans la terre promise de Canaan et la conquirent. Le roi David, de la
tribu de Juda, établit sa capitale à Jérusalem
où son fils Salomon construisit le temple. Sous le règne
de Réhoboam, fils de Salomon, les dix tribus du nord firent
sécession et formèrent leur propre royaume (1 Rois
12:20-23), qui fut connu sous le nom « Israël »
(voir Osée 5:5). Les tribus restantes (Juda, Benjamin, et
Lévi) qui restèrent fidèles à la maison
de David furent appelées collectivement « Juda ».
Les Juifs actuels descendent des habitants du royaume de « Juda
», quoique de nombreux individus appartenant aux tribus
sécessionnistes du nord passèrent aussi au sud (voir 2
Chroniques 15:9). Ensuite, ils furent assimilés à la
nation juive. Les deux royaumes continuèrent à
coexister pendant environ deux cents ans. Parfois ils coopéraient
et à d’autres occasions ils étaient en conflit.
Finalement, les Assyriens conquirent le royaume du nord et emmenèrent
les habitants en exil. Ils disparurent alors en tant qu’entité
hébraïque. On les connaît sous le terme de «
dix tribus perdues d’Israël ». Avant leur exil, les
israélites avaient été très nombreux.
Autrefois, ils avaient été une nation puissante,
hautement civilisée, prospère et sure d’elle-même.
Lors de leur exil, ils ne furent pas éparpillés ni
dispersés, mais plutôt réinstallés en
différents endroits précis que l’on peut suivre à
la trace grâce aux Écritures, à l’Histoire,
à l’Archéologie et à d’autres études
les concernant, et c’est ce que nous avons fait. Ce que nous
avons trouvé concernant leur identité correspond à
ce qui fut prophétisé dans la Bible. Les Écritures,
comme nous le montrerons, disent que des éléments
importants se trouvant parmi les nations occidentales,
particulièrement celle de l’Amérique du Nord, la
Grande-Bretagne et ses rejetons, sont de descendance israélite.
C’est ce qu’affirme la Bible. La façon dont les
israélites arrivèrent dans ces régions est
expliquée ci-après.
Lieux
d’exil
Les
douze tribus d’Israël d’origine se sont séparées
en deux royaumes. Deux d’entre elles comprenant « Juda »
se trouvaient dans le Sud. Les dix tribus « d’Israël
» étaient au Nord. Elles furent entièrement
déportées par les Assyriens vers le Nord de la
Mésopotamie, dans la région du Caucase et à
l’est de l’Iran.
La
Bible dit : « La neuvième année d’Osée,
le Roi d’Assyrie prit Samarie, et emmena Israël captif en
Assyrie. Il les fit habiter à Chalach, et sur le Chabor,
fleuve de Gozan, et dans les villes des Mèdes. » (2 Rois
17:6)
La
Bible mentionne aussi « Hara » (1 Chroniques 5:26) comme
lieu d’exil à l’est de l’Iran. Le Talmud et
les découvertes archéologiques ont permis d’identifier
ces lieux de réinstallation. Peu de temps après l’exil,
et la réinstallation, chacune de ces places devint un centre
pour un peuple qui apparaît alors pour la première fois.
On les connaît dans l’Histoire sous le nom de Cimmériens,
scythes, Guti et Goths. Toutes ces entités font partie, ou
tout au moins certaines d’entre elles, des dix tribus perdues !
En plus de ces endroits cités comme lieu d’exil (Halah,
Habor, le fleuve Gozan, les cités des Mèdes, et Harat)
les sources talmudiques signalent aussi d’autres lieux tels que
« Les montagnes enneigées » (Sanhedrin 94a), «
Caspii » (Kiddushin 72a), « Les Montagnes de l’Obscurité
» (Nombres Rabah 16:15), « HarMannae » (Targum
Yehonatan dans Amos 4:3), « Sambation » (Nombres Rabah
16:15), « Afrikey » (Sanhedrin 94a), etc. Ces noms
désignent ces lieux mêmes ou des régions proches.
Exil
maritime
Ésaïe
a aussi parlé de l’exil :
«
Mais les ténèbres ne régneront pas toujours. Sur
la terre où il y a maintenant des angoisses : Si les temps
passés ont couvert d’opprobre le pays de Zabulon et le
pays de Nephtali, les temps à venir couvriront de gloire la
contrée voisine de la mer, au-delà du Jourdain, le
territoire des gentils. » (Ésaïe 8:23).
La
traduction ci-dessus est celle de Segond, Nouvelle Édition de
Genève 1979. C’est une version acceptable des textes
hébreux originaux qui suivent. Cependant, les Commentateurs
rabbiniques pouvaient la comprendre ainsi :
«
For the oppression will not be lightened ; it will be more burdensome
than the relatively light (easier) exile that the Land of Zebulon and
the Land of Naphtali experienced. The last exile was [or WILL BE]
more burdensome [IT WILL BE ?] by way of the sea, across the Jordan,
the highlands of the nations. » [Ésaïe 9:1].
«
car l’oppression ne sera pas allégée ; elle sera
plus pesante que l’exil relativement plus doux que celui que le
pays de Zabulon et le pays de Nephtali ont enduré. Le dernier
exil était (ou sera) plus pénible (il se fera ?) par
voie de mer, au-delà du Jourdain, le territoire des gentils. »
(Ésaïe 9:1) (traduction littérale de la version
hébraïque traduite en anglais)
Quelle
que soit la façon dont on comprend ce verset, il faut admettre
qu’il présente un parallèle entre les différentes
étapes de l’exil et nous enseigne certaines choses à
leur sujet : Il mentionne une étape dans l’exil qui se
fera « par voie maritime ».
En
plus de l’exil par voie de terre, on parle aussi d’un
transport maritime : Amos (4:3) parle des « génisses de
Bassan » « dans la montagne de Samarie » (Amos
4:1), beaucoup d’entre eux seront emmenés dans des
vaisseaux à voiles et le reste sera jeté (« into
the palace » en anglais) (« dans la forteresse » en
français). Ces deux termes ont été traduits à
partir du mot hébreu « Harmona » qui peut aussi se
traduire par « La montagne de Mannae » et c’est le
sens qui est accepté dans la version talmudique approuvée
en araméen de Yehonathan. Mannae se trouvait en gros en
Arménie vers où, selon les sources juives et locales,
furent emmenés les israélites[1].
(Amos
4:1-3) ; (Version hébraïque traduite en anglais) :
«
HEAR, THIS WORD, YE KINE OF BASHAN, THAT ARE IN THE MOUNTAIN OF
SAMARIA, WHICH OPPRESS THE POOR, WHICH CRUSH THE NEEDY, WHO SAY TO
THEIR HUSBANDS, BRING, AND LET US DRINK.
«
...HE WILL TAKE YOU AWAY IN BIG SHIPS AND THOSE WHO REMAIN IN FISHING
BOATS.
«
EACH WOMAN WILL BE CARRIED STRAIGHT OUT THROUGH THE BREACHES AND CAST
OUT BEYOND THE MOUNTAINS OF MANNAE » (Traduction française
littérale de la version hébraïque ci-dessus) :
«
Écoutez cette parole, génisses de Bassan, qui êtes
sur la montagne de Samarie, vous opprimez les pauvres, qui écrasent
les indigents, qui dites à vos maris : Apportez et buvons !
«
Il vous emportera dans de grands vaisseaux et ceux qui restent dans
des bateaux de pêche.
«
Chaque femme sortira par les brèches et sera rejetée
au-delà des montagnes de Mannae » (Amos 4:1-3)
(Version
du Rabbinat français) :
«
1. écoutez cette parole, génisses de Bassan vivant sur
la montagne de Samarie, vous qui opprimez les pauvres, écrasez
les indigents, qui dites à vos maris : « Apportez, et
buvons ! »
« 2. …on vous enlèvera
avec des harpons, et votre postérité avec des hameçons
de pêche ;
« 3. Vous
vous échapperez par les brèches, chacune droit devant
elle, et vous chercherez refuge dans l’Ermont, dit l'Éternel
». (Amos 4:1-3)
(Amos
4:3) (Traduction littérale de la version du Roi Jacques) :
«
And ye shall go out at the breaches, every cow at that which is
before her ; and ye shall cast them into the palace, saith the Lord »
(Amos 4:3, version du Roi Jacques.)
«
Et vous sortirez par les brèches, chaque vache derrière
celle qui est devant elle ; et vous les jetterez dans le palais, dit
le Seigneur »
Les
mots rendus par nous par « BIG SHIPS » (grands navires)
[hébreu : « tsinot »] et par « FISHING BOATS
» (bateaux de pêche) [« sirotdugah »] sont
des traductions directes de l’hébreu.
On
peut comprendre dans ce verset de la bible hébraïque
qu’une partie des exilés sera emmenée dans de
grands navires et des navires de pêche et qu’une autre
partie sera exilée à Mannae où les exilés
d’Israël font leur apparition sous le nom de «
Cimmériens » et de «
Scythes » .
Le
prophète Ésaïe a prévu ce qui arriverait
dans les derniers jours :
«
Dans ce même temps, le Seigneur étendra une seconde fois
la main pour reprendre possession du reste de son peuple, qui aura
échappé à l’Assyrie à l’Égypte,
à Pathros à Kouch, à Elam, à Sennaar et à
Hamat et aux îles de la mer » (Ésaïe 11:11).
Ces
noms désignaient les endroits où furent envoyés
les Hébreux des dix tribus juste après leur exil et où
ils séjournèrent pendant un temps et partirent ensuite
ailleurs. On ne peut dire en aucun cas que ces endroits sont ceux où
on peut les trouver actuellement et d’où ils reviendront
directement. En d’autres termes, ceux qui se trouvaient dans
les régions susnommées retourneront aux derniers jours
de là où ils seront à ce moment. Les «
îles de la mer » concernent en premier lieu les Îles
britanniques. Aller vers les « îles de la mer »
nécessite de voyager par navires.
Les
expressions « îles de la mer » (Ésaïe
11:11), « voie de mer » (Ésaïe 9:10), «
grands navires », et « bateaux de pêche »
(Amos 4:1-3) utilisées pour l’exil de l’Israël
du nord est en accord avec le transport par mer ce qui était
logistiquement réalisable à cette époque et qui
s’est produit dans d’autres cas par les marins
phéniciens. Les israélites ont participé aux
aventures maritimes des Phéniciens.
Le
prophète osé a parlé d’Éphraïm et de
Tyr en Phénicie comme si leurs sorts étaient liés,
et comme si une partie d’Éphraïm était installée
à Tyr. De plus Tyr et Éphraïm ont eu à souffrir de
la conquête assyrienne :
«
ÉPHRAÏM, pareil à ce que je voyais à Tyr,
paraissait planté dans une plaine paisible ; et à
présent Éphraïm est réduit à livrer ses
enfants au meurtrier » (Osée 9:13).
«
ÉPHRAÏM est abattu, ses racines sont desséchées,
ne produisant plus de fruits. Même s’il leur naissait des
enfants, je ferai périr le précieux fruit de leurs
entrailles. Mon Dieu les rejette avec mépris, car ils ne l’ont
pas écouté ; ils seront donc errants parmi les nations
» (Osée 9:16-17).
Philon
cite l’historien phénicien, Sanchuniathon (env. 300 av.
J.-C.), Eusèbe et d’autres. Il dit que Tyr fut fondée
par Sameroumous et Ousoos. Sameroumous était fabricant de
tentes et possédait les attributs de Jacob (Gen. 26:27). Son
nom est un jeu de mots avec celui de « Samarie »
représentant le royaume israélite du nord. Ce point
indique une implication partielle des israélites dans
l’entreprise et la fondation de Tyr (c.à.d. les
Phéniciens). D’un autre côté, le nom de «
TYR » est quelques fois employé pour désigner les
descendants d’Ésaü. Les caractéristiques
d’Ésaü le frère de Jacob sont attribuées
à Ousoos, qui d’après Sanchuniathon fonda Tyr.
Ésaü était l’ancêtre d’Édom
et certains Édomites occupaient un territoire proche de Tyr.
Ésaü est considéré comme l’ennemi
suprême d’Israël.
Dans
Amos (ch.1.), il est prophétisé que les Philistins
(Ashkelon, Ashdod, Gaza, Ekron) et les Phéniciens (Tyr) seront
punis pour avoir trahi (Éphraïm) et participé à
son exil total par la main d’Édom allié de
l’Assyrie. Les Philistins et les Phéniciens étaient
tous les deux des navigateurs. Il est reproché à Tyr de
ne pas se souvenir de l’alliance fraternelle qui existait
autrefois avec Israël.
«
Ainsi parle l’Éternel : à cause de trois crimes
de Tyr, même de quatre, je ne révoque pas mon arrêt,
parce qu’ils ont livré à Edom une foule de
captifs, sans se souvenir de l’alliance fraternelle »
(Amos 1:9).
La
délivrance d’ÉDOM est liée au transfert
par mer d’une partie des exilés vers l’Ouest. On
cite dans un Midrash que Daphné d’Antioche (sur la côte
nord de la Syrie) est un des trois endroits où furent exilées
les dix tribus. Ces israélites exilés à «
Daphné d’Antioche » étaient de culture
phénicienne. Ils disparurent et leur sort fut lié à
celui des Phéniciens.[2]
Chapitre
2 : L’ESPAGNE
L’exode
phénicien vers l’ouest
L’état
d’Urartu (l’Ararat de la Bible) était situé
au nord de l’Assyrie dans l’actuelle Arménie.
Urartu devint le vassal de l’Assyrie, et fut colonisé
par les déportés des pays qu’elle avait conquis.
Urartu se rebella, fut reconquis et de nouveau se rebella. L’économie
assyrienne se développa énormément au 8e siècle
avant Jésus-Christ après qu’elle ait eu vaincu
Urartu qui avait contrôlé les routes commerciales vers
le nord-ouest et la Syrie. La Phénicie fut aussi attaquée
en 740 (av. J.-C.). Les Phéniciens furent en partie
réinstallés et obligés d’user de leur
expérience et de leur savoir-faire pour fournir à
l’Assyrie la plus grande partie de ses matériaux bruts
et de ses produits finis.
Le
prophète Ésaïe a prédit la destruction de
la Tyr des Phéniciens et de son exode vers Tharsis :
«
THE BURDEN OF TYRE. HOWL YE SHIPS OF TARSHISH ; FOR IT IS LAID WASTE
(23:1)
«
BE STILL YE INHABITANTS OF THE ISLE ; THOU WHOM THE MERCHANTS OF
SIDON THAT PASS OVER THE SEA HAVE REPLENISHED (23:2)
«
PASS YE OVER TO TARSHISH ; HOWL YE INHABITANTS OF THE ISLE (23:6)
PASS THROUGH THY LAND LIKE A RIVER, O DAUGHTER OF TARSHISH (23:10)
DAUGHTER OF SIDON ; ARISE, PASS OVER TO CHITTIM ; THERE ALSO SHALT
THOU HAVE NO REST (23:12) ».
«
Oracle sur Tyr. Lamentez-vous, navires de Tharsis ! Car elle est
détruite : plus de maisons ! Plus d'entrée ! C'est du
pays de Kittim que la nouvelle leur en est venue (23:1).
«
Soyez muets d'effroi, habitants de la côte, que remplissaient
les marchands de Sidon, parcourant la mer ! (23:2)
«
Passez à Tharsis, lamentez-vous, habitants de la côte !
(23:6)
«
Parcours librement ton pays, pareille au Nil, Fille de Tharsis ! Plus
de joug ! (23:10)
«
Il a dit : tu ne te livreras plus à la joie, vierge
déshonorée, files de Sidon ! Lève-toi, passe au
pays de Kittim ! Même là, il n'y aura pas de repos pour
toi. (23:12) ».
Les
navires de Tyr sont « les navires de Tharsis ». Ésaïe
a prédit que Tyr serait détruite et qu’une
tentative de réinstallation à Kittim (Chypre) aurait
lieu. Cette tentative échouerait et que de Kittim les
immigrants partiraient vers Tharsis en Espagne. La masse de ces
nouveaux réfugiés venant de Tyr et de Sidon serait
comparée à une rivière débordant de son
lit. Tyr et Sidon étaient les deux principales cités
phéniciennes. On considérait Tyr comme étant la
plus puissante et la plus importante, mais Sidon était plus
ancienne et Tyr était vue comme la « fille de Sidon ».
Le terme générique « Sidonien » était
interchangeable synonyme de « Phénicien ».
On
pense que « Kittim » se rapporte à la ville de «
Kition» à Chypre peuplée d’une importante
colonie phénicienne et que les Assyriens envisageaient aussi
de conquérir. Des sources anciennes donnent ce nom à
l’Italie ou aux îles relevant de l’Italie comme la
Sardaigne que les Phéniciens avaient jadis occupées.
Sargon (722-705) dit qu’il a conquis Anaku et Kaptara dans
l’Océan Atlantique. On dit qu’ « Anaku »
signifie « le Pays de l’étain » et pourrait
concerner la Grande-Bretagne qui était alors une source
importance d’étain. « Kaptara » (c.à.d.
Caphtor ou « Chypre » en Assyrien) dans l’Océan
Atlantique concerne apparemment la Scandinavie où des restes
de l’Âge du Bronze montrent des contacts directs avec
Chypre en Méditerranée, l’Égypte, et le
Moyen-Orient. Les descriptions égyptiennes d’une Kaptara
(c.à.d. « Chypre ») dans l’océan
Atlantique concorde avec ce que l’on sait de la civilisation
scandinave de cette époque. Les légendes scandinaves
disent que les dieux ancestraux sont venus de l’île
sainte d’Asgard. Selon Jurgen Spanuth « Asgard »
veut dire « Île de Caphtor »[1], « Caphtor »
désignant le sommet d’une colonne ou d’un pilier.
Sennachérib (705-681) prit Tyr et procéda à
l’exil organisé et à la réinstallation de
ses habitants.
On
a trouvé des statuettes et des chariots hittites vers la
Baltique proche de la Scandinavie, et on a trouvé en
Scandinavie, même, des pièces de monnaie datant de
l’époque postérieure à l’exil des
israélites. Ces accessoires semblent être
caractéristiques des auxiliaires assyriens. Des épées
de type assyrien datant de cette même époque ont été
trouvées en Scandinavie et en Espagne. Des légendes
font allusion à des Assyriens en Germanie et à des
réfugiés d’Assyrie arrivant en Grande-Bretagne et
en Frise dans le nord de la Hollande. En Grande-Bretagne à la
même période apparaissent des décorations sur
métal de type assyrien. De nombreux facteurs indiquent une
présence assyrienne en Europe ou tout du moins celle
d’individus ayant été fortement influencés
par l’Assyrie.
Le
roi assyrien, Tiglathpileser (745-727 av. J.-C.), avait assujetti la
plus grande partie de la Phénicie. Son successeur Salmanasar
(727) entreprit le siège de Tyr qui tomba finalement sous
Sennachérib (705-681) en 701 et dont les habitants furent
déportés. Des signes existent, qu’avant la chute
finale de la ville, une grande partie des habitants s’était
déjà enfuie par mer vers Tharsis en Espagne. L’autorité
assyrienne alla frapper les Phéniciens dans leur lieu de
refuge, et força leurs frères à se joindre à
eux. Les Assyriens utilisèrent la colonisation phénicienne
à leur avantage ce qui leur permit de soumettre les exilés
israélites présents dans les zones d’influences
phéniciennes et alentour. Les Assyriens amenèrent les
Phéniciens à coopérer volontairement pour
déporter les israélites. En effet on a vu précédemment
qu’Ézéchiel (ch. 28) prophétise contre Tyr
et Sidon pour sa participation à l’exil des israélites.
Les Babyloniens ont dû aussi être concernés.
Babylone avait été conquise par les Assyriens qui
semblent avoir cherché une légitimation à leur
empire en se présentant comme dirigeants légaux et
reconnus tant en Assyrie qu’en Babylonie et en se liant à
Babylone comme partenaire.
Josèphe
(Ant.10 ; 227) cite Mégasthènes (env. 300 av. J.C.) qui
affirme que le roi de Babylone, Nebucadnetsar (qui avait hérité
de la plus grande partie de l’empire assyrien), régnait
sur l’Afrique du Nord, et l’Espagne. Des indices
linguistiques signalent une présence assyrienne et
babylonienne en Espagne.
Esarhaddon
(681-669) se vantait d’avoir la maîtrise de Yadnana
(c.à.d. « île de Dananu », c.à.d.
Chypre), Yaman (Yavan : la Grèce), et Tharsis ou Tartessos
(Tharsis sur l’Atlantique) en Espagne. Des références
assyriennes mentionnent Tharsis comme étant la limite la plus
occidentale de la colonisation phénicienne. Avienus et
diverses sources affirment que les Phéniciens avaient des
colonies en Grande-Bretagne. Ce fait mis en parallèle avec
d’autres indications suggère que « Tharsis »
désignait un lieu situé sur les côtes à
l’ouest ou au sud-ouest de l’Espagne et désignait
aussi les Îles britanniques. Tharsis veut aussi dire «
mer » ou « océan », et se rapporte à
des lieux ou des îles dans l’océan. L’inscription
citée précédemment d’Esarhaddon qui
mentionne Yadnana, Yaman, et Tharsis, a été découverte
dans un prisme, mais au lieu de « Tharsis », c’est
le nom « Nu-si-si » qui est donné. La
signification de ce nom n’est pas claire bien qu’on
puisse y voir des connotations avec le mot « nes » qui
veut dire « îles » en Araméen et en Grec.
Voici comment l’on peut comprendre cette inscription :
«
The Kings that are in the midst of the sea, from the Isle of the
Dananu [Yadnana = Cyprus], from Greece [Yaman = Yavan], and from the
Islands [« Nusisi »] [or from : « Tarshish »]
bowed to my feet ...over the four corners of the earth my power was
spread. »
«
Les rois qui sont au milieu de la mer, de l’île de Dananu
(Yadnana = Chypre) de Grèce (Yaman = Yavan) et des îles
(Nusisi) (ou de : Tharsis) se sont prosternés à mes
pieds… aux quatre coins de la terre, ma puissance s’est
répandue. »
700
ans av. J.-C. l’Espagne était relativement peu peuplée
avec de petits villages dispersés et pas défendus
disposant d’une faible capacité technologique. La
technique est venue avec les Phéniciens. Le fer était
complètement inconnu dans la péninsule ibérique
jusqu’à son introduction par les Phéniciens vers
750-700 av. J.-C. Les outils agricoles en fer n’apparaissent
pas avant 600 av. J-C. moment où celui-ci devient largement
disponible.
La
province de Bétique (Andalousie) dans le sud de l’Espagne
fut peuplée sur une grande échelle par des habitants de
culture phénicienne à l’époque qui suivit
immédiatement la conquête assyrienne de la Phénicie
et au moment où l’Assyrie affirmait sa domination sur la
Tharsis espagnole.
L’archéologie
a confirmé l’existence d’une culture d’origine
syro-palestinienne en Espagne (c.à.d. originaire de l’ancienne
Israël et de la région avoisinante) dans les décennies
750-720 et qui a continué pendant deux cents ans. En d’autres
termes, les nouveaux arrivants ont apporté une culture
originaire de l’ancienne région israélienne
qu’ils avaient développée peu de temps avant
l’exil et qui culmina autour de 720 av. J.C. Leur région
d’installation se situait sur la côte méridionale
espagnole à partir d’Abdère (au sud-est) jusqu’à
Gades à l’ouest sur la côte Atlantique.
Les
nouvelles implantations espagnoles vivaient de l’exploitation
des ressources de minerai près des montagnes d’Andalousie.
Strabon (3 ; 2 ; 78) affirmait : « Ni or, ni argent, encore
moins de cuivre ou de fer n’a été trouvé
nulle part ailleurs dans le monde dans un tel état naturel que
ce soit en si grande quantité ou de si bonne qualité ».
Le
comptoir de Toscanos sis sur la côte sud-est de l’Espagne)
était la seule place véritablement fortifiée de
la région. Sa construction était faite de pierres
dressées (ashlar) dans un style particulier dont on retrouve
des parallèles étroits avec les constructions
israélites en Samarie et à Ramat Rachel (près de
Jérusalem) en Judée. La place fut abandonnée
vers 550 av. J.C. à l’époque des incursions
carthaginoises d’Afrique du Nord.
Les
colonies phéniciennes en Espagne ont servi de points de
transit en direction de l’orient pour l’étain
arrivant du Portugal, de la Galice située au nord-ouest de
l’Espagne) et de la Grande-Bretagne.
Selon
Strabon (1 ; 3 ; 2 & 3 ; 5 ; 5) et Pline, la plus grande partie
de l’Espagne avait été précédemment
colonisée par les Phéniciens. Les Assyriens avaient
brisé le monopole des Phéniciens sur l’étain
en les conquérant et en prenant le contrôle de leurs
ressources. L’empire assyrien fut, de ce fait, inondé
d’étain à pris réduit. L’Europe de
l’Ouest particulièrement la Grande-Bretagne et l’Espagne
possédaient des minerais (étain, argent, or) pour
lesquels l’orient était fortement demandeur. En
Méditerranée orientale, des comptoirs de marchands
grecs furent établis et encourages à remplacer les
Phéniciens. Les opérations commerciales phéniciennes
et israélites furent transférées vers l’ouest[2]. La plupart des découvertes « Syro-palestiniennes »
faites en Espagne appartiennent à des types que l'on trouve
sur la côte phénicienne, en Syrie et dans le nord
d’Israël. On y trouve aussi des formes de poteries
décorées se rapportant particulièrement à
la région nord de la Syrie à l’époque
du l’âge du fer, l’ancienne Hattina, c'est-à-dire
les régions syriennes habitées par les israélites
de Yadi, des Dananu, et d’autres parties du nord de la
Syrie-Israël.
Les
fouilles effectuées dans les établissements espagnols
ont permis d’exhumer des restes de coquilles de murex utilisées
par les phéniciens dans l’industrie de la teinture.
Barbara Tuchman écrit qu’on a trouvé le long des
côtes de Cornouailles et du Devon des dépôts de ce
coquillage particulier utilisé pour fabriquer la «
pourpre phénicienne »[3].
Où
se trouvait Tharsis ?
Des
inscriptions assyriennes annoncent que les Assyriens ont pris le
contrôle de Tharsis dans la partie la plus occidentale de leurs
domaines. Tharsis se trouvait sur la côte sud-ouest de
l’Espagne, pares de Gades (Cadix) au nord-ouest de Gibraltar.
Dans les textes classiques (grecs et romains) Tharsis c’est «
Tartessos ». Tartessos avait, pendant un temps, le contrôle
de l’Espagne et de la Gaule. Tartessos servait d’entrepôt
de marchandises venant de Gaule et de Grande-Bretagne.
Il
est dit dans le Livre des Psaumes « Les rois de Tharsis et des
îles apporteront des présents » (Psaumes 72:10) :
Le Targum araméen traduit cette phrase ainsi : « Les
rois de Tharsis et des Îles de la mer océane apporteront
des offrandes » la mer océane (en hébreux : «
Yam Okyanus ») se réfère à l’Océan
Atlantique (« Ha-aruch HaShalem », entrée : «
Okyanus »). Il est fait allusion à « Tharsis »
dans ce contexte avec l’ère messianique et le retour des
tribus exilées d’Israël :
(Version
hébraïque en anglais) (Ésaïe 60:8-9). «
WHO ARE THESE THAT FLY AS A CLOUD AND AS A DOVE TO THEIR WINDOWS ?
SURELY THE ISLES SHALL WAIT FOR ME, AND THE SHIPS OF TARSHISH FIRST,
TO BRING THY SONS FROM AFAR, THEIR SILVER AND GOLD WITH THEM, UNTO
THE NAME OF THE LORD THY GOD TO THE HOLY ONE OF ISRAEL BECAUSE HE
HATH GLORIFIED THEE.
«
Qui sont ceux-là qui volent comme des nuées, comme des
colombes vers leur colombier ?
«
Car les îles espèrent en moi, Et les navires de Tharsis
sont en tête, pour ramener de loin tes enfants, avec leur
argent et leur or, à cause du nom de l'Éternel, ton
Dieu, du Saint d'Israël qui te glorifie. » (Ésaïe
60:8-9)
Ce
verset parle des exilés d’Israël qui reviennent au
pays par air, c.à.d. en avions : « VOLENT COMME DES
NUÉES, COMME DES COLOMBES VERS LEUR COLOMBIER », et par
navires. Les « navires de Tharsis » sont ceux qui
traversent l’Océan Atlantique (« Yam Okeanus »)
et dans un sens futur, concernent les navires de Grande-Bretagne et
de l’Amérique du Nord qui ramèneront les dix
tribus perdues. Selon l'histoire l’endroit où se situe
Tharsis doit se trouver quelque part sur la côte Atlantique.
Avant
l’exil assyrien, les Hébreux avaient une expérience
de la mer, ils avaient coopéré avec les Phéniciens,
et connaissaient « Tharsis ». Le roi Salomon était
associé avec le roi Hiram de Tyr dans une entreprise qui
consistait à faire le tour du continent africain en passant
par Tharsis située quelque part sur la côte Atlantique
avant d’entrer dans la Méditerranée. Cette
expédition prit trois ans (1 Rois 9:26-27).
Hérodote
(4.42, 43) rapporte que le pharaon Neco qui régnait juste
après Salomon envoya aussi des marins phéniciens pour
faire le tour de l’Afrique et le retour se fit via les Colonnes
d’Hercule (le détroit de Gibraltar). Il mentionne aussi
le fait que ce voyage prit trois ans et il explique que les marins
devaient descendre à terre pour établir un camp. Ils
semaient et attendaient la récolte avant de repartir. Le
prophète Ézéchiel cite Tharsis parmi les
nombreuses places qui, avaient coutume de commercer avec Tyr en
Phénicie :
«
Ceux de Tharsis trafiquaient avec toi, à cause de tous les
biens que tu avais en abondance ; d'argent, de fer, d'étain et
de plomb, ils pourvoyaient tes marchés. » (Ézéchiel
27:12)
L’époque
mentionnée est celle de l’Âge du Bronze. Le bronze
était le principal métal alors utilisé. Même
à l’époque de l’Âge du Fer, qui vint
plus tard, le bronze était encore le métal le plus
important dans la plupart des régions. L’étain et
le plomb sont essentiels dans la production du bronze, et une partie
de l’étain utilisé à l’époque
venait de Grande-Bretagne. En copte, la langue d’Égypte,
le mot pour étain se dit : « pithran » qui dit-on
est une mauvaise prononciation du mot Bretagne.
«
Il se peut que Tharsis » ait été, à
l’origine, une colonie grecque. Les israélites et les
Phéniciens auraient eu accès à leurs magasins.
Aux environs de 700 av. J.-C. Tartessos (c.à.d. Tharsis) était
occupée par les Phéniciens. Celle-ci finit par être
identifiée à Gades qui était aussi d’origine
phénicienne. Gades fut aidée par Carthage. Tartessos
établit sa suzeraineté sur les colonies phéniciennes
de Tyr dans le sud et le sud-est de l’Espagne. À une
certaine période, Tartessos gouverna toute l’Espagne et
une partie de la Gaule. Samuel Bochart (1681), affirme que la
province de Dertossa dans le nord-est de l’Espagne avait, en
fait, été nommée d’après Tharsis,
ce nom étant une autre forme de « Tartessos ».[4]
Connexion
Tartessos/Israël
Tartessos
fut conquise par l’Assyrie. Ils avaient déjà
conquis Tyr et Sidon et le reste de la Phénicie ainsi que le
royaume du nord d’Israël. Ils exilèrent une grande
partie des Phéniciens et tous les israélites. Les
israélites furent déportés dans divers endroits,
principalement vers le nord. De plus, une partie d’entre eux
furent transportés avec les Phéniciens vers le sud de
l’Espagne. Là, ils furent obligés de développer
leurs compétences en métallurgie et d’utiliser
leurs contacts commerciaux pour approvisionner les Assyriens en
matériaux bruts, venant principalement d’Espagne et de
Grande-Bretagne. Des références bibliques montrent que
les Phéniciens et les Philistins agirent pour les Assyriens et
servirent de vecteurs pour transférer les exilés
outremer. Au début, les Phéniciens étaient
concentrés dans le sud et le sud est de l’Espagne. Des
noms de lieux et d’autres éléments révèlent
une présence initiale des israélites et des Phéniciens
dans cette région.
Festus
Avienus (env. 400 apr. J.-C.) dans un poème (Ora Maritima) basé
sur des récits carthaginois datant d’environ 300 av.
J.C. donne des renseignements concernant les activités
maritimes de l’ancienne Tharsis et des sujets s’y
rapportant : Dans ce poème il cite (Gades) avec Tharsis. Il
cite Oestrymnon en Bretagne (en Gaule) et les îles des
Oestrymnides (c.à.d. la Grande-Bretagne) qui étaient
riches en métaux et produisaient de l’étain et du
plomb. La Grande-Bretagne était une île de marchands et
l’ancienne Tartessos faisait commerce avec elle. Les Hiberniens
vivaient dans « l’Île des Bienheureux »
(Irlande) et les Carthaginois avaient établi des colonies le
long des côtes Atlantiques de l’Europe.
Le
nom « Hébreu » (utilisé à l’origine
presque exclusivement pour désigner les israélites)
vient du nom « Eber » ou « Iber ». Le terme «
IBERI » désignait au départ le nom des colons
israélites. Les habitants de l’Afrique du Nord qui
pénétrèrent en Espagne furent aussi appelés
de ce nom à cause des Carthaginois. Ce terme fut donc
incorrectement utilisé pour désigner les nouveaux
arrivants d’Afrique du Nord. Il semble que ce soit les Grecs
les responsables du mauvais usage du terme « Ibérien »
pour ces habitants. Ils donnèrent le nom d’une ethnie
existante qu’ils connaissaient déjà à un
autre peuple vivant en Espagne. Le terme original « Iberi »
(ou Hiberi) est passé de l’Espagne à la Gaule
pour ensuite être employé dans les îles
britanniques où l’on trouve fréquemment la racine
« Eber » (ou « Iber » ou « Heber »)
dans la nomenclature celtique de ces régions. L’écrasante
majorité des lieux portant le nom Iber et les autres de même
source sont celtiques et partout où l’on trouve ce nom
il est dû à la présence celtique. Les habitants
de Grande-Bretagne et d’Irlande s’appellent eux-mêmes
« Iberi » ce qui signifie Hébreux. « Iberi »
se trouve aussi sous la forme de « Hiberi », «
Ibernien », ou « Hibernien ». Justin (44 ; 3) dit
que « Les Galiciens prirent possession des lieux où se
trouve maintenant Carthagène et passèrent ensuite en
Galice. »
La
nouvelle Carthage (Carthagène) se trouvait sur la côte
sud-est de l’Espagne. La Galice se trouve au nord-ouest. Justin
cite une tradition faisant état d’une migration partant
du sud-est de l’Espagne vers le nord-ouest en Galice. La «
Galice » reçut son nom des Galates qui s’étaient
établis en Gaule et dans les îles britanniques. Selon
les mythologies irlandaises et écossaises, ceux-ci étaient
arrivés via l’Espagne. Ils s’appelaient eux-mêmes
« Hiberi » ou « Iberi » et Ptolémée
leur attribue ce nom sur sa carte de Grande-Bretagne. La «
Galatie » est aussi le nom donné à la région
celte du nord de la Gaule et qui est souvent associé aux
Belges. L’appellation « Galatie » (d’où
vient le mot « Galice ») est aussi rendue par le terme
Galadi. C’est une autre forme de « Galaad » ou «
Gilead » qui désignait la plus grande partie de l’ancien
Israël à l’est du Jourdain. C’est aussi le
nom du clan majoritaire dans la Tribu de Manassé. La région
de Bétique avait pendant un temps été habitée
par les Mastieni ou Massieni et ces noms sont une forme de Manassé
l’israélite !
Ammien
Marcellin (15 ; 19) dit que les habitants de Tartessos s’appelaient
DORIENS. Les Doriens,
dans la littérature classique était une branche des
Grecs, mais dans ce cas il désigne un peuple arrivant par le
port principal de Dor sur la côte centrale d’Israël.
C’était le nom donné à une province à
l’époque assyrienne qui incluait la zone côtière
d’Israël. Bochart, qui utilise des sources grecques et
latines, a démontré que les Doriens qui émigrèrent
à Gadès et à Tartessus étaient les
descendants des légendaires « Dorus et Phoenicius »
c.à.d. des Doriens et des Phéniciens. Bochart les fait
remonter jusqu’à Dor en Israël et dit qu’à
l’origine on les connaissait sous le nom de Galiciens, c.à.d.
Galates. Ce qui ressort de ces documents c’est que les Doriens
d’origine vivant à Tartessus, les premiers colons de
Bétique dans le sud de l’Espagne et les Galates étaient
en fait un seul et même peuple et que parmi eux se trouvaient
des membres de la Tribu de Manassé. « Dor et ses villes
» faisaient partie de la région dont avait hérité
la Tribu de Manassé. Celle-ci avait été dans
l’impossibilité de chasser les Cananéens et les
avait soumis au paiement d’un tribut (Josué 17:11-12,
Juges 1:27-28). La région fut considérée plus
tard comme israélite. « Toute la région de Dor »
devint un des 12 districts administratifs créés par le
roi Salomon qui divisaient le Pays d’Israël. Il fut dirigé
par Abinadab qui « avait toute la contrée de Dor.
