ORIGINES


David Davidiy

2008






AVERTISSEMENT

PRÉFACE

PREMIÈRE PARTIE : HISTOIRE

Chapitre 1 : EXIL PAR LA MER
Chapitre 2 : L’ESPAGNE
Chapitre 3 : ÉTAPES DE L’EXIL
Chapitre 4 : LE SORT DES EXILÉS
Chapitre 5 : LES CIMMÉRIENS
Chapitre 6 : CIMMÉRIENS ET SCYTHES
Chapitre 7 : ISRAËL EN EUROPE

DEUXIÈME PARTIE : LES ÉCRITURES

Chapitre 8 : ÉSAÏE
Chapitre 9 : JÉRÉMIE ET ÉZÉCHIEL
Chapitre 10 : LES PROPHÈTES MINEURS
Chapitre 11 : LE PENTATEUQUE
Chapitre 12 : IDENTIFICATION DES NATIONS
Chapitre 13 : SYMBOLES NATIONAUX ET LES « EXTRÉMITÉS DE LA TERRE »
Chapitre 14 : RUBEN ET LES FRANCS « RIPUAIRES »

CONCLUSION

NOTES




AVERTISSEMENT

Le traducteur a utilisé la Bible du Rabbinat français (La maison du Taleth, Paris) lorsque les Écritures citées correspondaient à celles données par la Bible hébraïque utilisée par l’auteur Yair Davidiy.

La Bible du Roi Jacques a aussi été utilisée.

kolobtraductions@gmail.com




PRÉFACE

L’origine de nombreux peuples d'occident se trouve en Israël. La Bible révèle qui descend véritablement des dix tribus perdues. L'histoire, l'archéologie, la mythologie, la génétique, la linguistique et d'autres disciplines confirment ce fait. Ce message s'adresse tout particulièrement aux citoyens des États-Unis, de la Grande-Bretagne, du Canada, de l'Australie, de la Nouvelle Zélande et de l'Afrique du Sud. Tous ces habitants descendent du Patriarche Joseph.

Certains pays de l'Europe de l'ouest abritent une part significative de personnes qui descendent des tribus d'Israël. L'existence d’Israël accomplit le but de la création. Ce qui est bon pour Israël est bon pour le monde. En termes scripturaires, il existe deux moitiés d'Israël, l'une représentée par « Juda » et l'autre par « Joseph ». Ces deux peuples sont uniques en eux-mêmes et ont leur propre rôle à jouer. A la fin, Juda et Joseph se réuniront. Chaque partie est incomplète sans l'autre et ne peut accomplir sa tâche sans l'autre. Même avant la réunification, plus proches les deux parties seront, se reconnaîtront mutuellement, et s'aideront l'une et l'autre, mieux ce sera :

Plus nous nous rapprocherons du Salut ultime. Une condition primordiale, avant même que débute le processus de la Rédemption, c'est de se reconnaître et de se respecter. La plus grande partie des fils de « Joseph » ne connaît pas son identité, et Juda ne sait pas qui est « Joseph ». « Joseph » doit prendre véritablement conscience de ce qu'il est. Il en est de même de Juda vis à vis de « Joseph ». Juda et Joseph doivent travailler ensemble. Les événements d'aujourd'hui ont posé les fondations de ce processus, mais il a besoin d'être accéléré. Le temps court, les sympathies instinctives ont besoin de se transformer en esprit de famille. Notre organisation, Brit-Am, s'est fixée comme mission de diffuser l'information nécessaire. Dans le cadre de notre objectif, nous avons publié « The Tribes, The Israelite Origin of Western Peoples » (1993, 1999), « Ephraim, the Gentile Children of Israel » (1995, 2001), « Lost Israelite Identity. The Hebrew Ancestry of Celtic Races » (1996), « Joseph, The Israelite Destiny of America » (2001) et « Biblical Truth, the Lost Ten tribes in the West According to the Book of Genesis » (2002).

Nous avons aussi publié les magazines « Tribesman » et « Brit-Am » en plus de commentaires et de nombreux articles postés sur nos sites web et sur nos « mailing lists ». De nombreuses recherches ont été effectuées et beaucoup de renseignements de valeur ont été rassemblés. Le présent ouvrage, « ORIGINES », a pour but de résumer et de faire le point sur les recherches effectuées à ce jour. Ce faisant, ORIGINES présente une nouvelle approche et de nouvelles informations. Après avoir assimilé ces connaissances et les avoir diffusées, vous servirez en fait votre peuple et tout Israël. Vous saurez d'où vous venez, et où vous allez. Vous connaîtrez vos ORIGINES. En tant que personne et en tant que la nation dont vous faites partie.

La première partie d'ORIGINES explique comment la majorité des anciens israélites furent exilés, où ils allèrent, ce qu'ils devinrent et comment on peut les reconnaître dans les brumes du temps. La première partie est historique.

La seconde se plonge directement dans la Bible hébraïque en respectant la signification littérale des Écritures à la lumière des sources rabbiniques, linguistiques, et autres. Les Écritures apportent la preuve que de nombreux individus et de nombreuses communautés dans l’Occident d'aujourd'hui ont leurs racines dans Israël.

Il s’agit de vos ORIGINES. Vous aussi faites partie d'Israël. Vous faites partie de son peuple. Lisez, voyez et apprenez. Ce livre est pour vous et parle de vous. Vos ORIGINES vous appellent, elle vous attendent.

Les références auxquelles fait appel cet ouvrage peuvent être vérifiées, bien qu’elles ne soient pas forcément en accord avec l’opinion généralement répandue à propos des thèmes qui y sont traités. On pourra trouver plus de références détaillées dans nos autres ouvrages.



PREMIÈRE PARTIE : HISTOIRE


Chapitre 1 : EXIL PAR LA MER

Les origines

Le peuple d’Israël descend des patriarches Abraham, Isaac, et Jacob. Jacob a été renommé « Israël ». Les douze fils d’Israël furent les ancêtres des douze tribus. La tribu de Joseph fut divisée en deux et est considérée en général comme deux tribus distinctes : Éphraïm et Manassé. Joseph et ensuite Éphraïm reçurent le droit d’aînesse alors que la direction aurait dû revenir à Juda (1 Chroniques 5:1). Israël et ses douze fils descendirent en Égypte où ils furent soumis à l’esclavage. Moïse fit sortir les israélites d’Égypte. Ils entrèrent dans la terre promise de Canaan et la conquirent. Le roi David, de la tribu de Juda, établit sa capitale à Jérusalem où son fils Salomon construisit le temple. Sous le règne de Réhoboam, fils de Salomon, les dix tribus du nord firent sécession et formèrent leur propre royaume (1 Rois 12:20-23), qui fut connu sous le nom « Israël » (voir Osée 5:5). Les tribus restantes (Juda, Benjamin, et Lévi) qui restèrent fidèles à la maison de David furent appelées collectivement « Juda ». Les Juifs actuels descendent des habitants du royaume de « Juda », quoique de nombreux individus appartenant aux tribus sécessionnistes du nord passèrent aussi au sud (voir 2 Chroniques 15:9). Ensuite, ils furent assimilés à la nation juive. Les deux royaumes continuèrent à coexister pendant environ deux cents ans. Parfois ils coopéraient et à d’autres occasions ils étaient en conflit. Finalement, les Assyriens conquirent le royaume du nord et emmenèrent les habitants en exil. Ils disparurent alors en tant qu’entité hébraïque. On les connaît sous le terme de « dix tribus perdues d’Israël ». Avant leur exil, les israélites avaient été très nombreux. Autrefois, ils avaient été une nation puissante, hautement civilisée, prospère et sure d’elle-même. Lors de leur exil, ils ne furent pas éparpillés ni dispersés, mais plutôt réinstallés en différents endroits précis que l’on peut suivre à la trace grâce aux Écritures, à l’Histoire, à l’Archéologie et à d’autres études les concernant, et c’est ce que nous avons fait. Ce que nous avons trouvé concernant leur identité correspond à ce qui fut prophétisé dans la Bible. Les Écritures, comme nous le montrerons, disent que des éléments importants se trouvant parmi les nations occidentales, particulièrement celle de l’Amérique du Nord, la Grande-Bretagne et ses rejetons, sont de descendance israélite. C’est ce qu’affirme la Bible. La façon dont les israélites arrivèrent dans ces régions est expliquée ci-après.

Lieux d’exil

Les douze tribus d’Israël d’origine se sont séparées en deux royaumes. Deux d’entre elles comprenant « Juda » se trouvaient dans le Sud. Les dix tribus « d’Israël » étaient au Nord. Elles furent entièrement déportées par les Assyriens vers le Nord de la Mésopotamie, dans la région du Caucase et à l’est de l’Iran.

La Bible dit : « La neuvième année d’Osée, le Roi d’Assyrie prit Samarie, et emmena Israël captif en Assyrie. Il les fit habiter à Chalach, et sur le Chabor, fleuve de Gozan, et dans les villes des Mèdes. » (2 Rois 17:6)

La Bible mentionne aussi « Hara » (1 Chroniques 5:26) comme lieu d’exil à l’est de l’Iran. Le Talmud et les découvertes archéologiques ont permis d’identifier ces lieux de réinstallation. Peu de temps après l’exil, et la réinstallation, chacune de ces places devint un centre pour un peuple qui apparaît alors pour la première fois. On les connaît dans l’Histoire sous le nom de Cimmériens, scythes, Guti et Goths. Toutes ces entités font partie, ou tout au moins certaines d’entre elles, des dix tribus perdues ! En plus de ces endroits cités comme lieu d’exil (Halah, Habor, le fleuve Gozan, les cités des Mèdes, et Harat) les sources talmudiques signalent aussi d’autres lieux tels que « Les montagnes enneigées » (Sanhedrin 94a), « Caspii » (Kiddushin 72a), « Les Montagnes de l’Obscurité » (Nombres Rabah 16:15), « HarMannae » (Targum Yehonatan dans Amos 4:3), « Sambation » (Nombres Rabah 16:15), « Afrikey » (Sanhedrin 94a), etc. Ces noms désignent ces lieux mêmes ou des régions proches.

Exil maritime

Ésaïe a aussi parlé de l’exil :

« Mais les ténèbres ne régneront pas toujours. Sur la terre où il y a maintenant des angoisses : Si les temps passés ont couvert d’opprobre le pays de Zabulon et le pays de Nephtali, les temps à venir couvriront de gloire la contrée voisine de la mer, au-delà du Jourdain, le territoire des gentils. » (Ésaïe 8:23).

La traduction ci-dessus est celle de Segond, Nouvelle Édition de Genève 1979. C’est une version acceptable des textes hébreux originaux qui suivent. Cependant, les Commentateurs rabbiniques pouvaient la comprendre ainsi :

« For the oppression will not be lightened ; it will be more burdensome than the relatively light (easier) exile that the Land of Zebulon and the Land of Naphtali experienced. The last exile was [or WILL BE] more burdensome [IT WILL BE ?] by way of the sea, across the Jordan, the highlands of the nations. » [Ésaïe 9:1].

« car l’oppression ne sera pas allégée ; elle sera plus pesante que l’exil relativement plus doux que celui que le pays de Zabulon et le pays de Nephtali ont enduré. Le dernier exil était (ou sera) plus pénible (il se fera ?) par voie de mer, au-delà du Jourdain, le territoire des gentils. » (Ésaïe 9:1) (traduction littérale de la version hébraïque traduite en anglais)

Quelle que soit la façon dont on comprend ce verset, il faut admettre qu’il présente un parallèle entre les différentes étapes de l’exil et nous enseigne certaines choses à leur sujet : Il mentionne une étape dans l’exil qui se fera « par voie maritime ».

En plus de l’exil par voie de terre, on parle aussi d’un transport maritime : Amos (4:3) parle des « génisses de Bassan » « dans la montagne de Samarie » (Amos 4:1), beaucoup d’entre eux seront emmenés dans des vaisseaux à voiles et le reste sera jeté (« into the palace » en anglais) (« dans la forteresse » en français). Ces deux termes ont été traduits à partir du mot hébreu « Harmona » qui peut aussi se traduire par « La montagne de Mannae » et c’est le sens qui est accepté dans la version talmudique approuvée en araméen de Yehonathan. Mannae se trouvait en gros en Arménie vers où, selon les sources juives et locales, furent emmenés les israélites[1].

(Amos 4:1-3) ; (Version hébraïque traduite en anglais) :

« HEAR, THIS WORD, YE KINE OF BASHAN, THAT ARE IN THE MOUNTAIN OF SAMARIA, WHICH OPPRESS THE POOR, WHICH CRUSH THE NEEDY, WHO SAY TO THEIR HUSBANDS, BRING, AND LET US DRINK.

« ...HE WILL TAKE YOU AWAY IN BIG SHIPS AND THOSE WHO REMAIN IN FISHING BOATS.

« EACH WOMAN WILL BE CARRIED STRAIGHT OUT THROUGH THE BREACHES AND CAST OUT BEYOND THE MOUNTAINS OF MANNAE » (Traduction française littérale de la version hébraïque ci-dessus) :

« Écoutez cette parole, génisses de Bassan, qui êtes sur la montagne de Samarie, vous opprimez les pauvres, qui écrasent les indigents, qui dites à vos maris : Apportez et buvons !
 

« Il vous emportera dans de grands vaisseaux et ceux qui restent dans des bateaux de pêche.
 

« Chaque femme sortira par les brèches et sera rejetée au-delà des montagnes de Mannae » (Amos 4:1-3)

(Version du Rabbinat français) :

« 1. écoutez cette parole, génisses de Bassan vivant sur la montagne de Samarie, vous qui opprimez les pauvres, écrasez les indigents, qui dites à vos maris : « Apportez, et buvons ! »

« 2. …on vous enlèvera avec des harpons, et votre postérité avec des hameçons de pêche ;


« 3. Vous vous échapperez par les brèches, chacune droit devant elle, et vous chercherez refuge dans l’Ermont, dit l'Éternel ». (Amos 4:1-3)

(Amos 4:3) (Traduction littérale de la version du Roi Jacques) :

« And ye shall go out at the breaches, every cow at that which is before her ; and ye shall cast them into the palace, saith the Lord » (Amos 4:3, version du Roi Jacques.)

« Et vous sortirez par les brèches, chaque vache derrière celle qui est devant elle ; et vous les jetterez dans le palais, dit le Seigneur »

Les mots rendus par nous par « BIG SHIPS » (grands navires) [hébreu : « tsinot »] et par « FISHING BOATS » (bateaux de pêche) [« sirotdugah »] sont des traductions directes de l’hébreu.
 

On peut comprendre dans ce verset de la bible hébraïque qu’une partie des exilés sera emmenée dans de grands navires et des navires de pêche et qu’une autre partie sera exilée à Mannae où les exilés d’Israël font leur apparition sous le nom de « Cimmériens » et de « Scythes » .

Le prophète Ésaïe a prévu ce qui arriverait dans les derniers jours :

« Dans ce même temps, le Seigneur étendra une seconde fois la main pour reprendre possession du reste de son peuple, qui aura échappé à l’Assyrie à l’Égypte, à Pathros à Kouch, à Elam, à Sennaar et à Hamat et aux îles de la mer » (Ésaïe 11:11).

Ces noms désignaient les endroits où furent envoyés les Hébreux des dix tribus juste après leur exil et où ils séjournèrent pendant un temps et partirent ensuite ailleurs. On ne peut dire en aucun cas que ces endroits sont ceux où on peut les trouver actuellement et d’où ils reviendront directement. En d’autres termes, ceux qui se trouvaient dans les régions susnommées retourneront aux derniers jours de là où ils seront à ce moment. Les « îles de la mer » concernent en premier lieu les Îles britanniques. Aller vers les « îles de la mer » nécessite de voyager par navires.