Thaphath, fille de Salomon, était sa femme. » (1 Rois
4:11). Lorsque les Assyriens conquirent Israël, ils nommèrent
toute la zone côtière de Manassé et d’Éphraïm
du nom de Dor. Ptolémée cite le « Menesthei
Portus », c.à.d. le Port de la Tribu de Manassé
dans la région de Turdulorum juste à l’est de
Gadès après la côte sud-ouest de l’Espagne
! Le port de Gibraltar se situe très prés de Tartessos
et c’était déjà un port israélite
avant que l’Espagne n’existe. Depuis 1704, Gibraltar
appartient à la Grande-Bretagne. Ce n’est pas une
coïncidence !
Le
métal produit en Bétique (dans le sud-est de l’Espagne)
était appelé : « métal de Samarie »
(Pline N.H.). Au nord-ouest de l’Espagne en Galice, il y avait
un port appelé « Samarium ». La Samar (Somme) dans
le nord de la Gaule et la ville voisine Samarobriva (Amiens) ainsi
que la Sambre juste au nord en Belgique étaient nommées
ainsi d’après la Samarie en Israël.
Après
700 av. J.C. le sud de l’Espagne avait reçu un afflux de
colons phéniciens parmi lesquels se trouvaient des colons
captifs israélites. Cette colonie fut connue sous le nom de
Tartessos. De concert avec les Étrusques et les Phéniciens,
Tartessos livra bataille à Alélia (Aléria) en
Corse vers 535 contre les Carthaginois. Suite à cette
bataille, on n’a plus entendu parler de Tartessos.
Les
Celtes occidentaux de Tharsis
Les
dix tribus perdues du Royaume d’Israël furent exilées
principalement vers le nord. (Seule une partie fut transportée
outre-mer apparemment par les Phéniciens sous la direction des
Assyriens). Elles furent réinstallées dans le nord de
la Mésopotamie, dans le Caucase, dans ce qui devait devenir
plus tard la Perse et dans les régions environnantes. Les
légendes, les noms, les inscriptions, et l’histoire
générale mis en parallèle avec les découvertes
archéologiques nous permettent d’identifier les
israélites dans leurs lieux d’exils et de voir qu’ils
s’étaient mélangés ou identifiés
avec les « Celtes » Cimmériens, Scythes, et Goths.
On peut trouver dans leurs régions d’exilés, des
preuves que divers groupes avaient émigré vers l’ouest
afin de s’établir en Espagne et ensuite sont allés
plus loin. Des preuves fournies par l’archéologie
indiquent que des colons de culture hébraïco-phénicienne
de « Tartessos » dans le sud avaient reçu des
éléments de culture celte avant de partir vers le nord.
Il
existe des preuves supplémentaires que certains exilés
israélites ont atteint, à une certaine époque,
l’Afrique du Nord et, qu’à partir de là,
ils sont passés en Espagne. Les légendes affirment que
les Celtes sont d’origine scythe, qu’ils proviennent du
Moyen-Orient en passant par l’Afrique du Nord. Ces mouvements
ont pu faire partie de la politique assyrienne de réinstallation
des populations déplacées. Une fois exilés dans
une région, les israélites ont pu être les sujets
de troubles ce qui a pu causer un autre exil vers l’ouest. Les
légendes celtiques d’Écosse et d’Irlande
affirment que leurs ancêtres, les « Hiberi », sont
venus du Moyen-Orient (en général de la Syrie, du
Liban, ou de l’Égypte) via la Galice en Espagne. La
Déclaration d’Indépendance de l’Écosse
(1320 apr. J.-C.) envoyée au Pape Jean XXII « by the
Scottish Estates in Parliament assembled in the Abbey of Aberbrothock
under the Presidency of King Robert the Bruce » déclarait
que :
«
We know, Most Holy Father and Lord, and from the chronicles and books
of the ancients gather, that among other illustrious nations, ours,
to wit the nation of the Scots, has been distinguished by many
honours ; which passing from the greater Scythia through the
Mediterranean Sea and Pillars of Hercules, and sojourning in Spain
among the most savage tribes through a long course of time, could
nowhere be subjugated by any people however barbarous ; and coming
thence one thousand two hundred years after the outgoing of the
people of Israel, they, by many victories and infinite toil, acquired
for themselves the possessions in the west which they now hold. »
«
Nous savons, très Saint-Père et Seigneur, selon les
chroniques et les livres des anciens que parmi d’autres
illustres nations, la nôtre, à savoir la nation des
Scots, s’est distinguée par maints honneurs. Notre
nation est passée de la Scythie supérieure par la
Méditerranée et les Colonnes d’Hercule, a
séjourné en Espagne parmi les tribus les plus sauvages
pendant très longtemps. Elle n’a pu nulle part être
soumise par aucun peuple aussi barbare qu’il soit ; et arrivant
ici mille deux cents ans après la sortie du peuple d’Israël,
par de nombreuses victoires et des souffrances infinies, s’est
acquise dans l’ouest les possessions qu’elle détient
actuellement. »
Les
Galates Cimmériens étaient les descendants des anciens
Cimmériens et une grande partie d’entre eux descendait
des israélites. Ils sont venus du Moyen-Orient via la vallée
du Danube et ont absorbé en chemin les influences
indo-européennes. Ils ont envahi l’Espagne et se sont
mélangés avec les éléments hébreux
déjà présents. D’autres sources
mentionnent aussi la présence de Celtes dans le sud de
l’Espagne à une époque plus ancienne. Comme ils
étaient amenés à disparaître de cette
région pour partir vers le nord, on peut supposer que le
peuple avec lequel ils s’étaient assimilés a pu
partir avec eux. Cette supposition est soutenue par la mythologie et
les noms des peuples et des lieux. Entre 700-500 av. J.-C. (ou un peu
plus tard) l’Irlande fut colonisée par un peuple qui
construisait des forts principalement sur des collines, et dont la
technique est souvent rapprochée de la culture celte. Il
produisait de nombreuses œuvres en bronze et en or et avait des
relations en Scandinavie et jusque dans la Méditerranée
orientale c'est-à.dire les îles grecques et la côte
syrienne. Après l’an 600 av. J.-C., ce peuple fut
directement influencé par la civilisation « celtique »
de Hallstatt. Entre 200 av. J.-C. et 300 apr. J.-C., on suppose que
c’est un nouveau groupe qui bâtit des châteaux
forts circulaires semblables à ceux connus dans le nord du
Portugal et en Galice. Ces découvertes, semblables dans ces
trois régions, sont cohérentes entre elles. Des signes
montrent que des migrations de certains groupes venant directement du
Moyen-Orient vers l’ouest atteignirent les Îles
britanniques presque en même temps qu’un autre groupe qui
avait séjourné précédemment en Espagne.
Ces deux groupes ont pu se diriger vers l’ouest l’un vers
500 av. J.-C. et l’autre environ 200 ans après.
LES
TRADITIONS IRLANDAISES ET ÉCOSSAISES AFFIRMENT QUE LEURS
ANCÊTRES (OU UNE PARTIE D’ENTRE EUX) SONT VENUS DU
MOYEN-ORIENT VIA L’ESPAGNE ET LES ÎLES BRITANNIQUES
La
Tour d'Auvergne (1801) cite Dionysos qui parlait de « Bretons »
que l’on avait trouvés dans des temps lointains prés
des Colonnes d’Hercule (Détroit de Gibraltar), c.à.d.
prés de Gades et près du site probable de Tartessos. Il
rapporte que les Gaulois avaient, pendant un temps, occupé une
province de Lusitanie (Portugal) que l’on appelait «
Britonia ». Ephoros de Thyme (350 av. J.-C.) disait que les
Celtes avaient régné sur Gades. Suite à une
pression toujours croissante, les Celtes d’origine quittèrent
l’Espagne pour la Gaule, la Grande-Bretagne et l’Irlande.
Le sud de la Grande-Bretagne (particulièrement les zones du
Devon et de la Cornouaille) accueillit les immigrants de « La
Téne » dont les types de fortifications, de poteries et
d’ornementations sont les mêmes que celles que l’on
connaît en Espagne et au Portugal à cette époque
et qui rappellent aussi celles que l’on trouve en Bretagne. En
partant, les Celtes laissèrent derrière eux une
population connue comme étant des « Celtibères »
qui étaient ou des Celtes mêlés avec les Ibères
ou des autochtones celtisés (des Nord-Africains non israélites
et des Espagnols désignés de manière impropre).
Au Portugal, par exemple, se trouvaient les Lusitaniens. Pline dit
que c’étaient des Celtes qui parlaient le Celte, mais
l’érudit Henri Hubert considérait qu’il
s’agissait de tribus locales auxquelles des familles celtes
s’étaient assimilées et avaient fini par les
dominer[5]. Les soi-disant « Celtes » restant en Espagne
identifiés par Avienus vers 300 av. J.-C. étaient
constitués de quelques pauvres gardiens de troupeaux. Après
573 av. J.-C. les rapports est-ouest entre les colonies phéniciennes
espagnoles et le Moyen-Orient devaient disparaître. Brigette
Treuman-Watkins rapporte que les colonies Syro-Phéniciennes
(israélites) qui commencèrent un peu après 750
av. J.-C. et atteignirent leur apogée entre 600 et 500 av.
J.-C. semblent disparaître et être à l’abandon[6]. Ces dates coïncident avec celles de l’exil israélite
(env. 740-720 av. J.-C.) du royaume d’Israël et avec
l’apparition des Galates dans le nord des Pyrénées
(en Gaule et en Grande-Bretagne) dans les années 500 av. J.-C.
Les Galates avaient été chassés d’Espagne
par les Carthaginois et les autochtones d’Afrique du Nord.
Quels que soient les peuples responsables de la présence en
Espagne de la culture israélo-phénicienne induite par
l’Assyrie ceux-ci disparurent de ce pays à la même
époque et partagèrent le sort des Galates. Les Galates
étaient des israélites descendants de Galaad (de
Manassé) qui vivaient au nord-ouest de l’Espagne et qui
avaient été culturellement influencés par les
conquérants d’origine cimmérienne. Les Cimmériens
(Cimbres, Sicambres, ndt) étaient aussi (du moins en partie)
d’origine israélite. Les traditions irlandaises et
écossaises affirment que leurs ancêtres venaient du
Moyen-Orient, du royaume d’Israël, et qu’ils avaient
séjourné en Espagne, étaient passées en
Galice avant de quitter la péninsule.
Roberts,
dans « The Brut or The Chronicles of the Kings of Briton » (date inconnue), affirme qu’il s’agit de «
l’une des plus vieilles histoires en anglais »[7] :
«
Bartholomé, le chef des 30 navires devait son nom à une
rivière en Espagne appelée Eirinnal, sur les rives de
laquelle il avait vécu. Ce chef relata au roi toutes leurs
aventures, à partir de l’époque où ils
arrivèrent d’Israël (Palestine) leur pays d’origine
et la manière et les circonstances selon lesquelles leurs
ancêtres vécurent dans une partie retirée de
l’Espagne, près d’Eirnia, d’où les
Espagnols les jetèrent à la mer afin qu’ils
cherchassent une autre résidence ».
«
On les appelait les ‘Barclenses’, ils avaient été
chassés d’Espagne, et naviguaient sur les mers à
la recherche d’un lieu pour s’établir «
Gwrgan(r)t les dirigeait pour aller en Irlande, laquelle à
cette époque était inculte et déserte. »
Il
est bien dit dans ce qui précède qu’ils venaient
d’Israël (Palestine) leur pays d’origine. Les
traditions irlandaises et écossaises font part de vagues
d’envahisseurs, deux des plus importantes étant le
peuple de Dana et les Goidels (Gaëls) ou Milésiens. Le
peuple de Dana qui émigra en Irlande et en Grande-Bretagne est
cité dans un autre récit qui les situe au Liban.
Presque toutes les légendes concernant les Gaëls («
Milesiens ») disent que leurs ancêtres se trouvaient en
Égypte à l’époque de l’Exode et
qu’aux yeux des Égyptiens ils étaient apparentés
aux enfants d’Israël. Après avoir quitté
l’Égypte (dit la légende) les Ibères
(connus aussi comme les « Gaëls », « Goidhels
», et « Milésiens ») avaient séjourné
un temps en Espagne pour ensuite, après avoir été
chassés vers le nord-ouest de ce pays, s’étaient
dirigés vers l’Irlande. De l’Irlande, ils
passèrent en Écosse. Les récits de légendes
confirment donc les conclusions auxquelles nous sommes arrivés
ci-dessus.
Selon
le « The Book of The Conquests of Ireland » (env. 1171
apr. J.-C.) :
«
Il s’éleva des luttes et des discordes, des querelles et
des disputes entre les diverses races d’Espagne et avec la
tribu des Gaedheal, de sorte qu’il y eut de nombreuses
batailles et escarmouches entre eux ».
George
Keating (1570-1646) :
«
Certains historiens disent que c’est du golfe de Gascogne que
les fils de Milesius firent voile vers l’Irlande parce que
Milesius roi de Gascogne, bien que se trouvant protégé
par ses nombreuses forêts et collines et ses places fortes
naturelles avait été chassé par des envahisseurs
venus du cœur de l’Espagne. Peu de temps après le
décès de Milesius, Scota, son épouse, arriva en
Irlande avec ses enfants, étant donné que l’Espagne
était en proie à des disputes entre les autochtones et
les nombreuses tribus étrangères, qui arrivaient du
nord de l’Europe pour conquérir ce pays »
(p.194-195).
Chapitre
3 : ÉTAPES DE L’EXIL
L’exil
des tribus du royaume du nord dispersées dans les différentes
parties de l’Empire assyrien se fit en plusieurs étapes.
Avant l’exil de « Samarie » (2 Rois 17:6). Éphraïm
et Manassé, Zabulon, Dan, Aser, Issachar, et Nephtali, avaient
été déportées par le roi d’Assyrie
qui les « a emmenées captives en Assyrie » (2 Rois
15:29). Les tribus se trouvant à l’est du Jourdain
(Ruben, Gad, et la demi-tribu de Manassé) avaient aussi été
emmenées « captifs les Rubénites, les Gadites et
la demi-tribu de Manassé, et il les conduisit à
Chalach, à Chabor, à Harat, et au fleuve de Gozan »
(1 Chroniques 5:26).
La
région où ils furent exilés et que l’on
connaît sous le nom d’ Assyrie s’étendait en
grande partie en Mésopotamie, allait jusqu’aux montagnes
de Zagros à l’est, et à l’ouest atteignait
les rives de la mer Noire. Chalach, Chabor, le fleuve Gozan, et de
nombreuses villes de Médie se trouvaient aux confins de
l’Assyrie ou prés de ses frontières. « Hara
» se trouvait bien plus loin à l’est dans la
région à cheval sur l’Iran et l’Afghanistan
modernes.
On
trouve une inscription faite par Tiglathpileser qui se vante d’avoir
exilé tout « Bit Khumri » (Galilée du Nord)
à part un reste minoritaire qu’il a laissé autour
de la ville de Samarie, capitale du royaume, établie par le
roi Omri. « Bit Khumri » était le nom que les
Assyriens avaient donné au royaume d’Israël sans
doute en souvenir du roi Omri (« Khumri » en Assyrien)
dont le fils Achab avait défait les forces assyriennes lors
d’une bataille. Des inscriptions akkadiennes notent que la
région comprenant Israël et la Syrie s’appelaient «
Le pays d’Amurru ». Tiglathpileser (745-727 av. J.-C.)
fut suivi par Salmanazar (727-722) ensuite vint Sargon (722-705) et
puis Sennachérib (705-681). Tous ces rois participèrent
à l’exil et à la réinstallation des
israélites. Après que les tribus de l’est et
celles du nord eurent été déportées, il
ne resta plus qu’un vestige d’état centré
autour de la ville de Samarie au sud et à terme ce reste
devait finir par être aussi exilé.
«
Le roi d'Assyrie emmena Israël captif en Assyrie, et il les
établit à Chalach, et sur le Chabor, fleuve de Gozan,
et dans les villes des Mèdes, Bit Khumri parce qu'ils
n'avaient point écouté la voix de l'Éternel,
leur Dieu, et qu'ils avaient transgressé son alliance, parce
qu'ils n'avaient ni écouté ni mis en pratique tout ce
qu'avait ordonné Moïse, serviteur de l'Éternel »
(2 Rois 18:11-12).
Un
exil total
Une
inscription assyrienne rappelle la prise de Samarie et l’exil
de ses habitants. Cette inscription dit que le roi d’Assyrie
réquisitionna plus de 27 000 personnes et qu’il envoya
le reste en Assyrie. On peut comprendre que cela ne signifie pas que
Sargon ait emmené seulement 27000 personnes de Samarie en
captivité, mais qu’il a pris environ 27000 personnes
pour ses besoins en personnel militaire et que le reste du peuple a
été envoyé en Assyrie.
La
ville de Samarie fut assiégée et le peuple exilé
après que le reste de ses habitants aient déjà
été déportés en masse. Une partie des
exilés fut envoyée outre-mer, comme nous l’avons
noté, et suivirent le même chemin qu’avaient
emprunté auparavant leurs frères israélites. Le
reste des exilés fut déporté vers le nord.
Après
l’exil de Samarie, la Bible dit que : « …Il
n'est resté que la seule tribu de Juda. » (2 Rois
17:18). Le Talmud et les Midrashim parlent aussi des dix tribus
perdues qui ont toutes été exilées. Un Midrash
suggère qu’un habitant sur huit est resté. Il
existe des allusions discrètes qu’un faible pourcentage
des tribus du nord ait pu rester en arrière et fut assimilé
par les Juifs en terre de Judée. Les archéologues ont
découvert un site à Jérusalem qui fut
apparemment occupé par des réfugiés du Royaume
du nord. Ces nouveaux arrivants montrent une forte influence de
l’Égypte et des cultures étrangères et
pendant un temps semblent avoir pratiqué la crémation,
chose interdite par la Loi juive. Il faut aussi noter que les Lévites
et autres réfugiés croyants avaient commencé à
passer au sud bien avant l’invasion assyrienne. Néanmoins,
ÉTANT DONNÉ QUE RIEN DE VRAIMENT SIGNIFICATIF SOIT
RESTE DE CES GENS, LA GRANDE MAJORITÉ A DÛ PARTIR EN
EXIL COMME L’AFFIRME LA BIBLE !
Des
fouilles archéologiques prouvent aussi la déportation
complète. Il existe partout un vide dans les découvertes
archéologiques, au cours de la période suivant la
conquête assyrienne, où n’apparaissent que des
traces d’incendies et de destruction. Pendant quelque temps, il
n’y a pas de véritables installations nouvelles et
lorsque des habitations organisées apparaissent, elles sont
petites et pauvres, au moins au début et on ne trouve nulle
part trace d’anciens habitants israélites.
En
plus de l’exil des israélites du nord, Sennachérib
se vante d’avoir conquis les villes de Juda et d’avoir
déporté plus de 200 000 personnes. Cet événement
est relaté dans les Midrashim et d’autres sources juives
même si la Bible y fait simplement allusion :
«
La quatorzième année du roi Ézéchias,
Sennachérib, roi d'Assyrie, monta contre toutes les villes
fortes de Juda, et s'en empara » (2 Rois 18:13).
Le
prophète Ésaïe avait prédit que lorsque que
toutes les déportations initiées par les Assyriens
seraient terminées, seul un habitant sur dix de toute la
population resterait et apparemment, cela concernerait Juda, qui lui
aussi devrait subir l’exil :
«
13. Et s'il y reste encore un dixième des habitants, Ils seront
à leur tour anéantis. » (Ésaïe 6:13).
Les
Juifs qui restèrent dans le pays de Juda devaient être
exilés à Babylone et revenir sous la houlette d’Ezra
et de Néhémie. On n’entendit plus parler de ces
Juifs qui avaient été emmenés précédemment
en exil par Sennachérib. Ils se joignirent à leurs
frères des dix tribus et y furent assimilés. Dans ces
conditions, en terme biblique, les dix tribus perdues sont connues
sous les noms d’ « Israël », « Samarie
», « Joseph » ou « Éphraïm ».
Les Juifs sont appelés « Juda », « Jérusalem
», ou « Sion ». Juda est distinct des dix tribus
perdues qui sont parties et ne reviendront pas avant la Fin des
Temps. Le recensement d’Ezra et de Néhémie ne
fait état que des gens de la tribu de Juda, de Benjamin et de
Lévi. Tous les autres avaient été exilés
par les Assyriens et leur identité perdue.
Chapitre
4 :
LE SORT
DES EXILÉS
Les
Israélites furent déportés, avec d’autres
populations vers le nord. Ils furent envoyés en Assyrie et
vers des pays conquis par l’Assyrie. Ils furent réinstallés
dans des régions désertes ou dans des zones dévastées
par la guerre, dont les habitants, avaient été, ou
massacrés, ou exilés. Dans certains cas, on les
installait dans les villes en Assyrie. En général, ils
étaient placés dans des groupes provenant de leur
communauté d’origine ce qui fait que leurs
caractéristiques tribales et leurs liens familiaux étaient
préservés. Beaucoup d’entre eux étaient
déportés dans des zones frontalières pour servir
de tampon contre les ennemis de l’Assyrie. Le but de cette
politique était de les obliger à participer à la
défense assyrienne tout en se protégeant. Ils étaient
censés occuper des avant-postes selon un mode féodal
semi-militaire.
Une
correspondance entre Tiglathpileser et un de ses fonctionnaires prés
de Tyr montre qu’il était attendu des exilés
qu’ils servent dans les armées assyriennes. On décrit,
durant le règne de Tiglathpileser-iii, des cavaliers revêtus
d’armures connus sous le nom d’Araméens (c.à.d.
Syriens ou Israélites) qui utilisent des équipements
assyriens. Les israélites avaient été les
cavaliers et les conducteurs de chars les plus expérimentés.
Le roi Salomon avait « quarante mille écuries pour les
chevaux destinés à ses chars, et douze mille cavaliers.
» (1 Rois 4:26).
Sargon
assiégea et prit la ville de Samarie en Israël. Dans une
inscription, Sargon affirme qu’il prit 50 chariots et enrôla
plus de 27 000 personnes pour son usage (militaire) et qu’il
envoya le reste en Assyrie. Plus tard, on trouve un général
dans les forces armées de Sargon qui porte un nom hébreu
: « Hilkiyahu ». À Ninive (une des principales
villes d’Assyrie) on a découvert des listes d’unités
de cavaliers venant de la Samarie et d’autres documents citent
des conducteurs de chariots portant des noms israélites. Des
postes importants dans les forces armées de Sargon étaient
détenus par des exilés israélites.[1]
Sennachérib
affirme avoir déporté plus de 200 000 personnes de
Juda. La Bible dit qu’il a capturé toutes les villes non
défendues de Juda (2 Rois 18:13) et les Midrashim citent aussi
Sennachérib qui a déporté un grand nombre de
Juda et de Siméon. Ces exilés rejoignirent les tribus
du royaume du nord déportées et partagèrent leur
sort. Sennachérib avait attaqué Juda et exilé
beaucoup de ses habitants. Il assiégea alors Jérusalem
par intermittence pendant de nombreuses années, mais ses
armées furent frappées par un ange et 185 000 Assyriens
périrent. Sennachérib retourna à Ninive où
il fut assassiné par deux de ses fils qui s’enfuirent à
Ararat (Urartu) (2 Rois19:37). La version du Roi Jacques traduit «
Arménie » par « Ararat » puisque l’endroit où se sont
enfuis les fils (Ararat) se trouve en Arménie.
Ésaïe
2 (9:1) « Le peuple qui marchait dans les ténèbres
voit une grande lumière ; sur ceux qui habitaient le pays de
l'ombre de la mort, une lumière resplendit. »
Le
commentateur rabbinique « MeAm Loaz » dit, qu’après
que Sennachérib eut assiégé Jérusalem et
que son armée eut été détruite suite à
un miracle, les dix tribus perdues qui étaient déjà
en exil furent libérées de l’esclavage.
Une
des villes de Juda qui avait été prise par Sennachérib
était Lachish à la frontière entre la Judée
et la Philistie. Des bas-reliefs assyriens montrent le siège
de Lachish et sa population qui est emmenée en exil. Ils
montrent aussi les uniformes particuliers que portaient les soldats
juifs qui défendaient Lachish. D’anciens soldats juifs
de Lachish, « avaient été enrôlés
dans la garde personnelle de Sennachérib, où on leur
avait permis de porter leur propre uniforme », c.à.d.
qu’ils portent le même (ou quasiment le même)
uniforme que celui qu’ils avaient lorsqu’ils combattaient
pour Juda et sont donc bien reconnaissables. Ils représentent
« probablement le premier exemple dans l’histoire d’un
régiment juif »[2]. Après la mort de
Sennachérib, une révolte eut lieu et le palais fut
incendié. La face gravée en bas-relief du roi
Sennachérib fut virtuellement détruite. La façon
dont la figure de Sennachérib fut mutilée fait supposer
au chercheur R.D. Barnett que les mutins étaient des Judéens,
soldats de Lachish et qui probablement faisaient partie de la garde
personnelle du roi.
Le
sort des soldats de Lachish sont symptomatiques, dans une certaine
mesure, de ce qui a dû se passer avec les israélites du
royaume du nord à une grande échelle : Les Judéens
de Lachish devinrent la garde personnelle du monarque et se
révoltèrent plus tard en brûlant le palais. Les
israélites du royaume du nord devaient aussi occuper des
postes importants dans les forces armées assyriennes, ce qui a
dû leur faciliter la prise du pouvoir (lorsqu’ils se sont
associés aux Scythes) de l’Empire assyrien.
Après
Sennachérib (705-681 ) vient Essar Haddon (681-669) ensuite
Assourbanipal (669- 663).
Parmi
les soldats formant la garde personnelle d’Assourbanipal, un
lancier en uniforme est décrit comme un israélite ou un
Syrien. Pendant le règne d’Assourbanipal, les Scythes
israélites en arrivèrent à prendre le pouvoir
dans l’Empire assyrien. Une présence israélite
dans les forces armées assyriennes doit avoir un lien avec cet
événement, et on peut supposer également qu’une
certaine indépendance des exilés israélites a pu
permettre qu’ils puissent prendre le pouvoir.
Chapitre
5 : LES CIMMÉRIENS
Les
dix tribus perdues furent conquises et exilées principalement
par les rois d’Assyrie, Pul et Tiglathpileser. Les rois
suivants Salmanasar, Sargon, et Sennachérib complétèrent
l’exil du reste des tribus. Tiglathpileser (745-727) fut celui
qui transforma le puissant empire assyrien, bien que décadent
en une puissance mondiale majeure. Avant son règne, l’Assyrie
avait été sérieusement menacée au nord
par le royaume d’Ourartou. Ourartou (Ararat) occupait la région
de l’Arménie actuelle. Ce royaume était un état
vassal de l’Assyrie peuplé de populations importées
lors de conquêtes assyriennes précédentes. La
culture d’Ourartou était une culture assyrienne
archaïque. Son élite dirigeante semble avoir été
un groupe de Hourrites « Assyrianisés » ou de
vassaux hittites. Les premiers documents d’Ourartou sont écrits
en Accadien que l’on considère comme la langue
ancestrale de la noblesse assyrienne et une langue officielle de
l’Empire. Salvini (1978) croit que la classe dirigeante
d’Ourartou devait être bilingue et parlait aussi
l’Assyrien.
Ourartou
était situé prés du Lac Van (en Arménie),
et avait exercé sa suzeraineté sur Manas, dans la
région de Gozan à la source du fleuve Khabur, et aussi
sur des parties de la Cilicie avec son port Tharsis en Anatolie. Ces
régions constituaient des lieux de colonisations israélites
ou qui seraient appelées à le devenir. Tiglathpileser
vainquit les forces d’Ourartou et envahit la plus grande partie
du territoire. Il assiégea la capitale Van, mais il semble
qu’il n’ait jamais pu la soumettre complètement.
Les régions d’Ourartou conquises par les Assyriens
furent repeuplées par des déportés venant
d’autres régions, dont le royaume d’Israël.
Les exilés israélites furent aussi réinstallés
ailleurs dans les régions avoisinantes.
Avec
la mort de Tiglathpileser, Ourartou regagna un peu d’indépendance
et tenta de regagner la maîtrise des territoires sur lesquels
il avait régné auparavant. Entre temps, certaines
régions avaient été, repeuplées par des
israélites. Du fait qu’Ourartou avait regagné une
partie de son domaine d’antan, les israélites se
libérèrent de l’emprise de l’Assyrie.
D’autres encore avaient été emmenés vers
la partie centrale de l’Assyrie et aux frontières de
l’Empire. Les corps d’armées israélites
furent intégrés dans l’armée assyrienne et
leurs membres commencèrent à avoir du pouvoir et de
l’influence. Ils détenaient des postes très
importants dans l’armée assyrienne surtout dans les
corps spécialisés équestres et dans l’archerie.
On pense que les israélites étaient les éléments
dirigeants dans les unités mobiles des chars et du corps
équestre alors que les Urartiens, d’un grade inférieur,
étaient employés, aussi avec des israélites dans
la cavalerie. Les Assyriens confiaient leur cavalerie à Manas
pour l’entraînement. Manas se trouvait entre l’Assyrie
et Ourartou et faisait le lien entre les deux. C’est un des
principaux endroits où les israélites avaient été
déportés. Manas était aussi une des régions
où l’on parle pour la première fois des
Cimmériens : Une inscription assyrienne affirme : « Les
Cimmériens sont venus du milieu de Manas, ». Manas
devint aussi un centre scythe. Les Scythes et les Cimmériens
étaient un seul et même peuple ou en tout cas, les
Scythes et les Cimmériens étaient : « ...deux
peuples qui semblent avoir tendance à opérer dans les
mêmes zones géographiques, et dont les noms, selon les
sources assyriennes, semblent pouvoir s’interchanger »[1]. Il existait trois groupes principaux dans les forces
cimmériennes et scythes : les Cimmériens, les Scythes,
et les Guti ou Goths. Les Cimmériens et les Scythes connus
dans l’Histoire étaient composés de représentants
des trois groupes dans des proportions diverses.
Plus
tard, les régions à l’est de la Scythie (la
Russie moderne, L’Asie centrale, la Sibérie et même
au nord de la Chine) voisines des Cimmériens, des Scythes et
des Goths sont celles dans lesquelles on trouve des pratiques
religieuses d’origine israélite et cananéenne et
où l’araméen est communément parlé.
Les noms des tribus étaient ceux des clans israélites
recensés dans la Bible, et les documents de l’époque
font état de légendes concernant les dix tribus perdues
d’Israël.
Gomer
et Israël
Les
exilés israélites s’étaient joints à
un peuple que l’on identifie dans la Bible comme Gomer. Dans le
premier chapitre d’Osée on attribue de nom à un
ancêtre des dix tribus perdues : Osée, le prophète,
présente une sorte d’union allégorique qui
symbolise les israélites du royaume du nord épousant «
Gomer » ce qui donne naissance à ces trois groupes. Osée
reçoit le commandement d’épouser une prostituée
appelée « GOMER » fille de Diblaim. Gomer était
aussi le nom des Cimmériens et de ceux qui leur étaient
associés. On peut considérer que ce mariage représente
Israël se mariant avec GOMER (qui représentait déjà
un certain ensemble de peuples) qui donne naissance à trois
entités supplémentaires (« les enfants de la
prostitution ») dont l’identité est incertaine.
La
parabole concerne seulement le royaume du nord « ISRAËL »
qui deviendra les « DIX TRIBUS PERDUES ». « Juda »,
dans le sud-est explicitement absent de cette parabole (Osée
1:7).
Dans
le livre d’Osée, le prophète se marie avec Gomer
: trois enfants naissent de cette union (deux garçons et une
fille d’identités incertaines). Ces enfants représentent
les tribus du nord, et non pas la tribu de Juda. Il est prophétisé
qu’ils seront totalement déportés, c.à.d.
exilés tous ensembles. Ils seront reniés, et ne seront
plus considérés comme étant le peuple de Dieu.
Ils vivront sans Dieu. Dans le même temps, ils se multiplieront
et deviendront extrêmement nombreux « comme le sable de
la mer » (Osée 1:10) : A la fin, ils seront réconciliés
avec Dieu et seront appelés les « fils du Dieu vivant »
(Osée 1:10). Ils finiront par être réunifiés
avec Juda (Osée 1:11).
Ces
versets suggèrent l’idée que les dix tribus
seront exilées et se joindront à une entité
appelée Gomer et que les uns et les autres seront confondus.
Ils oublieront leur identité, tous les contacts spirituels
avec Juda et avec leur Dieu seront coupés. Selon le Talmud,
aux yeux de la loi juive, ils seront considérés comme
des « Gentils », « selon tous leurs buts et tous
leurs desseins » (Talmud, Yebamot 17). [Même avant leur
exil, on pouvait déjà les considérer
virtuellement comme des païens]. En même temps ; ils
devaient devenir une grande nation, riche, nombreuse et une puissance
mondiale. À la fin, ils se réconcilieront avec Juda et
avec Dieu. De cette union sortent trois « enfants ». La
Bible cite une autre entité ethnique du nom de Gomer fils de
Japhet, fils de Noé. Gomer a eu trois fils : « Et les
fils de : Ashkenaz, Riphat, et Togarma » (Genèse 10:3).
Ces fils de Gomer fils de Japhet seront les fondateurs des nations
qui s’établiront en Europe et avec lesquelles les dix
tribus perdues d’Israël s’associeront. Les enfants
d’Osée et de Gomer (qui représentent les
israélites exilés du nord) sont divisés en trois
parties : « Les Fils du Dieu vivant » dans Osée
1:10 (anciennement : « Jizreel » dans Osée 1:4,
qui signifie : « Dispersé »), « Mon peuple »
(« Ami ») dans Osée 2:1 et « Celles dont on
a pitié » (en hébreu « Ruchama »,
dans Osée 2:1).
Avant
l’exil, les Assyriens appelaient les dix tribus : «
Khumri ». En assyrien on pouvait aussi le voir sous cette forme
: « GUMRI ». À Babylone le mot : « Gimiri
»peut avoir le sens de « tribus » et un mot qui lui
est apparenté : « gamira » peut signifier «
exilés ambulants » . Les israélites «
Khumri » (« Gumri », « Gimiri » et/ou «
Gamira ») se trouvaient dans la même région qu’un
autre groupe du nom de Gimiri, Gomera, ou Gomer. Ces deux groupes
étaient employés par les Assyriens pour occuper les
régions frontalières et fournir des forces équestres
pour l’armée assyrienne. Ces deux groupes se mélangeront
et leur identité sera confondue aux yeux de l’Histoire !
Tout ceci semble logique avec les éléments présentés
ici.
En
tous cas, la plupart des autorités s’accordent pour dire
que les Cimmériens connus dans l’Histoire étaient
composés de plusieurs peuples d’origines différentes.
Tous les signes montrent qu’une partie au moins était
des israélites !
Les
Assyriens parlent pour la première fois des Cimmériens
au plus tôt en 714, mais la date la plus acceptée serait
env. 707 av. J.C. En 705, Sargon, roi d’Assyrie fut tué
lors d’une bataille engagée contre eux. Son successeur,
Sennachérib, défit les Cimmériens à Élam
et en déporta une partie en Phrygie, qu’ils conquirent
en 695 av. J.C. Les Cimmériens qui ne furent pas envoyés
en Phrygie furent placés le long des frontières de
l’empire assyrien et à la fin de son règne,
Sennachérib avait perdu du terrain au bénéfice
des Cimmériens en Ourartou et à Manas. Essar Haddon,
qui régna après Sennachérib, fut durement
repoussé par les Cimmériens et leurs alliés. Une
inscription datant de l’époque d’Essar Haddon
affirme :
«
Que la cavalerie et Dakku envahissent les Gimira [c.à.d. les
Cimmériens] qui ont parlé disant : Mannai vous
concerne, nous n’intervenons pas !
«
Certainement c’est un mensonge, ce sont les rejetons des exilés
: ils ne reconnaissent ni les serments faits envers un dieu, ni
aucune convention faite avec les hommes ».
Cette
inscription permet de voir les rapports cimmériens avec Manas
et il est intéressant de constater qu’on les appelle les
« rejetons des exilés » de même qu’Amos
prophétise que les dix tribus seraient rejetées ou
chassées de Manas !
(Version
anglaise de la version hébraïque) :
«
HEAR, THIS WORD, YE KINE OF BASHAN, THAT ARE IN THE MOUNTAIN OF
SAMARIA, WHICH OPPRESS THE POOR, WHICH CRUSH THE NEEDY, WHO SAY TO
THEIR HUSBANDS, BRING, AND LET US DRINK... EACH WOMAN WILL BE
CARRIED STRAIGHT OUT THROUGH THE BREACHES AND CAST OUT BEYOND THE
MOUNTAINS OF MANNA » (Amos 4:1-3).