Les expressions « îles de la mer » (Ésaïe 11:11), « voie de mer » (Ésaïe 9:10), « grands navires », et « bateaux de pêche » (Amos 4:1-3) utilisées pour l’exil de l’Israël du nord est en accord avec le transport par mer ce qui était logistiquement réalisable à cette époque et qui s’est produit dans d’autres cas par les marins phéniciens. Les israélites ont participé aux aventures maritimes des Phéniciens.

Le prophète osé a parlé d’Éphraïm et de Tyr en Phénicie comme si leurs sorts étaient liés, et comme si une partie d’Éphraïm était installée à Tyr. De plus Tyr et Éphraïm ont eu à souffrir de la conquête assyrienne :

« ÉPHRAÏM, pareil à ce que je voyais à Tyr, paraissait planté dans une plaine paisible ; et à présent Éphraïm est réduit à livrer ses enfants au meurtrier » (Osée 9:13).

« ÉPHRAÏM est abattu, ses racines sont desséchées, ne produisant plus de fruits. Même s’il leur naissait des enfants, je ferai périr le précieux fruit de leurs entrailles. Mon Dieu les rejette avec mépris, car ils ne l’ont pas écouté ; ils seront donc errants parmi les nations » (Osée 9:16-17).

Philon cite l’historien phénicien, Sanchuniathon (env. 300 av. J.-C.), Eusèbe et d’autres. Il dit que Tyr fut fondée par Sameroumous et Ousoos. Sameroumous était fabricant de tentes et possédait les attributs de Jacob (Gen. 26:27). Son nom est un jeu de mots avec celui de « Samarie » représentant le royaume israélite du nord. Ce point indique une implication partielle des israélites dans l’entreprise et la fondation de Tyr (c.à.d. les Phéniciens). D’un autre côté, le nom de « TYR » est quelques fois employé pour désigner les descendants d’Ésaü. Les caractéristiques d’Ésaü le frère de Jacob sont attribuées à Ousoos, qui d’après Sanchuniathon fonda Tyr. Ésaü était l’ancêtre d’Édom et certains Édomites occupaient un territoire proche de Tyr. Ésaü est considéré comme l’ennemi suprême d’Israël.

Dans Amos (ch.1.), il est prophétisé que les Philistins (Ashkelon, Ashdod, Gaza, Ekron) et les Phéniciens (Tyr) seront punis pour avoir trahi (Éphraïm) et participé à son exil total par la main d’Édom allié de l’Assyrie. Les Philistins et les Phéniciens étaient tous les deux des navigateurs. Il est reproché à Tyr de ne pas se souvenir de l’alliance fraternelle qui existait autrefois avec Israël.

« Ainsi parle l’Éternel : à cause de trois crimes de Tyr, même de quatre, je ne révoque pas mon arrêt, parce qu’ils ont livré à Edom une foule de captifs, sans se souvenir de l’alliance fraternelle » (Amos 1:9).

La délivrance d’ÉDOM est liée au transfert par mer d’une partie des exilés vers l’Ouest. On cite dans un Midrash que Daphné d’Antioche (sur la côte nord de la Syrie) est un des trois endroits où furent exilées les dix tribus. Ces israélites exilés à « Daphné d’Antioche » étaient de culture phénicienne. Ils disparurent et leur sort fut lié à celui des Phéniciens.[2]


Chapitre 2 : L’ESPAGNE

L’exode phénicien vers l’ouest

L’état d’Urartu (l’Ararat de la Bible) était situé au nord de l’Assyrie dans l’actuelle Arménie. Urartu devint le vassal de l’Assyrie, et fut colonisé par les déportés des pays qu’elle avait conquis. Urartu se rebella, fut reconquis et de nouveau se rebella. L’économie assyrienne se développa énormément au 8e siècle avant Jésus-Christ après qu’elle ait eu vaincu Urartu qui avait contrôlé les routes commerciales vers le nord-ouest et la Syrie. La Phénicie fut aussi attaquée en 740 (av. J.-C.). Les Phéniciens furent en partie réinstallés et obligés d’user de leur expérience et de leur savoir-faire pour fournir à l’Assyrie la plus grande partie de ses matériaux bruts et de ses produits finis.

Le prophète Ésaïe a prédit la destruction de la Tyr des Phéniciens et de son exode vers Tharsis :

« THE BURDEN OF TYRE. HOWL YE SHIPS OF TARSHISH ; FOR IT IS LAID WASTE (23:1)

« BE STILL YE INHABITANTS OF THE ISLE ; THOU WHOM THE MERCHANTS OF SIDON THAT PASS OVER THE SEA HAVE REPLENISHED (23:2)

« PASS YE OVER TO TARSHISH ; HOWL YE INHABITANTS OF THE ISLE (23:6) PASS THROUGH THY LAND LIKE A RIVER, O DAUGHTER OF TARSHISH (23:10) DAUGHTER OF SIDON ; ARISE, PASS OVER TO CHITTIM ; THERE ALSO SHALT THOU HAVE NO REST (23:12) ».

« Oracle sur Tyr. Lamentez-vous, navires de Tharsis ! Car elle est détruite : plus de maisons ! Plus d'entrée ! C'est du pays de Kittim que la nouvelle leur en est venue (23:1).
 

« Soyez muets d'effroi, habitants de la côte, que remplissaient les marchands de Sidon, parcourant la mer ! (23:2)

« Passez à Tharsis, lamentez-vous, habitants de la côte ! (23:6)

« Parcours librement ton pays, pareille au Nil, Fille de Tharsis ! Plus de joug ! (23:10)

« Il a dit : tu ne te livreras plus à la joie, vierge déshonorée, files de Sidon ! Lève-toi, passe au pays de Kittim ! Même là, il n'y aura pas de repos pour toi. (23:12) ».

Les navires de Tyr sont « les navires de Tharsis ». Ésaïe a prédit que Tyr serait détruite et qu’une tentative de réinstallation à Kittim (Chypre) aurait lieu. Cette tentative échouerait et que de Kittim les immigrants partiraient vers Tharsis en Espagne. La masse de ces nouveaux réfugiés venant de Tyr et de Sidon serait comparée à une rivière débordant de son lit. Tyr et Sidon étaient les deux principales cités phéniciennes. On considérait Tyr comme étant la plus puissante et la plus importante, mais Sidon était plus ancienne et Tyr était vue comme la « fille de Sidon ». Le terme générique « Sidonien » était interchangeable synonyme de « Phénicien ».

On pense que « Kittim » se rapporte à la ville de « Kition» à Chypre peuplée d’une importante colonie phénicienne et que les Assyriens envisageaient aussi de conquérir. Des sources anciennes donnent ce nom à l’Italie ou aux îles relevant de l’Italie comme la Sardaigne que les Phéniciens avaient jadis occupées. Sargon (722-705) dit qu’il a conquis Anaku et Kaptara dans l’Océan Atlantique. On dit qu’ « Anaku » signifie « le Pays de l’étain » et pourrait concerner la Grande-Bretagne qui était alors une source importance d’étain. « Kaptara » (c.à.d. Caphtor ou « Chypre » en Assyrien) dans l’Océan Atlantique concerne apparemment la Scandinavie où des restes de l’Âge du Bronze montrent des contacts directs avec Chypre en Méditerranée, l’Égypte, et le Moyen-Orient. Les descriptions égyptiennes d’une Kaptara (c.à.d. « Chypre ») dans l’océan Atlantique concorde avec ce que l’on sait de la civilisation scandinave de cette époque. Les légendes scandinaves disent que les dieux ancestraux sont venus de l’île sainte d’Asgard. Selon Jurgen Spanuth « Asgard » veut dire « Île de Caphtor »[1], « Caphtor » désignant le sommet d’une colonne ou d’un pilier. Sennachérib (705-681) prit Tyr et procéda à l’exil organisé et à la réinstallation de ses habitants.

On a trouvé des statuettes et des chariots hittites vers la Baltique proche de la Scandinavie, et on a trouvé en Scandinavie, même, des pièces de monnaie datant de l’époque postérieure à l’exil des israélites. Ces accessoires semblent être caractéristiques des auxiliaires assyriens. Des épées de type assyrien datant de cette même époque ont été trouvées en Scandinavie et en Espagne. Des légendes font allusion à des Assyriens en Germanie et à des réfugiés d’Assyrie arrivant en Grande-Bretagne et en Frise dans le nord de la Hollande. En Grande-Bretagne à la même période apparaissent des décorations sur métal de type assyrien. De nombreux facteurs indiquent une présence assyrienne en Europe ou tout du moins celle d’individus ayant été fortement influencés par l’Assyrie.

Le roi assyrien, Tiglathpileser (745-727 av. J.-C.), avait assujetti la plus grande partie de la Phénicie. Son successeur Salmanasar (727) entreprit le siège de Tyr qui tomba finalement sous Sennachérib (705-681) en 701 et dont les habitants furent déportés. Des signes existent, qu’avant la chute finale de la ville, une grande partie des habitants s’était déjà enfuie par mer vers Tharsis en Espagne. L’autorité assyrienne alla frapper les Phéniciens dans leur lieu de refuge, et força leurs frères à se joindre à eux. Les Assyriens utilisèrent la colonisation phénicienne à leur avantage ce qui leur permit de soumettre les exilés israélites présents dans les zones d’influences phéniciennes et alentour. Les Assyriens amenèrent les Phéniciens à coopérer volontairement pour déporter les israélites. En effet on a vu précédemment qu’Ézéchiel (ch. 28) prophétise contre Tyr et Sidon pour sa participation à l’exil des israélites. Les Babyloniens ont dû aussi être concernés. Babylone avait été conquise par les Assyriens qui semblent avoir cherché une légitimation à leur empire en se présentant comme dirigeants légaux et reconnus tant en Assyrie qu’en Babylonie et en se liant à Babylone comme partenaire.

Josèphe (Ant.10 ; 227) cite Mégasthènes (env. 300 av. J.C.) qui affirme que le roi de Babylone, Nebucadnetsar (qui avait hérité de la plus grande partie de l’empire assyrien), régnait sur l’Afrique du Nord, et l’Espagne. Des indices linguistiques signalent une présence assyrienne et babylonienne en Espagne.

Esarhaddon (681-669) se vantait d’avoir la maîtrise de Yadnana (c.à.d. « île de Dananu », c.à.d. Chypre), Yaman (Yavan : la Grèce), et Tharsis ou Tartessos (Tharsis sur l’Atlantique) en Espagne. Des références assyriennes mentionnent Tharsis comme étant la limite la plus occidentale de la colonisation phénicienne. Avienus et diverses sources affirment que les Phéniciens avaient des colonies en Grande-Bretagne. Ce fait mis en parallèle avec d’autres indications suggère que « Tharsis » désignait un lieu situé sur les côtes à l’ouest ou au sud-ouest de l’Espagne et désignait aussi les Îles britanniques. Tharsis veut aussi dire « mer » ou « océan », et se rapporte à des lieux ou des îles dans l’océan. L’inscription citée précédemment d’Esarhaddon qui mentionne Yadnana, Yaman, et Tharsis, a été découverte dans un prisme, mais au lieu de « Tharsis », c’est le nom « Nu-si-si » qui est donné. La signification de ce nom n’est pas claire bien qu’on puisse y voir des connotations avec le mot « nes » qui veut dire « îles » en Araméen et en Grec. Voici comment l’on peut comprendre cette inscription :
« The Kings that are in the midst of the sea, from the Isle of the Dananu [Yadnana = Cyprus], from Greece [Yaman = Yavan], and from the Islands [« Nusisi »] [or from : « Tarshish »] bowed to my feet ...over the four corners of the earth my power was spread. »

« Les rois qui sont au milieu de la mer, de l’île de Dananu (Yadnana = Chypre) de Grèce (Yaman = Yavan) et des îles (Nusisi) (ou de : Tharsis) se sont prosternés à mes pieds… aux quatre coins de la terre, ma puissance s’est répandue. »

700 ans av. J.-C. l’Espagne était relativement peu peuplée avec de petits villages dispersés et pas défendus disposant d’une faible capacité technologique. La technique est venue avec les Phéniciens. Le fer était complètement inconnu dans la péninsule ibérique jusqu’à son introduction par les Phéniciens vers 750-700 av. J.-C. Les outils agricoles en fer n’apparaissent pas avant 600 av. J-C. moment où celui-ci devient largement disponible.

La province de Bétique (Andalousie) dans le sud de l’Espagne fut peuplée sur une grande échelle par des habitants de culture phénicienne à l’époque qui suivit immédiatement la conquête assyrienne de la Phénicie et au moment où l’Assyrie affirmait sa domination sur la Tharsis espagnole.

L’archéologie a confirmé l’existence d’une culture d’origine syro-palestinienne en Espagne (c.à.d. originaire de l’ancienne Israël et de la région avoisinante) dans les décennies 750-720 et qui a continué pendant deux cents ans. En d’autres termes, les nouveaux arrivants ont apporté une culture originaire de l’ancienne région israélienne qu’ils avaient développée peu de temps avant l’exil et qui culmina autour de 720 av. J.C. Leur région d’installation se situait sur la côte méridionale espagnole à partir d’Abdère (au sud-est) jusqu’à Gades à l’ouest sur la côte Atlantique.
Les nouvelles implantations espagnoles vivaient de l’exploitation des ressources de minerai près des montagnes d’Andalousie. Strabon (3 ; 2 ; 78) affirmait : « Ni or, ni argent, encore moins de cuivre ou de fer n’a été trouvé nulle part ailleurs dans le monde dans un tel état naturel que ce soit en si grande quantité ou de si bonne qualité ».

Le comptoir de Toscanos sis sur la côte sud-est de l’Espagne) était la seule place véritablement fortifiée de la région. Sa construction était faite de pierres dressées (ashlar) dans un style particulier dont on retrouve des parallèles étroits avec les constructions israélites en Samarie et à Ramat Rachel (près de Jérusalem) en Judée. La place fut abandonnée vers 550 av. J.C. à l’époque des incursions carthaginoises d’Afrique du Nord.

Les colonies phéniciennes en Espagne ont servi de points de transit en direction de l’orient pour l’étain arrivant du Portugal, de la Galice située au nord-ouest de l’Espagne) et de la Grande-Bretagne.

Selon Strabon (1 ; 3 ; 2 & 3 ; 5 ; 5) et Pline, la plus grande partie de l’Espagne avait été précédemment colonisée par les Phéniciens. Les Assyriens avaient brisé le monopole des Phéniciens sur l’étain en les conquérant et en prenant le contrôle de leurs ressources. L’empire assyrien fut, de ce fait, inondé d’étain à pris réduit. L’Europe de l’Ouest particulièrement la Grande-Bretagne et l’Espagne possédaient des minerais (étain, argent, or) pour lesquels l’orient était fortement demandeur. En Méditerranée orientale, des comptoirs de marchands grecs furent établis et encourages à remplacer les Phéniciens. Les opérations commerciales phéniciennes et israélites furent transférées vers l’ouest[2]. La plupart des découvertes « Syro-palestiniennes » faites en Espagne appartiennent à des types que l'on trouve sur la côte phénicienne, en Syrie et dans le nord d’Israël. On y trouve aussi des formes de poteries décorées se rapportant particulièrement à la région nord de la Syrie à l’époque du l’âge du fer, l’ancienne Hattina, c'est-à-dire les régions syriennes habitées par les israélites de Yadi, des Dananu, et d’autres parties du nord de la Syrie-Israël.

Les fouilles effectuées dans les établissements espagnols ont permis d’exhumer des restes de coquilles de murex utilisées par les phéniciens dans l’industrie de la teinture. Barbara Tuchman écrit qu’on a trouvé le long des côtes de Cornouailles et du Devon des dépôts de ce coquillage particulier utilisé pour fabriquer la « pourpre phénicienne »[3].