(Traduction
française littérale de la version hébraïque
ci-dessus) :
«
1. Écoutez cette parole, génisses de Basan, qui êtes
sur la montagne de Samarie, vous opprimez les pauvres, qui écrasez
les indigents, qui dites à vos maris : Apportez et buvons !...
«
3. Chaque femme sortira par les brèches et sera rejetée
au-delà des montagnes de Manas » (Amos 4:1-3)
«
1. Écoutez cette parole, génisses de Basan qui êtes
sur la montagne de Samarie, vous qui opprimez les misérables,
qui écrasez les indigents, Et qui dites à vos maris :
Apportez, et buvons !...
«
Vous sortirez par les brèches, chacune devant soi, Et vous
serez jetés dans la forteresse, dit l'Éternel. (Amos
4:1, 3) (version Louis Segond, ndt)
Sous
Assarhaddon les Assyriens défirent les Cimmériens à
Tabal (au nord de la Cilicie) vers 679 av. J.-C. et ils en
déportèrent encore plus vers l’ouest vers la
Phrygie et la Lydie. À la même époque, des
Cimmériens avaient formé une unité dans l’armée
d’Assarhaddon. En 676 on signale la présence pour la
première fois d’un autre groupe. On les connaît
sous le nom de Scythes, et apparaissent comme faisant partie des
forces cimmériennes. Vers la fin de son règne,
Assarhaddon perdit le contrôle de Tabal et de la Cilicie et fit
un accord avec les Scythes en donnant une de ses filles à leur
roi. Les Scythes, à l’origine étaient unis avec
les Cimmériens s’étaient séparés du
corps principal et avaient acquis leur indépendance. Les
Cimmériens et les Scythes étaient essentiellement
composés des mêmes éléments, bien que dans
des proportions différentes.
Assourbanipal
(668-635) suivit Assarhaddon. Il conquit l’Égypte et fut
le beau-père de Gygès roi de Lydie située dans
l’ouest de l’Anatolie. Assourbanipal aida Gygès
contre les Cimmériens qui procédaient à des
incursions. En 658-651, les Égyptiens se rebellèrent
contre l’Assyrie et Gygès envoya des mercenaires grecs
et cariens [Anatoliens] pour soutenir les Égyptiens contre
l’Assyrie bien que celle-ci fût son alliée. En
conséquence, lorsque les Cimmériens attaquèrent
la Lydie Assourbanipal tarda à lui envoyer son aide. Les
Cimmériens envahirent la capitale de la Lydia, Sardes, en 652.
Gygès fut tué, son fils prit sa place et se réconcilia
avec Assourbanipal. Assyriens et Scythes les Cimmériens furent
expulsés de Lydie, d’une partie de l’ Anatolie,
vers l’Europe. Les Cimmériens étaient dirigés
par Turkmène.
Cimmériens
et Scytes
Les
noms des différents peuples
On
connaît le nom du roi des Cimmériens d’après
une inscription assyrienne : « Roi des Amourrou »
(Amorites)[3]. Le nom d’Amourou s’appliquait quelques
fois aux israélites et le pays d’Amourrou »
comprenait l’ancienne région d’Israël de la «
Syrie et de la Palestine ».
Cimmériens
et Scythes parlaient différentes formes de l’Umman Manda
(Cimmériens proprement dits ou Gimiri, Sakai (Scythes), et
Guti (Goths)). Le roi cimmérien, Tugdamne, est quelques fois
appelé Lygdamne ou Dugdammei. Sur une inscription on l’appelle
« Roi des Umman Manda : Roi des Sakai et des Guti ».
UMMAN-MANDA, SAKAI, AND GUTI composaient toutes les forces
cimmériennes.
Le
terme « UMMAN-MANDA » s’appliquait auparavant à
des groupes nomades en Mésopotamie
au nord de la Syrie. Ces groupes portent des noms sémites[4]
qui peuvent aussi être donnés aux israélites se
trouvant dans cette région.
Les
Assyriens des années 600 av. J.C. utilisaient l’expression
« Umman-Manda »pour désigner les Cimmériens
et les Scythes. Les Assyriens seront plus tard remplacés par
les néo-Babyloniens qui emploient ce terme pour les Mèdes
qui succéderont aux Scythes. Les premiers « Umman-Manda
» déplacés (par les Mésopotamiens) sur le
plateau syrien ont pu être des membres des tribus de Ruben, de
Goth (Gad), et de la moitié de Manassé. Ces tribus
vivaient dans cette région, en avaient parfois le contrôle
ainsi que les zones avoisinantes. La demi-tribu de Manassé
(avec Gad [Guti Goths] et Ruben) était semi-nomade et vivait
dans les régions nord de l’actuelle Arabie et de la
Syrie. Après l’apparition des Cimmériens, ce nom
désigna ces tribus et celles qui leur étaient
apparentées : les Scythes. On a voulu croire que le terme «
Umman-Manda » avait des connotations de « barbares »,
mais c’est en fait des connotations ethniques. Une annotation
sur l’astrologie en assyrien affirme que les Umman Manda sont
des Cimmériens. Ce nom veut dire « Peuple de Manda ».
C’est une expression archaïque attribuée aux
Cimmériens lorsqu’ils apparaissent sur la scène
de l’histoire. Un lien avec l’Israël ancien et la
Syrie peut expliquer pourquoi on appelait les Cimmériens «
Manda ». Beaucoup d’israélites furent exilés
dans des régions culturellement influencées par les
Mèdes, les Perses, et d’autres peuples. En iranien, le
nom « Manassé » pouvait se prononcer : «
Manda ». [Les descendants scythes des Cimmériens selon
Pline (77 apr. J.-C.) b : VI. XIX) étaient connus, à
l’origine, sous le nom d’ « Arami » ou de «
Syrien ». La Syrie, dans la culture classique, comprenait les
terres d’Israël].
Les
Cimmériens et les Scythes ont souvent été
confondus les uns avec les autres par les étrangers et les
historiens. Les Scythes étaient appelés « SAKAI »
dans les inscriptions perses. En Afghanistan l’appellation, «
SAK » (de Saka) fut plus tard comprise comme étant une
forme de l’hébreu « Isaac »[5]. D’autres
noms appliqués aux Scythes tels que Zohar (par les Perses) et
Ishkuzai (par les Assyriens) soutiennent l’équation «
Isaac ».
Van
Loon identifie un peuple vivant dans le nord de l’Arménie
(prés du lac Leninakan à la frontière de
l’Ibérie (en Géorgie) appelé «
ISQI-GULU » comme les Scythes[6]. « ISQI-GULU » est
l’équivalent de « ISAACI-Golu » ! c.à.d.
« Les Exilés d’Isaac ». « Golu »
en Hébreux a des connotations « d’exilés »
. On donnait différentes formes du nom Isaac aux Scythes, que
l'on attribuait dans de nombreux domaines aux Cimmériens (ou
identifiés comme tels ). Une ville baptisée par les
Cimmériens « Gymrias » ou « Gamir » se
situait dans la région occupée par les «
ISQI-GULU ». Plus tard en Arménien, elle fut appelée
« Kumayri » et ce nom suggère la présence
cimmérienne à rapprocher avec l'assyrien « Omri »
nom donné au royaume du nord.
Abraham,
le premier hébreu, avait reçu la promesse que «
c'est d'Isaac que sortira une postérité qui te sera
propre » (Genèse 1:13). Les dix tribus du royaume du
nord étaient connues sous le nom d’« Isaac »
(ou « Ishak », Amos 7:9 dans la Bible hébraïque).
Les Sakai (Scythes) d’Isaac étaient aussi connus sous le
terme de Saxes et comme Saxons, et les Anglo-Saxons sont leurs
descendants.
Le
nom des GUTI, qui sont fréquemment mentionnés avec les
Gimiri et les Sakai, était utilisé pour désigner
un groupe vivant dans les montagnes de Zagros au début de
l’histoire de la Mésopotamie. Les Gutis ont disparu et
leur nom est tombé dans l’oubli pendant des siècles.
À l’époque de l’Empire Néo-Assyrien
(Tiglathpileser-III et suivants) on réutilisa une terminologie
archaïque et le nom de « GUTI » réapparut. Le
terme GUTI est une autre forme de GAD et cette tribu israélite
devait jouer un rôle important en association avec les Sakai.
Ultérieurement des formes variées de noms tels que :
Guti, Gauth, Geti, Gothi, Gudo, et Gad furent employées pour
designer les Goths qui s’installèrent en Suède. «
Gauth » est une forme du nom Gad. On appelait les Goths. «
Gauth » encore récemment utilisé par les
habitants de Damas en Syrie pour désigner les maraudeurs et
les nomades dans la région qui avait, en son temps, été
contrôlée par Gad. Aujourd’hui, la région
de Damas côtoie l’ancien territoire de Gad et Damas,
elle-même, se trouve largement dans les limites de la Terre
promise, en fait, Damas est un territoire occupé. Les Syriens
sont des squatteurs illégaux.
Dans
un passage de Strabon, Madyes, le roi scythe, est connu en tant que
Cimmérien (1.3.20) et Scythe dans un autre. Sulimerski et
d’autres affirment que sur le plan archéologique, on ne
peut distinguer les Cimmériens des Scythes. Ivantchik affirme
que les prétentions de l’archéologie à
vouloir faire une distinction entre Cimmériens et Scythes sont
« inutiles »[7]. Dans quelques inscriptions on parle des
Scythes comme des Iskuzai (Ishkuzai) ou Askuzai (Ashkuzai) bien qu’en
général on les appelle Sakai, Uman Manda ou Gimiri
comme les
Cimmériens.
M.N. van Loon souligne ce point :
«
Que ce soit bien clair : dès le début, les termes
‘Cimmériens’ et ‘Scythes’ sont
interchangeables : En Akkadien le nom Iskuzai (Asguzai) n’apparaît
qu’exceptionnellement. Gimirrai (Gamir) était la
désignation normale pour les ‘Cimmériens’
tout comme pour les ‘Scythes’.
»[8]
L’Akkadien
était la langue employée dans les inscriptions
assyriennes. Dans les textes babyloniens, les Scythes (Sakai) sont
appelés « Gimmirai » ce qui veut dire
habituellement Cimmériens, Harmatta dit aussi qu’en ce
qui concerne la langue et l’origine ethnique, il ne semble pas
possible de faire la distinction entre les Gimmirai (Cimmiriens) et
les Sakai-Scythes. Harmatta remarque que les soldats des «
Gimirri » (c.à.d. Cimmériens or Scythes) portent
des noms araméens[9]. Les Cimmériens et les Scythes
étaient une combinaison dans les proportions varies des mêmes
groupes. Les Cimmériens (c.à.d. les Scythes de l’ouest)
furent défaits par les Assyriens et disparurent. Les Scythes
de l’est (Sakai) restèrent pendant un temps aux
Moyen-Orient, ils prirent le contrôle de l’Empire
assyrien, et la tête du mouvement de destruction des villes
assyriennes. Eux aussi connurent la défaite (des mains de
leurs alliés mèdes et babyloniens qui les trahirent et
leur tendirent une embuscade) et furent chassés vers le nord,
au-delà du Caucase dans la région des steppes du sud de
la Russie (« Scythye ») et de là continuèrent
en direction de l’Europe de l’Ouest. Leur histoire au
Moyen-Orient telle qu’elle est décrite par les sources
séculaires est parallèle aux descriptions du sort des
dix tribus perdues fait dans la Bible et le Talmud. Ces parallèles
sont une partie des preuves qui permettent de mettre sur un pied
d’égalité les Scythes (au moins une partie
d’entre eux) et les dix tribus perdues d’Israël.
Les
Cimmériens furent chassés vers l’ouest. Ils
envahirent la Phrygie, la Lydie, et l’Ionie. Ces états
occupaient la Turquie moderne. Les Cimmériens de l’ouest
de l’Assyrie furent finalement battus et durent quitter la
Turquie. Ils traversèrent le Bosphore et s’enfoncèrent
dans l’Europe. Ils devinrent le facteur dominant de la
civilisation celte, les Galates en Gaule, les Cimbres (ou Sicambres)
de Scandinavie, et les Cymry (prononcé : Koumri) de
Grande-Bretagne sont leurs descendants. Homère et d’autres
Grecs parlent de la présence des Cimmériens en
Grande-Bretagne à une date très ancienne.
Une
partie des Cimmériens n’était pas partie vers
l’ouest de l’Assyrie. Certains se joignirent aux forces
assyriennes, pendant que d’autres se mêlaient aux Scythes
à l’est de l’Assyrie. À terme, eux aussi
furent chassés du Moyen-Orient en direction du nord.
Dans
le nord, les Scythes se séparèrent en deux, les uns se
fixèrent au nord du Caucase à l’ouest de la mer
Caspienne et les autres à l’est de la mer Caspienne.
Très
tôt, certains Scythes de l’ouest allèrent en
Europe et se mêlèrent aux Cimmériens déjà
présents. Plus tard d’autres Scythes de l’ouest
émigrèrent vers la Scandinavie, qui au départ
fut appelée : « Scath-anavia » en leur honneur.
Ils descendirent ensuite vers l’Allemagne. Les Mésopotamiens
et les Perses appelaient tous les Scythes des « Sakae »,
et les Grecs les appelaient « Scythes ». Pour distinguer
les deux groupes, les historiens modernes utilisent souvent le terme
« Scythe » pour designer ceux situés à
l’ouest de la mer Caspienne et du nord du Caucase, alors qu’on
a tendance à utiliser « Sakae » pour ceux situés
à l’est de la Caspienne. Les ScythesSakae étaient
aussi connus comme « Sexe » ou comme « Saxon »
et c’est d’eux que sont sortis les Anglo-Saxons. La ville
de Saksin sur la rive nord oust de la mer Caspienne était
connue à l’époque comme la « ville saxonne
»[10]. Saksin était l’une des principales villes
des Khazars qui était un peuple scythe et la tradition affirme
qu’ils descendaient des tribus de Manassé et de Siméon[11].
Les
Cimmériens en Occident
HALLSTATT
À
partir des années 1200 av. J.-C., les porteurs de la
civilisation des champs d’urnes ont été l’élément
dominant en Europe centrale et occidentale d’où est
issue la civilisation de Hallstatt. Les dates données pour la
transition entre la civilisation des champs d’urnes et celles
de Hallstatt varient d’une autorité à une autre,
mais la date généralement acceptée se situe aux
alentours de 700. Même ceux qui utilisent Hallstatt pour
désigner une civilisation antérieure à cette
date sont d’accord qu’après 700 av. J.C. ont eu
lieu des changements significatifs. Ces changements furent causés
par des envahisseurs venus de l’est identifiés comme
étant des Cimmériens. Dans les années 700 av.
J.C. (ou plus tard, les dates sont incertaines) « apparaissent
en Hongrie et vers l’ouest au sud des Alpes, des mors de
chevaux en bronze, et des supports de brides, qui ressemblent
beaucoup dans la forme aux genres trouvés dans les steppes du
Pont dans le Caucase et même plus loin en Iran . En général,
il semble que ces cavaliers aient eu des contacts au-delà des
steppes. Leurs contributions ont été des améliorations
sur le plan du matériel de guerre et celle de l’usage du
cheval. Il se peut qu’ils aient aussi agi en tant que
mercenaires dans les armées d’Assyrie et d’Ourartou[12].
Peu
de temps après l’arrivée du groupe ci-dessus, ou
en même temps, d’autres groupes semblables ont fait leur
apparition. Au fil des années, ils se déplacèrent
progressivement vers l’ouest. Ils montrent de fortes influences
orientales et utilisent de plus en plus le fer. Les nouveaux
arrivants étaient nombreux. Ils dominèrent lest
autochtone et dans certaines régions, les ont même
remplacés. Ils venaient du Moyen-Orient et avaient des
habitudes militaires assyriennes. La civilisation celtique telle
qu’on la connaît dans l’histoire s’est
développée à partir de la culture que ces
peuples ont introduite.
La
chronique autrichienne
Cimmériens
et Israëlites
Le
premier centre celtique de la civilisation de Halstattse trouvait en
Autriche. Un document en latin connu sous le nom de Chronique
autrichienne nous apprend que l’Europe centrale avait été
assujettie par les Assyriens et que les Juifs exilés par
Sennachérib sont entrés en Europe par le Danube. Vers
707 av. J.C., dit la chronique, les Juifs vainquirent un certain roi
Gennan qui se fit alors Juif. En conséquence de quoi, les
Juifs se marièrent avec les dirigeants locaux en Autriche et
en Hongrie, les païens furent convertis et tout le pays fut Juif
jusqu’en 227 av. J.C. En recoupant cette légende avec
d’autres informations, nous avons ce qui suit : de nombreux
Juifs furent exilés par Sennachérib et il semble qu’ils
aient rejoint les dix tribus perdues en exil et qu’ils se
soient mélangés à elles. Dans la littérature
juive et non juive, « Sennachérib » en arriva à
représenter les monarques assyriens en général
et les « Juifs » n’importe quel israélite.
On trouve des signes de l’influence assyrienne en Europe à
cette époque. Les Cimmériens (parmi lesquels se
trouvaient des israélites) arrivèrent dans l’ouest
aux environs de 700-650 av. J.-C. et occupèrent la région
en question. La présence cimmérienne celtique a pu
rester plus ou moins dominante en Autriche jusqu’à la
date tardive attribuée à la suzeraineté juive.
Un
autre groupe venant de Scythie introduisit plus tard davantage de
changement dans la civilisation « celtique » . Ils
produisirent la civilisation de « La Téne » au
milieu du Rhin aux environs de 500 av. J.-C. Le centre de « La
Tène » se déplaça vers le nord de la
France et passa ensuite dans les Îles britanniques.
Selon
Wagner, « La première civilisation celtique semble tirer
ses racines dans la civilisation des Balkans du Nord (Thrace), l’Asie
Mineure, et les régions voisines de l’Iran et de la
Mésopotamie. Ceci n’exclut pas la possibilité que
la présence de certains traits de la civilisation celtique
insulaire offre chacun l’hypothèse d’une origine
européenne occidentale ou des liens directs avec l’Afrique
du nord »[13].
Des
éléments importants parmi les Celtes (Cimmériens)
provenant du Moyen-Orient (c.à.d. le Grand Israël) ont
été exposés aux influences mésopotamiennes
(Assyriennes et autres) et iraniennes (c.à.d.. Perses et
Mèdes), ils ont séjourné en partie en Asie
Mineure, et sont allés vers l’ouest par les Balkans. Les
autochtones « insulaires » (de Grande-Bretagne et
d’Irlande), avant de recevoir ce renfort de la culture
celtique, avaient été associés avec les
Phéniciens qui étaient arrivés par l’Afrique
du Nord et par l’Espagne, et à ce moment étaient
assujettis à l’influence de l’Afrique du Nord.
En
Espagne, les Celtes Cimmériens se mélangèrent
aux Ibères (c.à.d. les Hébreux) de «
Tharsis » (Tartessos) et influencèrent leur culture.
Dans les années 500 av. J.-C., l’ensemble des israélites
Cimmériens-et-Ibères (d’Espagne) s’était
établis dans la vallée du Rhône dans le sud de la
France. Ces Celtes qui arrivèrent d’Espagne
s’identifient, en gros, comme les HIBERI (ou « Iberi »
c.à.d. Hébreux) et ils étaient connus sous le
nom de Galates. Ils venaient de Galaad en Israël. Les Celtes
Galates furent expulsés de la vallée du Rhône,
mais récupérèrent partiellement du terrain, et
gagnèrent le contrôle de presque toute la Gaule,
pénétrèrent en Grande-Bretagne et en Irlande.
Ils eurent tendance à se diriger vers le nord de la Gaule. Les
Belges faisaient partie de ce même groupe.
Les
Cymry et les Cimbres ou Cicambres
On
suppose que les Celtes sont venus de l’est en passant par la
vallée du Danube. Les légendes galloises disent que
leurs ancêtres, les Cymry, avaient été guidés
par Hu Gadarn à partir de Drephane en face de Byzance (sur le
Bosphore) et qu’ils avaient traversé la mer pour aller
en Grande-Bretagne. Ces légendes s’accordent avec ce qui
est déjà connu concernant les Cimmériens et
leurs descendants celtes qui arrivèrent en Europe par voie de
terre en venant de la même direction et portant essentiellement
le même nom et la même culture.
En
Europe du Nord apparut un peuple appelé Cimbre (Sicambre). Les
Romains parlent des Cimbres vers 114 apr. J.-C. à l’époque
où ils se déplaçaient le long du Danube, mais on
peut supposer qu’ils s’étaient déjà
établis en Scandinavie, pays que les Romains considéraient
comme leur patrie, et où des noms de lieux témoignent
de leur présence. Les Cimbres transportaient avec eux un
taureau en métal dans leurs migrations. C’était
une coutume connue dans l’antiquité, mais on sait que
les Hébreux l’avaient pratiquée presque dès
le début de leur existence (Exode 32:4). Les recherches
archéologiques montrent des influences thraces et anatoliennes
à l’époque de l’âge du fer au
Danemark à partir de cette époque qui les rattache avec
les Cimbres et permet de suivre les voies de la migration des
Cimmériens.
Diodore
de Sicile (32:47) fait le lien entre les Cimmériens
d’autrefois avec les Galates et les Cimbres. Plutarque (dans «
Marius ») rapporte l’opinion que les Cimmériens,
les Cimbres et les Scythes, étaient en réalité
les membres d’une seule et même nation qu’il
appelle « Celto Scythes ».
Homère
plaçait les Cimmériens dans les Îles britanniques
tout comme le Grec Orphée l’affirme dans un poème
écrit aux environs de 500 apr. J.-C.
La
Chronique Anglo-Saxonne (891 apr. J.-C.) affirme que les Bretons sont
venus d’Arménie et que les Pictes (d’Écosse)
du sud de la Scythie. L’« Arménie » est le
pays d’Ourartou où les Cimmériens avaient
séjourné et dont ils sont sortis en tant qu’entité
identifiable dans l’histoire. On trouve dans la plupart des
récits légendaires d’Irlande et d’Écosse
l’idée que les Écossais sont venus de Scythie.
Chapitre
6 : CIMMÉRIENS ET SCYTHES
Les
Douze tribus d’Israël avaient éclaté en deux
royaumes. Deux d’entre elles comprenant « Juda »
(et « Benjamin » ) se trouvaient dans le sud, et les dix
autres constituaient le royaume du nord. Les dix tribus du nord
furent entièrement déportées par les Assyriens
vers le nord de la Mésopotamie, dans la région du
Caucase et l’est de l’Iran.
La
Bible déclare que les israélites avaient été
exilés à « Hala » (Chala), Habor (Chabor),
sur le fleuve Gozan, la ville des Mèdes (2 Rois 17:6), et
vers « Hara » (1 Chroniques 5:26). Le Talmud et les
découvertes archéologiques permettent d’identifier
les régions où ils furent réinstallés.
Peu de temps après l’exil et leur réinstallation,
ces lieux devinrent des centres pour des groupes qui apparaissent
dans la région pour la première fois. Ils sont connus
dans l’histoire sous le nom de Cimmériens, de Scythes,
et de Guti ou Goths. Ces entités étaient composées
au moins en partie par des descendants des dix tribus perdues
d’Israël !
En
plus de leur présence à Mannai, on signale aussi les
Cimmériens dans la région de l’Ibérie[1]
dans le Caucase. Les Cimmériens supprimèrent le roi de
l’Urartu (Ararat) voisin et envahirent le pays. Ils vainquirent
aussi et tuèrent Sargon, roi d’Assyrie, en 705. Sargon
fut remplacé par Sennachérib (705-681) qui battit les
Cimmériens, à la suite de quoi, une partie d’entre
eux envahit la Phrygie en Anatolie.
Les
Assyriens appelaient le roi cimmérien de Phrygie « Roi
de Umman Manda [c.à.d. Cimmériens], roi des Saces
[Scythes] et des Guti [Goths] ». Umman Manda signifie «
Peuple [Umman] de Manassé ». Les Cimmériens
furent rapidement chassés d’Anatolie et traversèrent
le Bosphore en direction de l’Europe. Jérôme (dans
Zacharie 10:11), le traducteur de la Bible en Latin, avait appris
de la bouche de sages juifs une tradition selon laquelle les
israélites, exilés par les Assyriens, avaient atteint
le Bosphore et de là s’étaient dirigés
vers le nord de l’Europe. Ces Cimmériens, via les
Balkans et la vallée du Danube, atteignirent finalement la
Gaule, les Îles britanniques et la Scandinavie. C’est eux
qui furent les principaux acteurs de la civilisation celtique.
Entre
temps, les autres Cimmériens qui n’avaient pas envahi la
Phrygie, mais étaient restés aux limites de l’Empire
assyrien s’organisèrent pour regrouper leurs forces. À
la fin du règne de Sennachérib, ils avaient récupéré
le contrôle de Mannae. Ils posèrent alors un sérieux
problème au successeur de Sennachérib : Assarhaddon
(681-669 av. J.-C.)
Les
Scythes
Assarhaddon
vainquit dans un premier temps les Cimmériens, certains
d’entre eux se rallièrent à lui. Vers 676 un
nouvel élément, connu sous le nom de « Ishkuza »
apparaît dans les rangs cimmériens. On les identifie aux
Scythes.
En
673 Assarhaddon tue le roi scythe qui est remplacé par
Bartatua. Celui-ci fait alliance avec les Assyriens, et épouse
la fille d’Assarhaddon. À cette époque, l’empire
assyrien est troublé par les Mèdes, les Mannaiens, les
Cimmériens et par d’autres peuplades. Les Scythes,
alliés des Assyriens, finissent par les réduire en
servitude pendant vingt-huit ans. Ils prennent le contrôle
d’une grande partie de l’empire assyrien pendant un
temps. Selon Hérodote, c’est eux qui gouvernaient. Ils
établirent un centre à Beth Shean dans l’ancien
territoire de Manassé dans le royaume d’Israël. Des
fouilles archéologiques témoignent de leur présence
dans toute la région israélite. Ils attaquèrent
l’Égypte et firent des raids sur la ville philistine
d’Ascalon.
Parallèles
avec Juda
À
cette époque, les Juifs en Judée qui n’avaient
pas été exilés par les Assyriens, mais été
restés autour de Jérusalem étaient dirigés
par le roi Josias ben Amon (628-609 av. J.-C.). Eusèbe et G.
Syncellus affirment que les Scythes se trouvaient sur la terre
d’Israël pendant le règne du roi Josias de Juda.
Pendant que les Scythes prenaient le contrôle sur les Assyriens
et s’établissaient à Beth-Shean et sur d’autres
parties de l’ancien pays d’Israël, le roi Josias
étendait aussi son influence dans la même région
! Le roi Josias s’était libéré de
l’Assyrie, avait brisé les idoles qui représentaient
l’autorité assyrienne et avait établi des
colonies dans le nord du pays à Megiddo, prés de
Beth-Shean, et dans la Philistie (bande de Gaza ndt) sur la côte.
Il était même présent à Beth-Shean (qui
était considéré comme un centre scythe) ! Une
colonne avec une inscription témoignant de l’autorité
du roi Josias a été trouvé lors de fouilles à
Beth-Shean.
Les
Scythes, comme le roi Josias, attaquèrent la Philistie et y
maintinrent une présence en plus des colonies judéennes
déjà présentes. En d’autres termes, les
Scythes et les Judéens du roi Josias se trouvaient dans les
mêmes zones, occupés aux mêmes activités et
devaient travailler main dans la main. À cette même
époque, dans l’est de l’Iran (dans les régions
de Harat et de la Bactriane contrôlées par les Scythes)
apparut un réformateur religieux nommé Zarathoustra
(Zoroastre). Sa doctrine de base était monothéiste et
s’appuyait même sur la Bible. Après sa mort, sa
religion fut influencée par le paganisme des Mages de Médie,
tout en gardant son fond. Zoroastre, selon la tradition iranienne,
aurait été enseigné par le prophète
Jérémie ou par un de ses disciples. Zoroastre,
lui-même, avait des relations parentales scythes, et certains
textes disent de lui qu’il était israélite.
Zoroastre
est une indication supplémentaire que les Scythes connus dans
l’Histoire étaient d’origine israélite à
un degré significatif.
Finalement,
après avoir subi la sujétion des Scythes et après
avoir été les témoins de la désintégration
partielle de leur empire, les Assyriens tentèrent de se
reprendre en main. À cette époque, vers 616 av. J.C.,
les Mèdes et les Babyloniens étaient en révolte
ouverte. Environ deux ans plus tard, en 614, les Mèdes
assiégèrent Ninive, la capitale assyrienne. Les
Assyriens étaient soutenus par une partie des Mannaiens et par
les Égyptiens.
Au début, les Scythes soutenaient l’Assyrie. Les Mèdes,
les Babyloniens, les Guti, les Gimiri (Cimmériens), et
d’autres clans étaient de l’autre côté.
Les Scythes d’Ecbatane furent appelés à soutenir
l’Assyrie. Ecbatane (Hamadan) en Médie était
alors un centre scythe qui plus tard devint la capitale de la Médie.
Il s’agit d’une des « villes des Mèdes »
où furent exilés les israélites (2 Rois 17:6).
Cependant, lorsque les Scythes arrivèrent à Ninive on
les convainquit de changer leurs alliances et de se joindre aux
assiégeants. Selon une inscription babylonienne, Ninive fut
prise, et mise à sac par les alliés avec les
Umman-Manda (dans ce cas les Scythes) qui menaient l’action.
Peu de temps après, toutes les autres villes assyriennes
reçurent le même traitement. L’empire assyrien
était détruit.
Entre
temps, une armée égyptienne sous le commandement du
pharaon Neco partait à l’aide de l’Assyrie. Le roi
Josias de Judée essaya d’arrêter la marche des
Égyptiens, mais il fut tué lors d’un combat avec
le pharaon Neco à Megiddo. Les Égyptiens continuèrent
vers le nord, pour être enfin défaits à
Karkemish. Le roi Josias était mort en se battant pour ses
alliés les Scythes. Après la défaite des
Assyriens et des Égyptiens, les Scythes furent invités
par les Mèdes à faire la fête. Ceux-ci enivrèrent
les Scythes et les massacrèrent. Les Mèdes et les
Babyloniens se partagèrent l’ancien empire assyrien. Les
Babyloniens conquirent la Judée et exilèrent les
habitants à Babylone. Plus tard, les Mèdes perdirent le
contrôle de leurs alliés, les Perses. Cyrus, le roi
perse, conquit Babylone et permit aux Judéens de retourner
dans leur pays. Les Mèdes, les Babyloniens et les Perses
chassèrent progressivement les Scythes du Moyen-Orient vers le
nord. À partir de là, les Scythes continuèrent
vers l’Europe de l’Ouest.
Les
Scythes étaient-ils israélites ?
Des
sources talmudiques et des commentaires s’y rapportant
indiquent que le roi Josias ben Amon de Judée envoya le
prophète Jérémie pour ramener les dix tribus
perdues. On dit que très PEU D’INDIVIDUS REVINRENT ET
QU’ILS NE RESTÈRENT QUE TEMPORAIREMENT !
D’après
les textes, ils repartirent vers leurs lieux d’exil (Arakin
33a, Megilla 14b, Nahmanide sur Gittin). Le réformateur
religieux, Zoroastre, est apparu dans la zone d’influence
scythe à l’époque de Jérémie et la
tradition iranienne le relie à Jérémie. Le
message de Zoroastre était au début d’inspiration
hébraïque, mais après sa mort, les Mages de l’Iran
y introduisirent des éléments de paganisme. La
tradition rapporte que c’est Jérémie qui a
enseigné Zoroastre. Pendant le règne du roi Josias en
Judée, et à l’époque de Jérémie,
les Scythes s’étaient installés temporairement en
Israël et en avaient fait leur centre. Le roi Josias mourut en
combattant aux côtés des Scythes. Après sa mort
les Scythes partirent du pays d’Israël. Les tribus scythes
portaient des noms israélites, leur culte était centré
sur un personnage identifié comme étant Joseph (celui
qui fut vendu en Égypte), et leur art était d’origine
israélo-phénicienne.
Les
prophéties bibliques se sont fait l’écho des
événements passés à l’époque
des Scythes et des Assyriens. Les prophètes ont prédit
avec force détails des événements qui
arriveraient dans leur plénitude à l’ère
messianique. Il faut savoir que les prophètes décrivaient
souvent l’avenir en l’illustrant avec des événements
qui se passaient à leur époque ou dans un futur qui
leur était proche[2]. C’est pourquoi on peut considérer
que l’histoire se répète. Il existe quelques
rares passages traitant de la chute de Ninive, la capitale
assyrienne, qui s’appliquent à la symbiose des Scythes
et des Judéens lors du règne du roi Josias. Le
cinquième chapitre de Michée, par exemple, parle d’un
dirigeant qui sortirait de Beth Lehem. Le roi Josias était
descendant de David, et il venait de Beth Lehem. Les versets
importants se trouvent dans Michée 5:5-8 :
(Version
anglaise de la version hébraïque) :
«
AND THIS MAN SHALL BE THE PEACE, WHEN THE ASSYRIAN SHALL COME INTO
OUR LAND : AND HE [c.à.d. Assyria] SHALL TREAD IN OUR PALACES,
THEN SHALL WE RAISE AGAINST HIM [c.à.d. contre l' Assyrie]
SEVEN SHEPHERDS, AND EIGHT PRINCIPAL MEN
«
AND THEY SHALL WASTE THE LAND OF ASSYRIA WITH THE SWORD, AND THE LAND
OF NIMRUD IN THE ENTRANCES THEREOF »....
«
AND THE REMNANT OF JACOB SHALL BE IN THE MIDST OF MANY PEOPLE AS A
DEW FROM THE LORD »
«
AND THE REMNANT OF JACOB SHALL BE AMONG THE GENTILES IN THE MIDST OF
MANY PEOPLE AS A LION AMONG THE FLOCKS OF SHEEP »
(Version
de Louis Segond) :
5
(5:4) C'est lui qui ramènera la paix. Lorsque l'Assyrien
viendra dans notre pays, Et qu'il pénétrera dans nos
palais, nous ferons lever contre lui sept pasteurs Et huit princes du
peuple.
6
(5:5) ils feront avec l'épée leur pâture du pays
d'Assyrie et du pays de Nemrod au dedans de ses portes.
(5:6)
Le reste de Jacob sera au milieu des peuples nombreux comme une
rosée qui vient de l'Éternel, comme des gouttes d'eau
sur l'herbe : elles ne comptent pas sur l'homme, elles ne dépendent
pas des enfants des hommes.
(5:7)
Le reste de Jacob sera parmi les nations, au milieu des peuples
nombreux, comme un lion parmi les bêtes de la forêt,
comme un lionceau parmi les troupeaux de brebis : lorsqu'il passe,
il foule et déchire, et personne ne délivre.
Les
points principaux de ces passages ne peuvent s’appliquer qu’à
l’ère messianique tout en présentant l’équation
Israelite Scythe. Au début, les Assyriens arrivèrent
dans le pays et le foulèrent au pied, y compris les palais
royaux, ainsi que le montrent les fouilles archéologiques.
Ensuite, ils ont exilé tous les habitants survivants. Dans
leur exil, les Israélites Scythes ont fait la paix avec
l’Assyrie, puis sont devenus des « pasteurs »
c-à.d. des alliés et des protecteurs de l’Assyrie,
et petit à petit, les dirigeants effectifs de l’empire,
càd. « les huit princes du peuple ». Finalement,
les Israélites Scythes ont détruit les villes de
l’Assyrie et ont fait « avec l’épée
leur pâture du pays d’Assyrie », tel que Michée
l’avait prédit. Le Talmud dit aussi (Shabbat 147) que
les dix tribus perdues connurent la calamité à cause du
« vin de Phrygie »[3]. Il se peut que cette référence
s’applique à ces mêmes fêtes d’ivrognerie
qui causèrent la mort des dirigeants scythes et leur firent
perdre le contrôle de l’empire assyrien. On peut faire
d’autres parallèles entre les israélites exilés
et les Scythes. Les preuves sont tellement évidentes qu’on
doit admettre qu’au moins une partie des Scythes présents
en Assyrie descendaient d’Israël. La seule question
pendante est quelle partie des Scythes était d’origine
hébraïque, quel en était le pourcentage et que
devinrent-ils.
Michée
et les dix tribus perdues au temps de la fin
Nous
avons expliqué le chapitre 5 de Michée comme décrivant
le roi Josias et les Scythes. Un principe existe dans toutes le
prophéties bibliques : elles s’appliquent aux derniers
jours. Même lorsque le prophète décrit des
événements historiques qui lui sont contemporains ou
sont proches dans son avenir, ceux-ci doivent aussi s’appliquer
aux derniers jours.
Le
Malbim fait les commentaires suivants sur Michée chapitre cinq
à la lumière de la tradition. Il affirme qu’il y
aura deux messies :
-
Un
Messie fils de Joseph considéré comme le chef des
tribus perdues par le Malbim et d’autres exégètes
juifs, qui traitera plus des aspects politiques de la Rédemptioni.
-
Un
Messie file de David descendant de Judas (c-à.d. les Juifs)
plus concerné par le côté spirituel, encore
qu’il unira les aspects matériels et spirituels en un
seul.
Le
Malbim (Michée 5:1-2) dit :
«
Ceci a déjà été expliqué dans
Ézéchiel chapitre 37 (à propos du bois de Judas
et du bois de Joseph qui ne formeront qu’un) : À la fin
des temps, les dix tribus se lèveront en premier. Le Messie
fils de Joseph régnera sur eux. Ils œuvreront
puissamment. La tribu de Judas sera dispersée parmi les
nations, faible et minoritaire. Elle sera rattachée aux dix
tribus et sera soumise à l’autorité du Messie
fils de Joseph. Puis, le Messie fils de David se lèvera dans
la force du Tout-Puissant. Ensuite, ils recevront tous le joug du
Royaume de la Maison de David.
Michée
3 (5:2) : C'est pourquoi il les livrera jusqu'au temps où
enfantera celle qui doit enfanter, et le reste de ses frères
reviendra auprès des enfants d'Israël.
L’époque
allant jusqu’à l’accomplissement du rassemblement
des exilés est considérée comme un enfantement.
Jusqu'à la fin de cette époque, la Maison de Judas sera
soumise à la Maison d’Israël. Ensuite : [Michée
5:4]
4
(5:3) : Il se présentera, et il gouvernera avec la force de
l'Éternel, avec la majesté du nom de l'Éternel,
son Dieu : et ils auront une demeure assurée, car il sera
glorifié jusqu'aux extrémités de la terre.
2
(5:1) : Et toi, Bethléem Ephrata, petite entre les milliers de
Juda, de toi sortira pour moi celui qui dominera sur Israël…
Le
Malbim continue en décrivant l’union de Judas avec les
dix tribus et la guerre contre Gog et Magog. Dans tous les cas, nous
voyons que la coopération et la tentative de réunion
entre Judas et Joseph durant le règne de Josias ben Amon
préfiguraient ce qui arriverait dans le futur avec une plus
grande intensité et sur une base permanente.
Les
Scythes vouaient-ils un culte à Joseph ?
Le
fleuve Sambation était, dit-on, l’endroit où se
trouvaient les dix tribus perdues. Le Don a été
identifié très tôt comme étant le «
Sambation ». À Tanaïs, qui était un centre
commercial à l’embouchure du Don, Sambation était
considéré comme le nom d’une personne. Tanaïs
(« Tanaskvil ») était aussi important dans la
mythologie scandinave et Snorri d’Islande disait que c’est
de là que venaient les dieux ancestraux de Scandinavie. Ces
dieux étaient les mêmes que ceux des Angles et autres
Saxons. Tanaïs était un centre commercial important entre
300 av. J.-C. et 300 apr. J.-C. Il présentait une importance
capitale en tant que fournisseur de grains pour l’arrière-pays
scythe et faisait concurrence à l’Égypte dans ce
domaine. Tanaïs se trouvait sur les rives de la mer Noire et les
colons grecs y avaient fondé plusieurs villes. Celle-ci,
d’ailleurs, a pu avoir été créée
par des colons grecs et influencée par la culture grecque,
mais sa population était principalement scythe comme le dit
Irma Haynman (1994). Cette influence n’a jamais été
très grande et n’apparut qu’à une date
relativement tardive. Tanaïs était scythe dans le sens où
les Scythes royaux et les dirigeants Arsacide Parthes étaient
des Scythes. Toute la région avait été sous le
contrôle des Scythes royaux et de leur parenté. Ils
furent repoussés et se déplacèrent vers l’ouest.
Ils furent remplacés par les Sarmates et d’autres
groupes. La ville de Tanaïs semble toutefois avoir gardé
sa composition ethnique de type Scythes royaux bien que les peuples
qui vivaient alentour ne fussent plus de proches parents.
Dans
Tanaïs même, la seule religion était celle dédiée
à Zeus Hypsistos, ce qui veut dire « Le Dieu Suprême
». C’était une religion monothéiste, la
même que celle prévalant ailleurs dans la région,
particulièrement chez les Daces et les Gètes qui
étaient aussi de descendance israélite.
On
considérait les Daces comme une branche occidentale des
Saces-Scythes. Les Gètes formaient une branche des Goths.
Certains savants attribuent le culte de Zeus Hypsistos à une
influence juive. Selon les historiens et les spécialistes en
religion, celle-ci devrait être considérée comme
monothéiste dans une certaine mesure. On ne devrait pas la
considérer comme telle. En plus de Zeus Hypsistos, ils
adoraient d’autres divinités d’ordres inférieurs
et leur système de croyances était foncièrement
païen. Il y avait des Juifs dans cette région, ils
avaient de l’influence et certains d’entre eux ont tenté
de reformuler leur religion selon des termes plus en accord avec la
culture générale hellénisée de la région.
Même en tenant compte de ce facteur, en supposant qu’il y
ait eu une influence juive, le consensus admet que l’origine du
culte de Zeus Hypsistos à Tanaïs était d’origine
indigène et qu’il n’était influencé
que superficiellement. Haynman admet que le culte aux alentours de
Tanaïs a pu être influencé par le Judaïsme, le
Christianisme ou d’autres religions, mais à Tanaïs,
la religion était unique et indigène. Haynman cite J.
Ustinova qui associait le culte de Tanaïs avec celui des
Saces-Scythes. Les Saces-Scythes étaient des israélites,
ancêtres des Angles, des Saxons et des peuples qui leur sont
apparentés.
À
Tanaïs on ne mangeait pas de porc, même si les peuples
iraniens et grecs qui les entouraient le faisaient. Selon Hérodote,
Les Scythes ROYAUX et leur parenté ne mangeaient pas de porc.
Les Massagètes à l’est de la mer Caspienne
sacrifiaient des chevaux à une divinité appelée
« Tanaïs » (Maximus Tyranius 8.8). Cela permet de
supposer qu’ils adoraient la même divinité qu’à
Tanaïs. Le nom « Massagètes » a été
interprété comme voulant dire « Grands Goths ».
Eux aussi étaient de descendance israélite. Certains
des fidèles de Zeus Hypsistos à Tanaïs portaient
des noms grecs, d’autres Iraniens et d’autres encore
juifs. Ces trois types de noms étaient également
distribués. Un des noms juifs enregistrés est «
Sambation » qui pouvait dans cette région se prononcer «
Sambation ». En plus de Zeus Hypsistos, à Tanaïs on
adorait une « Grand-mère » identifiée avec
Astarté.
Il
existait à Tanaïs une dynastie du nom d’ «
Aspourgos », et un culte du même nom. «
Aspourgos » était le nom que s’était
attribué un des rois lors de son auto déification. «
Aspourgos » est un nom que l’on retrouve chez les autres
peuples environnants. Il existait une organisation «
Aspourgienne » militaro religieuse située sur une île
prés de Tanaïs. Le monarque, « Aspourgos
appartenait à la famille des Scythes rRoyaux Arsacides de la
région du fleuve Tanaïs [Don], les autres branches
régnaient sur la Parthie, l’Arménie, l’Empire
Koushan (Strabon 11.9.2). » [Les Arsacides étaient les
dirigeants de l’Empire parthe en Perse. Les dirigeants parthes
étaient d’origine israélite.] Certains savants
rattache le nom d’« Aspourgos » au mot iranien «
aspa » qui signifie « cheval » ou au Syro-Accadien
« aspuraku » qui veut dire « cavalier ».
Cependant, le nom avait une connotation à l’origine
différente et toute ressemblance avec le mot « cheval »
ou tout mot qui y ressemble provient de cette racine de base. Haynman
fait remonter le nom « Aspourgos » à la racine
hébraïque sémitique « asaph »
(ramasser, recueillir) et à « biraka » qu’elle
traduit par « ton autocréation » ou quelque chose
de semblable. Elle souligne que le nom Joseph est de la même
origine.
-
Elle
(Rachel, la mère de Joseph) devint enceinte, et enfanta un
fils, et elle dit : Dieu a enlevé (Hébreux : «
asaph », ramasser, emporter) mon opprobre.
-
Et
elle lui donna le nom de Joseph (le nom de Joseph a comme
connotation « ramasser, emporter et ajouter, c.à.d. que
Dieu a enlevé et qu’il a rajouté), en disant :
que l'Éternel m'ajoute un autre fils ! (Genèse
30:23-24)
Haynman
relie aussi la seconde partie du nom à Joseph : 43 Il (le
pharaon) le fit monter sur le char qui suivait le sien ; et l'on
criait devant lui : À genoux ! (en hébreu : Avrech)
c'est ainsi que Pharaon lui donna le commandement de tout le pays
d'Égypte. (Genèse 41:43)
Le
mot traduit par « À genoux » en hébreux est
« Avrech » et il a comme connotation « Mon Père
règne » ou un sens approchant. Haynman relie le nom «
Aspourgos aux deux éléments se trouvant dans les noms
attribués à Joseph : « asef » et «
avrech ». Haynman dit que le culte d’Aspourgos à
Tanaïs avait la même origine que celle de l’assyrien
caucasien Aseph/Savaz, le nom Joseph de la Bible « abreh »
(c.à.d. « avrech ») (Gen. 41:43), du thrace
Sabazius/Hattis et du nom Sijawish que l’on trouve en Asie
centrale. Chacune de ses divinités était rattachée
à des milieux ethniques et historiques différents, mais
conservait des traits communs. » [Tout ou partie de ces cultes
étaient associés à des peuples d’origine
israélite, il est donc naturel qu’ils aient eu des
points communs]. Elle cite aussi le culte dédié aux «
chariots du soleil » suivi par les rois idolâtres de
Judas et les chevaux consacrés au culte du soleil (2 Rois
23:11).
11.
Il (le roi Josias ben Amon) fit disparaître de l'entrée
de la maison de l'Éternel les chevaux que les rois de Juda
avaient consacrés au soleil, près de la chambre de
l'eunuque Nethan Mélec, qui demeurait dans le faubourg ; et il
brûla au feu les chars du Soleil.
Elle
suggère aussi qu'Osée 14:3 parle de la même
superstition :
3.
L'Assyrien ne nous sauvera pas, nous ne monterons pas sur des
chevaux, Et nous ne dirons plus à l'ouvrage de nos mains :
Notre Dieu ! Car c'est auprès de toi que l'orphelin trouve
compassion.
Haynman
conclut qu’Aspourgos était associé avec Joseph
par les Juifs immigrés hellénisés et par les
chrétiens. Elle dit aussi que les guildes consacrées à
Aspourgos à Tanaïs faisaient des cérémonies
qui rappelaient (ou qui plus tard furent interprétées
comme rappelant) les aspects messianiques de Joseph, le choix de
Joseph en tant que dirigeant, et la réconciliation de celui-ci
avec ses frères (Genèse 45:4-5). [Hynman croit,
apparemment, que l’histoire de Joseph était un mythe
dérivé de la mythologie sémitique. Ce mythe,
prétend-elle, faisait partie d’une tradition culturelle
d’ensemble qui donna aussi naissance au culte d’Aspourgos.
Puisque Joseph et Aspourgos avaient des traits communs et une origine
commune, il était naturel que les deux soient plus tard
assimilés l’un à l’autre par ceux qui
étaient familiarisés avec l’histoire et les
traditions les concernant tous les deux. C’est ce qu’affirme
Haynman.
Les
Scythes descendent des dix tribus perdues. Ils ont été
exilés parce qu’ils adoraient des dieux étrangers
et se sont mêlés aux nations alentour. Ils ont été
influencés par les païens et vice-versa. Ils étaient
aussi apparemment largement illettrés et adonnés à
des superstitions fantaisistes. Néanmoins, il a dû
rester quelque peu des croyances originelles. Ils devaient révérer
Joseph, le père des deux tribus les plus importantes, et les
dirigeants dont on connaît les noms dans les Écritures.
Après la synthèse faite par les païens, ils n’ont
dû avoir aucune difficulté à assimiler leurs
souvenirs de Joseph avec les croyances païennes qui les
entouraient.
Les
habitants de Tanaïs avaient leur forme particulière de
croyances monothéistes, ressemblant au Judaïsme, mais qui
n’en était pas la source. Ils ne mangeaient pas de porc.
Ils faisaient partie des Saces-Scythes qui portaient des noms de
tribus israélites et l’on sait pour d’autres
raisons qu’ils sont d’origine israélite. On peut
donc en conclure qu’ils révéraient « Joseph
» sous le nom d’Aspourgos parce qu’ils descendaient
de Joseph. Les guildes liées à ce dernier avaient en
fait des cérémonies commémorant des traditions
en rapport avec Joseph. Ils conservaient aussi un certain degré
de sentiment monothéiste en raison de leur origine hébraïque.
C’est aussi la raison pour laquelle, ils ne mangeaient pas de
porc, alors que tous les autres peuples dans la région le
faisaient. Ils étaient, pour une grande partie, illettrés,
superstitieux et païens, ils se battaient pour leur vie et
étaient souvent exilés d’un endroit à un
autre, sujets aux influences et aux pressions des peuples qui les
environnaient, qu’ils dominaient parfois et à d’autres
moments leur étaient assujettis. Même la langue qu’ils
employaient dans leur nouvelle patrie était différente.
On peut s’attendre à des déviations dans
l’histoire de Joseph telle qu’on la connaît, tout
en gardant dans une certaine mesure son thème central. Nous
connaissons les caractéristiques des gens de Tanaïs parce
que des archéologues et des historiens ont pu les étudier.
Ces chercheurs suggèrent que les caractéristiques
trouvées à Tanaïs faisaient partie de la culture
SACE-SCYTHE en général.
Aspourgos
est identique à Joseph. Il était révéré
par la majorité des Scythes qui avaient aussi conservé
un peu de leur tradition monothéiste israélite. Yair
Davidiy dans « The Tribes » (1991) avait déjà
remarqué la présence de la racine « Asp »
dans les noms ethniques scythes (Aspacarea, Nemrod, Aspassi, etc.) et
avait rapproché cette racine avec le nom de Joseph aux yeux
des gens de la région. Nous avions aussi remarqué que
les peuples scythes et leurs voisins portaient de noms identiques ou
très semblables à ceux que portaient les clans des
tribus de Joseph. Tanaïs fut abandonnée vers les 400 de
notre ère, au moment de l’invasion de l’Europe par
les Huns, et, apparemment, ses habitants se joignirent à leurs
frères Scythes et partirent vers l’ouest.
Les
Scythes avaient été dispersés dans des régions
s’étendant sur l’Afghanistan, le nord de la Chine,
la Sibérie, l’Asie centrale et l’Europe de l’est.
Ils n’étaient pas les seuls à vivre dans ces
régions, ils vivaient avec d’autres groupes et les
dominaient souvent. Ils ne se mélangeaient pas beaucoup avec
les populations locales. Nous savons qu’en Germanie, les Angles
et les Saxons et les peuples qui leur étaient rattachés
qui venaient de Scythie interdisaient le mariage avec les
autochtones. Une zone scythe se trouvait sur les bords de la mer
Noire. Elle comprenait la région de Tanaïs sur le Don.
Une autre zone se trouvait à l’est de la mer Caspienne,
là où les historiens situent les Saces Scythes, même
si ce nom peut s’appliquer à tous les Scythes de
partout. Dans ces deux régions, des fouilles archéologiques
ont mis au jour des cultures similaires à celles de
Scandinavie et de Germanie. Le nom de « Saxon » vient de
la même racine que « Sace ». Une légende
frisonne en Hollande affirme que les ancêtres des Angles (de
Brunswick), les Saxons et les Frisons se trouvaient à
Jérusalem avant sa prise par les Babyloniens. Ils s’étaient
déplacés à l’est de la mer Caspienne et
ensuite vers l’Europe de l’ouest. Cette même source
dit que les habitants précédents des Îles
britanniques avaient fui les Assyriens avant de venir en Angleterre.
Le concept de « Jérusalem avant sa capture par les
Babyloniens » est une simplification populaire se rapportant
aux israélites du royaume du nord qui furent exilés par
les Assyriens avant que les Juifs ne fussent emmenés en
captivité à Babylone. Une partie des dix tribus perdues
était parmi les peuples scythes et partit vers l’Europe
de l’ouest.
Chapitre
7 :
ISRAËL
EN EUROPE
Principaux mouvements migratoires en Europe
Vers
550 av. J.-C. : Les déplacements scythes à partir du
Moyen-Orient en direction du nord du Caucase commencèrent tout
d’abord par la pénétration de la Scythie. Les
descendants de ceux qui partirent à cette époque
atteignirent l’Europe occidentale où ils adoptèrent
la culture celtique.
La
mémoire et la rétention des noms de clans israélites
Dans
le livre de la Genèse (chapitre 46) et dans les Nombres
(chapitre 26) ainsi que dans d’autres Écritures, on
trouve les noms des clans composant les tribus d’Israël.
Ces clans acquirent souvent une autonomie de plein droit. Les groupes
celtes et scythes portaient des noms de tribus qui ressemblaient
souvent à ceux des clans israélites et sont regroupés
de telle sorte qu’ils rappellent les formations originales des
tribus. Des groupes portant les noms des clans appartenant à
des tribus israélites particulières avaient tendance à
se rassembler dans les mêmes territoires même lorsqu’ils
avaient oublié tous les rapports ancestraux existants entre
eux. On enregistre ce phénomène en Scythie, en Europe
continentale et en Grande-Bretagne. Ce phénomène se
répéta lorsque ces peuples se déplacèrent
vers l’ouest. On peut suivre ce processus en reprenant les
études archéologiques, les textes des géographes
de l’Antiquité (tel que Ptolémée), les
historiens classiques et les légendes. Dans « The Tribes
», Yair Davidiy décrit en détails les
mouvements et l’identité de ces groupes.
Déplacements
des Scythes royaux vers l’ouest
Entre
300 et 100 av. J.-C, des changements de climats amenèrent les
groupes « Sarmates » à repousser les Scythes
royaux vers l’ouest. Ils se réinstallèrent dans
ce qui est la Bulgarie actuelle et suite à de nouvelles
pressions, continuèrent vers le nord pour, finalement, arriver
en Scandinavie.
Les
Scythes royaux en Scandinavie
Les
Huns turcs émergent de l’Extrême Orient entre
200-160 av. J.-C. Ils attaquent les Aseir (Wusun), les Goths et les
Saces qui commencent aussi à se faire la guerre entre eux. Ces
évènements furent suivis par un changement de climat
après 120 av. J.-C., qui eut pour résultat la
destruction de Khwarezm (Chorasmia à l’est de la mer
Caspienne) alors qu’auparavant, cette région avait été
très peuplée. Les Goths et les Saces commencèrent
à se déplacer vers l’ouest. Ces mouvements
causèrent une réaction en chaîne et des
migrations en direction de la Scandinavie des Scythes royaux qui
partirent du nord des Balkans. La Scandinavie fut repeuplée
entre 100 av. J.-C. et 100 apr. J.-C. La côte de la Baltique
était aussi très peuplée à cette époque,
ce qui eut pour conséquence que davantage de tribus se
déplacèrent encore vers l’ouest.
Les
Belges
Après
200 av. J.-C. les Belges de l’est commencèrent à
occuper le nord de la Gaule. Ils étaient associés avec
un groupe qui venait du Moyen-Orient et de la Syrie. En linguistique,
il est apparenté au « Bloc du nord-ouest » . Ils
arrivèrent en Europe par l’Anatolie et la Crimée
dans le sud-ouest de la Scythie. Culturellement, ces peuples
devinrent des Celto Galates. Les Belges occupaient aussi une partie
de la Grande-Bretagne et de l’Irlande.
Les
Scythes orientaux se déplacent vers l’ouest
Les
Sienbi occidentaux et le groupe de Huns du nord de la Hugie, les
Dingling, et les Gienkun se déplacèrent vers l’ouest
en partant de l’est de la Scythie dans les décennies
70-50 av. J.-C. Le groupe de Huns du nord de la Scythie était
composé de plusieurs petites tribus dont un certain nombre fit
sa réapparition à partir de 50 av. J.C. dans la région
du Rhin en Europe de l’ouest et en l’espace d’une
centaine d’années s’était rendu maître
de celle-ci. Des preuves archéologiques montrent qu’à
l’époque de César, la région de « la
Germanie » à l’est du Rhin avait une culture
connue sous le terme de « La Téne » semblable à
celle des Belges et des Trévires du nord de la Gaule. En une
centaine d’années (c.à.d. vers 50 apr. J.-C.)
cette culture fut complètement détruite et d’autres
peuples s’installèrent qui portaient des noms inconnus
jusqu’alors : les Chattes, les Chasuarri, les Angrivarri, les
Ampsivarri, etc. On retrouve le nom des peuples suivants qui
émigrèrent de la Scythie vers l’Europe par lequel
ils étaient connus en occident : Les Chauki (en Scythie «
Cachage Scythae » ), les Tubantes (Tabiene), Bructères
(Bactria), Chattes (Chatae Scythae), et les groupes associés
des Varnes (Varini), Tigorini (Taguri), Angiloi (Angles)
(AugaliAegeli,), Jutes (Iatii), Sasons (Sasones), Scoti, Esci
(Ascotacae), ainsi que les Alains (Alans), Tectosages (Tectosaces
Scythae), les As (Asi), et d’autres cités ailleurs. La
région de Germanie, comme la Scandinavie accueillit des tribus
qui venaient de la Scythie et continuèrent vers l’ouest
en direction de la Gaule et de la Grande-Bretagne. « Gaule »
est un terme qui s’appliquait à la France d’aujourd’hui,
la Belgique, la Suisse et la Hollande.
Déplacements
des Suèves et des Saxons vers l’ouest
Entre
150-350 apr. J.-C. les guerres continuelles faites par les Huns en
Scythie orientale amenèrent d’autres peuples à
partir vers l’ouest. Parmi ces peuples on trouve, vers 170 apr.
J.-C., la branche orientale des Sienbi. [La branche occidentale des
Sienbi était déjà partie vers l’Europe aux
alentours de 60 av. J.-C.] En Europe on assimile généralement
les Sienbi aux Sieves ce mouvement venant de la Scythie occidentale
amena le remplacement des peuples vivant en Germanie entre 200-300
ap. J.-C. (et dans certains cas quelque peu avant cette époque)
par des groupes plus importants qui les absorbèrent. Ces
groupes comprenaient les Saxons, les Francs, les Alémans, les
Suèves et d’autres. Les Suèves semblent être
le seul ensemble majeur subsistant comme entité indépendante.
Ils avaient fait office de précurseurs pour les nouveaux
arrivants. Ils avaient d’étroits rapports avec les
Saxons et les Alémans qui s’établirent en Alsace
et en Suisse.
De
nombreux peuples arrivant dans l’ouest étaient passés
par la Scandinavie ou certains éléments de ces peuples
étaient déjà présents dans cette région.
Ceci explique pourquoi certaines traditions attribuent une origine
scandinave à certains de ces groupes. Les Scandinaves,
eux-mêmes, croient qu’ils viennent de (ou via) la
Scythie.
Les
Huns repoussent les Saxons, les Francs, et d’autres tribus vers
l’ouest
Dans
les années 350-450 Ap. J.C. les Huns passèrent en masse
de la « Scythie » (Eurasie) en Europe forçant les
Scythes à les accompagner ou à fuir pour sauver leurs
vies. Suite à l’invasion des Huns, les Saxons, les
Francs et les Alémans reçurent une forte augmentation
de population avec l’addition de nouveaux clans (dans le cas
des Saxons) y compris ceux qui appartenaient aux Huns proprement dit.
En réaction à la pression des Huns, ces populations
gonflées de nouveaux arrivants ravagèrent l’Empire
Romain d’Occident et s’établirent en Gaule et en
Grande-Bretagne. Les Goths, les Vandales, les Wisigoths, et d’autres
groupes conquirent des pays autrefois romains. Cependant, dans la
plupart des cas, les conquérants étaient numériquement
inférieurs à la population des pays envahis. Dans
l’ensemble, tout le processus d’invasion devait continuer
jusque vers 500 apr. J.C. avec l’invasion des « Vikings »
quelques temps plus tard. À cette période, les peuples
blancs de l’orient, décrit par les Chinois, devaient
disparaître presque entièrement en Orient pour
réapparaître en Europe.
Les
Danites et les Néphtalites passent en Scandinavie
Beaucoup
de Néphtalites étaient restés à l’extrême
orient de la Scythie, dans ce qui est actuellement la Sibérie
orientale et la Chine occidentale. Dans la période 450-500
apr. J.-C. les Néphtalites commencèrent à partir
vers l’ouest pour arriver finalement dans les années
500-600 ap. J.-C en Norvège. La Suède fut peuplée
par les Goths et les Suions (prononcé : Su-oni) un fils de Gad
(Genèses 46:16). Les Néphtalites étaient
accompagnés par les Danites qui s’installèrent au
Danemark, qui avait été déjà peuplé
en partie par des Angles, des Jutes et des Danites. Il existe une
tradition que les Jutes descendraient de Juda et les Danois de Dan.
Les
invasions vikings
Les
émigrations continues en Scandinavie eurent pour résultat
une surpopulation et l’expulsion outre-mer des populations
côtières. Ces Scandinaves furent connus sous le terme de
Vikings.
Les
Normands
Les
Vikings s’établirent en Angleterre, en Irlande, en
Normandie (France), et ailleurs. En Normandie les Vikings adoptèrent
la culture française et furent appelés Normands. De la
Normandie, ils envahirent l’Angleterre en 1066.
Les
Pictes et les Khazars
Des
groupes israélites Saces, y compris des Goths et des
Nephtalites étaient restés dans le Caucase et les
régions alentour de la Scythie. Ils se mélangèrent
avec les Agathyrsi et formèrent la nation KHAZAR qui se
convertit au judaïsme. Un certain nombre (pas nécessairement
beaucoup) de leurs descendants se trouvent aujourd’hui mêlés
aux Juifs. Le cœur de la fédération nationale
Khazar se trouvait sur l’ Akatziri ou « Agathyrsy »
comme le nommaient les Grecs. Les Agathyrsi avaient occupé, à
une époque, une région sur la côte de la Baltique
et une autre sur le Pont prés du Caucase. À une
certaine époque entre 50 av. J.-C. et 300 apr. J.-C. (plus
vraisemblablement plus prés de cette dernière date) les
Agathyrsy envoyèrent par mer un contingent vers l’Écosse,
où ils furent identifiés avec les Pictes (Servius dans
l’Aeneide 4.v.146). Ils devaient agir plus comme des alliés
dans l’invasion anglo-saxonne que comme des opposants. Les
Pictes étaient de formidables guerriers et perturbaient
sérieusement tous ceux qui s’opposaient à eux. De
même, les Agathyrsy (Akatziri) en Europe étaient décrits
par Jordanes (l’historien goth) comme un peuple extrêmement
brave.
Les
Khazars, qui arrivèrent de l’Agathyrsi, se convertirent
au judaïsme et croyaient qu’ils avaient fait partie de la
nation israélite. Les Khazars étaient regroupés
dans le sud de la Russie, mais une petite colonie existait aussi en
Suède. Ceux-ci avaient des relations avec la colonie
anglo-saxonne de Hedeby dans le nord de la Germanie avant que ces
derniers ne partent vers la Grande-Bretagne.
Au
Moyen-âge, les Chroniqueurs assimilaient les Khazars et les
Goths aux dix tribus perdues d’Israël. De même,
l’historien Gildas en Grande-Bretagne (500 apr. J.-C.)
considérait que les habitants celtes de l’ile étaient
des israélites. Bede, l’historien anglo-saxon,
considérait que les Anglais étaient le Peuple Élu.
Les Francs et les Visigoths du 7éme siècle avaient la
même opinion. Historiquement, de nombreux peuples qui
arrivaient à l’ouest étaient considérés
comme des Goths, bien que ceux-ci se fussent établis en Suède.
Des traditions situaient les tribus israélites dans les lieux
où vivaient les Saces et les Goths et les différents
noms de tribus correspondent à ceux que portaient des groupes
israélites. Les Scythes, les Goths et les Cimmériens et
les groupes qui leur étaient apparentés en Scythie ne
formaient qu’un seul peuple, de la même origine, à
savoir israélite. C’est de ces nations que sortirent
celles que l’on trouve en Europe occidentale. Les nations «
barbares » qui envahirent l’Europe provenaient des forces
scythes et gothiques qui avaient aussi été en relation
avec les Cimmériens. Les Cimmériens (Cimbres ?) étaient
précédemment arrivés dans l’ouest et
s’étaient assimilés aux peuples celtes que les «
barbares » étaient maintenant en train de conquérir.
De
l’Allemagne à l’Amérique du Nord
Selon
une tradition rapportée par l’historien romain Tacite
les Germains descendraient de « Mannus », c.à.d.
de Manassé d’Israël ! Ces Germains, dont parle
Tacite allèrent, pour une grande partie, vers l’ouest en
direction de la Grande-Bretagne, de la France, de la Hollande et de
la Belgique. D’autres restèrent dans l’ouest, mais
furent numériquement écrasés par les nouveaux
arrivants de l’est. Néanmoins, de nombreux peuples
d’origine israélite restèrent en Germanie,
surtout dans l’ouest, jusqu’aux environs de 1800 où
il y eut une immigration massive vers les États-Unis. Les
migrants d’Allemagne vers l’Amérique étaient
différents physiquement, sociologiquement, et idéologiquement
des autres populations restées sur place. Dans l’ensemble,
ils étaient moins antisémites ou même pas du tout
; plus libéraux et plus indépendants d’esprit,
souvent non conformiste, plus religieux et d’un type physique
différent.
En
Allemagne, ils appartenaient à des groupes et des classes
sociales qui n’avaient jamais véritablement appartenu au
courant principal de la société allemande. De même,
en Grande-Bretagne, les migrants vers l’Amérique
venaient principalement de l’ouest et du nord ou ils
appartenaient à des groupes sociaux distincts et avaient formé
des groupes de population en parallèle avec les
stratifications féodales qui existaient précédemment
à leur arrivée. Dans le cas de l’Allemagne, nous
avons des descendants israélites se séparant de leurs
voisins non israélites et qui émigraient : Il arrivait
souvent que tout un village restât pendant que tous les
habitants voisins émigraient vers l’Amérique. En
Grande-Bretagne, ce sont les descendants de la tribu de Manassé
qui se séparèrent de leurs frères Éphraïmites.
Ce qui s’applique à la Grande-Bretagne et à
l’Allemagne a été étudié et
documenté, mais le même phénomène semble
avoir eu lieu dans toute l’Europe à chaque fois qu’un
peuple hébreu est concerné.
«
CAR VOICI, JE DONNERAI MES ORDRES, ET JE SECOUERAI LA MAISON D’ISRAËL
PARMI LES NATIONS, COMME ON SECOUE AVEC LE CRIBLE, SANS QU’IL
EN TOMBE A TERRE UN SEUL GRAIN. » [Amos 9:9]
Preuves des origines scythes
D’après
plusieurs opinions les « Barbares » sont sortis de la
Scythie : La Germanie à cette époque n’aurait pas
pu nourrir les millions de gens présents dans les forces
barbares. Les preuves archéologiques et historiques indiquent
que la majeure partie de la Germanie était relativement
dépeuplée, inculte et incapable de faire vivre de
larges groupes de population sédentaire. Il en est de même
pour le reste de l’Europe du Nord. Il existait, en Scythie
orientale, des colonies de divers peuples civilisés à
l’apparence prétendument « nordique » qui
disparurent très peu de temps avant que l’on fasse
mention des « Barbares » en Europe occidentale. Les
traditions des « Barbares » affirmaient qu’ils
venaient de la Scythie et leurs styles artistiques sont identiques à
ceux trouvés dans les régions scythes. Ils avaient des
croyances et des coutumes scythes « chamaniques » ; ils
portaient les mêmes armures, utilisaient les mêmes
tactiques de combat et portaient les mêmes noms de tribus dans
les mêmes formations les unes par rapport aux autres que ceux
qu’ils auraient plus tard dans l’ouest. Les peuples
scythes disparurent de la Scythie entre 300 av. J.C. à environ
600 apr. J.C. Juste au moment où les Scythes quittaient la
Scythie, ils commencèrent à apparaître en
occident en tant que « Barbares » après être
passés par la Scandinavie, la Pannonie (Hongrie), et la
Germanie.
Les
Romains qui rencontrèrent les « Barbares » sur
leurs frontières s’opposèrent à eux par
les armes et en même temps en enrôlèrent dans
leurs armées. Ils écrivirent sur eux, et possédaient
des renseignements essentiellement corrects quant à leurs
origines. Ils considéraient les Goths comme des Scythes et les
Scythes venus de Scythie étaient pour eux, sous différents
noms, les nations barbares de l’ouest qui enfoncèrent
les frontières romaines la plupart du temps par la Germanie.
En
Germanie, les Barbares conquirent ou se joignirent aux indigènes
indo-européens avec lesquels ils se refusaient de se marier,
tout en assimilant la langue et la culture. Après que les
barbares scythes aient quitté la « Germanie »,
pour aller en France, en Hollande, en Grande-Bretagne, en Suisse et
ailleurs, les indigènes « germains » reprirent
leur indépendance. Plus tard, dans les années 500 apr.
J.C., des hordes slaves et d’autres peuples balayèrent
la Germanie et remplirent le vide laissé par les Scythes
israélites qui étaient partis. Ces peuples furent «
germanisés » grâce aux colonies de Germains
autochtones qui se mélangèrent à eux, par la
pression des dirigeants germains et la politique de l’Église
catholique. Le processus de germanisation des peuples slaves en
Allemagne continua jusqu’au 20e
siècle de notre ère.
À
partir de 400 apr. J.C., les envahisseurs de la Grande-Bretagne
étaient conduits par les Angles, les Jutes, et les Saxons. On
trouve des parallélismes entre la culture anglo-saxonne et la
culture scythe.
Les
nations scythes gothiques ont émergé de la Scythie. On
parlait l’araméen en Scythie orientale, au moins dans la
région est de la mer Caspienne d’où sont sortis
les Saces (Anglo-saxons). L’araméen est une langue très
proche de l’Hébreu. Certaines tribus israélites
parlaient l’araméen pendant que d’autres
utilisaient une sorte d’hébreu mâtiné
d’Araméen ou l’inverse. L’Araméen
était une des langues officielles de l’Empire assyrien.
Le vieil anglo-saxon est un dialecte composite et contient de
nombreux mots hébreux. Les Barbares de l’ouest ont pu
parler l’hébreu ou un dialecte sémitique
apparenté. On ne peut écarter cette possibilité
puisque des exemples historiques nous montrent que de nouvelles
langues sont quelques fois apprises et les anciennes oubliées.
Il en est ainsi des Normands, venus de Scandinavie, qui se sont
installés en Normandie et, qui en deux générations,
avaient oublié la langue de leurs parents et ne connaissaient
plus que le normand.
Les
langues
Les
langues germaniques n’existaient probablement pas avant le 5e
siècle av. J.-C. Elles apparurent dans le nord de la Germanie
et se développèrent à la suite de conquêtes
et d’assimilations culturelles. On s’accorde généralement
pour dire qu’environ un tiers de tout le vocabulaire germanique
ancien est d’origine inconnue (non indo européenne). Ces
langues ont vu des changements symptomatiques dans leurs sons et dans
la grammaire des langues sémitiques. Terry Blodgett a démontré
que ces éléments supplémentaires étaient
d’origine hébraïque[1]. La langue hébraïque
a dû être utilisée ou a dû être
absorbée par les langues germaniques sans que l’on sache
d’où viennent ces langues germaniques. Les peuples en
question avaient peu ou pas du tout de rapport avec les habitants de
l’Allemagne d’aujourd’hui, si ce n’est le
lien de la langue datant de l’époque où un groupe
gouvernait l’autre.
Les
Îles britanniques
Les
premiers habitants des Îles britanniques étaient peu
nombreux et primitifs. Ensuite vinrent les constructeurs des
monuments mégalithiques. Cette période se rattache
juste à celle concernant la conquête assyrienne du
Royaume du Nord (Israël) lorsque des bandes d’israélites
atteignirent les côtes britanniques. Stonehenge et d’autres
constructions sont semblables à celles qui existaient dans
l’ancien Israël et que l’on peut encore voir sur les
Hauteurs du Golan. Les dolmens, les découvertes en
Grande-Bretagne de perles et de navires égyptiens, d’armes
de type assyrien, de décorations, et de restes phéniciens,
tout ceci se rapporte à cette époque.
Ensuite
vinrent les « Celtes » (entre 500 av. J.-C. et 300 av.
J.-C.) qui reflètent la présence de peuples mélangés
dont certains étaient des Hébreux repoussés hors
de l’Espagne. D’autres colons « celtes »
étaient des envahisseurs chassés du continent. Les
Belges, avec d’autres, arrivèrent de la Gaule aux
environs de 200 av. J.-C. parmi les envahisseurs de la
Grande-Bretagne, on trouve aussi des groupes arrivant directement de
la Scythie y compris les Agathyrsi qui s’établirent
parmi les Pictes. On connaissait aussi les Agathyrsi sous les noms
d’Acatziri et de Khazars. Ils descendaient d’Israël.