Où se trouvait Tharsis ?

Des inscriptions assyriennes annoncent que les Assyriens ont pris le contrôle de Tharsis dans la partie la plus occidentale de leurs domaines. Tharsis se trouvait sur la côte sud-ouest de l’Espagne, pares de Gades (Cadix) au nord-ouest de Gibraltar. Dans les textes classiques (grecs et romains) Tharsis c’est « Tartessos ». Tartessos avait, pendant un temps, le contrôle de l’Espagne et de la Gaule. Tartessos servait d’entrepôt de marchandises venant de Gaule et de Grande-Bretagne.

Il est dit dans le Livre des Psaumes « Les rois de Tharsis et des îles apporteront des présents » (Psaumes 72:10) : Le Targum araméen traduit cette phrase ainsi : « Les rois de Tharsis et des Îles de la mer océane apporteront des offrandes » la mer océane (en hébreux : « Yam Okyanus ») se réfère à l’Océan Atlantique (« Ha-aruch HaShalem », entrée : « Okyanus »). Il est fait allusion à « Tharsis » dans ce contexte avec l’ère messianique et le retour des tribus exilées d’Israël :

(Version hébraïque en anglais) (Ésaïe 60:8-9). « WHO ARE THESE THAT FLY AS A CLOUD AND AS A DOVE TO THEIR WINDOWS ? SURELY THE ISLES SHALL WAIT FOR ME, AND THE SHIPS OF TARSHISH FIRST, TO BRING THY SONS FROM AFAR, THEIR SILVER AND GOLD WITH THEM, UNTO THE NAME OF THE LORD THY GOD TO THE HOLY ONE OF ISRAEL BECAUSE HE HATH GLORIFIED THEE.

« Qui sont ceux-là qui volent comme des nuées, comme des colombes vers leur colombier ?

« Car les îles espèrent en moi, Et les navires de Tharsis sont en tête, pour ramener de loin tes enfants, avec leur argent et leur or, à cause du nom de l'Éternel, ton Dieu, du Saint d'Israël qui te glorifie. » (Ésaïe 60:8-9)

Ce verset parle des exilés d’Israël qui reviennent au pays par air, c.à.d. en avions : « VOLENT COMME DES NUÉES, COMME DES COLOMBES VERS LEUR COLOMBIER », et par navires. Les « navires de Tharsis » sont ceux qui traversent l’Océan Atlantique (« Yam Okeanus ») et dans un sens futur, concernent les navires de Grande-Bretagne et de l’Amérique du Nord qui ramèneront les dix tribus perdues. Selon l'histoire l’endroit où se situe Tharsis doit se trouver quelque part sur la côte Atlantique.

Avant l’exil assyrien, les Hébreux avaient une expérience de la mer, ils avaient coopéré avec les Phéniciens, et connaissaient « Tharsis ». Le roi Salomon était associé avec le roi Hiram de Tyr dans une entreprise qui consistait à faire le tour du continent africain en passant par Tharsis située quelque part sur la côte Atlantique avant d’entrer dans la Méditerranée. Cette expédition prit trois ans (1 Rois 9:26-27).

Hérodote (4.42, 43) rapporte que le pharaon Neco qui régnait juste après Salomon envoya aussi des marins phéniciens pour faire le tour de l’Afrique et le retour se fit via les Colonnes d’Hercule (le détroit de Gibraltar). Il mentionne aussi le fait que ce voyage prit trois ans et il explique que les marins devaient descendre à terre pour établir un camp. Ils semaient et attendaient la récolte avant de repartir. Le prophète Ézéchiel cite Tharsis parmi les nombreuses places qui, avaient coutume de commercer avec Tyr en Phénicie :

« Ceux de Tharsis trafiquaient avec toi, à cause de tous les biens que tu avais en abondance ; d'argent, de fer, d'étain et de plomb, ils pourvoyaient tes marchés. » (Ézéchiel 27:12)

L’époque mentionnée est celle de l’Âge du Bronze. Le bronze était le principal métal alors utilisé. Même à l’époque de l’Âge du Fer, qui vint plus tard, le bronze était encore le métal le plus important dans la plupart des régions. L’étain et le plomb sont essentiels dans la production du bronze, et une partie de l’étain utilisé à l’époque venait de Grande-Bretagne. En copte, la langue d’Égypte, le mot pour étain se dit : « pithran » qui dit-on est une mauvaise prononciation du mot Bretagne.

« Il se peut que Tharsis » ait été, à l’origine, une colonie grecque. Les israélites et les Phéniciens auraient eu accès à leurs magasins. Aux environs de 700 av. J.-C. Tartessos (c.à.d. Tharsis) était occupée par les Phéniciens. Celle-ci finit par être identifiée à Gades qui était aussi d’origine phénicienne. Gades fut aidée par Carthage. Tartessos établit sa suzeraineté sur les colonies phéniciennes de Tyr dans le sud et le sud-est de l’Espagne. À une certaine période, Tartessos gouverna toute l’Espagne et une partie de la Gaule. Samuel Bochart (1681), affirme que la province de Dertossa dans le nord-est de l’Espagne avait, en fait, été nommée d’après Tharsis, ce nom étant une autre forme de « Tartessos ».[4]

Connexion Tartessos/Israël

Tartessos fut conquise par l’Assyrie. Ils avaient déjà conquis Tyr et Sidon et le reste de la Phénicie ainsi que le royaume du nord d’Israël. Ils exilèrent une grande partie des Phéniciens et tous les israélites. Les israélites furent déportés dans divers endroits, principalement vers le nord. De plus, une partie d’entre eux furent transportés avec les Phéniciens vers le sud de l’Espagne. Là, ils furent obligés de développer leurs compétences en métallurgie et d’utiliser leurs contacts commerciaux pour approvisionner les Assyriens en matériaux bruts, venant principalement d’Espagne et de Grande-Bretagne. Des références bibliques montrent que les Phéniciens et les Philistins agirent pour les Assyriens et servirent de vecteurs pour transférer les exilés outremer. Au début, les Phéniciens étaient concentrés dans le sud et le sud est de l’Espagne. Des noms de lieux et d’autres éléments révèlent une présence initiale des israélites et des Phéniciens dans cette région.

Festus Avienus (env. 400 apr. J.-C.) dans un poème (Ora Maritima) basé sur des récits carthaginois datant d’environ 300 av. J.C. donne des renseignements concernant les activités maritimes de l’ancienne Tharsis et des sujets s’y rapportant : Dans ce poème il cite (Gades) avec Tharsis. Il cite Oestrymnon en Bretagne (en Gaule) et les îles des Oestrymnides (c.à.d. la Grande-Bretagne) qui étaient riches en métaux et produisaient de l’étain et du plomb. La Grande-Bretagne était une île de marchands et l’ancienne Tartessos faisait commerce avec elle. Les Hiberniens vivaient dans « l’Île des Bienheureux » (Irlande) et les Carthaginois avaient établi des colonies le long des côtes Atlantiques de l’Europe.

Le nom « Hébreu » (utilisé à l’origine presque exclusivement pour désigner les israélites) vient du nom « Eber » ou « Iber ». Le terme « IBERI » désignait au départ le nom des colons israélites. Les habitants de l’Afrique du Nord qui pénétrèrent en Espagne furent aussi appelés de ce nom à cause des Carthaginois. Ce terme fut donc incorrectement utilisé pour désigner les nouveaux arrivants d’Afrique du Nord. Il semble que ce soit les Grecs les responsables du mauvais usage du terme « Ibérien » pour ces habitants. Ils donnèrent le nom d’une ethnie existante qu’ils connaissaient déjà à un autre peuple vivant en Espagne. Le terme original « Iberi » (ou Hiberi) est passé de l’Espagne à la Gaule pour ensuite être employé dans les îles britanniques où l’on trouve fréquemment la racine « Eber » (ou « Iber » ou « Heber ») dans la nomenclature celtique de ces régions. L’écrasante majorité des lieux portant le nom Iber et les autres de même source sont celtiques et partout où l’on trouve ce nom il est dû à la présence celtique. Les habitants de Grande-Bretagne et d’Irlande s’appellent eux-mêmes « Iberi » ce qui signifie Hébreux. « Iberi » se trouve aussi sous la forme de « Hiberi », « Ibernien », ou « Hibernien ». Justin (44 ; 3) dit que « Les Galiciens prirent possession des lieux où se trouve maintenant Carthagène et passèrent ensuite en Galice. »

La nouvelle Carthage (Carthagène) se trouvait sur la côte sud-est de l’Espagne. La Galice se trouve au nord-ouest. Justin cite une tradition faisant état d’une migration partant du sud-est de l’Espagne vers le nord-ouest en Galice. La « Galice » reçut son nom des Galates qui s’étaient établis en Gaule et dans les îles britanniques. Selon les mythologies irlandaises et écossaises, ceux-ci étaient arrivés via l’Espagne. Ils s’appelaient eux-mêmes « Hiberi » ou « Iberi » et Ptolémée leur attribue ce nom sur sa carte de Grande-Bretagne. La « Galatie » est aussi le nom donné à la région celte du nord de la Gaule et qui est souvent associé aux Belges. L’appellation « Galatie » (d’où vient le mot « Galice ») est aussi rendue par le terme Galadi. C’est une autre forme de « Galaad » ou « Gilead » qui désignait la plus grande partie de l’ancien Israël à l’est du Jourdain. C’est aussi le nom du clan majoritaire dans la Tribu de Manassé. La région de Bétique avait pendant un temps été habitée par les Mastieni ou Massieni et ces noms sont une forme de Manassé l’israélite !

Ammien Marcellin (15 ; 19) dit que les habitants de Tartessos s’appelaient DORIENS. Les Doriens, dans la littérature classique était une branche des Grecs, mais dans ce cas il désigne un peuple arrivant par le port principal de Dor sur la côte centrale d’Israël. C’était le nom donné à une province à l’époque assyrienne qui incluait la zone côtière d’Israël. Bochart, qui utilise des sources grecques et latines, a démontré que les Doriens qui émigrèrent à Gadès et à Tartessus étaient les descendants des légendaires « Dorus et Phoenicius » c.à.d. des Doriens et des Phéniciens. Bochart les fait remonter jusqu’à Dor en Israël et dit qu’à l’origine on les connaissait sous le nom de Galiciens, c.à.d. Galates. Ce qui ressort de ces documents c’est que les Doriens d’origine vivant à Tartessus, les premiers colons de Bétique dans le sud de l’Espagne et les Galates étaient en fait un seul et même peuple et que parmi eux se trouvaient des membres de la Tribu de Manassé. « Dor et ses villes » faisaient partie de la région dont avait hérité la Tribu de Manassé. Celle-ci avait été dans l’impossibilité de chasser les Cananéens et les avait soumis au paiement d’un tribut (Josué 17:11-12, Juges 1:27-28). La région fut considérée plus tard comme israélite. « Toute la région de Dor » devint un des 12 districts administratifs créés par le roi Salomon qui divisaient le Pays d’Israël. Il fut dirigé par Abinadab qui « avait toute la contrée de Dor. Thaphath, fille de Salomon, était sa femme. » (1 Rois 4:11). Lorsque les Assyriens conquirent Israël, ils nommèrent toute la zone côtière de Manassé et d’Éphraïm du nom de Dor. Ptolémée cite le « Menesthei Portus », c.à.d. le Port de la Tribu de Manassé dans la région de Turdulorum juste à l’est de Gadès après la côte sud-ouest de l’Espagne ! Le port de Gibraltar se situe très prés de Tartessos et c’était déjà un port israélite avant que l’Espagne n’existe. Depuis 1704, Gibraltar appartient à la Grande-Bretagne. Ce n’est pas une coïncidence !

Le métal produit en Bétique (dans le sud-est de l’Espagne) était appelé : « métal de Samarie » (Pline N.H.). Au nord-ouest de l’Espagne en Galice, il y avait un port appelé « Samarium ». La Samar (Somme) dans le nord de la Gaule et la ville voisine Samarobriva (Amiens) ainsi que la Sambre juste au nord en Belgique étaient nommées ainsi d’après la Samarie en Israël.
Après 700 av. J.C. le sud de l’Espagne avait reçu un afflux de colons phéniciens parmi lesquels se trouvaient des colons captifs israélites. Cette colonie fut connue sous le nom de Tartessos. De concert avec les Étrusques et les Phéniciens, Tartessos livra bataille à Alélia (Aléria) en Corse vers 535 contre les Carthaginois. Suite à cette bataille, on n’a plus entendu parler de Tartessos.

Les Celtes occidentaux de Tharsis

Les dix tribus perdues du Royaume d’Israël furent exilées principalement vers le nord. (Seule une partie fut transportée outre-mer apparemment par les Phéniciens sous la direction des Assyriens). Elles furent réinstallées dans le nord de la Mésopotamie, dans le Caucase, dans ce qui devait devenir plus tard la Perse et dans les régions environnantes. Les légendes, les noms, les inscriptions, et l’histoire générale mis en parallèle avec les découvertes archéologiques nous permettent d’identifier les israélites dans leurs lieux d’exils et de voir qu’ils s’étaient mélangés ou identifiés avec les « Celtes » Cimmériens, Scythes, et Goths. On peut trouver dans leurs régions d’exilés, des preuves que divers groupes avaient émigré vers l’ouest afin de s’établir en Espagne et ensuite sont allés plus loin. Des preuves fournies par l’archéologie indiquent que des colons de culture hébraïco-phénicienne de « Tartessos » dans le sud avaient reçu des éléments de culture celte avant de partir vers le nord.

Il existe des preuves supplémentaires que certains exilés israélites ont atteint, à une certaine époque, l’Afrique du Nord et, qu’à partir de là, ils sont passés en Espagne. Les légendes affirment que les Celtes sont d’origine scythe, qu’ils proviennent du Moyen-Orient en passant par l’Afrique du Nord. Ces mouvements ont pu faire partie de la politique assyrienne de réinstallation des populations déplacées. Une fois exilés dans une région, les israélites ont pu être les sujets de troubles ce qui a pu causer un autre exil vers l’ouest. Les légendes celtiques d’Écosse et d’Irlande affirment que leurs ancêtres, les « Hiberi », sont venus du Moyen-Orient (en général de la Syrie, du Liban, ou de l’Égypte) via la Galice en Espagne. La Déclaration d’Indépendance de l’Écosse (1320 apr. J.-C.) envoyée au Pape Jean XXII « by the Scottish Estates in Parliament assembled in the Abbey of Aberbrothock under the Presidency of King Robert the Bruce » déclarait que :

« We know, Most Holy Father and Lord, and from the chronicles and books of the ancients gather, that among other illustrious nations, ours, to wit the nation of the Scots, has been distinguished by many honours ; which passing from the greater Scythia through the Mediterranean Sea and Pillars of Hercules, and sojourning in Spain among the most savage tribes through a long course of time, could nowhere be subjugated by any people however barbarous ; and coming thence one thousand two hundred years after the outgoing of the people of Israel, they, by many victories and infinite toil, acquired for themselves the possessions in the west which they now hold. »

« Nous savons, très Saint-Père et Seigneur, selon les chroniques et les livres des anciens que parmi d’autres illustres nations, la nôtre, à savoir la nation des Scots, s’est distinguée par maints honneurs. Notre nation est passée de la Scythie supérieure par la Méditerranée et les Colonnes d’Hercule, a séjourné en Espagne parmi les tribus les plus sauvages pendant très longtemps. Elle n’a pu nulle part être soumise par aucun peuple aussi barbare qu’il soit ; et arrivant ici mille deux cents ans après la sortie du peuple d’Israël, par de nombreuses victoires et des souffrances infinies, s’est acquise dans l’ouest les possessions qu’elle détient actuellement. »