Ensuite (vers 450 apr. J.-C.) arrivèrent les Angles, les
Saxons, et les Jutes et une armée d’autres peuples
joignirent leurs rangs. Il y avait parmi eux des Vandales, des
Danois, des Goths (Geta), des Dacites, et de nombreux autres.
Une
proportion importante d’envahisseurs était composée
des tribus d’Éphraïm et de Manassé. Cette
identification avec les descendants de Joseph s’applique aussi
aux peuples celtes (IberiHébreux) qu’ils étaient
en train de conquérir. Puis (dans les années 700 apr.
J.-C.) arrivèrent les Vikings de Scandinavie, les Normands, et
divers groupes de Flamands et de Wallons, des Juifs et de nombreux
autres. La plupart de ces peuples étaient de descendance
israélite.
DEUXIÈME
PARTIE : LES ÉCRITURES
Chapitre
8 : ÉSAÏE
Le
Livre d’Ésaïe comme toutes les Écritures
s’adresse tout d’abord à la nation d’Israël.
« Israël » en tant que nation est divisé en
deux groupes : « Juda » , c.à.d. les Juifs et «
Joseph » qui représente les dix tribus perdues.
Les
divisions d’Israël
Ésaïe
a parlé de la division qui existerait entre Israël (Les
dix tribus perdues) et Juda (Ésaïe 7:17-18) (8:8). Dans
Ésaïe 7:17 cette division est considérée
comme la pire des calamités qui soit jamais arrivée aux
Enfants d’Israël. Ésaïe rappelle aussi des
situations dans lesquelles toutes les parties d’Israël
s’opposeront les unes aux autres :
[Ésaïe
9:21] MANASSE DÉVORE ÉPHRAÏM, ÉPHRAÏM MANASSE, ET
ENSEMBLE ILS FONDENT SUR JUDA. MALGRÉ TOUT CELA, SA COLÈRE
NE S'APAISE POINT, ET SA MAIN EST ENCORE ÉTENDUE.
Manassé
peut être assimilé aux États-UNis, Éphraïm
à la Grande-Bretagne et à ses filles, Juda avec le
peuple juif. Dans les derniers jours, il existera un certain degré
d’animosité entre eux.
Les
derniers jours
Ésaïe
a prédit que dans les derniers jours seul un petit nombre
survivrait aux désastres du moment :
[Ésaïe
10:22] QUAND TON PEUPLE, Ô ISRAËL, SERAIT COMME LE SABLE
DE LA MER, UN RESTE SEULEMENT REVIENDRA ; LA DESTRUCTION EST RÉSOLUE,
ELLE FERA DÉBORDER LA JUSTICE.
«
SERAIT COMME LE SABLE DE LA MER » : les descendants d’Israël
seront extrêmement nombreux dans les derniers jours.
«
LA DESTRUCTION » : Il est possible qu’une grande calamité
ait lieu. Seul un petit nombre survivra. Notre survie ou celle de nos
descendants dépend de nos actes et de nos intentions. Nous
devons essayer de nous améliorer et influencer autrui à
faire le bien. Zacharie (13:6-9) indique les deux tiers de la
population périront. Le reste sauvé se réconciliera
avec Dieu. Les exilés d’Israël qui avaient été
emmenés en Assyrie, en Égypte, à Pathros, à
Cush, à Elam, à Shinar, à Hamath, et dans les
îles de la Mer (et qui de là sont partis ailleurs)
retourneront (Ésaïe 11:11). Dans la Bible, ces noms ont
souvent un double sens et désignent plusieurs lieux. Des
endroits différents pouvaient recevoir le même nom à
cause de la ressemblance des sons ou quelques fois en raison des gens
qui arrivaient ou pour d’autres raisons.
L’identification
des noms de lieux sur les bases historique et ethnique :
Assyrie
= Allemagne, l’Europe occidentale et centrale en général.
Égypte
(« Mitsrayim » en Hébreux) = Russie
Pathros,
Cush (traduit par « Éthiopie ») = Asie Centrale, Inde,
Éthiopie
Elam
= Perse, Serbie
Shinar
Hamath
Les
îles de la Mer = Grande-Bretagne, Amérique du nord.
Ésaïe
avait prévu la réunification et le rassemblement des «
EXILÉS D'ISRAËL, ET IL RECUEILLERA LES DISPERSÉS DE JUDA, DES
QUATRE EXTRÉMITÉS DE LA TERRE » (11:12). Les
tribus du Nord furent chassées vers des régions
précises et y restèrent alors que les Juifs de la tribu
de Juda furent dispersés dans le monde entier.
Réconciliation
avec Juda
Il
y aura une fin à l’antisémitisme de la part
d’Éphraïm et aux frictions existant avec Juda :
[Ésaïe 11:13] LA JALOUSIE D'ÉPHRAÏM DISPARAÎTRA, ET
SES ENNEMIS EN JUDA SERONT ANÉANTIS ; ÉPHRAÏM NE SERA
PLUS JALOUX DE JUDAS, ET JUDAS NE SERA PLUS HOSTILE À ÉPHRAÏM.
«
ÉPHRAÏM » représente les dix tribus.
«
SES ENNEMIS EN JUDA SERONT ANÉANTIS » : Les
antisémites seront punis.
«
ÉPHRAÏM NE SERA PLUS JALOUX DE JUDA » : Une grande partie
de l’antisémitisme est due à la jalousie.
«
JUDA NE SERA PLUS HOSTILE À ÉPHRAÏM » : Les Juifs qui font
de bonnes actions et les individus trop zélés, etc.
s'opposent parfois aux autres gens.
Ce
verset parle d’Éphraïm (les dix tribus) et de Juda
(les Juifs) comme des entités séparées
quelquefois antagonistes jusqu’à la Fin des Temps. Ésaïe
(11:14) continue et mentionne Juda et Éphraïm agissant de
concert contre les Philistins. Le mot « Palestinien »
vient de « Philistins ». Les prophéties faisant
référence aux Philistins dans la Bible peuvent donc
concerner les Palestiniens.
Version
anglaise de la Bible hébraïque :
«
THEY [Judah et Ephraim together, see verse 11:13] WILL CAUSE THE
PALESTINIANS TO BE FLOWN AWAY TO THE WEST... » (Ésaïe
11:14).
Traduction
littérale de la version anglaise de la Bible hébraïque
:
ILS
FERONT EN SORTE QUE LES PALESTINIENS SOIENT CHASSÉS AU LOIN
VERS L’OUEST.
Version française de la Bible Segond :
ILS VOLERONT SUR L'EPAULE
DES PHILISTINS À L'OCCIDENT, ILS PILLERONT ENSEMBLE LES FILS
DE L'ORIENT ; ÉDOM ET MOAB SERONT LA PROIE DE LEURS MAINS, ET
LES FILS D'AMMON LEUR SERONT ASSUJETTIS (Ésaïe 11:14).
Juda
et Éphraïm pilleront ensemble les peuples de l’est,
ils vaincront et soumettront certaines nations européennes
telles que Édom, Moab, et Ammon (11:14). Le Retour sera
accompagné par de grands miracles (11:15).
Exil
vers l’Occident
Ésaïe
a prophétisé précédemment à l’exil
de la Maison d’Israël et ultérieurement. Il a
dépeint l’exil des tribus du nord et le fait que le pays
d’Israël serait complètement vidé de ses
habitants (24:3). Les exilés seraient emmenés vers
l’ouest (24:14) où ils seraient exhortés à
glorifier le Seigneur par des feux dans les îles de la Mer
(24:15) c'est-à.dire l’île de Grande-Bretagne :
«
La tradition consistant à ériger des cairns (monticules
de terre et de pierres) sur les collines comme signe d’orientation,
et d’utiliser des signaux de fumées pour communiquer sur
de longues distances était très forte en
Grande-Bretagne celtique et romaine… Une trace de cette
tradition se retrouve dans l’élément brittonique
« tan » (feu en Gallois) existant dans les noms de
collines (il existe de nombreuses « Tan Hills » en
Angleterre). Cette tradition a perduré jusqu’à
l’invention du télégraphe. On utilisait un réseau
de signaux de fumée installé sur les collines en
Angleterre en 1588. Il servit à signaler l’arrivée
de l’Armada espagnole. Une fois, détectée, à
partir des îles Scilles, le haut commandement anglais fut
averti très rapidement. Piotr Gasiorowski.
Adapté
de « Lost Israelite Identity » par Yair Davidiy :
« Les chroniques d’Eri, qui retrace l’histoire des
Celtes Ibères écossais (Gaal Sciot Iber), ou le peuple
irlandais, traduit du phénicien de la langue scythe »,
par Roger O'Connor furent publiées en 1822 à Londres en
deux volumes.
«
La Chronique dit que les Celtes (Gaali) vivaient en Arménie et
dans le Caucase. C’étaient des commerçants, des
métallurgistes et des archers. Opprimés par les
Assyriens ils s’enfuirent par Hamath dans le nord de la Syrie.
[Hamath qui fut appelée ultérieurement « Daphné
d’Antioche ». On la considérait comme une des
trois régions vers lesquelles furent emmenées en exil
les dix tribus perdues. L’historien juif Nahum Slouschz (1909)
considérait que c’est vers Daphné d’Antioche
que les israélites et les Phéniciens avaient été
déportés].
«
Les Chroniques nous apprennent que les Celtes (Gaali) partirent par
mer d’Espagne, qui était alors occupée par les
Phéniciens qui venaient d’Hamath, envoyés là
par les Assyriens. En Espagne, les Celtes montèrent du sud de
la région de Tartessos vers la Galice au nord-ouest et se
libérèrent du contrôle des Phéniciens. En
collaboration avec les Phéniciens d’Espagne, ils
exploitèrent des mines en Cornouaille, en Grande-Bretagne.
Certains d’entre eux allèrent s’établirent
en Aquitaine. En raison des guerres et de la famine, les Celtes qui
se trouvaient en Galice émigrèrent vers l’Irlande.
Bien qu’ils ne fussent point Phéniciens, ils adoraient
Baal, communiquaient en Phénicien, portaient des noms à
consonance hébraïque et semblaient avoir des valeurs de
nature israélite comme le culte des images.
«
Ces peuples (les Celtes de Sciot) avaient pour coutume d’allumer
des feux sur les côtes.
«
Tous les caps et promontoires appartenant aux Celtes de Sciot (Gaal
de Sciot) se trouvant sur la côte nord-ouest espagnole étaient
appelés en Phénicien : Breoccean, ce qui veut dire 'Le Pays des Feux flamboyants' à cause des flammes que
l’on maintenait allumées constamment et que l’on
voyait très loin en mer. Le même usage existait en
Cornouaille et dans le Devon lorsque les Celtes de Sciot (Gaal de
Sciot) s’associèrent aux Phéniciens pour y
exploiter les mines. On appela alors le pays : « Breotan »
(prononcé : bri tan, ndt) « Breo » signifiant :
feu flamboyant » [cf. « BIAR » = brûle en
hébreu].
On
a utilisé cette coutume pour expliquer le verset d’Ésaïe
:
«
THEY SHALL LIFT UP THEIR VOICE, THEY SHALL SING FOR THE MAJESTY OF
THE LORD. THEY SHALL CRY ALOUD FROM THE SEA. WHEREFORE, GLORIFY THE
LORD IN THE FIRES [Hebrew : « ba-urim »], EVEN THE NAME
OF THE LORD GOD OF ISRAËL IN THE ISLES OF THE SEA »
(Ésaïe 24:14-15).
Traduction
de la version anglaise de la Bible hébraïque :
«
ILS ÉLÈVERONT LA VOIX, ILS CHANTERONT LA MAJESTÉ
DU SEIGNEUR, ILS PLEURERONT EN POUSSANT DES CRIS DE LA MER, C’EST
POURQUOI, GLORIFIEZ-LE SEIGNEUR PAR DES FEUX (hébreu : «
baurim »), LE NOM DU SEIGNEUR DIEU D’ISRAËL, DANS
LES ÎLES DE LA MER »
Version
française de Segond :
ILS
ÉLÈVENT LEUR VOIX, ILS POUSSENT DES CRIS D’ALLÉGRESSE
; DES BORDS DE LA MER, ILS CÉLÈBRENT LA MAJESTÉ
DE L'ÉTERNEL. GLORIFIEZ DONC L'ÉTERNEL DANS LES LIEUX
OÙ BRILLE LA LUMIÈRE, LE NOM DE L'ÉTERNEL, DIEU
D'ISRAËL, DANS LES ÎLES DE LA MER !
Les
Exilés
Ésaïe
dit que la nation israélite se multipliera grandement et
qu’elle ira jusqu’aux extrémités de la
terre (24:16 ; 26:15) c'est-à.dire les extrémités
géographiques du monde comme la Grande-Bretagne, l’Amérique
du Nord, la Scandinavie, l’Europe occidentale, l’Australie,
la Nouvelle-Zélande et l’Afrique du Sud. Ceux que les
Assyriens avaient exilés et disparurent avec les Juifs et
emmenés captifs vers l’Égypte reviendront au son
d’un grand schofar. [Le schofar est une trompette fabriquée
avec une corne de bélier). Ceux qui reviendront adoreront Dieu
dans le Saint Temple sur le mont à Jérusalem. (27:13).
Ésaïe a décrit les « ivrognes d’Éphraïm
» (28:1). Il peut avoir utilisé cette image d’une
façon symbolique pour représenter la puissance et la
réussite, mais aussi dans son sens littéral. Les
Britanniques, les Américains, et les Australiens sont parmi
les plus gros consommateurs d’alcool du monde. Ils ne seront
pas familiarisés avec l’Hébreu et s’exprimeront
dans une autre langue (28:11). Ils seront sur des îles (41:1),
dans les meilleurs endroits (traduit dans la version du Roi Jacques :
« hommes principaux »), aux extrémités de
la terre (41:8-9). Les dix tribus perdues (42:6) dans les îles
deviendront « UNE ALLIANCE DE PEUPLES » en Hébreu
: « Brit-Am ». Ils seront une « Lumière pour
les gentils » c’est-à.dire une influence
civilisatrice. Ils parcourront les mers à partir des «
extrémités de la terre » et des « îles » (42:10). Les ennemis d’Israël et des dix tribus
perdues en exil sont les ennemis du Dieu Tout-Puissant (42:13).
L’exil du peuple s’est fait en accomplissement des buts
de Dieu en ce monde et même s’ils ne reconnaissent pas ce
fait et sont aveugles, il n’en reste pas moins qu’ils
sont Ses serviteurs et Ses messagers (42:19).
Israël
régnera sur l’Égypte, l’Afrique et l’Inde
L’Égypte
sera soumise à Israël. Cush (qui s’applique à
l’Éthiopie, mais peut aussi designer selon la tradition
araméenne et certaines traditions, l’Inde et sa région[1]. L’Afrique noire sera vôtre (Sebha).
Les
dix tribus du nord furent exilées par les Assyriens. Ensuite,
sous Nebuchanezzar, les Babyloniens conquirent Juda et Jérusalem
et déportèrent les Juifs à Babylone. Cyrus, roi
de Perse, conquit Babylone et autorisa les Juifs à retourner
dans leur pays. Ésaïe (44:28) a prophétisé
sur Cyrus en citant son nom deux cents ans avant son époque.
Les prophéties d’Ésaïe concernant «
Cyrus » s’accordent dans l’ensemble pour designer
ce roi perse bien que certaines d’entre elles ne le concernent
pas sur des points importants. Ces prophéties ont aussi
tendance quelques fois à changer de sujet : elles parlent de
Cyrus et dans le même temps parlent de prophéties sur
l’avenir d’Israël. Les Rabbins attribuaient les
prophéties sur « Cyrus » à un Messie qui
viendrait dans le futur et ce roi en était la figure
emblématique. Le Président Truman qui aida les Juifs à
la création de l’État d’Israël moderne
déclara une fois lors de la visite d’une délégation
: « Je suis Cyrus ». Cette interprétation colle
avec le message des Écritures. Ésaïe commence par parler
de Cyrus et s’adresse ensuite à Israël. Il prédit
(45:14) que tout ce qui passera par (Hébreux « yigia »
traduits par « travail », mais qui aurait du se traduire
par « venir vers ») l’Égypte, et les
marchandises de Cush (Inde et non pas l’ » Éthiopie
» comme cela est traduit dans la version du roi Jacques),
seront vôtres et les grands noirs d’Afrique Sabéens
vous seront livrés enchaînés. À la fin,
ils reconnaîtront que Dieu est avec vous et qu’il n’y
en a pas d’autres. Précédemment, Ésaïe
(43:3) prédit que Cush (l’Inde) et Saba (l’Afrique
noire) seront soumises à Israël. Ésaïe (43:3
et 45:14 et le contexte du chapitre) prédit que les dix
tribus perdues régneront sur l’Inde, l’Égypte
et une grande partie de l’Afrique noire. Ils contrôleront
le commerce avec l’Inde. Tout ce qui passera par l’Égypte
(via le Canal de Suez sera à eux. Ils transporteront des Noirs
enchaînés (à la large stature) au-delà des
mers.
Le
passage entier termine sur l’idée que dans les Derniers
Jours, ils retourneront pour venir adorer le Vrai Dieu. Nous
considérons que la Grande-Bretagne et les États-Unis
sont Israël. En considérant la Grande-Bretagne et
l’Amérique du Nord comme une seule entité «
Anglo-Saxonne » on constate que la Prophétie affirme que
les dix tribus perdues font partie de celle-ci. Les Britanniques ont
gouverné l’Inde et en ont retiré beaucoup de
bénéfices sur le plan économique. Ils ont
gouverné l’Égypte et contrôlé le
Canal de Suez qui relie la Méditerranée à
l’Orient. Ils ont aussi contrôlé une grande partie
de l’Afrique. Eux et d’autres peuples ont envoyé
des esclaves noirs enchaînés au-delà des mers en
Amérique du Nord et dans les Antilles. Ésaïe
(43:5-6) dit que les exilés seraient rassemblés de
l’est et de l’ouest, du nord et du sud et des extrémités
de la terre. Seules les nations de langue anglaise ont accompli ces
prophéties telles qu’elles avaient été
écrites. Elles seules ont reçu ces promesses.
Exhortations
et signes d’identification
Dieu
dit (Ésaïe 44:6) qu’IL est le rédempteur, le
Seigneur des armées, le premier et le dernier et qu’il
n’y en a pas d’autres en dehors de lui. Ésaïe
(chapitre 49) parle des îles (49:1), de relever les tribus de
Jacob (49:6), et de ramener les restes d’Israël pour être
une lumière pour les nations gentiles et apporter le salut
jusqu’aux extrémités de la terre. On appelle le
drapeau de la Grande-Bretagne « UNION JACK » (c.à.d.
l’union ou l’alliance de Jacob) et le surnom «
YANKEE » donné aux États-Unis dérive du
même mot Jacob.
Ésaïe
fait référence aux Juifs (49:7) qui ont été
méprisés dans leurs lieux d’exil. Dans les
derniers jours, des princes leur rendront hommage et s’inclineront
devant eux, car quoi qu’ils aient pu faire, ils seront restés
essentiellement fidèles au Dieu d’Israël.
La
Grande-Bretagne, l’Amérique du Nord, et l’Australie
Ésaïe
dit (49:8) que les exilés d’Israël seront préservés
et deviendront « une alliance de peuples (en Hébreux une
« Brit-Am »), pour « relever le pays et pour
distribuer les héritages désolés ».
Ils
emploieront des prisonniers libérés pour coloniser ces
héritages (49:9). C’est ce qu’ont fait les
Britanniques dans un premier temps avec l’Amérique du
nord et l’Australie. Ils reviendront du nord et de l’ouest
et du pays de Sinim. « Sinim » est interprétée
comme étant le « Pays du Sud ». Lorsque Jérôme
a traduit la Bible de la Vulgate en latin, il a consulté des
savants juifs qui ont rendu l’expression : « le pays de
Sinim » par « Australie » . Le mot «
Australie » signifie »Pays du Sud ». Les Égyptiens
faisaient référence à la région du sud la
plus connue par le terme « sin-wur »[2]. Cela correspond
au pays de « Sinim » qui est l’Australie. On
rapporte que des traces de vestiges égyptiens et phéniciens
ont été trouvées en Australie.
Le
Midrash cite Ésaïe et les dix tribus
Les
Rabbins (Nombres Rabah 1 ; 6, Eichah Rabah 2 ; 9, Jerusalemi
Sanhedrin ch.17, L.6, 29) s’accordent sur le fait que le
chapitre 49 d'Ésaïe traite des dix tribus perdues. Ils
citaient Ésaïe 40 et disaient qu’il y avait trois
régions principales vers lesquelles les dix tribus perdues
étaient parties : « L’une d’elles se trouve
au-delà de la rivière Sambation, l’autre vers
Daphnée d’Antioche, et la dernière là où
les Nuages sont descendus et les ont recouverts ».
À
l’origine, la rivière Sambation concerne la partie
inférieure de la rivière Zab (en Perse) qui est un
affluent du Tigre. C’était la région de Manas où
une partie des israélites avaient été déportés
et où on les a connus après sous le nom de Scythes. À
partir de là, les Israélites Scythes furent chassés
vers le nord en direction de la steppe du sud de la Russie. Le terme
« Sambation » a aussi été utilisé
pour désigner le Don et le Dniepr (mais surtout le Don) dans
les régions scythes de la Russie du Sud. À partir de
là, les Scythes partirent vers l’Europe occidentale et
les Îles britanniques. Un reste des Scythes forma le peuple des
Khazars. Abraham Polak dans son importante étude sur les
Khazars dit que les Écrits post exiliques juifs parlaient du
Don comme étant la rivière Sambation[3].
Daphnée
d’Antioche se trouvait au nord de la Syrie à côté
d’Hamath. D’Hamath, selon les « Chroniques d’Eri
», irlandaises, les exilés furent envoyés vers
l’Espagne.
Le
terme de « Nuages » qui recouvraient les dix tribus
perdues dont parle le Midrash est interchangeable dans tous les cas
(Nombres Rabah 17 ; 16) avec l’expression « Montagnes
d’Obscurité » qui désigne le Caucase ou les
Montagnes enneigées qui étaient une autre région
vers laquelle furent emmenés les exilés (Sanhedrin
94a). Dans les écrits classiques romains, on associe les
Cimmériens avec des régions « d’obscurité
» (« af tenebrae Cimmeriae »). C’est de ces
régions où furent exilées les dix tribus perdues
qu’émergèrent les Cimmériens, les Scythes,
et autres groupes ethniques goths.
Ésaïe
(49:13) se tourne de nouveau vers Juda qui se sent oublié
(49:14). Dieu reviendra et réconfortera Juda et le
récompensera pour tous les ennuis qu’il aura endurés
et il verra sa population augmenter énormément
(49:18-20). Lorsque Juda verra les dix tribus perdues revenir (49:21)
il demandera : « Qui me les a engendrés ? Car j'étais
sans enfants, j'étais stérile. J'étais exilée,
répudiée : qui les a élevés ? J'étais
restée seule : ceux-ci, où étaient-ils ? »
Le Zohar confirme qu’Ésaïe parle bien des dix
tribus perdues et cite le chapitre 11 où il parle de la
réunion de Juda et d’Éphraïm[4]. Ésaïe
recommence à parler du réconfort accordé à
Juda et dit que ceux qui oppressaient les Juifs avaient e fait renié
l’existence du SEIGNEUR Dieu d’Israël (49:26). Les «
îles » attendront le salut de Dieu (51:5). Les peuples
gentils non israélites ne pourront plus occuper ni dégrader
Jérusalem (52:1) comme le font les Arabes actuellement. Ésaïe
prédit qu’un Messie future, descendant de David
(55:3-4), viendra pour délivrer Israël. Tout ce qui a été
prophétisé sera accompli (55:11).
Le
rassemblement des exilés
Les
descendants des peuples non israélites qui s’attacheront
à Israël recevront un héritage avec leurs frères
israélites (55:6). Le rassemblement se fera par étapes
(56:8). Les commentateurs comprennent que Juda retournera en premier
pour reconstruire le pays et qu’ensuite les dix tribus perdues
reviendront[5]. Les dix tribus perdues aideront Juda à
reconstruire le Temple[6]. Un rédempteur (59:20) viendra en
Sion (les Juifs) et ceux qui se repentiront de leurs péchés
iront vers Jacob, c.à.d. les dix tribus.
Ésaïe
a prévu la réconciliation entre Juda et les dix tribus
perdues. Celles-ci se trouveront dans des régions où
les Britanniques et les Nord-américains et leurs parents
résident aujourd’hui. Ils accompliront des choses que
ces peuples en question ont déjà faites. Ce sont là
les seuls peuples qui correspondent à la description qui en
est faite par Ésaïe.
Chapitre
9 : JÉRÉMIE
ET ÉZÉCHIEL
Jérémie
Le
prophète Jérémie était surtout concerné
par les événements de son temps et principalement par
ce qui se passait chez les Juifs. Mais il a aussi parlé des
dix tribus perdues et de leur retour.
Les
tribus perdues ont vu leur statut de membres de la communauté
d’Israël suspendu.
Jérémie
a parlé des tribus du nord exiles à cause de leurs
péchés (3:6-7 cf. 2 Rois chapitres 17 et 18). Dieu a
divorcé d’avec les tribus exilées (3:8). Sur le
plan légal, leur statut de membre d’Israël dans son
ensemble a été suspendu. Ils ne sont plus obligés
pour le moment de suivre le Code de Moïse (cf. Osée 1:9,
Yebamot 17). Cette situation changera dans l’avenir.
Les
Juifs les aideront à revenir
Dans
les derniers jours, les Juifs iront vers les dix tribus qui se
trouvent dans le « Pays du Nord » et les inciteront à
revenir en Israël (3:18).
«
QUE TU ES BEAU, MON BIEN-AIMÉ, QUE TU ES AIMABLE ! NOTRE LIT,
C'EST LA VERDURE » (Cantique des Cantiques 1:16).
« Israël
dit : Voici, tu es belle, mon amour, quand tu réclameras le
châtiment des adorateurs d’idoles. Oui, ce sera agréable
lorsque tu réclameras ce qui est dû de ceux qui te
craignent ».
«
Behold thou art fair, my love When you will take retribution from the
worshippers of idols. Yea pleasant when you pay the reward of those
who fear you. Also our bed… »
Il
s’agit là des dix tribus [en hébreu, le «
lit » se dit « eres » et « dix » se dit
« eser », on emploie les mêmes lettres. «
Notre lit » (erseynu) se prononce presque comme « nos dix
» (esereynu)]. Ce sont ceux qui ont été exilés
au-delà du fleuve Sambation. Les exilés de Juda et de
Benjamin [c.à.d. les « Juifs » d’aujourd’hui]
seront amenés à aller vers eux et à les faire
revenir afin de jouir ensemble de l’Ère messianique et
de la vie dans le Monde à venir. C’est comme s’il
disait : « En ces jours, la maison de Juda ira vers la maison
d’Israël et ils sortiront ensemble du pays du nord pour
aller dans le pays que j’ai donné en héritage à
vos pères » (Jérémie 3:18).
—
Yalkut Shimeoni, Cantique
des Cantiques 905.
On
devrait lire le verset (Jérémie 3:18) comme ci-dessus :
Version
anglaise de la Bible hébraïque :
«
THE HOUSE OF JUDA SHALL GO UNTO [« WALK WITH »] THE HOUSE
OF ISRAËL ».
«
LA MAISON DE JUDAS IRA VERS (PLUTÔT QUE « MARCHERA AVEC
») LA MAISON D’ISRAËL »
Version
française de Louis Segond :
«
EN CES JOURS, LA MAISON DE JUDA MARCHERA AVEC LA MAISON D'ISRAËL
; ELLES VIENDRONT ENSEMBLE DU PAYS DU SEPTENTRION AU PAYS DONT J'AI
DONNÉ LA POSSESSION A VOS PÈRES. »
Les
gens de Juda et de Benjamin (c.à.d. les Juifs légaux)
iront vers les dix tribus perdues qui se trouvent au-delà du
fleuve Sambation. Le fleuve Sambation représente
symboliquement l’exil des israélites qui ont émigré
vers l’occident. La bonne interprétation de cette
écriture est que les Juifs de Juda iront vers les tribus
perdues pour les ramener. Dieu (Jérémie 3:22) appelle
les dix tribus perdues d’Israël à revenir à
Lui du Pays du Nord. Ils n’adoreront plus les Baals (9:14).
Jérémie parle de la réconciliation de Juda et
d’Israël lorsque toutes les familles d’Israël
adoreront Dieu (31:1, 27). « Les gardes » de la montagne
d’Éphraïm pousseront des cris pour retourner à
Jérusalem. Le mot pour « Gardes » se dit «
Notsrim » ce qui en hébreu moderne signifie «
Chrétiens ». Les dix tribus perdues pratiqueront des
formes de Christianisme[1] avant qu’elles ne retournent et ne
se réconcilient. Elles reviendront du Pays du Nord et des
extrémités de la terre (31:8). Dieu dit : «
JE SUIS UN PÈRE POUR ISRAËL ET ÉPHRAÏM EST
MON PREMIER NÉ » (31:9).
Le
retour de John Bull
Les
îles sauront que Dieu rassemblera les dispersés d’Israël
(31:10). Rachel (la mère de Joseph) ne pleurera plus l’exil
de ses enfants, car ils reviendront (31:15-16). Éphraïm
(31:18) est appelé « bouvillon » ou jeune bœuf.
En hébreu « bouvillon » se dit « aegel ».
Historiquement ce nom, « Aegel », prononcé de la
même façon, était une autre forme désignant
l’ethnie des « Angles ».
Les
Angles donnèrent leur nom à « l’England »
(c.à.d. « La terre des Angles »). Avec les Saxons,
les Jutes, les Vandales, et d’autres peuples, les Angles
conquirent sur les Celtes le pays que l’on devait appeler plus
tard l’Angleterre. On appelait aussi les Angles « Aegels
». Ces deux mots « Angle » et « Aegel »
étaient employés indifféremment. En hébreu
un « jeune bœuf » se dit « Aegel ».
Rashi (Rabbi Shlomo Yistchaki, 1040-1105 ap. J.-C.) fut le premier
commentateur juif important du Moyen Âge. Rashi affirme à
propos de ce verset (Jérémie 31:18) que le mot hébreu
« Aegel » (Young Bull) désignait Éphraïm.
C’était aussi le nom donné aux Anglais. Les
Anglais se surnomment eux-mêmes « John Bull ». Ce
point est important : ce verset indique clairement que les Anglais
(Angles) doivent être identifiés avec Éphraïm.
Les
dolmens
Jérémie
parle de dolmens, qui sont de grandes pierres posées les unes
sur les autres et souvent recouvertes par de grandes plaques. Les
dolmens et d’autres monuments de pierre se retrouvent en
Israël, la Grande-Bretagne, l’ouest de la France, et la
Scandinavie.
[Jérémie
31:21] DRESSE DES SIGNES, PLACE DES POTEAUX, PRENDS GARDE À LA
ROUTE, AU CHEMIN QUE TU AS SUIVI… REVIENS VIERGE D'ISRAËL,
REVIENS DANS CES VILLES QUI SONT À TOI !
Abarbanel
: « C’est pourquoi, le prophète s’adresse au
Royaume d’Israël [des dix tribus] : DRESSE DES SIGNES, ce
qui implique que lorsque tu iras en exil, place des signes sur les
routes et des marques sous forme d’empilement de rocs [cairns]
ou des monuments de pierre [hébreu : Matzavah, c.à.d.
dolmen] de façon à prendre garde à la route pour
te souvenir du chemin lorsque tu reviendras dans tes villes. »
Les
« SIGNES » dont parle le Prophète concernent les
monuments mégalithiques. Ils ont été construits
par des israélites après leur exil. Certaines autorités
datent ces monuments à une période bien plus tôt.
C’est une erreur. Même si ces monuments n’ont pas
été érigés par des israélites,
mais préexistaient à leur arrivée, il n’en
reste pas moins qu’ils se trouvent tout le long du chemin
qu’ils ont pris lors de leur migration vers l’ouest.
C’est ce dont parle Jérémie aux israélites
(c.à.d. en fait, c’est à nous qu’il
s’adresse) et leur demande d’en tenir compte. Selon le «
Radak » (Rabbi David Kimchi, 1157-1236) de Narbonne, on devrait
comprendre ce verset comme suit :
«
DRESSE DES SIGNES » (Jérémie 31) : Cette adresse
concerne la communauté d’Israël, afin que dans la
génération où ils seraient exilés, ils
érigent des signes [c.à.d. « tsionim »]
comme des PIERRES LEVÉES OU DES MONUMENTS DE PIERRE.
L’objectif de ces monuments était de marquer le chemin
[de leur migration pour pouvoir revenir dans l’avenir]. Cela
voulait dire que même si vous êtes exilés,
l’espoir n’est pas perdu et vous retournerez dans vos
villes. « ÉLÈVE DES POTEAUX » [Hébreu
: « tamrurim »]. c.a.d. « dresse des monuments de
pierre [menhirs, dolmens] et de hauts empilements de pierres [cairns]
[c.à.d. monuments mégalithiques !]. Tourne ton
cœur vers le chemin qui t’est préparé ; le
chemin par lequel tu es venu. Retourne, Ô vierge d’Israël,
retourne à tes villes. »
Jérémie
dit que les exilés érigeront des monuments de pierre,
sans en préciser la raison. Cela permettra de connaître
dans l'avenir le chemin qu’auront suivi les israélites
lors de leur migration du Pays d’Israël. Cette
connaissance permettra de les convaincre de revenir.
L’avenir
Dans
l’avenir, les descendants du Roi David et des Lévites
seront extrêmement nombreux (33:22). La postérité
de Jacob reviendra et la postérité de David régnera
sur elle (33:26). Dans les derniers jours, les enfants d’Israël
et les enfants de Juda chercheront le SEIGNEUR leur Dieu (50:4).
Israël est le marteau de Dieu (51:20) qu’il utilisera pour
briser les nations.
Jérémie
a désigné les dix tribus perdues d’Israël,
surtout « Éphraïm » sous le terme d’Aegel,
d’Angle, ou de « John Bull ». Jérémie
a dit que le chemin jalonné de dolmens servirait dans l’avenir
d’indication archéologique pour retrouver la voie
migratoire pour qu’Éphraïm sache d’où
il vient et comment il doit revenir.
Ézéchiel
Ézéchiel
(37:15-28) vit que le retour des dix tribus était une
condition sine qua non pour la délivrance d’Israël
et de Juda. L’étranger qui séjournera parmi nous
et s’identifiera à nous aura les mêmes droits que
nous (Ézéchiel 47:22). Il aura aussi les mêmes
responsabilités (14:7-8).
Dieu
acceptera encore une fois Juda et tout Israël (16:62). Ézéchiel
(23:2-3) montre que, dès le début, les deux parties des
enfants d’Israël, c.à.d. « Juda » et «
Israël » ou « Éphraïm » formaient
deux entités distinctes dotées de leurs prédispositions
particulières. Le Livre d’Ézéchiel
s’adresse principalement à Juda, mais ici et là
on trouve des messages en direction des dix tribus perdues de la plus
haute importance. Ézéchiel parle des trois étapes
de l’exil (11:14 selon les Commentateurs). Ils seront
rassemblés (11:17). Dieu est encore avec eux (11:16). Ézéchiel
(11:18) insinue que les exilés reviendront en premier au Pays
d’Israël et qu’ensuite ils abandonneront leurs
idoles pour garder la loi (11:2). Ézéchiel dit que Juda
a l’obligation d’aider les dix tribus perdues à
revenir. Le retour complet de Juda dépend du retour de «
Samarie » (16:53, 55, 61) c’est-à-dire les dix
tribus, représentées surtout par Manassé.
Manassé,
aujourd’hui, est surtout représenté par les
États-Unis. Dieu renouvellera son alliance avec Juda et avec
Israël (16:62). Ézéchiel (chapitre 26) décrit
le mouvement de Tyr vers Tartessos en Espagne. Il décrit les
contacts commerciaux internationaux de Tyr (chapitre 27). Il rappelle
que Dan et Javan (les Grecs) commercent ensemble (27:19) avec Tyr et
sont engagés dans l’industrie métallurgique.
Ézéchiel
37 parle des morts qui ressuscitent. Il continue en disant que Dieu
lui commande de prendre le bois (en hébreu « etz »
peut vouloir dire « bois » ou « arbre ») pour
écrire dessus, « Pour Juda et les enfants d’Israël
qui lui sont associés », c.à.d. « Pour les
Juifs ». On lui dit de prendre un autre bois et d’y
écrire dessus, « Pour Joseph, bois d’Éphraïm
et pour toute la maison d’Israël qui lui est associée
» (37:16). On lui dit de les réunir et de n’en
faire qu’un (37:17). Les témoins ont vu Ézéchiel
faire ces actions symboliques et lui en ont demandé la
signification. Il a répondu que « Juda » et «
Israël » (les dix tribus perdues) doivent être
rassemblés dans le Pays d’Israël (37:19-21) pour y
être réunifiés. Ils deviendront un seul royaume
avec un seul roi qui les gouvernera (37:22). Ce Roi sera soit un
descendant de David soit David lui-même. Ils garderont la Loi
(37:24). Dieu vivra parmi eux et le Temple sera reconstruit avec son
Tabernacle (37:27-28).
Nous
apprenons dans ces Écritures que « Juda » et «
Joseph » resteront séparés l’un de l’autre
jusqu’au temps de la fin. Les Commentateurs ont interprété
les subtilités de l’hébreu original, citées
ci-dessus, comme indiquant : (a) La réunification doit se
faire par notre initiative. On dit à Ézéchiel de
prendre les bois et d’écrire dessus et de les réunir
dans sa main, mais ensuite c’est Dieu qui l’est fait un
dans Sa main (37:19). Le Temple sera reconstruit (chapitre 43). La
terre du grand Israël du Nil à l’Euphrate et
au-delà sera répartie entre les douze tribus d’Israël
(chapitre 47). « Les nations étrangères qui
vivront parmi vous recevront un héritage avec la Tribu dans
laquelle elles vivront » (47:22).
Chapitre
10 : LES PROPHÈTES MINEURS
Ces
prophètes sont qualifiés de mineurs non pas qu’ils
soient moins importants que les autres, mais parce que les Livres
qu’ils ont écrits sont relativement plus modestes que
ceux des autres prophètes. Le premier d’entre eux était
Osée.
OSÉE
Rapport
entre les israélites et les Cimmériens (Cimbres,
Sicambres)
Le
Seigneur commanda à Osée d’épouser une
femme de mauvaise vie appelée Gomer (1:2-3). Elle lui donna
trois enfants, qui représentent trois parties des dix tribus
perdues. Ce nom désigne également les Cimmériens
(Cimbres, Sicambres), « Gimeru » en Acadien. Les
Cimmériens sont un peuple qui apparaît pour la première
fois aux frontières de l’Empire assyrien peu de temps
après l’exil des israélites. Les Scythes et les
Goths sont les descendants des Cimmériens. Gomer était
aussi un fils de Japhet : « Et les fils de Gomer ; Ashkenaz,
Riphath, et Togarma » (Genèse 10:3). Les lieux
identifiés par les Rabbins comme étant ceux où a
vécu Gomer le fils de Japhet sont les mêmes que ceux où
furent exilées les dix tribus perdues. Cet élément,
rapproché du Livre d’Osée, suggère un
rapport entre les exilés d’Israël et les
descendants de Gomer. Les Gallois s’appellent eux-mêmes «
Gomeru ». Selon la tradition galloise, les Cimmériens
furent guidés par Hu à partir de Drephrobane située
face à Byzance, ils traversèrent la mer pour arriver à
Defene au pays de Galles. Le nom « Defene » se dit aussi
quelques fois « Daphnée » et il existait un port
appelé Daphnée face à Byzance. Jérôme
citait une tradition juive selon laquelle les dix tribus perdues
auraient traversé le Bosphore près de Byzance
(maintenant Istanbul dans la zone européenne de la Turquie)
pour ensuite continuer vers le nord. Daphnée d’Antioche
était un des lieux vers lesquels les dix tribus furent
exilées.
Exil
et réconciliation
Les
trois fils de Gomer (c.à.d. Cimmériens — Cimbres,
Sicambres —) dans Osée représentent trois parties
des dix tribus exilées. Juda n’en fait pas partie (1:7).
Le premier né d’Osée et de Gomer s’appelle
« Jezréel ». Son nom a pour connotation la
dispersion, le rassemblement et les semailles. Le second fils
s’appelle « Lo Ruchamma » ce qui veut dire : «
ne montre pas de miséricorde » :
«
…CAR JE N'AURAI PLUS PITIÉ DE LA MAISON D'ISRAËL,
JE NE LUI PARDONNERAI PLUS » (Osée 1:6).
Juda
ne devait pas être exilé avec les dix tribus.
«
MAIS J'AURAI PITIÉ DE LA MAISON DE JUDA » [Osée 1
:7]. Le troisième fils s’appelle « Lo-Ammi »
ce qui veut dire : « Pas mon peuple ». Les dix tribus
seront dans un premier temps rejetées et exilées, mais
plus tard Dieu reviendra et les acceptera.
[Osée
1:10] CEPENDANT, LE NOMBRE DES ENFANTS D'ISRAËL SERA COMME LE
SABLE DE LA MER, QUI NE PEUT NI SE MESURER NI SE COMPTER ; ET AU LIEU
QU'ON LEUR DISAIT : VOUS N'ÊTES PAS MON PEUPLE ! ON LEUR DIRA :
FILS DU DIEU VIVANT !
Les
noms de ces peuples seront changés. Jezréel a plusieurs
significations : « moissons, récoltes, rassemblement »,
et « semé afin de rapporter au centuple »
(2:22-23). Les dix tribus rejoindront Juda et seront rassemblées
(1:11). « Lo-Ruchamma » deviendra « Ruchamma »
(« Celle à qui l’on montre de la miséricorde
», 2:23) et « Lo-Ami » deviendra « Ami »
ce qui veut dire : « mon peuple » (2:1, 23). Pendant la
période exilique, ils seront extrêmement nombreux, et
bénéficieront d’une grande prospérité
: « LE BLÉ, LE MOÛT ET L’HUILE ET L’OR
QUE JE LUI PRODIGUAIS » (2:8).
Une
religion fausse nécessitant la repentance
Ils
adoreront les Baals (2:8 ;13 ; 16) comme les Celtes de
Grande-Bretagne et de la Gaule. On dit que Baal était un dieu
qui mourut et ressuscita. Ils confondront « Baal » avec
le Dieu d’Israël (2:16). La Rédemption se fera par
la justice, le jugement, la douceur et la miséricorde (2:19).
Dans les derniers jours, ils retourneront à Dieu et
chercheront le Royaume de David (3:5). Lors de son exil, Éphraïm
aura donné naissance à des enfants étrangers
(5:7). Certains interprètent ceci comme le signe que des
mariages se feront avec d’autres peuples. Dans les temps de la
fin, selon le grand commentateur Abarbanel, ceux qui reviendront avec
leur femme, et leurs enfants non israélites seront reconnus.
Ce ne sera pas comme à l’époque d’Ezra où
les femmes étrangères et leurs enfants furent chassés
de Juda. Les Exilés reviendront de l’ouest (11:10). Les
dix tribus perdues en exil pratiqueront une fausse religion, mais
Juda restera fidèle.
Version
hébraïque en anglais
[Osée
11:12] EPHRAIM COMPASSETH ME ABOUT WITH LIES, AND THE HOUSE OF ISRAEL
WITH DECEIT : BUT JUDAH YET RULETH WITH GOD, AND IS FAITHFUL WITH THE
SAINTS.
Traduction
littérale de la version hébraïque en anglais :
ÉPHRAÏM M’ENTOURE DE MENSONGES, ET LA MAISON D’ISRAËL DE
TROMPERIE : MAIS JUDAS DIRIGE ENCORE AVEC DIEU, ET IL EST FIDÈLE
AVEC LES SAINTS.
Version
française de Louis Segond :
ÉPHRAÏM M'ENTOURE DE MENSONGE, ET LA MAISON D'ISRAËL DE TROMPERIE ; JUDA
EST ENCORE SANS FREIN VIS À VIS DE DIEU, VIS À VIS DU
SAINT FIDÈLE.
Éphraïm
est un marchand et il est trompeur (12:7-8). Napoléon appelait
les Anglais « une nation de boutiquiers ». Les Français
qualifient la Grande-Bretagne de « Perfide Albion ».
Éphraïm deviendra riche (12:8). Éphraïm
reviendra vers le Dieu d’Israël et saura qu’il n’y
a pas d’autre Sauveur que Dieu (13:4).
Nous
voyons qu’Osée décrivait les dix tribus comme
étant un mélange de plusieurs éléments
qui eurent une grande influence dans la colonisation et l’action
civilisatrice de l’Europe occidentale. Osée affirme que
les dix tribus perdues se trouveront, dans un premier temps, dans
l’ouest, qu’elles seront très nombreuses, très
prospères, que ce seront des nations de commerçants,
qui seront détestés par les autres peuples, et qui
bénéficieront d’une riche agriculture. Ils ne
seront pas « Juifs » au sens religieux du terme, mais
suivront une sorte de religion hybride et païenne. Cette
description des dix tribus perdues et d’Éphraïm
s’accorde dans son ensemble avec les nations de langue
anglaise.
ABDIAS
Le
Livre d’Abdias contient des prophéties sur Édom.
Édom est assimilée à l’Allemagne, la Rome
ancienne et quelques fois avec l’Europe dans son ensemble.
Abdias dit que dans les derniers jours :
La
maison de Joseph détruira la maison d’Ésaü
(1:18). Le Talmud (Baba Batra 123 ; b) dit que seul Joseph peut
vaincre Ésaü. Les Britanniques et les Américains
ont démontré qu’ils étaient capables de
vaincre les forces combinées de l’Allemagne, de l’Italie
et d’autres nations européennes alliées au Japon.
Ces pays avaient des descendants d’Ésaü parmi leurs
classes dirigeantes et leurs populations.
[Abdias
1:20] LES CAPTIFS DE CETTE ARMÉE DES ENFANTS D'ISRAËL
POSSEDERONT LE PAYS OCCUPE PAR LES CANANÉENS JUSQU'A SAREPTA,
ET LES CAPTIFS DE JÉRUSALEM QUI SONT A SEPHARAD POSSEDERONT
LES VILLES DU MIDI.
Selon
les Commentateurs, dans le verset ci-dessus, les « Cananéens
» concernent l’Allemagne, Sarepta la France et la
Grande-Bretagne et Sépharade désigne l’Espagne.
En Hébreu, selon les Commentateurs, ce verset devrait être
traduit comme suit :
[Abdias
1 :20] LE PREMIER EXIL DES DIX TRIBUS D’ISRAËL [Rashi] QUI
VIVENT EN ALLEMAGNE [=CANANÉENS, Iben Ezra] EN FRANCE
[=SAREPTA, Rashi, Iben Ezra, Radak, Abarbanel, Daat Sofrim] ET EN
ANGLETERRE [= SAREPTA, Abarbanel] ET LES CAPTIFS JUIFS DE JÉRUSALEM
EN ESPAGNE [=SEPHARAD, Targum Yeomanry] POSSEDERONT LES VILLES DU
MIDI.
Les
Commentateurs classiques considéraient, en général,
que les dix tribus perdues se trouvaient en Occident[1],
particulièrement en France et en Grande-Bretagne. En se basant
sur Abdias 1:20 dans la Bible de Genève, Calvin affirmait que
:
«
Par Cananéens, les Juifs désignaient les Hollandais, et
par Sarepta, la France et par Sépharade, l’Espagne. »
En
tous les cas, « Sarepta » désigne la France dans
son ensemble (Rashi), ou le nord de la France et la Grande-Bretagne
(Abarbanel). Selon ce verset, les dix tribus perdues se trouveraient
à « Sarepta » (Rashi, Nachmanides).
JONAS
Le
livre de Jonas raconte comment Dieu lui dit d’aller dans la
grande ville assyrienne de Ninive et d’y prophétiser
qu’après 40 jours, la ville serait « détruite
». Selon ce que comprend Jonas, cela signifie que Ninive va
être anéantie. Jonas ne voulait pas partir en mission et
tenta de fuir vers Tartessos en Espagne. En mer, une tempête
éclate et les marins se rendent compte que c’est un
pouvoir surnaturel qui en est la cause. Ils tirent au sort et
celui-ci tombe sur Jonas. Jonas dit aux marins de le jeter à
la mer.
[Jonas
1:9] Il leur répond : Je suis hébreu, et je crains
l'Éternel, le Dieu des cieux, qui a fait la mer et la terre.
Nous
voyons ici le mot hébreu apposé au culte du Dieu
d’Israël comme s’il était naturel que l’un
aille avec l’autre. Jonas était un Hébreu qui
partait en direction de Tartessos en Espagne. Les israélites
des dix tribus furent ultérieurement déportées,
entre autres lieux, vers l’Espagne. On les connaissait sous le
nom d’Ibères, c.à.d. comme hébreux. Les
Ibères émigrèrent de l’Espagne vers la
Gaule et les îles Britanniques. Ptolémée appelait
les Celtes de Grande-Bretagne « Hibernes ou Hébreux et
le nom d’Ibères apparaît fréquemment pour
désigner des lieux ou des groupes ethniques chez les Celtes
d’Occident.
L’équipage
tenta encore un essai sans succès pour continuer sa route dans
la tempête, mais finit par jeter à regret Jonas à
la mer. Un « poisson » (une baleine ou quelque autre
créature marine) l’avala et après trois jours le
recracha sur le rivage. Il alla à Ninive et prophétisa.
Le peuple fit pénitence fut pardonné, et le désastre
promis fut évité (à ce moment-là) pour la
cité.
MICHÉE
L’aigle
chauve : (Bald Headed Eagle) Symbole des États-Unis !
Michée
prophétise surtout sur les dix tribus perdues avant et après
l’exil. Michée dit qu’ils seront comme un aigle
chauve (1:16). C’est le symbole des États unis.
Description
des Scytho-Israélites
Michée,
chapitre cinq, montre comment les Assyriens, après avoir
détruit les palais des israélites, les ont exilés.
Au début, les israélites ont été employés
comme bergers ou protecteurs de l’Assyrie, mais ensuite ils
sont devenus les princes du pays (5:5). C’est alors qu’ils
ont détruit l’Assyrie (5:6). Ces évènements
ont eu lieu lorsque les Scytho-Israélites gagnèrent de
l’influence dans l’armée, et de simples soldats,
montèrent en grade jusqu’à contrôler
l’empire et, à terme, le détruisirent.
Une
puissance mondiale ; Le Messie Fils de Joseph
Le
reste de Jacob se trouvera parmi les nations gentiles comme un lion
(5:7) parmi les troupeaux de brebis que nul ne peut délivrer
(5:8). Tous les ennemis d’Israël seront éliminés.
En d’autres termes, les descendants d’Israël
deviendront la puissance mondiale majeure. Michée, chapitre
cinq, décrit de façon prophétique les évènements
historiques qui se sont passés à son époque tout
en les appliquant aux évènements des derniers jours. Le
Malbim comprend Michée ainsi en ce qui concerne les derniers
jours :
«
À la fin des temps, les dix tribus se lèveront en
premier. Le Messie Fils de Joseph les guidera. Ils œuvreront
avec pouvoir. La tribu de Juda sera dispersée parmi les
nations, faible et minoritaire. Ils seront rattachés aux dix
tribus et leur seront subordonnés sous le gouvernement du
Messie Fils de Joseph. Ensuite, le Messie Fils de David se lèvera
avec la force du Tout-Puissant. C’est alors qu’ils
prendront tous sur eux le joug du Royaume de la Maison de David. »
Ce
point de vue du Malbim s’appuie sur la tradition selon laquelle
il se lèvera dans les derniers jours deux messies :
-
Le
Messie Fils de Joseph considéré par le Malbim comme
chef des tribus perdues et sera plus chargé de l’aspect
matériel et politique dans le plan de la Rédemption.
-
Le
Messie Fils de David lié à la tribu de Juda (c.à.d.
les Juifs) et plus responsable du côté spirituel bien
qu’éventuellement, les aspects matériels et
spirituels ne feront plus qu’un.
Le
pays du grand Israël
Michée
dit que lorsqu’ils reviendront, les israélites
hériteront de Bassan et de Galaad comme dans les temps anciens
(7:14). Ces régions se trouvaient à l’est du
Jourdain et incluaient le Liban, la Jordanie, la Syrie et une partie
de la Turquie et de l’Irak. Les promesses faites à
Abraham seront accomplies (7:20).
[Michée
6:8] ON T'A FAIT CONNAÎTRE, Ô HOMME, CE QUI EST BIEN ; ET
CE QUE L'ÉTERNEL DEMANDE DE TOI, C'EST QUE TU PRATIQUES LA
JUSTICE, QUE TU AIMES LA MISÉRICORDE, ET QUE TU MARCHES
HUMBLEMENT AVEC TON DIEU.
[Michée
7:20] TU TÉMOIGNERAS DE LA FIDÉLITÉ À
JACOB, DE LA BONTÉ À ABRAHAM, COMME TU L'AS JURÉ
À NOS PÈRES AUX JOURS D'AUTREFOIS.
ZACHARIE
Zacharie
dit que Dieu est en colère avec les nations gentiles parce
qu’elles persécutent Juda. Dieu était un peu
fâché contre les Juifs et les gentils en ont profité
pour prendre l’avantage sur eux et les opprimer plus qu’il
ne fallait (1:15). Quiconque blesse Juda, blesse la prunelle de Dieu
(2:8). Dans les Derniers Jours, la justice de la foi de Juda sera
reconnue :
«
EN CES JOURS-LA, DIX HOMMES DE TOUTES LES LANGUES DES NATIONS
SAISIRONT UN JUIF PAR LE PAN DE SON VÊTEMENT ET DIRONT : NOUS
IRONS AVEC VOUS, CAR NOUS AVONS APPRIS QUE DIEU EST AVEC VOUS. »
(Zacharie 8:23).
Zacharie
parle aussi de la reconstruction du Temple (6:15). Il dit que ceux
qui sont « au loin » y participeront. Les Commentateurs
(Abarbanel, Malbim) indiquent ici et là que les dix tribus
perdues aideront à reconstruire le Temple. Les quatre grands
jours de jeûne que font les Juifs pour pleurer sa destruction
et son état désolé deviendront alors des jours
de réjouissance
(8:19).
[Zacharie
8:22] ET BEAUCOUP DE PEUPLES ET DE NOMBREUSES NATIONS VIENDRONT
CHERCHER L'ÉTERNEL DES ARMÉES À JÉRUSALEM
ET IMPLORER L'ÉTERNEL.
Dix
hommes de toutes les langues des nations saisiront un Juif et lui
diront : laisse nous aller avec toi, car nous avons appris que Dieu
est avec toi (8:23). Juda est un arc et Éphraïm est la flèche
contre les fils de Javan (9:13). « Javan » désigne
habituellement la Grèce mas on peut aussi l’appliquer à
de nombreux peuples. Juda et Joseph se réuniront (10:6). Éphraïm sera une nation puissante (10:7). Ils seront délivrés
de leur exil et seront ramenés en Galaad (la Syrie) et au
Liban, mais il n’y aura pas assez de place pour eux tous
(10:10).
MALACHIE
Le
Messie Fils de Joseph
Dieu
dit qu’il enverra Son messager devant lui pour préparer
la voie et apparemment reconstruire le temple (Malachie 3:1). Rav
Saadia Gaon (né vers 890 apr. J.-C.) et Iben Ezra (1080-1164
apr. J.-C.) disent que le « MESSAGER » désigne le
Messie Fils de Joseph. Selon le Malbim (1809-1879) et d’autres
commentateurs, le Messie Fils de Joseph sera à la tête
des dix tribus perdues lorsqu’elles reviendront pour se réunir
avec Juda.
Prise
de conscience de l’identité des tribus lors
de
l’Ère messianique
Malachie
dit que dans les derniers jours, la tribu de Lévi sera
purifiée (3:2-3). Maimonide dit que cela aura lieu lors de
l’Ère messianique et chaque israélite saura à
quelle tribu il appartient (Maimonide, Mishna Torah, Les Lois des
Rois, ch. 12, no.3, cf. Talmud, Kiddushin 70 ; a). Nous sommes
appelés à donner notre dîme à Dieu afin
qu’il nous bénisse (3:10).
[Malachie
4:4] SOUVENEZ-VOUS DE LA LOI DE MOÏSE, MON SERVITEUR, AUQUEL
J'AI PRESCRIT EN HOREB, POUR TOUT ISRAËL, DES PRÉCEPTES
ET DES ORDONNANCES. Les dix tribus perdues devront revenir et
accepter de nouveau la Loi de Moïse et d’Israël. Ceci
est aussi mentionné dans le Talmud de Jérusalem et dans
le Zohar. Elles reviendront, se réconcilieront et formeront un
seul groupe.
[Malachie
4:5] VOICI, JE VOUS ENVERRAI ÉLIE, LE PROPHÈTE, AVANT
QUE LE JOUR DE L'ÉTERNEL ARRIVE, CE JOUR GRAND ET REDOUTABLE.
[Malachie
4:6]
IL RAMÈNERA LE COEUR DES PÈRES À LEURS ENFANTS,
ET LE COEUR DES ENFANTS À LEURS PÈRES, DE PEUR QUE JE
NE VIENNE FRAPPER LE PAYS D'INTERDIT.
Dans
ses commentaires, Darrel Conder affirme que ces versets se réfèrent
aux dix tribus perdues qui reviendront et identifieront leurs
ancêtres. Les dix tribus perdues d’Israël seront
instruites de leur identité hébraïque «
Brit-Am » (alliance du peuple). Juda lui aussi saura. Ces
évènements seront accompagnés par une
repentance, une réconciliation et une réunification
mutuelles.
Nous
avons brièvement effleuré ce qu’ont dit certains
prophètes concernant les dix tribus perdues. Nous avons
utilisé ces messages pour faire le rapprochement entre ces
Hébreux qui avaient disparu les peuples anglo-saxons et les
peuples européens qui leur sont apparentés. Les
Prophètes apparaissent dans la Bible après les cinq
Livres de Moïse. On connaît ces livres sous le nom de
Pentateuque ou « Chomesh » en hébreu. On les
connaît aussi sous le nom de « Torah ». Ce terme
peut être utilisé pour tout enseignement se rapportant
particulièrement à l’instruction religieuse. Les
cinq Livres de Moïse sont donc appelés « Torah »,
car, avec les explications qui sont données, ils sont la
source de toute instruction. Les Prophètes, en effet,
s’étendent sur la « Torah ». Ils ont prédit
comment certains aspects de la Torah seraient mis en application et
quelles en seraient les conséquences si on suivait ou non ses
injonctions. En gardant ceci à l’esprit, nous pouvons
maintenant nous plonger dans la Torah pour constater que tout ce qui
devait arriver avait déjà été prévu
dès le commencement.
Chapitre
11 : LE PENTATEUQUE
Genèse
Quelque
temps après la création d’Adam et Ève, le
Déluge balaya l’humanité de la face de la terre
sauf Noé et sa famille. Noé a eu trois fils : Sem, Cham
et Japhet. Abraham descend de Sem. Dieu choisit Abraham pour être
béni et bénir tous les peuples de la terre (Genèse
12:23 ; 18:18-19 ; 22:18 cf. 24:4). Abraham reçut la promesse
qu’il aurait une postérité extrêmement
nombreuse (15:5 ; 22:17). Il reçut la confirmation qu’il
recevrait le Pays de Canaan en héritage (15:7 ; 17:8) du Nil à
l’Euphrate (15:8). Des nations et des rois sortiraient de lui
(17:6). Sarah, son épouse serait bénie en ce qu’elle
deviendrait « des nations ; des rois de peuples sortiront
d’elle » (17:16, 21) : des rois de plusieurs nations
régneront tous en même temps comme sur les pays
européens actuellement. Isaac, le fils d’Abraham, fut le
seul héritier de cette alliance (17:19 ; 21:12). Un des buts
de la promesse était que les bénédictions
accordées aux descendants d’Abraham leur permettraient
de pratiquer la droiture et la justice (18:19). Il fut commandé
à Abraham de sacrifier son fils, Isaac. Il s’organisa
pour le faire, mais au dernier moment, un ange l’arrêta.
Grâce
à ce test réussi, les bénédictions
matérielles qui seraient accordées à Abraham
seraient inconditionnelles (22:16), mais les bénédictions
spirituelles seraient accordées dans la mesure où ses
descendants obéiraient aux commandements. Il fut dit à
Abraham que sa postérité « possédera la
porte de ses ennemis » (22:17 cf. 24:60). Isaac épousa
Rebecca. Il fut prédit qu’elle deviendrait la mère
de « alfei revava » ou des « milliers de myriades »
(24:60) et que sa postérité possède(rais) «
la porte de ses ennemis (24:60). Ces prophéties signifient que
sa postérité maîtriserait les voies de
communications internationales et les endroits stratégiques
d’importance comme le font actuellement les États-Unis
et la Grande-Bretagne (et seulement eux). La politique et la
stratégie des Américains et des Anglais consistent
encore actuellement à contrôler les endroits
stratégiques de la planète. Ce sont les seuls à
agir ainsi. Isaac reçut en héritage tout le Pays de
Canaan (26:3). Il serait l’ancêtre d’une
descendance innombrable qui bénirait le monde entier (24 4 ;
32:12).
Isaac
fut le père de jumeaux : Ésaü et Jacob (25:24).
Ésaü était l’aîné. Il fut dit à
Rebecca que l’aîné servirait le cadet (25:23).
Ésaü vendit son droit d’aînesse à
Jacob (25:33). Jacob reçut la bénédiction du
droit d’aînesse de son père Isaac en se faisant
passer pour son frère Ésaü (27:27). Il fut promis
à Jacob qu’il jouirait d’un climat sain, d’une
riche agriculture et des richesses minérales (27:28. Cette
bénédiction fut réitérée sur
Joseph (49:25) et qu’il serait le maître de ses frères
et qu’il régnerait sur des nations (27:29). Jacob devait
recevoir les bénédictions d’Abraham et hériter
du Pays (28:4, 35:12). Sa postérité devait se
multiplier sur toute la terre (28:14). Jacob épousa Léa
et Rachel (29:30). Avec Léa, Jacob engendra Ruben (29:32),
Siméon (29:33) Lévi (29:34), Juda (29:35). Issachar
(30:18) et Zabulon (30:20). Rachel engendra Joseph (30:24) et
Benjamin (35:18). Selon le Talmud, Joseph est destiné à
vaincre Édom. Cela signifie probablement une guerre future
contre l’Allemagne ou l’Europe en général.
La Grande-Bretagne et les États-Unis descendent de Joseph. Le
nom de « Benjamin » signifie « expression de ma
main droite ». La devise officielle des rois normands
(descendants de Benjamin) en Angleterre était « Dieu et
ma main droite ». Bilha était la servante de Rachel.
Elle donna naissance à Dan (30:6) et à Nephtali (30:8).
Zilpa, la servante de Léa, fut la mère de Gad (30:11)
et d’Aser (30:13). Jacob s’enfuit de chez son beau-père
« Laban » l’Araméen. Laban signifie «
le blanc ». Jacob partit vers le Pays de Canaan. Sur le chemin,
un ange lutta avec Jacob (32:24). Jacob vainquit l’ange qui lui
donna le nom « Israël » (32:28). Il fut promis à
Jacob « qu’une nation et une multitude de nations naîtra
de toi et des rois sortiront de tes reins » (35:11). Israël
(c.à.d. Jacob) donna à son fils Joseph une tunique de
plusieurs couleurs ce qui rendit ses frères jaloux (37:3).
ères jaloux. Joseph fut vendu en et Égypte, où
il devint le dirigeant virtuel du pays ce qui lui permit de sauver de
la famine la maison de son père, l'Égypte et d’autres
pays et Zerach avec Tamar (38:29-30). C’est de Peretz qu’est
sortie la maison de David et du futur Messie. Joseph épousa
Asnath la fille de PotiPhéra le prêtre d’On p41
:50) et il engendra Manassé (41:51) dont le nom en Hébreu
signifie « représentation de responsabilité
déléguée » comme pour le système
politique américain. Le deuxième fils de Joseph fut
Éphraïm (41:52) dont le nom en Hébreu implique un
système aristocratique tel qu’on le trouve encore en
Grande-Bretagne[1]. Joseph se réconcilia avec ses frères
qui descendirent en Égypte avec leurs familles . Les fils et
les petits fils d’Israël étaient au nombre de
soixante-dix. Les noms des petits fils sont semblables aux noms des
descendants des tribus d’Israël qui peuplèrent la
plus grande partie de l’Europe occidentale. La tradition juive
et les légendes arabes suivent la trace des dix tribus perdues
jusqu’en Europe de l’Ouest.
Avant
de mourir, Jacob bénit Joseph (48:3) et adopta Éphraïm et
Manassé comme ses fils et ils formèrent des tribus à
part entière (48:5-6). Éphraïm et Manassé devaient
devenir une multitude sur la terre. Ils porteraient le nom de Jacob
et le nom des leurs aïeux Abraham et Isaac (48:16). Tout
d’abord, cela signifie que l’essence des ancêtres
se manifesterait par les fils de Joseph. On peut trouver une autre
signification dans le fait que les noms de leurs ancêtres leur
feraient se souvenir qui ils sont. On connaissait Abraham sous le
vocable « d’Hébreu » (14:13) et les premiers
habitants de la Grande-Bretagne s’appelaient entre eux et
étaient connus par les autres nations sous le terme d’«
Ibérie » (Hébreu). Les noms attribués aux
Scythes et aux Saxons qui s’établirent en Angleterre
sont dérivés du nom Isaac. « Jacob » est le
nom du drapeau britannique « l’Union Jack »
expression qui veut dire « Unité de Jacob ». Le
surnom de Yankee est une abréviation du nom de Jacob.
Joseph
reçut le droit d’aînesse (49:26 cf. 1 Chroniques
5:1) et ce droit fut transmis à Éphraïm qui devait
surpasser Manassé. Éphraïm deviendrait une multitude de
nations (48:19), « malo hagoim » (c.à.d. «
plénitude des nations ») et il régnerait sur
d’autres peuples (Targum Onkelos). Manassé aussi
deviendrait grand, mais Éphraïm serait le plus grand (48:19).
Jacob bénit tous ses fils et prédit ce qu’il
adviendrait d’eux dans les Derniers Jours (49:1). Ruben (la
France) serait instable et essaierait de conquérir la Terre
sainte. Siméon et Lévi feraient la police (49:5) comme
les Irlandais en Amérique. Juda garderait la loi et
enseignerait ses frères qui, à la fin, reconnaîtront
sa justice (49:8)[2]. Juda serait comme un lion. À l’inverse
des autres tribus, Juda serait toujours identifié comme
descendant d’Israël. Zabulon habiterait sur le bord des
mers (49:13) comme font les descendants hollandais des Sabalingoi («
Peuple de Zabulon »). Les deux tiers de la Hollande ont besoin
d’être protégés de la mer par des «
digues ». Issacar serait neutre et protégé dans
une région montagneuse (49:14) comme les Suisses. Dan jugerait
son peuple (49:16). Gad deviendrait une troupe de « Goths »
(49:19) qui s’établirait en Suède. Aser mangerait
des mets délicats et jouirait de la richesse (49:2).
Nephtali
devait être comme une biche en Scandinavie (49:21). Joseph
établirait des colonies au-delà des mers (49:22) et
aiderait Juda à recoloniser le pays. Joseph ferait sentir sa
présence sur de nombreux océans. Il serait béni
en jouissant d’un excellent climat, d’une riche
agriculture, de richesses en minerai (49:25). Joseph vivrait séparé
de ses frères (49:26) comme les Nord-américains, les
Britanniques, les Australiens, les Néo-Zélandais, et
les Sud-africains. Benjamin est comparé à un loup
(49:27) qui est l’emblème des Normands qui conquirent
l’Angleterre. Le fils de Manassé s’appelait Makir
(50:23). Ce nom en hébreu évoque le concept du
Capitalisme. Ce nom a évolué pour donner le nom
d’Amérique. Le symbole desÉtats-Unis est une pyramide, qui
était aussi le symbole de Joseph.
Les
bénédictions données aux pères devaient
se réaliser dans les derniers jours. Les seuls peuples
susceptibles de remplir tous les critères mentionnés
dans la Bible sont les nations de l’Europe occidentale avec la
Grande-Bretagne et ses filles et les États-Unis.
L’Exode
décrit comment les enfants d’Israël se
multiplièrent en Égypte et leur exode après
l’oppression. Des échos de l’expérience
égyptienne vécue par les israélites se
retrouvent dans la mythologie celtique occidentale et dans les
traditions anglo-saxonnes. Chaque tribu possédait son propre
étendard et son emblème. On peut encore voir ces
emblèmes nationaux chez les peuples occidentaux qui descendent
des tribus d’Israël.
Le
Lévitique est surtout consacré aux lois. Pour vivre en
Israël, il faut reconnaître le monothéisme et
respecter la Loi. C’est ce qu’a expliqué
Nachmanides dans son commentaire sur le Lévitique 20 et sur
d’autres sources bibliques.
Caractéristiques
de l’identité des tribus dans le Livre des Nombres
Les
étendards des tribus étaient placés autour du
Tabernacle (Nombres 2:2). Dans la plupart des cas, ces étendards
possédaient des emblèmes semblables à ceux que
l’on peut encore voir sur les armoiries des nations dans
laquelle la tribu en question est dominante. Les couleurs dominantes
du Tabernacle et de la nation d’Israël étaient le
rouge, le blanc et le bleu. On retrouve encore sur les drapeaux des
nations qui descendent d’Israël ces trois couleurs ou au
moins deux d’entre elles. Les Nombres (chapitre 2) décrivent
l’organisation du camp et l’Ordre de Marche.
L’arrangement géographique du camp dans le désert
se reflète actuellement dans la façon dont sont situées
les nations dans lesquelles les tribus d’Israël
prédominent les unes par rapport aux autres. L’Ordre de
Marche exigeait que les tribus se déplacent par groupes de
trois. Ces groupements ont eu une répercussion dans l’histoire
quant aux alliances et aux associations traditionnelles des peuples
concernés. Yair le fils de Makir fils de Manassé
(Nombres 32:41) et les événements le concernant se
retrouvent dans la mythologie irlandaise.
Les
prophéties de Balaam et l’identité d’Israël
Concernant
l’identification d’Israël dans les derniers jours,
les prophéties de Balaam nous apprennent que :
Balaam
avait l’intention de maudire Israël. Rabbi Shimshon Rafael
Hirsch a expliqué que les mots hébreux employés
par Balaam pour maudire ont le sens de la division et de la
séparation. Balaam avait l’intention de faire la
distinction entre « Jacob » et « Israël »
(Nombres 23:7). D’un côté « Jacob » et
« Israël » représentent dans les Écritures
les deux ensembles Juda et les dix tribus perdues. Diviser c’est
maudire. Les deux moitiés d’Israël (dirigées
par Juda et Joseph) doivent être unifiées. Cependant
elles existeront séparément des autres nations (23:9).
Elles seront si nombreuses qu’on ne pourra les dénombrer
(23:10). Les bénédictions envers Israël étaient
inconditionnelles (23:19-20). Elles sont comparées à
une licorne (23:22 ; 24:8), et à un lion (23:24). La licorne
et le lion sont les symboles de la Grande-Bretagne. Les tribus
vivront dans des régions fertiles (24:6). Leurs descendants
contrôleront des nombreuses eaux (24:7), c.à.d. ils
vivront près de différentes mers et océans. Ils
seront très puissants (24:7). Ils deviendront une puissance
militaire mondiale (24:8). Le symbole de Manassé, dit le
Midrash, était la licorne. Manassé (symbolisé
par la licorne) deviendra la tribu la plus puissante et la
manifestation la plus complète de la puissance d’Israël
(24:8). Les armoiries écossaises possèdent deux
licornes. Les descendants de Manassé par les Écossais
et les Irlandais dominent les États-Unis. Presque tous les
présidents américains sont de descendance écossaise
ou irlandaise. Le lion et la licorne représentant Israël
dans les derniers jours sont mis en juxtaposition (Nombres 24:9) et
sont représentés sur les armoiries britanniques. Israël
se rendra maître d’Edom (24 :18) c’est-à-dire
l’Allemagne et l’Europe. Dans les derniers jours aura
lieu une grande confrontation parmi toutes les grandes puissances du
monde.
Deutéronome
: Caractéristiques d’Israël
Les
Hébreux étaient divisés administrativement en
groupes de dix, de cinquante, de cent et de mille (Deutéronome
1:15) comme les Anglo-saxons autrefois. Le principe d’égalité
faisait force de loi parmi eux (1:17). Les Français et les
Américains ont fait la révolution pour imposer ce
principe. Il a toujours été un élément
sous-jacent dans la tradition britannique depuis longtemps.
Suite
à la conquête du pays des Amorrites, les israélites
ont été connus par leurs voisins sous le nom d’
Amurru. Ce terme était aussi employé pour désigner
les Cimmériens d’où descendent de nombreux
Celtes. Yair (Deutéronome 3:14) donna naissance aux Iari qui
formaient un ensemble puissant au milieu d’Israël ; on
retrouve leurs traces sous le même nom en Irlande et en Écosse.