Les Galates Cimmériens étaient les descendants des anciens Cimmériens et une grande partie d’entre eux descendait des israélites. Ils sont venus du Moyen-Orient via la vallée du Danube et ont absorbé en chemin les influences indo-européennes. Ils ont envahi l’Espagne et se sont mélangés avec les éléments hébreux déjà présents. D’autres sources mentionnent aussi la présence de Celtes dans le sud de l’Espagne à une époque plus ancienne. Comme ils étaient amenés à disparaître de cette région pour partir vers le nord, on peut supposer que le peuple avec lequel ils s’étaient assimilés a pu partir avec eux. Cette supposition est soutenue par la mythologie et les noms des peuples et des lieux. Entre 700-500 av. J.-C. (ou un peu plus tard) l’Irlande fut colonisée par un peuple qui construisait des forts principalement sur des collines, et dont la technique est souvent rapprochée de la culture celte. Il produisait de nombreuses œuvres en bronze et en or et avait des relations en Scandinavie et jusque dans la Méditerranée orientale c'est-à.dire les îles grecques et la côte syrienne. Après l’an 600 av. J.-C., ce peuple fut directement influencé par la civilisation « celtique » de Hallstatt. Entre 200 av. J.-C. et 300 apr. J.-C., on suppose que c’est un nouveau groupe qui bâtit des châteaux forts circulaires semblables à ceux connus dans le nord du Portugal et en Galice. Ces découvertes, semblables dans ces trois régions, sont cohérentes entre elles. Des signes montrent que des migrations de certains groupes venant directement du Moyen-Orient vers l’ouest atteignirent les Îles britanniques presque en même temps qu’un autre groupe qui avait séjourné précédemment en Espagne. Ces deux groupes ont pu se diriger vers l’ouest l’un vers 500 av. J.-C. et l’autre environ 200 ans après.

LES TRADITIONS IRLANDAISES ET ÉCOSSAISES AFFIRMENT QUE LEURS ANCÊTRES (OU UNE PARTIE D’ENTRE EUX) SONT VENUS DU MOYEN-ORIENT VIA L’ESPAGNE ET LES ÎLES BRITANNIQUES

La Tour d'Auvergne (1801) cite Dionysos qui parlait de « Bretons » que l’on avait trouvés dans des temps lointains prés des Colonnes d’Hercule (Détroit de Gibraltar), c.à.d. prés de Gades et près du site probable de Tartessos. Il rapporte que les Gaulois avaient, pendant un temps, occupé une province de Lusitanie (Portugal) que l’on appelait « Britonia ». Ephoros de Thyme (350 av. J.-C.) disait que les Celtes avaient régné sur Gades. Suite à une pression toujours croissante, les Celtes d’origine quittèrent l’Espagne pour la Gaule, la Grande-Bretagne et l’Irlande. Le sud de la Grande-Bretagne (particulièrement les zones du Devon et de la Cornouaille) accueillit les immigrants de « La Téne » dont les types de fortifications, de poteries et d’ornementations sont les mêmes que celles que l’on connaît en Espagne et au Portugal à cette époque et qui rappellent aussi celles que l’on trouve en Bretagne. En partant, les Celtes laissèrent derrière eux une population connue comme étant des « Celtibères » qui étaient ou des Celtes mêlés avec les Ibères ou des autochtones celtisés (des Nord-Africains non israélites et des Espagnols désignés de manière impropre). Au Portugal, par exemple, se trouvaient les Lusitaniens. Pline dit que c’étaient des Celtes qui parlaient le Celte, mais l’érudit Henri Hubert considérait qu’il s’agissait de tribus locales auxquelles des familles celtes s’étaient assimilées et avaient fini par les dominer[5]. Les soi-disant « Celtes » restant en Espagne identifiés par Avienus vers 300 av. J.-C. étaient constitués de quelques pauvres gardiens de troupeaux. Après 573 av. J.-C. les rapports est-ouest entre les colonies phéniciennes espagnoles et le Moyen-Orient devaient disparaître. Brigette Treuman-Watkins rapporte que les colonies Syro-Phéniciennes (israélites) qui commencèrent un peu après 750 av. J.-C. et atteignirent leur apogée entre 600 et 500 av. J.-C. semblent disparaître et être à l’abandon[6]. Ces dates coïncident avec celles de l’exil israélite (env. 740-720 av. J.-C.) du royaume d’Israël et avec l’apparition des Galates dans le nord des Pyrénées (en Gaule et en Grande-Bretagne) dans les années 500 av. J.-C. Les Galates avaient été chassés d’Espagne par les Carthaginois et les autochtones d’Afrique du Nord. Quels que soient les peuples responsables de la présence en Espagne de la culture israélo-phénicienne induite par l’Assyrie ceux-ci disparurent de ce pays à la même époque et partagèrent le sort des Galates. Les Galates étaient des israélites descendants de Galaad (de Manassé) qui vivaient au nord-ouest de l’Espagne et qui avaient été culturellement influencés par les conquérants d’origine cimmérienne. Les Cimmériens (Cimbres, Sicambres, ndt) étaient aussi (du moins en partie) d’origine israélite. Les traditions irlandaises et écossaises affirment que leurs ancêtres venaient du Moyen-Orient, du royaume d’Israël, et qu’ils avaient séjourné en Espagne, étaient passées en Galice avant de quitter la péninsule.

Roberts, dans « The Brut or The Chronicles of the Kings of Briton » (date inconnue), affirme qu’il s’agit de « l’une des plus vieilles histoires en anglais »[7] :

« Bartholomé, le chef des 30 navires devait son nom à une rivière en Espagne appelée Eirinnal, sur les rives de laquelle il avait vécu. Ce chef relata au roi toutes leurs aventures, à partir de l’époque où ils arrivèrent d’Israël (Palestine) leur pays d’origine et la manière et les circonstances selon lesquelles leurs ancêtres vécurent dans une partie retirée de l’Espagne, près d’Eirnia, d’où les Espagnols les jetèrent à la mer afin qu’ils cherchassent une autre résidence ».

« On les appelait les ‘Barclenses’, ils avaient été chassés d’Espagne, et naviguaient sur les mers à la recherche d’un lieu pour s’établir « Gwrgan(r)t les dirigeait pour aller en Irlande, laquelle à cette époque était inculte et déserte. »

Il est bien dit dans ce qui précède qu’ils venaient d’Israël (Palestine) leur pays d’origine. Les traditions irlandaises et écossaises font part de vagues d’envahisseurs, deux des plus importantes étant le peuple de Dana et les Goidels (Gaëls) ou Milésiens. Le peuple de Dana qui émigra en Irlande et en Grande-Bretagne est cité dans un autre récit qui les situe au Liban. Presque toutes les légendes concernant les Gaëls (« Milesiens ») disent que leurs ancêtres se trouvaient en Égypte à l’époque de l’Exode et qu’aux yeux des Égyptiens ils étaient apparentés aux enfants d’Israël. Après avoir quitté l’Égypte (dit la légende) les Ibères (connus aussi comme les « Gaëls », « Goidhels », et « Milésiens ») avaient séjourné un temps en Espagne pour ensuite, après avoir été chassés vers le nord-ouest de ce pays, s’étaient dirigés vers l’Irlande. De l’Irlande, ils passèrent en Écosse. Les récits de légendes confirment donc les conclusions auxquelles nous sommes arrivés ci-dessus.

Selon le « The Book of The Conquests of Ireland » (env. 1171 apr. J.-C.) :

« Il s’éleva des luttes et des discordes, des querelles et des disputes entre les diverses races d’Espagne et avec la tribu des Gaedheal, de sorte qu’il y eut de nombreuses batailles et escarmouches entre eux ».