Les israélites étaient plus de 600 millions d’hommes
sans compter leurs familles (6:11). Ils leur étaient interdits
d’adopter les coutumes païennes des peuples qui les
entouraient (12:30), sinon, ils seraient condamnés à
l’exil. En réalité les dix tribus pratiquèrent
l’idolâtrie et furent exilées. Les coutumes
idolâtres décrites dans la Bible les suivirent dans leur
exil et aident à les identifier. Les israélites avaient
le droit de prêter aux autres nations, mais ne devaient pas
emprunter (15:6 ; 28:12). Le terme « Arami » (traduit par
« Syrien ») était utilisé indifféremment
pour désigner Israël (26:5)4 : « Arami »
selon Pline était le nom appliqué à l’origine
aux Scytho-Saces desquels proviennent les Anglo-Saxons et les peuples
qui leur sont apparentés. Chaque tribu avait sa spécificité
propre (29:10). Juda avait la réputation de garder la loi,
alors que les tribus du nord avaient tendance, avec Joseph, à
appliquer la justice sociale[5]. Si les tribus ne gardaient pas la
loi, elles seraient chassées dans un autre pays (29:28). Les
mots en hébreu utilisés pour un autre pays peuvent se
traduire aussi par « Nouveau Monde ». Cette expression
fut, plus tard, employée pour désigner l’Amérique
après sa découverte par les Européens. Les
soixante-dix clans d’Israël se juxtaposent aux
soixante-dix nations de la terre (32:8).
En
ce qui concerne l’identité des dix tribus perdues, la
bénédiction de Moïse (Deutéronome chapitre
33) nous apprend que Joseph serait béni de la plénitude
de la terre (agriculture), et qu’il posséderait des
richesses minières (33:15-16). Il vivrait dans des régions
physiquement séparées de celles des autres israélites
(33:16). Joseph est comparé à un jeune taureau et à
une licorne (33:17). L’Angleterre est surnommée : «
John Bull ». Joseph vaincra des peuples dans le monde entier.
Le Midrash nous dit qu’à la venue d’Élie,
dans les derniers jours, des dirigeants oints (c.à.d. des «
Messies ») se lèveront de Manassé, d’Éphraïm
et de Juda.
Issacar
appellera les autres nations à aller vers la montagne pour
offrir des « sacrifices en justice » (33:19). La Suisse
montagneuse est un lieu de rassemblement pour les nations pour parler
de paix dans un bon esprit, lors de conférences à
Genève, ou pour les organisations telles que la Croix-Rouge et
d’autres.
Zabulon
se nourrira de la richesse des mers (33:19) comme la Hollande et
trouvera des trésors dans le sable comme l’ont fait les
Boers, descendants des Hollandais en Afrique du Sud.
Gad
sera remarqué pour le symbole du lion qu’il portera
comme la Suède et l’emploi caractéristique de la
hache à deux tranchants que certains Goths avaient l’habitude
d’utiliser (33:20). Le mot de « Goth » est une
autre façon en ancien Hébreu de prononcer le nom de
Gad.
Dan
sera un jeune lion qui s’élance de Bassan (33:22) ou de
« Basilia ». « Basilia » était un
autre nom pour la Scandinavie. Les Danois représentent la
branche de Dan qui partit pour la Scandinavie et y apportèrent
le symbole du lion.
Aser
plonge son pied dans l’huile (33:24) ce qui fait penser au
pétrole et aux plateformes pétrolières. Ces
plateformes dans la mer du Nord concernent les peuples descendants
d’Aser comme les Écossais et les Scandinaves.
Tous
les peuples d’Israël seront, dans leur ensemble, puissants
militairement (33:27, 29), ils jouiront d’une relative
sécurité, des richesses de la terre et d’un
climat tempéré (33:28).
Ces
bénédictions se trouvent dans la Bible. Elles s’y
trouvent écrites noir sur blanc. La plupart d’entre
elles sont tout à fait claires même à travers le
filtre d’une simple traduction française. Les subtilités
de l’hébreu et les traditions orales des sages soutenues
par les résultats des recherches historiques en soulignent
encore plus l’authenticité et la force du message. Les
dix tribus perdues se trouvent parmi les peuples de langue anglaise
et les nations européennes qui leur sont apparentées.
Les États-Unis et la Grande-Bretagne ainsi que ses filles
représentent les descendants de Joseph. Aucune autre
explication ne peut honnêtement être proposée à
la lumière de ces recherches. Que cela plaise ou non, on est
forcé d’accepter ces résultats.
L’origine
de nombreux peuples d’Occident remonte à Israël.
Chapitre
12 : IDENTIFICATION
DES NATIONS
Grande-Bretagne,
Afrique du Sud, Canada, Australie et Nouvelle-Zélande
Les
sources arabes inspirées de la tradition juive affirment que
les Fils de Moïse et les dix tribus perdues se trouvaient en
France et en Grande-Bretagne. Les Arabes connaissaient les tribus du
Nord sous le nom de « Fils de Ad » qui, à cause de
leurs péchés, avaient été chassées
vers « les îles des Bienheureux dans l’ouest »,
c’est ainsi que l’on appelait dans la littérature
classique les Îles britanniques. Ad était le frère
de Hud qui représentait les Juifs. Les Juifs ont conservé
leur identité et sont restés fidèles à la
loi de Moïse. Ce sont les dix tribus perdues (Fils de Ad) qui
s’éloignèrent du chemin de la vérité,
furent exilées, et perdirent leur identité pour
finalement, se réfugier dans les Îles britanniques,
l’Amérique du Nord et d’autres lieux semblables.
Une
étude rabbinique connue sous le nom de « Zohar »
affirme qu’Israël est représenté par une
rose dotée de treize pétales rouge et blanc et de cinq
feuilles vertes. La Rose des Tudor possède cinq pétales
rouges entourés de cinq autres pétales blancs plus
larges (c.à.d. ce qui fait donc dix pétales en tout) et
cinq feuilles vertes. La Rose des Tudor est l’emblème
officiel de la monarchie britannique. Il est vrai que la Rose des
Tudor n’a que dix pétales alors que la « Rose
d’Israël » décrite dans le Zohar en a treize,
mais la Grande-Bretagne ayant une majorité de descendants
d’Éphraïm ne représente que dix des treize tribus
d’origine.
La
Grande-Bretagne
La
Grande-Bretagne est dominée par Éphraïm. Un «
Ephrati » en hébreu est une personne appartenant à
la tribu d’Éphraïm. Le nom suggère aussi l’idée
d’aristocratie et on sait que la société anglaise
est dominée par l’aristocratie. Le mot «
Angleterre » signifie « Terre des Angles ». On
appelait aussi les Angles « Aegli » (ce qui signifie «
jeune taureau » en hébreu). C’était aussi
le surnom d’Éphraïm (Jérémie 31:17).
On représente les Anglais par un personnage nommé Bull.
En français, le mot « Angleterre », peut aussi
signifier « coin (angle) de la terre » et il se trouve
que la Grande-Bretagne est aux extrémités du continent,
que c’est une île, qu’elle a dominé sur
d’autres peuples (comme cela a été prédit
pour Éphraïm), et qu’elle a possédé des «
portes » stratégiques d’importance internationale.
L’Australie, connue autrefois sous le nom de Sinim ou «
pays du Grand Sud » , fait aussi partie des « filles »
de la Grande-Bretagne et, appartient donc à Éphraïm comme
l’a prophétisé Ésaïe (49:8). D’autres
pays tels que la Nouvelle-Zélande, le Canada, et l’Afrique
du Sud sont d’origine éphraïmite. De nombreux
descendants d’Éphraïm vivent aux États-Unis bien
que ce pays soit dominé par Manassé.
Les
États-Unis d’Amérique
Le
nom « AMERICA » provient d’Amerigo (ou «
Americus ») Vespucci (1451-1512) qui traça la carte des
côtes de l’Amérique du Nord. Le nom «
Amerigo » ou Americo est la permutation latine du mot hébreu
« Makir » ou « HaMakiri ». « Makir »
était le premier né de Manassé Fils de Joseph
(Genèse 50:23). L’Amérique a donc été
indirectement baptisée du nom du premier né de Manassé.
Le territoire de Makir se trouvait au-delà du Jourdain, et
l’Amérique est au-delà de l’Océan.
Le mot « Makir » en hébreu signifie « vendre
» ou « principe capitaliste ». Les États-Unis sont dominés
par Manassé. Éphraïm devait supplanter Manassé
(Genèse 48:20) qui à son tour devait devenir la
puissance dominante mondiale. Balaam y fait allusion à propos
des « licornes » (Nombres 24:8) et la licorne, nous dit
un Midrash, est le symbole de Manassé. Le symbole de Joseph
(Éphraïm et Manassé) était une image représentant
l’Égypte et les États-Unis ont comme symbole
officiel la pyramide que l’on trouve sur le grand sceau des
États-Unis. Les États-Unis, grâce aux ressources
minières, à leurs productions agricoles importantes, à
leur richesse et à leur puissance économique reçoivent
les bénédictions promises aux descendants de Joseph.
Grâce à sa politique internationale et d’entraide,
les États-Unis accomplissent les promesses faites à
Abraham de devenir une grande et puissante nation qui pratique la
justice et le jugement (Genèse 18:19).
La
tradition rabbinique dit que deux Messies se lèveront dans les
derniers temps : Le Messie, Fils de Joseph et le Messie, Fils de
David. Le Messie Fils de Joseph dirigera les dix tribus. Il sera
suivi par le Messie Fils de David qui dirigera d’abord la tribu
de Juda, ensuite tout Israël et le monde entier. Le Messie Fils
de Joseph est décrit comme un dirigeant qui apparaîtra
ultérieurement et en même temps comme un phénomène
national. Les descriptions qui sont faites du Fils de Joseph et de
ses activités pointent en direction de la Grande-Bretagne et
des États-Unis. Le Messie Fils de Joseph appartient aux dix tribus perdues
et les dirige. Il aidera aussi les Juifs à se libérer
de l’oppression, les assistera pour retourner en Israël
pour rebâtir le pays. La Grande-Bretagne et des États-Unis,
remplissent, dans une certaine mesure, en dépit de beaucoup de
résistance interne et de promesses non tenues, le rôle
du Messie fils de Joseph.
La
France
La
France est dominée par Ruben. Les emblèmes de la France
et des Français comprennent le coq, la fleur de lys, et le
soleil. Ces symboles sont liés à Ruben. La partie de
territoire dont Ruben a hérité se trouvait prés
de l’Euphrate. Les Francs ripuaires s’établirent
en Gaule. « Ripuaire » signifie Rubénite. On les
connaissait aussi sous le nom de Rubis. Les fils de Ruben étaient
Hénoch, Pallu, Hestron, et Carmi (Genèse 46:9). Ils
donnèrent leur nom aux différents peuples qui
s’établirent en France. La signification de leur nom
reflète certains traits de caractère des Français
: Hénoch = Éducation, Inauguration, Cérémonie.
Pallu = Distinction ; Hestron = Dirigeant provincial, Paysan ; Carmi
= Vignoble. D’autres caractéristiques attribuées
à Ruben comme une tendance au romantisme, à
l’impétuosité et à l’instabilité
sont applicables aux Français. Les Français ont été
les premiers à atteindre à la grandeur nationale et à
remplir le rôle attribué à Ruben.
L’Irlande
L’Irlande
est dominée par Siméon et de nombreux éléments
venant de Dan et d’Éphraïm. Les habitants de
l’Irlande du sud possèdent les caractéristiques
de Dan et de Siméon. Ils sont jaloux d’Éphraïm, et
ont tendance au fanatisme et à la violence tout en ayant une
sympathie potentielle et un sens de la justice et de la loyauté.
La
Belgique
La
Belgique concerne Benjamin. Son nom vient de Belgae. Bêla était
un fils de Benjamin et en hébreu ancien ce nom pouvait se
prononcer « Belagh ».
La
Hollande
La
Hollande appartient à Zabulon comme le montre sa dépendance
quant aux protections contre les inondations et sa population qui vit
sur « les bords de la mer ». Les noms de peuples qui
s’établirent en Hollande (comme les « Sabalingoi »
rappelle le nom de Zabulon et ses clans. L’emblème
traditionnel de la Hollande est un navire comme pour Zabulon.
Le
Danemark
Le
Danemark est la nation des Danois, descendants de Dan.
La
Norvège
La
Norvège fut colonisée par les Huns Nephtalites et les
groupes apparentés.
La
Suède
La
Suède fut fondée par les Goths et les Suèves.
Les Goths ont reçu leur nom de Gad et les Suions de Schuni
fils de Gad. D’autres groupes apparentés aux Suédois
et aux Goths portent les mêmes noms que ceux des clans de Gad.
Les Arodi de Gad sont devenus les Harudi et les Hreadgoths de
Scandinavie. Les Areéli de Gad sont devenus les Hérules
de Suède.
La
Finlande
La
Finlande fut peuplée à partir des tribus de Gad, de
Siméon, et surtout d’Issacar. La plus ancienne histoire
écrite de la Finlande, fait écho de tradition affirmant
que les Finlandais descendent des dix tribus perdues.
La
Suisse
On
trouve en Suisse les descendants de diverses tribus israélites.
À en juger par les noms et les caractéristiques
nationales, il semble qu’Issacar soit en majorité.
Issacar, selon les Écritures et la tradition, était
plutôt d’un tempérament républicain ; bien
qu’ayant un potentiel pour la guerre, il avait plutôt
tendance à opter pour la neutralité ; il vit dans un
lieu de rencontres internationales et milite pour le bien dans le
monde ; intellectuel et précis, tout en étant d’une
nature agreste ; il séjourne dans une région protégée
par les montagnes. On peut trouver toutes ces caractéristiques
(et d’autres encore) en Suisse. De plus : « Des fils
d'Issacar, ayant l'intelligence des temps pour savoir ce que devait
faire Israël » [1 Chroniques 12:32]. Ils avaient
l’intelligence des temps, et tout le monde a entendu parler de
l’horlogerie suisse.
Familles
et géopolitique
L’identification
des nations citées ci-dessus n’a été faite
qu’à partir de quelques preuves parmi tant d’autres.
Chacune des nations citées est influencée par une tribu
particulière ; nous constatons que le même
positionnement relatif dans l’espace géographique d’une
tribu existe par rapport à celui qui avait été
défini lors de la division du Pays d’Israël. De
plus, on trouve des parallélismes supplémentaires sur
le plan des alliances internationales de chaque pays. Les douze
tribus descendaient d’un même père et de quatre
mères. Les tribus descendantes de Léa la femme de Jacob
avaient tendance à avoir plus d’affinité entre
eux qu’avec les autres. Les descendants de Zilpa, la servante
de Léa, étaient aussi proches, à un certain
degré, des fils de Léa. Un même sentiment
d’appartenance existait chez les descendants de Rachel, l’autre
femme de Jacob et sa servante, Bilha.
Les
dix tribus furent exilées vers des régions où
l’on peut les identifier et les suivre à la trace à
travers l’Histoire dans leur migration vers l’ouest. La
Bible dit que les dix tribus perdues dirigées par Joseph se
trouveront en gros vers l’ouest et le nord (par rapport à
Jérusalem, ndt). Elles seront situées aux extrémités
de la terre. Leurs descendants occuperont des points stratégiques
qui leur donneront un avantage décisif sur leurs adversaires
potentiels. Ils se compteront par centaines de millions. Ils seront
prospères, auront la santé et posséderont de
vastes ressources minérales et agricoles. Le lion et la
licorne, le taureau et l’aigle chauve seront leurs emblèmes.
Leurs membres seront surnommés « taureau » ou «
Aegel » ce qui est une autre forme du mot « Angle ».
Ils formeront une communauté de peuples (en hébreu :
Brit-Am), ce seront des navigateurs, ils vivront dans des îles,
et iront sur de nombreux océans, ils formeront des puissances
mondiales et auront des rapports avec « Sinim » qui est
identifiée comme étant l’Australie. Le chemin
matérialisé par les monuments mégalithiques
conduisant à la Terre d’Israël à travers
l’Europe leur permettra de savoir d’où ils
viennent et comment ils doivent revenir. Ils aideront Juda à
revenir en Israël et à rebâtir le pays, ainsi que
le fait actuellement les États-Unis, et comme l’a aussi
fait la Grande-Bretagne auparavant. On peut trouver tous ces traits,
et de nombreux autres encore, parmi les peuples de Grande-Bretagne,
de l’Amérique du Nord et de leurs cousins d’outre-mer.
«
BÉNISSEZ DIEU DANS LES ASSEMBLÉES, BÉNISSEZ LE
SEIGNEUR, DESCENDANT D'ISRAËL ! » [Psaumes 68:26]. Voilà
Israël ! Voilà les enfants perdus d’Israël !
C’est là qu’est votre origine ! Nous avons besoin
de connaître cette origine pour savoir qui nous sommes et ce
que nous devons faire.
Chapitre
13 : SYMBOLES NATIONAUX ET LES « EXTRÉMITÉS DE LA TERRE »
Toutes
les nations que nous avons identifiées comme ayant des
proportions significatives de descendants israélites parmi
elles possèdent des noms de tribus et des symboles qui
justifient les identifications qui en ont été faites. À
titre d’exemple, nous examinerons brièvement les aspects
se rapportant aux États-Unis et au Royaume-Uni.
Les
États-Unis d’Amérique
Le
symbole officiel des États-Unis (que l’on peut voir sur
le dollar) est le grand sceau avec un bouclier et une pyramide. Le
sceau des États-Unis contient la devise : « Un à
partir de plusieurs » (E Pluribus Unum). D’un côté
on peut voir un œil au sommet d’une pyramide. Sur l’autre
face, on a treize étoiles disposées comme dans l’étoile
de David. Les étoiles décrites dans le rêve de
Joseph fils d’Israël (Genèse 37:9) préfiguraient
sa grandeur à venir. Le grand sceau porte un aigle avec un
bouclier doté de treize bandes. Il y avait treize tribus
d’Israël puisque Joseph avait reçu deux parts,
l’une pour Éphraïm et l’autre pour Manassé
(Genèse 48:5). Ce fait était très important pour
Joseph.
«
JOSEPH AURA DEUX PARTS » (Ézéchiel 48:13). Jacob
bénit Joseph :
[Genèse
49:22] JOSEPH EST LE REJETON D’UN ARBRE FERTILE, LE REJETON
D’UN ARBRE FERTILE PRÈS D’UNE SOURCE ; LES
BRANCHES S’ÉLÈVENT AU-DESSUS DE LA MURAILLE : «
PRÈS D’UNE SOURCE » : En hébreu « ali
ayin » peut aussi signifier « près de l’œil
» ou « surveillé de l’œil ».
L’œil de la Providence surveille du haut de la pyramide.
La pyramide symbolise Joseph. La pyramide est la représentation
type de l’Égypte. D’après la tradition
rabbinique (Nombres Rabah 2 ; 5) la tribu de Joseph portait sur
l’étendard de sa tribu l’image de l’Égypte.
Quand on voit une pyramide, on pense à l’Égypte.
Dans l’une de ses serres, l’aigle tient un rameau avec
treize feuilles et dans l’autre, treize flèches.
La
bénédiction de Jacob sur Joseph continue ainsi : «
Ils l’ont provoqué, ils ont lancé des traits ;
les archers l’ont poursuivi de leur haine. Mais son arc est
demeuré ferme et ses mains ont été fortifiées
par les mains du Puissant de Jacob ; il est ainsi devenu le berger,
le rocher d’Israël » [Genèse 49:23-24]. Les
arcs sont en rapport avec la bénédiction de Joseph.
Dans Zacharie (9:13), Juda est l’arc et la flèche est
Éphraïm : « Car je bande Juda comme un arc, Je
m'arme d'Éphraïm comme d'un arc ». L’aigle à
tête chauve représente les israélites et les
Judéens qui furent emmenés en captivité par les
Assyriens (Michée 1:16). Ce sont eux qui composaient les dix
tribus perdues. Les Pères fondateurs des États-Unis
avaient pensé faire de la Loi mosaïque la Constitution du
pays et d’adopter l’hébreu comme langue
officielle.
Le
Royaume-Uni
Moïse
(Deutéronome 33) prophétisa sur Joseph (33:13) : «
Sur Joseph il dit : Son pays recevra de l'Éternel, en signe de
bénédiction, Le meilleur don du ciel, la rosée,
les meilleures eaux qui sont en bas,
-
Les
meilleurs fruits du soleil, les meilleurs fruits de chaque mois
-
Les
meilleurs produits des antiques montagnes, les meilleurs produits
des collines éternelles
-
Les
meilleurs produits de la terre et de ce qu'elle renferme. Que la
grâce de celui qui apparut dans le buisson Vienne sur la tête
de Joseph, sur le sommet de la tête du prince de ses frères
!
-
De
son taureau premier-né il a la majesté ; ses cornes
sont les cornes du buffle ; avec elles il frappera tous les peuples,
jusqu'aux extrémités de la terre : elles sont les
myriades d'Éphraïm, elles sont les milliers de Manassé.
»
Joseph
est désigné comme le fils premier-né d’un
taureau dote de cornes comme celle de la licorne. Les symboles
officiels de la Grande-Bretagne sont un lion et une licorne. On
surnomme l’Angleterre « John Bull » et elle est
représentée familièrement par un personnage
connu sous ce nom. Un Midrash affirme qu’Éphraïm
était représenté par un taureau. Jérémie
(31:18) qu’Éphraïm¨m est un « veau »,
c.à.d. un jeune taureau, un « aegel » en hébreu.
Autrefois en Europe on utilisait indifféremment « Aegel
» ou « Angle » pour designer les « Angles ».
Le mot « Angleterre » signifie « Terre des Angles
».
Les
extrémités de la Terre
Joseph
reçut la promesse (Deutéronome 33) qu’il jouirait
des richesses de la terre, de ressources minières et d’un
climat favorable. Son peuple se répandrait jusqu’aux
extrémités de la terre. « Les extrémités
de la terre » si on prend Israël comme point de référence,
cela signifie le continent américain, l’Afrique du Sud
et l’Europe du Nord-ouest. Le prophète Ésaïe
a plusieurs fois situé les tribus perdues aux «
extrémités de la terre ». « Mais toi,
Israël, mon serviteur, Jacob, que j'ai choisi, Race d'Abraham
que j'ai aimé ! Toi, que j'ai pris aux extrémités
de la terre, et que j'ai appelé d'une contrée
lointaine, à qui j'ai dit : Tu es mon serviteur, je te
choisis, et ne te rejettes point » (Ésaïe 41:8-9).
On trouve de semblables références à cette
expression dans un autre passage : « Je dirai au septentrion :
donne ! Et au midi : Ne retiens point ! Fais venir mes fils des pays
lointains, et mes filles de L'EXTRÉMITÉ DE LA TERRE, »
(Ésaïe 43:6).
Les peuples élus
AUX
« EXTRÉMITÉS DE LA TERRE »
Les
îles de la mer. Le pays du nord. Les meilleurs endroits et les
plus riches. Les pays situés au bord de la mer. Les marins.
Les extrémités de la terre (Les extrémités
géographiques) avec le Pays d’Israël au centre. Des
ressources en minerais. Une riche agriculture. Des troupeaux. Des
bovins. Du blé. Du vin. De l’or. Des prouesses
militaires. Une puissance mondiale et de l’autorité. Le
« Policier » du monde. Un colonisateur de contrées
« désolées ». Une aide pour rétablir
le peuple juif en Israël. Un exemple pour le monde («
Lumière pour les gentils »). Une confédération
de peuples « Brit-Am »). L’Union Jack (c.à.d.
alliance de Jacob Israël) John Bull : Joseph – un jeune
veau, « LA PORTE DE TES ENNEMIS » : Les points
stratégiques et les détroits. « Les hauteurs du
pays. »
Ésaïe
49 : « 5. Maintenant, l'Éternel parle, Lui qui m'a formé
dès ma naissance pour être son serviteur, pour ramener à
lui Jacob, et Israël encore dispersé ; car je suis honoré
aux yeux de l'Éternel, et mon Dieu est ma force.
«
6 Il dit : c'est peu que tu sois mon serviteur pour relever les
tribus de Jacob et pour ramener les restes d'Israël : je
t'établis pour être la lumière des nations, pour
porter mon salut jusqu'aux extrémités de la terre ».
Le
Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord possède
un lion et une licorne sur ses emblèmes royaux. Le lion
représente le Royaume de David et de Juda. Ce lion peut aussi
représenter les exilés « le reste de Jacob »
(Michée 5:8) qui sont les dix tribus perdues. Moïse
(Deut. 33:17) compare Joseph à un taureau et à une
licorne. Dans les bénédictions que fait Balaam la force
d’Israël est assimilée à celle d’une
licorne (dans la version du Roi Jacques, ndt) (Nombres 23:22). Selon
le Midrash, l’étendard de Manassé portait une
licorne et celui d’Éphraïm un taureau (Nombres 2 ;
7). Les deux devises présentes sur les Armes britanniques sont
: « Dieu et Mon Droit » (Benjamin) et « Honni soit
qui mal y pense ». Cette dernière expression rappelle le
fait que, selon le Talmud, le Mauvais Œil (c.à.d. le
pouvoir des pensées malignes et suggestives) n’a aucune
influence sur la postérité de Joseph (Berachot 10).
Les
Armes d’Écosse montrent deux licornes. C’est de
l’Écosse et de l’Irlande qu’est venue en
grande partie les éléments influents présents
aux États-Unis.
Chapitre
14 : RUBEN ET LES FRANCS « RIPUAIRES »
«
8. Voici les noms des fils d'Israël, qui vinrent en Égypte.
Jacob et ses fils. Premier-né de Jacob : Ruben.
«
9. Fils de Ruben : Hénoch, Pallu, Hetsron et Carmi. »
(Genèse 46:8-9)
Origine
des « barbares » Francs
Les
israélites qui émigrèrent, ou tout au moins une
partie d’entre eux furent connus sous le nom de Scythes. Ils
envahirent l’Europe occidentale et on les connaît sous le
nom de « Barbares ». L’origine du nom «
Barbare » est incertaine. Il pourrait dériver du
sémitique « Babiru » qui était une forme de
« Habiru » qui signifie « Hébreux ».
Les Barbares apparaissent dans l’histoire en Germanie et en
Scythie. Ils étaient composés d’israélites,
d’Édomites, et d’autres groupes.
Les
Francs représentaient une des confédérations
principales parmi les Barbares. Les Francs formaient une fédération
de plusieurs tribus minoritaires et qui avaient de nombreux points en
commun. Ils apparaissent vers 256 de notre ère lorsqu’un
de leurs groupes entre en Gaule, passe en Espagne, et ensuite en
Afrique du Nord. D’autres groupes Francs émergent
bientôt de la région nord du Rhin et commencent à
étendre leur influence jusqu’à contrôler
toute la Gaule qui sera appelée du nom de France (c.à.d.
Pays des Francs). Un chant gaulois[2] datant d’environ 350 de
notre ère les assimilait aux Perses et aux Sarmates. Les
Perses et les Sarmates les avaient côtoyés en Scythie.
D’autres traditions (citées par Nicholas Vignier ça.
1630)[3] affirment que les Francs étaient des Scythes ou des
Sarmates. Les Francs apparaissent tout d’abord à
l’embouchure du Rhin et se dirigent vers le Sud. D’anciens
récits[4] affirment que les Francs seraient venus de l’ancienne
région saxonne de Maurunganie en Germanie du Nord au-dessous
du lieu où vivaient les Normands. La géographie de
Ravenne (8e siècle de notre ère) affirme que les Francs
se trouvaient dans le sud du Danemark. Une autre source décrit
les Francs comme « un peuple dont l’ancien nom était
les Deni [c.à.d. Danois]. D’après la légende
les Francs seraient issus de cette famille » (Ermoldus
Nigellus 826 CE)[5]. Ceci permet de penser qu’une partie des
chefs Francs ait pu venir de Scandinavie.
D’autres
traditions sérieuses et conséquentes[6] relient les
Francs (connus aussi sous le nom de « Frakkar » et de «
Frygges » ) à la Phrygie, avec Troie (près de la
Phrygie en Anatolie, Turquie), et avec la Pannonie à l’époque
romaine, qui plus tard sera la Hongrie[7], mais ce terme sera employé
à une région qui comprenait le Nord et le Sud. Quel que
soit l’endroit où les peuples francs aient pu séjourner
temporairement, leur origine doit être recherchée en
Scythie à l’est de la mer Caspienne. Les Francs se
rattachent aux Hugie, aux Tectosages et aux peuples vivant dans les
steppes de la Scythie. Les Francs se sont déplacés vers
l’Ouest et ont conquis les peuples celtes incluant les Galates
et se sont établis en France. Les Celtes étaient alors
concentrés en Gaule (France) et en Grande-Bretagne, mais
avaient pendant un temps été présents dans une
grande partie de l’Europe. Avant même d’avoir
conquis la Gaule, les Francs avaient prouvé leur capacité
à absorber les autres peuples, surtout ceux qui présentaient
des affinités avec les Celtes. Il est très possible
qu’au cours de leurs déplacements, les Francs aient
rassemblé des groupes de Cimmériens et de Galates qui,
auparavant, avaient été dispersés dans le Sudest
de l’Europe. Les Francs finirent par conquérir la Gaule
dont la partie septentrionale était peuplée de Galates.
Certains écrivains français disent que les Francs
étaient surtout d’origine galate.
On
connaît aussi les Galates ou les Galatie sous le terme de
Galadi et en français c’est une forme de l’hébreu
« Gilead » (Galaad). La tribu de Ruben s’était,
à l’origine, installée à l’est du
Jourdain dans le pays de Galaad (Josué 22:9). Les Francs dans
l’Europe du Nord furent connus au début sous le nom de «
Huga »[8] et ce nom est une indication les rattachant aux Hugie
de Scythie. Parmi les Hugies de Scythie, des noms de tribus (comme
les « Gali » ) existaient qui étaient associées
avec les Galates. Un contact avec les Galates pourrait expliquer les
associations entre Troie et la Phrygie et les Francs. Un groupe
célèbre de Galates était reparti de l’Europe
de l’Ouest vers l’Est et avait attaqué la Grèce,
était passé en Asie Mineure et s’était
établi en Phrygie, prés de Troie, en Anatolie. Certains
Galates étaient aussi partis (à une autre époque)
vers l’Est en direction de la Scythie et ceux-là aussi
ont pu avoir des rapports avec les Hugies.
Les
Galates descendaient des anciens Cimmériens[9] une partie
d’entre eux avait précédemment (avant de partir
en Europe) aussi séjourné pendant environ 160 ans en
Phrygie. Les Francs devaient à terme s’établirent
en Hollande, en Belgique et dans le nord de la France. Ils descendent
principalement de la tribu de Ruben bien qu’ils aient absorbé
des éléments d’autres tribus israélites.
Ruben
dans le Moyen-Orient avant l’exil et ultérieurement en
Scythie
Les
tribus de Ruben, Gad, et la demi-tribu de Manassé s’étaient
installées en Galaad et à Bassan, sur la rive orientale
du Jourdain dans le Pays d’Israël. Plus tard la tribu de
Siméon s’y établit aussi (1 Chroniques 4 ; 42) à
côté des rejetons d’autres tribus israélites.
Ce modèle d’installation devait être reproduit
plus tard par les descendants de ces mêmes tribus en Scythie.
Il
y avait quelques groupes de Galates (comme les Tectosages et les
Gala) dans la fédération hugie en Scythie ; cependant
la plupart d’entre eux avaient déjà atteint la
Gaule, la Grande-Bretagne et l’Ouest beaucoup plus tôt et
y étaient restés. En Scythie, les Hugies (de Ruben)
vivaient prés des Goths de Gad et des descendants des
Amyrgiens-Sakae de Machir qui avaient été les éléments
moteurs de la moitié de la tribu de Manassé, située
à l’est du Jourdain en Israël. « GALAAD »
était le nom donné à une grande partie du
territoire situé à l’est du Jourdain dans le pays
d’Israël y compris le territoire dans lequel vivait la
tribu de Ruben. Galaad était aussi le nom d’un fils de
Machir fils de Manassé. Les Galaadi ou Galates reçurent
leur nom, soit du territoire israélite de Galaad, soit du clan
israélite de Galaad fils de Manassé qui vivait dans une
partie de Galaad. Il convient de souligner la chose, car elle est
source de confusion : « Galaad » était un clan
important dans la tribu de Manassé à l’est du
Jourdain, mais on peut aussi appliquer ce nom de « Galaad »
à l’ensemble de la zone israélite à l’est
du Jourdain dans laquelle s’étaient établis
Ruben, Gad, et la demi-tribu de Manassé.
Le
clan de Galaad comprenait la majeure partie du groupe de Manassé
qui s’était trouvée à l’est du
Jourdain dans le pays d’Israël et était voisin de
Ruben qui, à son tour, côtoyait Siméon au sud. En
Scythie les Samnitaes de Siméon étaient voisins du
territoire hugie. Le nom hugie dérive de celui de « Hagi
», fils de Gad, bien que la plupart des « Hugie-Francs »
semblent venir de Ruben. Le premier fils de Ruben fut Hanoch (c.à.d.
« Chanoch » : , Genèse 48:9). Le « n »
en hébreu et dans les dialectes des steppes de la Scythie
semble être inséré dans les mots, voire, supprimé
pour des raisons euphoniques. Il se peut que Hanoch et Hagi, bien que
ce fût des entités indépendantes, aient été
confondues l’une avec l’autre en raison de leurs
relations de familles, de proximité géographique et
d’histoire commune. On signale un peuple scythe, les Heniochi
(cf. Hanochi de Ruben), dans la région du Caucase. À
l’est de la Scythie (en « Serica » ) les RHABBANAEI[10] de Ruben côtoyaient les Garinaei que l’on identifie
avec Eri ou « Geri » de Gad, les Damnae dont le nom était
prononcé ailleurs comme Dan, et les Aspacarae dont le nom est
une forme de Joseph (chose qui sera expliquée plus avant).
Sur
la carte de « l’Arabie » de Ptolémée,
la tribu de RUBEN en Israël était appelée «
Rahabbanai ». (bien longtemps avant que les israélites
du Nord n’aient été exilés). La
correspondance Mari de la Syrie du Nord sur l’Euphrate
mentionne les Rabeans (de Ruben) en compagnie d’un groupe
appartenant à Benjamin (Banu/Maru Yaminas) et à Gad
(Bene Simal et Zapunni). Manassé est aussi connu dans cette
région sous le nom de « Manas » et de «
Mentiu ». Ruben dans la Terre d’Israël à
l’est du Jourdain était associé avec la moitié
de Manassé de Joseph et de Gad. C’est le même
modèle que nous trouvons plus tard en Sérica à
l’est de la Scythie. De Sérica, ils se déplacèrent
vers l’ouest en tant que Francs.
Ruben
en Europe
En
Europe de l’Ouest, les Francs étaient divisés en
plusieurs groupes et on suppose que les principaux sont les Francs
ripuaires, les Francs saliens, et les Chatti ou Hessiens[11]. Les
Francs ripuaires (c.à.d. « rive » ) furent appelés
ainsi par les Romains, car ce furent les premiers Francs auxquels ils
eurent à faire face sur les rives du Rhin, et en Latin «
ripa » signifie « rive ». On leur donne aussi le
nom de « Ribuari » et ce nom en hébreu est une
autre forme de RUBENY. Lorsqu’ils étaient en contact
avec un nom étranger, les Grecs et les Romains (comme les
Hébreux) avaient l’habitude d’interpréter
sa signification d’après un son qui leur était
familier dans leur propre langue. C’était
particulièrement vrai lorsque le mot en question décrivait
de façon pertinente ce peuple comme c’est le cas avec «
rive » (c.à.d. « Ripuari » ) pour les Francs
sur le Rhin. « Ribuari » semble avoir été
le nom par lequel les Francs eux-mêmes se nommaient. Ruben en
hébreu peut aussi se dire REUBAR ! « Ribuari »
signifie « fils de Ruben » qui était le nom de
leur ancêtre. La forme abrégée de Ruben est «
Rubi « et à une époque, un peuple portant ce nom
se trouvait sur les rives du Rhin. Il semble que ce fût les
Francs ripuaires.
On
rapporte qu’en 276 apr. J.-C. les Francs entrèrent en
Gaule romaine avec les Alamans. Ils furent repoussés vers
leurs bases sur le Rhin, mais ils commencèrent un processus
d’infiltration pacifique en acceptant des terres de la part des
Romains en retour de services militaires. En plus des RIBUARI
(ripuaires), les Francs comprenaient les Francs saliens et les
Hessiens. En Hollande, les Francs saliens se mélangèrent
avec les Sicambres[13]. Les Sicambres et les Ambri avaient rencontré
Alexandre le Grand à l’est de la Caspienne[14] en
Scythie, de plus, on signale leur présence à Nysia sur
l’Indus[15]. Le nom « Sigambri » était une
autre forme utilisée en Europe pour Sicambrien et Ptolémée
les identifie avec les Scymbi-Scyths dans la région de la
Hugie en Scythie. Ils sont associés à Secem, un clan de
Manassé. Une partie des Sicambri en Scythie voisinaient les
Salei, qui selon Pline se trouvaient à l’est de la
Caspienne sur les rives du fleuve Jaxartes[16]. Les Salei devinrent
les Francs saliens en Europe qui se mélangèrent avec
les Sicambres et finirent par leur être assimilés. En
Scythie, les uns et les autres avaient aussi été en
contact. On connaît aussi les Saliens[17] sous le nom de
Sicambres après qu’ils aient eu fusionné entre
eux en Europe. Ce groupe, à cause de la pression des Huns au
début des années 400, envahit la Belgique et le nord de
la France. Environ à la même époque, les Francs
ripuaires et les Alamans entrèrent en Gaule à l’est
par le Rhin où ils avaient été concentrés
en Westphalie. Les Francs avaient séjourné en Phalie
occidentale et orientale. Le nom du lieu où avaient vécu
les Francs, la Phalie[18] vient de PHALUI, descendant du second fils
de Ruben (Genèse 26:9 Nombres 26:5). Les Phalui ou Falhi[19]
(Francs) en Est-Phalie étaient aussi connus sous le nom de
Cheruski et furent absorbés en partie par les Saxons. Des
groupes de Saxons s’établirent plus tard avec les
Francs. Les Francs phaliens descendaient de Phalui alors que les «
Hugo » Francs (Chauci) descendaient de Gad (Hagi) et Hanoch de
Ruben. On retrouve plus tard Hanoch chez les Heniochoi qui vivaient
dans la région scythe du Caucase sur la rive orientale de la
mer Noire (Pline, N.H. 6 ; 26). Les Francs étaient aussi
présents en Germanie et une région de la Germanie
occidentale est justement appelée « Franken »
(c.à.d. Franconie). Cependant, l’opinion générale
concernant cette partie de la Germanie est que « La population
d’origine de l’ancienne région de
l’Hermunduri/Thuringe est restée largement inchangée,
pendant qu’une élite (a) franque s’y installait
aux 6e
et 7e
siècles » (Dirk).
Le
nom du troisième fils de Ruben, Hetsroni¨ (Chetsroni), se
retrouve dans les Istaevones qui formaient une division des peuples
germaniques cités par Tacite et Pline. On dit qu’ils
formaient plusieurs tribus (Tacite : « Germania » 2),
mais les seules à être clairement identifiées
sont les SICAMBRES qui se sont assimilés avec les Francs
saliens (Pline, « Natural History » 4 ; 4). Le nom
Hetsron devait être le même que celui des Hessuari
(Chattuari) lesquels, en compagnie des Chamavi, Bructeri,
Amsivariens, et Sicambres, se trouvaient dans la région nord
que les Francs occupèrent plus tard et dont la population
devint les Francs Hessiens ou Chatti[20]. Le nom HESSE peut venir de
HUSHIM (Hus-im) fils de Dan (Genèse 46:23) et au début
on considérait que les Francs avaient une origine DANITE ou
leur étaient associés. Le quatrième fils de
Ruben, Carmi, se rappelle dans le nom des CHARINI. Pline inclut les
Charini dans le groupe des VANDALES avec les Vandili (Vandales),
Burgundians (Burgondes), et Gutones (Goths). [Les Gutones étaient
des Goths descendants de Gad et d’anciens associés de
Ruben]. Des groupes de Vandili (Vandales) devaient s’établirent
en France. Carmi est aussi un nom qui se rapproche des Cimmerians.
Les Cimmeriens se sont trouvés à une époque dans
le sud de la Russie en Crimée, d’où le nom de la
région : localement, on connaît ce pays sous le nom de «
KRIM ». Carmi donna son nom à la Carmania dans le sud de
l’Iran où dès les temps les plus anciens on
trouve plusieurs autres groupes dignes d’être mentionnés
tels que Gad (Gadophydres, Pasar-gadae, Gadrosia) et Ruben (Carmania,
Parthia, les Astaveni de Hetsroni).
En
Scythie les HUGIE (Francs) font leur apparition avec les Goths de
l’Est (Ostro-Goths) que l’on appelait aussi Tokhariens ou
Togar et sont apparentés à Thogarma fils de Gomer
(Genèse 10:3). On trouve ce nom à l’est de Serica
(selon Ptolémée) là où les RHABBANAEI
côtoyaient les Taguri et les Thogara (Thogariens). Ce nom
rappelle celui des THORINGI (Turingii, Thuringii, Thuringiens) qui
accompagnèrent les Francs RIPUAIRES en Europe et leur furent
associés. Ils donnèrent leur nom à la Thuringe
en Allemagne. Les Francs « Ribuariens » ou «
Ripuaires » étaient connus sous le nom de RIBUARI[23] et
ce nom en hébreu devaient avoir la même signification
que Ruben tout comme les Rhabbanei de Serica étaient nommés
d’après Ruben.
Ruben
et Gog
Les
noms des fils de Ruben peuvent être mis en parallèle
avec les noms des groupes importants des Francs ; Hanoch=Hugo ;
Phalui=Falhi ; Hetsron (Chetsron)=Istaevone & Hessuari
(Chattuari), et le quatrième fils Carmi avec les Charini. Tous
ces groupes se sont installés en France. Un descendant
important de Ruben et apparemment fondateur d’un clan (1
Chroniques 5:3) « était appelé GOG ». «
GOG » porte un nom pouvant s’appliquer à une
partie de la tribu de Ruben, mais c’est aussi le nom d’un
roi étranger du nord, « le chef principal de Meschec et
de Tubal » ; « Gog, pays de Magog » (Ézéchiel
38:2-3). La tribu de Ruben était mélangée dans
une certaine mesure avec celle de Gad dont le nom en hébreu
peut se prononcer comme celui de GOTH. Il se peut que le clan Gog des
Rubenites dans la province caucasienne de Gogarene (Ibérie) et
ses connexions avec les Goths ait pu être la cause de confusion
de la part d’auteurs entre Goths et Scythes et Gog et Magog ?
Dans la littérature tibétaine, la région de
Sérica (qui fut peuplée pendant un temps par les
Rhabbanaei et d’autres groupes) était identifiée
comme celle de « Gog ». Dans le folklore, Gog et Magog et
les GOTHS étaient assimilés aux dix tribus d’Israël[24]. Gog et Magog au sens biblique concernent les populations de
Russie et de l’Asie. La confusion entre Gog et Magog et les dix
tribus provient de deux causes :
-
La
tendance de la littérature allemande à voir dans les
dix tribus perdues l’ennemi suprême à venir.
-
Les
Goths et les Francs ont surgi de l’Asie Centrale et cette
région était traditionnellement associée avec
Gog et les dix tribus.
«
1. Fils de Ruben, premier-né d'Israël. -Car il était
le premier-né ; mais, parce qu'il souilla la couche de son
père, son droit d'aînesse fut donné aux fils de
Joseph, fils d'Israël ; toutefois Joseph ne dut pas être
enregistré dans les généalogies comme
premier-né… (1 Chroniques 5:1).
«
3. Fils de Ruben, premier-né d'Israël : Hénoc, Pallu,
Hetsron et Carmi.
«
4. Fils
de Joël : Schemaeja, son fils ; Gog, son fils ; Schimeï,
son fils ;
«
5. Michée,
son fils ; Reaja, son fils ; Baal, son fils ;
« 6. Béera, son
fils, que Tilgath Pilnéser, roi d'Assyrie, emmena captif : il
était prince des Rubénites. » (1 Chroniques 5:3-6).
Caractéristiques
de Ruben
Selon
un Midrash (Nombres Rabah 2 ; 5) le symbole de Ruben était la
mandragore. Ruben avait trouvé des mandragores dans les champs
(Genèse 30 ; 14) et les avait portées à sa mère
Léa. Elle utilisa ses mandragores pour « détourner
» l’attention de son mari de Rachel.
Traditionnellement,
les mandragores ont une réputation aphrodisiaque et on se
souvient qu’une fois, Ruben (Genèse 35:22) a agi de
manière inappropriée avec Bilha, la concubine de son
père.
À
tort ou à raison, les Français ont la réputation
internationale à avoir des penchants romantiques. On décrit
la mandragore avec une fleur blanche ou violette, ce qui est
peut-être l’origine de l’usage de la fleur de lis
comme symbole de la monarchie française dont on trouve un
précédent sur les pièces de monnaie juives[26]
aux environ de 130 avant l’ère commune. Les premiers
rois francs, les Mérovingiens, pratiquaient le culte du soleil[27] et le roi français Louis XIV (considéré comme
l’apothéose de la royauté française) était
connu sous le nom de « Roi Soleil ». Le soleil levant est
aussi considéré comme un symbole associé à
Ruben, selon des sources traditionnelles populaires juives. Dans les
synagogues, les symboles des douze tribus servent fréquemment
comme thème de décoration. C’est souvent que l’on
attribue à Ruben le symbole du soleil levant.
Chaque
tribu d’Israël était représentée par
un animal[28] en plus d’autres symboles. Les symboles des
différentes tribus pouvaient être échangés
dans certaines circonstances et une tribu pouvait utiliser, à
l’occasion, le signe normalement réservé à
une autre (Cantiques des Cantiques Rabah 4 ;7). L’auteur ne
connaît pas l’animal symbole de Ruben, mais les Francs
mérovingiens pratiquaient un culte de l’OURS[29]. Les
Parthes sont aussi comparés aux « OURS » dans le
Talmud (Megilla 11a). Les Parthes de la Scythie orientale avaient
pris le contrôle de la Perse. Ils étaient en relation
avec les Goths de l’orient et étaient d’origine
israélite dans une mesure importante. Une grande partie de la
tribu de Ruben se trouvait parmi eux. Avant les Francs, la France
s’appelait la Gaule ou « Gallia » et ses habitants
les Galli, ce qui en bas latin signifie « coq » . Les
Français ont utilisé le coq comme emblème
national. Le coq qui chante en général dans le folklore
juif se rapporte au lever du soleil ce qui correspond au «
Soleil » ou « le Soleil levant » symbole de Ruben.
De plus, on retrouve les traces de Ruben et de ses clans chez des
entités qui ont fini par s’installer en France, comme
les Francs ripuaires (connus aussi comme « Rubi » ) ainsi
que leurs parentés. Même ainsi, l’opinion générale
d’aujourd’hui qui prévaut est que les Français
descendent des anciens Gaulois, Celtes, Aquitains, et d’autres
cultures celtiques. Seule une faible minorité (prétendu
peut-être à tort ?) descend véritablement des
Francs, Goths, Vandales, Normands, Alamans, et d’autres peuples
semblables. Ce sont ces groupes tardifs, qui, de Scythie, envahirent
l’ouest via la Scandinavie et la Germanie. Les peuples associés
aux Celtes (qui, dit-on, sont à l’origine des Français)
étaient composés de tribus indigènes regroupées
avec d’autres telles que les Cimmériens-Galates, qui
arrivèrent de l’orient.
«
GALATAE » (Galate) est le nom donné aux Gaulois dans les
écrits grecs. Les Romains les appelaient « Galli ».
Les termes « Galatae » et « Galli » sont tous
les deux des dénominations hébraïques. «
Galli » signifie « Exilés » (comme le note
Apartian) et « Galiléen ». Le nom « Galatae
» est rendu par « Galadi » dans certains récits
et est une forme du nom hébreu « Gilead ». Dans
les traductions françaises de la Bible, « Gilead »
est rendu par « Galaad ».
Après
avoir exilé les dix tribus d’Israël, les Assyriens
reconstituèrent l’ancienne région de Galaad avec
des parties des pays de Ruben et de Gad en une province appelée
« Galazu » qui était leur version de «
Galaad ». De même, les monarques grecs Seleuciens-Syriens
nommèrent approximativement la même région «
Galaaditis ». Dans le livre de Josué on dit que les
Rubénites, les Gadites, et la demi-tribu de Manassé
partirent dans le pays de Gilead :
«
Les fils de Ruben, les fils de Gad, et la demi-tribu de Manassé,
s'en retournèrent, après avoir quitté les
enfants d'Israël à Silo, dans le pays de Canaan, pour
aller dans le pays de Galaad, qui était leur propriété
et où ils s'étaient établis comme l'Éternel
l'avait ordonné par Moïse… » (Josué
22:9).
Il
s’ensuit du passage ci-dessus, du terme assyrien « GALAZU
» et du Séleucide « Galaaditis » que le nom
« Galaad » et ses dérivés pouvaient être
utilisés pour désigner tous les territoires de Ruben et
de Gad, aussi bien que celui de « Galaad » proprement dit
dans Manassé. Cette déduction et cette conclusion sont
d’ailleurs confirmées par la découverte récente
d’une ville dans le nord de la Syrie au sud de l’Euphrate
nommé « Galaad ». Ce qui veut dire que ce nom «
Galaad » a été trouvé dans les limites de
l’ancien territoire de Ruben. Les noms « Galaadi »
ou « Gileadi » ou encore « Galatae »
devraient donc pouvoir être applicables aux anciens habitants
de la région de « Galaad » dans son sens le plus
large, ce qui inclut aussi les descendants de Ruben.
Puisque
les Francs ainsi que d’autres entités ethniques qui
étaient installés en France portaient des noms
rappelant les clans de Ruben et que le caractère et la
position de cette dernière sont applicables à Ruben,
les GALATAE (Galates) de France étaient également, pour
la plupart, dérivés d’une partie de GALAAD
appartenant à RUBEN. Un raisonnement semblable relie les
Caledoniens et les Galedon de Grande-Bretagne à Galaad de
Manassé.
Ruben
et les Français dans l’Histoire
Des
points intéressants à noter : Les fils de Ruben étaient
destinés (Zohar, VaYechi, 551, Sulam Edition) dans les
derniers jours à porter la guerre dans le PAYS D’ISRAËL
contre (ou pour) Jérusalem. Ce sont les « Francs »
qui dirigèrent les Croisés d’Europe (1069-1270)
dans leur tentative de conquérir la Terre sainte et Jérusalem.
Napoléon Bonaparte, Empereur des Français offrit en
1799 de redonner la Palestine aux Juifs. Que Napoléon ait été
sincère ou non dans son intention, ce furent les Français
avec les Britanniques qui créèrent un climat politique
qui rendit possible la Déclaration Balfour et ensuite la
création de l’État d’Israël. Les
Britanniques n’auraient probablement pas fait la Déclaration
Balfour si les Français n’avaient pas donné leur
accord de principe. Des volontaires français non-juifs
(Gentils) ont combattu aux côtés des Juifs lors de la
Guerre d’Indépendance d’Israël (1948-1949).
La France a soutenu l’État d’Israël dans son
programme nucléaire et dans son armement en général
dans les premières années qui ont suivi la Déclaration
d’Indépendance d’Israël. À une époque
plus tardive, les Français ont montré qu’ils
pouvaient aussi être antisémites et les supporters
virulents des « Palestiniens » qui veulent tuer tous les
Juifs. Un intellectuel français rapporte qu’en Europe,
en 2001, le soutien pour une intervention armée en faveur des
Palestiniens contre les Juifs était orchestré par la
France. Ce rapport peut être exagéré, mais il
vaut la peine de s’en souvenir. La France en tant que nation
contient de nombreux éléments non israélites qui
obtiennent fréquemment le dessus. La France, aujourd’hui,
abrite environ 20% de musulmans d’Afrique du Nord, et beaucoup
d’autres qui descendent des Italiens, des Allemands, des
Polonais et d’autres. La France, comme tous les pays européens,
contient des éléments d’Edom. Esau (Essuvis)
était adoré en tant que dieu dans la Gaule ancienne.
Depuis le début, les nobles en Gaule traitaient leurs sujets
presque comme des esclaves et comme s’ils avaient appartenu à
une autre race.
[En Grande-Bretagne, par contre, les indigènes
avaient la réputation de fermeté et d’égalité]
Les nobles gaulois étaient admis au Sénat de Rome en
tant qu’égaux, et ceci peut faire penser à une
parenté ethnique avec les Romains. Il existait des éléments
de la population parmi les Français qui avaient des affinités
avec les Allemands. La France de Vichy durant la Seconde Guerre
mondiale montra des tendances pros germaniques, mais les Français
de la France Libre qui combattirent aux côtés des alliés
donnèrent une très bonne impression d’eux-mêmes.
Les protestants de France étaient les plus israélites
dans leur comportement et ils s’impliquèrent pour sauver
des Juifs de l’extermination. L’attitude des protestants
français reflète leur culture, leurs propres
expériences ou l’influence de la Bible et celle de leur
ascendance. Léon Poliakov rapporte qu’au Moyen Âge
: « Les Français se souciaient peu de savoir s’ils
descendaient de Japhet ou des Troyens. C’étaient des
chrétiens. De plus, on admettait généralement,
tout au moins parmi les lettrés, que la race humaine avait
parlé autrefois une langue universelle avant la dispersion de
la tour de Babel, et que cette langue était l’hébreu.
Il existait un consensus quant au lieu où s’était
trouvé le berceau de l’humanité. C’était
la Judée, aux confins de la Terre sainte »[30]. À
sa façon, ce passage résume assez bien l’attitude
spirituelle de l’élément israélite en
France : aucune identification définitive avec les israélites,
mais une notion brumeuse d’avoir peut-être parlé
l’hébreu avant la « Dispersion »
(représentée par Babel) et que peut-être qu’on
y retournerait un jour. Pendant une brève période, les
Français ont régné sur la Syrie (1920-1928) et
ce pays se trouve dans le vaste territoire qui a appartenu un jour à
la tribu de Ruben. Les Français ont été
traditionnellement impliqués au Liban et ont été
les protecteurs des Libanais chrétiens. Certains chrétiens
libanais descendent des Croisés français. Selon le
Livre d’Ézéchiel (48:7) Ruben héritera sa
part tribale entre Juda au sud et Éphraïm au nord, c'est-à.dire
dans un territoire entre les descendants des Juifs et des
Britanniques.
Les
noms des tribus montrent le caractère de la nation
Le
nom « Ruben » en hébreu signifie tout d’abord
« Voir un fils » (Rue-ben) bien qu’il ait aussi une
connotation de croissance (« Ribui » ) et de plénitude.
«
Hanoch » les fils de Ruben, signifie « Inauguration »
ou « Éducation ».
«
Phalu » signifie « Distinction ».
«
Hetzron » signifie « Habitant de la Cour ».
«
Carmi » peut venir de « Cerem » qui signifie «
Vignoble ».
Les
noms ci-dessus apportent un sens supplémentaire à la
lumière de l’histoire et de la culture française.
Les Français ont tendance à être exigeants sur la
qualité supérieure de l’enseignement et sont très
portés sur le cérémonial : deux caractéristiques
représentées par le nom « Hanoch ». Ils
préfèrent la qualité à la quantité
et, dans certains domaines, sont les meilleurs.
«
Phallu » = Distinction. Les Français aiment la
distinction et le style. La mode et les parfums français sont
connus pour tenter d’atteindre ce petit plus « extra »
qui fait la distinction. Les Français sont célèbres
pour leurs aristocrates et leurs paysans et ces deux groupes se
retrouvent dans le nom hébreu « Hetsron » qui
signifie « Habitant de la cour ».
«
Carmi » en hébreu veut dire « Mon vignoble ».
La France est bien connue pour ses bons vins et ses experts en
oenologie. Les vins français sont considérés
comme les meilleurs du monde. Les Français consomment de
grandes quantités de vin et celui-ce fait partie de leur
nourriture de base. L’exportation de vin et sa production telle
que le Cognac sont une source importante pour gagner des marchés
étrangers. Les noms des fils de Ruben participent d’une
façon importante à l’Histoire ancienne de la
France. Ces noms décrivent aussi des aspects importants du
caractère national des Français.
La
France, la Bible et la tradition
En
hébreu médiéval et moderne, la France est
appelée « Sarepta ». Sarepta était à
l’origine une ville phénicienne, « Sarepta qui
appartient à Sidon » (1 Rois 17:9) où vivaient
aussi les israélites. D’un bout à l’autre
de la Gaule ancienne, et surtout sur la côte nord-ouest, on
trouve des traces de comptoirs phéniciens ou israélites[31]. Il se peut que la France ait reçu le nom de Sarepta pour
des raisons ethniques dues à quelque lien ou parentés
avec les Phéniciens israélites de Sarepta (Daat
Sofrim). On cite aussi le nom dans le livre d’Abdias et la
plupart des Commentateurs classiques disent que cette citation
biblique se rapporte à la France (Rashi, Radak,
Daat Sofrim), ou en général au Nord (Nachmanides,
Segfer HaGeulah), ou (selon Abarbanel) la France et l’Angleterre.
Abdias
dit : « les captifs de cette armée des enfants d’Israël
posséderont le pays occupé par les Cananéens
jusqu’à Sarepta. Et les captifs qui sont à
Sépharade posséderont les villes du midi. »
(Abdias 1:20).
La
traduction française est celle de la Bible de Segond.
L’original hébreu de la première partie d’Abdias
1:20 peut être traduite comme suit selon les Commentateurs :
«
This first exile [of the Lost Ten Tribes] who reach from the Land of
Canaanites [i.e. Germany and Holland] to Zeraphath [France and
Britain]… »[32]
«
Ce premier exil qui part du pays des Cananéens (c.à.d.
l’Allemagne et la Hollande) et s’installe
à Sarepta (c.à.d. la France et la Grande-Bretagne)…
»
Le
bon sens de la Bible hébraïque et la lumière de la
tradition permettent de comprendre qu’au moins une partie des
dix tribus perdues iront à Sarepta, c’est à dire,
la France, ou la France et l’Angleterre.
Note
du traducteur : Un autre article traitant plus en profondeur des
caractéristiques nationales de Ruben et des Français
paraîtra bientôt.
LES
PEUPLES DE RUBEN
RUBEN
:
Rahabbanai
au nord est de l’Israël « syrien » selon la
Cartographie de Ptolomée ; Rhabbanai (Scythie orientale).
Ribuari
(Francs ripuaires), Rubi (Francs),
CLANS
DE RUBEN
Chanoch
= Chauci, Hugo (Francs, Saxons).
Palui
(Phalui) = Falia (Phalia de Germanie d’où les Francs
envahirent la Gaule)
Chetsroni
= Chassuari (Francs), Istaevones (Sicambres-Francs).
Carmi
= Carmania (au sud de l’Iran), Crimée (Scythie), Carini
(Francs de Gaule).
Gog
(un clan de Ruben) = Gogarene (Ibérie dans le Caucase), Gog
(État dans la Scythie au nord du Tibet), nom des Goths et des
dix tribus perdues selon les traditions populaires.
Nemuel
- Nemetes (Nantes) de la Gaule ( ?)
L’emblème
officiel de la France est son drapeau tricolore. Avant c’était
la fleur de lis, l’emblème de la royauté pendant
le Moyen Âge.
L’emblème
tricolore a été adopté par la Troisième
République comme étant « quasi officiel ».
La
devise « Liberté, Égalité, Fraternité
» et ces caractéristiques (qu’elles soient bonnes
ou mauvaises) auront donné un exemple de l’image de
Ruben dont la Tribu domine les éléments israélites
en France.
LIBERTÉ
: Ruben se conduisit d’une façon inconvenante envers la
concubine de son père (Gen.37:22) ce qui montre qu’il
prit trop de « liberté » aux dépens
d’autrui. RUBEN avait l’intention de libérer
Joseph et effectivement il lui sauva la vie (Gen. 37:22) ce qui est
une application des principes de LIBERTÉ et de FRATERNITÉ.
En
même temps, Ruben était le premier-né et il
aurait dû agir avec plus d’autorité ;
c'est-à-dire, l’ÉGALITÉ fut mal appliquée.
Voir la traduction araméenne de Onkelos de Genèse
29:32. Dans le nom hébreu « Ruben » (qui se
prononce à peu près comme « Ra-oo-ben » ),
« RA-OO » signifie « Voir » et « BEN »
signifie « fils » ainsi « Reu-ben » signifie
« Voir un Fils » « BAR » est l’araméen
pour « fils » ou plutôt un synonyme hébreu
pour « fils » et qui est plus commun en araméen.
L’araméen et l’hébreu avaient en commun un
stock de racines de mots assez important. « BAR » peut
être employé pour FILS au lieu de l’habituel «
BEN » dans les Proverbes 31:2 dans la Bible. Voir la
Concordance d’IbenShushan. En tout état de cause, le mot
« bar » en hébreu devrait être une forme
acceptée pour « fils » (tout comme l’habituel
« Ben » qui signifie « fils » ) qui ressemble
à l‘Écossais « bairn » Il est évident
aussi que l’hébreu parlé par les israélites
du Nord a été influencé par l’araméen
ainsi que par les tribus à l’est du Jourdain, voir «
Éphraïm » p. 238-239. Ainsi, REU-BAR est une autre
forme du nom REU-BEN. Dans les dialectes sémitiques le «
R » et le « N » sont souvent interchangeables c’est
pourquoi le « N » dans « BN » (Ben) devient «
R » in BR (Bar) et ont la même signification « fils
».
Translittéré
en « Hezron » dans la version du Roi Jacques.
Ézéchiel
dit : « FILS DE L’HOMME, TOURNE TA FACE VERS GOG, AU PAYS
DE MAGOG, VERS LE PRINCE DE MESCHEC ET DE TUBAL, ET PROPHÉTISE
CONTRE LUI ! TU DIRAS : AINSI PARLE LE SEIGNEUR, L’ÉTERNEL
: VOICI, J’EN VEUX A TOI, GOG
PRINCE
DE ROSCH , DE MESCHEC ET DE
TUBAL.
» (Ézéchiel 38:2-3)
…THE
CHIEF PRINCE OF MESHECH AND TUBAL, AND PROPHESY AGAINST HIM, AND SAY,
THUS SAITH THE LORD GOD ; BEHOLD, I AM AGAINST THEE, O GOG, THE CHIEF
PRINCE
OF MESHECH AND TUBAL
» [Ézechiel 38:2-3]
En
hébreu le mot « Prince » se dit « Rosh »
[c.à.d. tête de] et ceci a été compris par
les Commentateurs
du Moyen Âge non-juifs comme se rapportant à la Russie.
Les Russes eux-mêmes s’identifiaient avec fierté
aux forces de Gog et Magog, tel que l’écrit Léon
Poliakov dans « The Arian Myth ».
La
représentation populaire juive des symboles tribaux attribue
le soleil ou un lever de soleil à Ruben. L’auteur n’a
pas encore trouvé la source de cette tradition. Une source
possible peut se trouver en hébreu ou en araméen, en
effet les racines pour « VOIR » et pour « SOLEIL »
sont en effet identiques : HAMA.
CONCLUSION
Nous
avons montré que les dix tribus perdues d’Israël se
trouvent principalement dans des endroits précis. Nous ne
prétendons pas que tous ceux qui résident en ces lieux
descendent d’Israël. Mais nous affirmons que la plupart
des descendants des dix tribus perdues se trouvent parmi les nations
en question. Dans l’ensemble, ces gens sont ignorants de leur
identité en tant qu’israélites. Au cours de
l’histoire, ces populations d’origine israélite
ont influencé le développement et les caractéristiques
de ces nations. On doit aussi trouver des descendants d’Israël
ailleurs dans le monde.
L’objectif
de l’organisation « Brit-Am » est de promouvoir les
vérités présentées dans cet ouvrage. «
Brit-Am » en hébreu signifie : « Une alliance des
peuples » d’Israël. Ce nom joue sur les mots. Ésaïe
nomme par deux fois les dix tribus perdues « Brit-Am »
(Alliance du Peuple) (voir Ésaïe 42:6 et Ésaïe
49:8. De plus, « Brit-Am » est l’ancienne forme au
Moyen Âge du nom « Britain » (Britannique). Il fait
aussi allusion à « Britain » (Brit) et Amérique
(Am) et par le nom « Brit » (qui signifie alliance) il
désigne aussi Juda. « Brit-Am » possède des
antennes dans le monde entier, surtout aux États-Unis. Son
centre est à Jérusalem, capitale d’Israël.
Les
Principes de Brit-am :
-
Acceptation
de la réalité des Prophéties
-
Respect
mutuel, c.à.d. aucune haine envers les autres groupes
israélites, pas d’antisémitisme, pas
d’antiaméricanisme, ni de doctrine prônant la
conspiration.
-
Reconnaissance
de l’origine israélite de nombreux peuples se trouvant
parmi les nations occidentales.
-
Reconnaissance
de « Juifs captifs » c.à.d. d’israélites
ou de Juifs ayant perdu leur identité et qui réapparaissent
parmi les peuples à dominance non israélite. Le sort
des « Juifs captifs » est lié à celui des
dix tribus perdues, même si celles-ci ont gardé dans un
certain degré une cohésion commune, alors que ceux-là
ne l’ont pas fait.
Les
buts de Brit-Am sont d’encourager :
-
La
diffusion de ce qu’affirme Brit-Am et sa prise de conscience
par le monde
-
L’approfondissement
et la clarification des recherches
-
L’association
et le regroupement des sympathisants dans le but de se soutenir, et
de s’instruire dans un esprit d’amitié.
Les
croyances de Brit-Am :
-
La
Bible hébraïque (Tanach) est le message de Dieu
-
La
Bible hébraïque a un message qui concerne tous les
hommes
-
Selon
la Bible, les personnes qui ont une ascendance hébraïque
ont un rôle particulier à jouer tout en ayant des
devoirs supplémentaires qui leur incombent
On
peut approfondir les croyances, les principes et le résultat
des recherches de « Brit-Am Israël » dans nos autres
publications :
-
The
Tribes (1993, 1999)
-
Ephraim
(1995, 2001)
-
Lost
Israelite Identity (1996)
-
Joseph
(2001)
-
Biblical
Truth (2002)
Ainsi
que des articles dans nos magazines « Tribesman » et
Brit-Am. Le présent livre et d’autres, à Dieu ne
plaise, seront publiés bientôt.
On
peut aussi visiter notre site web à http
://www.geocities.com/hiberi et http://www.britam.org.
On
peut aussi échanger des renseignements sur notre groupe de
discussion par email
(britam@netvision.net.il)
NOTES
Chapitre
1
1.
Voir Encyclopedia Judaica, « Armenia », « Georgia », «
Caucasus ».
2.
Slouchz, Nahum, « Les Hebréo phéniciens :
Introduction à des origines de la colonization hébraïque dans
les pays méditerranéens », Paris, 1909.
Chapitre
2
1.
Spanuth, Bergen, « Atlantis of the north », 1980, p. 94.
2. Herat,
Moshe, « Economic Relations in the Lands of the Bible, ca. 1000-539 av. J.-C. » (hébreu), Jérusalem, Israël
1977.
3. Tuchman,
Barbara, « The Bible and Sword. How
the British Came to Palestine », R.U. 1954.
4. Boehart,
Samuel, « Geographia Sacra, Phaleg et Canaan »,
Francfort, 1681, 1692.
5. Henri,
Hubert, « The Greatness and Decline of the Celts »,
London 1934.
6. Treuman-Watkins, Brigitte« Phoenicians in Spain », Biblical
Archaeologist, vol. 55, no.1 , Mars 1992.
7. McNair,
Raymond F., « Key To Northwest European origin »,
thèse non publiée, Californie, États-Unis, 1963, p. 240.
Chapitre
4
1. Reade, J., « The Neo-Assyrian Court and Army : Evidence from
sculptures », Iraq, 34, 1972
2.
Barnett, R.D., « The Siege of Lachisl », Israel
Exploration Journal (IEJ), vol. 8 Jérusalem, Israel, l958.
Chapitre
5
1. Kristensens
Anne Katrine Gade, « Who were the Cimmerians, and where did
they come from ? » Copenhagen, 1988, p. 102.
2. Haynman,
Irma, « The Syncretic Creed of Hellenised Jews From Tanais,
Northern Black Sea region's, Jerusalem, 1994, put 111
3. Ivantchik,
Askold, « Les Cimmériens au Proche-Orient »,
Suisse, 1993.
4. Astour,
Michael C., « Ezekiel's Prophecy of Gog and the Cuthean legend
of Naram-sin », Journal of Biblical Literature, 95/4, 1976, p. 567-99
5.
Bellew, H.W., (« An Inquiry into the Ethnography of Afghanistan
» ; Londres, 1891
6.
Van Loon, Maurits Nanning, « Urartian Art. Its Distinctive
Traits in the Light of New excavations », Istanbul, 1966.
7.
lvantchik, voir n° 3
8. Van
Loon, p. 16, voir n° 6
9. Harmatta,
J., editor of « Prolegomena. In the Sources on the History of
Pre- Islamic Asia », Budapest, 1979.
10. Bascim-Iakof, « Cinquante Siècles d'Evolution Autour de la mer
Noire », Paris, 1937.
11. The
Chronicles of Eldad HaDani ; The Cochin Scroll ; The Letter ascribed
to King Joseph of Kuzaria, alternate version.
12. Powell,
T.G.E., « Scythe Celts », Londres, 1958, 1980, p. 41
13. Wagner,
Heinrich, Studies in the Origins of the Celts and of Early
Celtic civilization's Belfasts, U.K., 1971, p. 44
Chapitre
6
1. Haynman,
1. voir 5.2
2. Hocham,
Amos, « Sefer Yishayahu », vol.1, Jérusalem, 1984, p. 7, 10
3. Adolphe Neubauer, « La Géographie du Talmud »,
Paris, 1868.
4.
Hayrlman,
1. Voir n° 1
5. Ustinova,
J., « The Thiasoi of Theos Hypsistos in Tanais », History
of Religions, 31, 1991, 2.
Chapitre
7
1. Blodgett Terry Marvin, PhD. Thesis, « Phonological
Similarities in Germanic and Hebrew », The University of Utah.
Chapitre
8
1. «
Ephraim », chap. 8 (1ère édition), ch. 7 (2éme
édition).
2. Spanuth,
Jurgen, Put, voir 2.1
3. Polak,
Abraham, « Kazaria » (hébreu), Tel Aviv, 1951.
4. Zohar,
Breishit, VaYechi, 88m, Sulam edition, cf Midrash Tanchuma, VaYichi
6, voir « Ephraïm » (2nd edition) par Yair Davidi,
p.92ff.
5. Rabbi
Kalischer dans « Ephraim », dernier chapitre
6. «
Joseph », p. 120
Chapitre
9
1.
« Ephraim », chap. 9
Chapitre
10
1.
« Ephraim », chap. 7
Chapitre
11
1.
« Ephraim », p. 90 ff
2.
Biblical
Truth, by Yair Davidiy, p.191
3. Rabbi
Shimshon Rafael Hirsch
4. Kaplan, « The Living Torah », on Deuteronomy 26:5
5. The Natziv, Ha-Emek Davar
on « Nitzavim » ; Deutéronome 29:9, citation d’Amos
2:6
Chapitre
14
1.
Encyclopedia
Judaica, « Babiru », « Habiru »
2. Roger
Grand, « Recherches sur l'origine des Francs », Paris,
1965, p. 410
3. Grand, ibid, p. 12
4. Grand, ibid, p. 1. 5.
5. Grand, ibid, p. 1 ; Victor Starcke, «
Denmark in World History », 1946, trans. 1962, 1968, États-Unis,
p.83.
6. Grand, ibid, p.38 ; F.L. Borchardt, « German Antiquity in
Renaissance Myth », 1971, Londres et États-Unis, p.198ff., p. 165.
7.
H.M.
Chadwick, « The Origin of the English Nation », Cambridge,
1924, p. 91 n° 2
8. Grand, ibid. p. 146
9. Diodorus
Siculus 16 ; 32
10. Ptolémée
11. Hans
Joachim Diesner, « The Great Migrations », Leipzig 1978,
translated 1982, London, p. 135.
12. Grand, ibid, p. 58.
13. Grand, ibid, p. 33.
14. Justin
Bk., xii ;ix
15. J.W.
McCrindle, « Ancient India as Described by Megasthenes and
Arrian », ca. 1880s, reprinted Calcutta, India, 1960,
p. 110.
16.
Raymond
Cole, « The Migrations of Israel », Eugene, Oregon,
États-Unis, 1980.
17. Grand, ibid, p.58.
18. R.
Priebsch et W.E. Collinson, « The German Language »,
Londres, ca. 1936, p. 43 et suivantes
20. Grand, ibid, p.38ff., p.58
21. Franz Altheim, « Geschichte Der Hunnen
», Berlin, 1962, vol. 1, p. 54.
22. Ortellius,
« Tartaria ».
23. A.
Anderson, « Alexander's Gate, Gog and Magog and the Enclosed
Nations », Cambridge, Massachusetts, États-Unis, 1932, p. 72ff
24. Dr
Adolphe A. Neubauer, « Where Are the Ten Tribes Now ? »
dans Jewish Quarterly Review (JQR) no.1, London iii, 1889.
25. Sir John
Mandeville, « Travels », 1ère édition ca. 1499,
Londres, 1903, ch. xxix.
26.
BLL : Michael Baigent, Richard Leigh et Henry Lincoln, « Hold
Blood, Holy Grail », Londres, 1982, N.Y, 1983
27.
BLL, ibid.
28. Song
of Songs Rabah 4 ; 7
29. BLL, ibid. p. 238ff.
30. Leon
Poliakov, « The Aryan Myth », Londres, 1974, p. 20.
31.
Frederic de Rougemont, « L'âge de bronze, ou les Sémites
en Occident », Paris, 1866.
32.
Yair Davidiy, « Ephraim », ch. 7