George Keating (1570-1646) :

« Certains historiens disent que c’est du golfe de Gascogne que les fils de Milesius firent voile vers l’Irlande parce que Milesius roi de Gascogne, bien que se trouvant protégé par ses nombreuses forêts et collines et ses places fortes naturelles avait été chassé par des envahisseurs venus du cœur de l’Espagne. Peu de temps après le décès de Milesius, Scota, son épouse, arriva en Irlande avec ses enfants, étant donné que l’Espagne était en proie à des disputes entre les autochtones et les nombreuses tribus étrangères, qui arrivaient du nord de l’Europe pour conquérir ce pays » (p.194-195).


Chapitre 3 : ÉTAPES DE L’EXIL

L’exil des tribus du royaume du nord dispersées dans les différentes parties de l’Empire assyrien se fit en plusieurs étapes. Avant l’exil de « Samarie » (2 Rois 17:6). Éphraïm et Manassé, Zabulon, Dan, Aser, Issachar, et Nephtali, avaient été déportées par le roi d’Assyrie qui les « a emmenées captives en Assyrie » (2 Rois 15:29). Les tribus se trouvant à l’est du Jourdain (Ruben, Gad, et la demi-tribu de Manassé) avaient aussi été emmenées « captifs les Rubénites, les Gadites et la demi-tribu de Manassé, et il les conduisit à Chalach, à Chabor, à Harat, et au fleuve de Gozan » (1 Chroniques 5:26).

La région où ils furent exilés et que l’on connaît sous le nom d’ Assyrie s’étendait en grande partie en Mésopotamie, allait jusqu’aux montagnes de Zagros à l’est, et à l’ouest atteignait les rives de la mer Noire. Chalach, Chabor, le fleuve Gozan, et de nombreuses villes de Médie se trouvaient aux confins de l’Assyrie ou prés de ses frontières. « Hara » se trouvait bien plus loin à l’est dans la région à cheval sur l’Iran et l’Afghanistan modernes.

On trouve une inscription faite par Tiglathpileser qui se vante d’avoir exilé tout « Bit Khumri » (Galilée du Nord) à part un reste minoritaire qu’il a laissé autour de la ville de Samarie, capitale du royaume, établie par le roi Omri. « Bit Khumri » était le nom que les Assyriens avaient donné au royaume d’Israël sans doute en souvenir du roi Omri (« Khumri » en Assyrien) dont le fils Achab avait défait les forces assyriennes lors d’une bataille. Des inscriptions akkadiennes notent que la région comprenant Israël et la Syrie s’appelaient « Le pays d’Amurru ». Tiglathpileser (745-727 av. J.-C.) fut suivi par Salmanazar (727-722) ensuite vint Sargon (722-705) et puis Sennachérib (705-681). Tous ces rois participèrent à l’exil et à la réinstallation des israélites. Après que les tribus de l’est et celles du nord eurent été déportées, il ne resta plus qu’un vestige d’état centré autour de la ville de Samarie au sud et à terme ce reste devait finir par être aussi exilé.

« Le roi d'Assyrie emmena Israël captif en Assyrie, et il les établit à Chalach, et sur le Chabor, fleuve de Gozan, et dans les villes des Mèdes, Bit Khumri parce qu'ils n'avaient point écouté la voix de l'Éternel, leur Dieu, et qu'ils avaient transgressé son alliance, parce qu'ils n'avaient ni écouté ni mis en pratique tout ce qu'avait ordonné Moïse, serviteur de l'Éternel » (2 Rois 18:11-12).

Un exil total

Une inscription assyrienne rappelle la prise de Samarie et l’exil de ses habitants. Cette inscription dit que le roi d’Assyrie réquisitionna plus de 27 000 personnes et qu’il envoya le reste en Assyrie. On peut comprendre que cela ne signifie pas que Sargon ait emmené seulement 27000 personnes de Samarie en captivité, mais qu’il a pris environ 27000 personnes pour ses besoins en personnel militaire et que le reste du peuple a été envoyé en Assyrie.

La ville de Samarie fut assiégée et le peuple exilé après que le reste de ses habitants aient déjà été déportés en masse. Une partie des exilés fut envoyée outre-mer, comme nous l’avons noté, et suivirent le même chemin qu’avaient emprunté auparavant leurs frères israélites. Le reste des exilés fut déporté vers le nord.

Après l’exil de Samarie, la Bible dit que : « …Il n'est resté que la seule tribu de Juda. » (2 Rois 17:18). Le Talmud et les Midrashim parlent aussi des dix tribus perdues qui ont toutes été exilées. Un Midrash suggère qu’un habitant sur huit est resté. Il existe des allusions discrètes qu’un faible pourcentage des tribus du nord ait pu rester en arrière et fut assimilé par les Juifs en terre de Judée. Les archéologues ont découvert un site à Jérusalem qui fut apparemment occupé par des réfugiés du Royaume du nord. Ces nouveaux arrivants montrent une forte influence de l’Égypte et des cultures étrangères et pendant un temps semblent avoir pratiqué la crémation, chose interdite par la Loi juive. Il faut aussi noter que les Lévites et autres réfugiés croyants avaient commencé à passer au sud bien avant l’invasion assyrienne. Néanmoins, ÉTANT DONNÉ QUE RIEN DE VRAIMENT SIGNIFICATIF SOIT RESTE DE CES GENS, LA GRANDE MAJORITÉ A DÛ PARTIR EN EXIL COMME L’AFFIRME LA BIBLE !

Des fouilles archéologiques prouvent aussi la déportation complète. Il existe partout un vide dans les découvertes archéologiques, au cours de la période suivant la conquête assyrienne, où n’apparaissent que des traces d’incendies et de destruction. Pendant quelque temps, il n’y a pas de véritables installations nouvelles et lorsque des habitations organisées apparaissent, elles sont petites et pauvres, au moins au début et on ne trouve nulle part trace d’anciens habitants israélites.

En plus de l’exil des israélites du nord, Sennachérib se vante d’avoir conquis les villes de Juda et d’avoir déporté plus de 200 000 personnes. Cet événement est relaté dans les Midrashim et d’autres sources juives même si la Bible y fait simplement allusion :

« La quatorzième année du roi Ézéchias, Sennachérib, roi d'Assyrie, monta contre toutes les villes fortes de Juda, et s'en empara » (2 Rois 18:13).

Le prophète Ésaïe avait prédit que lorsque que toutes les déportations initiées par les Assyriens seraient terminées, seul un habitant sur dix de toute la population resterait et apparemment, cela concernerait Juda, qui lui aussi devrait subir l’exil :

« 13. Et s'il y reste encore un dixième des habitants, Ils seront à leur tour anéantis. » (Ésaïe 6:13).

Les Juifs qui restèrent dans le pays de Juda devaient être exilés à Babylone et revenir sous la houlette d’Ezra et de Néhémie. On n’entendit plus parler de ces Juifs qui avaient été emmenés précédemment en exil par Sennachérib. Ils se joignirent à leurs frères des dix tribus et y furent assimilés. Dans ces conditions, en terme biblique, les dix tribus perdues sont connues sous les noms d’ « Israël », « Samarie », « Joseph » ou « Éphraïm ». Les Juifs sont appelés « Juda », « Jérusalem », ou « Sion ». Juda est distinct des dix tribus perdues qui sont parties et ne reviendront pas avant la Fin des Temps. Le recensement d’Ezra et de Néhémie ne fait état que des gens de la tribu de Juda, de Benjamin et de Lévi. Tous les autres avaient été exilés par les Assyriens et leur identité perdue.


Chapitre 4 : LE SORT DES EXILÉS

Les Israélites furent déportés, avec d’autres populations vers le nord. Ils furent envoyés en Assyrie et vers des pays conquis par l’Assyrie. Ils furent réinstallés dans des régions désertes ou dans des zones dévastées par la guerre, dont les habitants, avaient été, ou massacrés, ou exilés. Dans certains cas, on les installait dans les villes en Assyrie. En général, ils étaient placés dans des groupes provenant de leur communauté d’origine ce qui fait que leurs caractéristiques tribales et leurs liens familiaux étaient préservés. Beaucoup d’entre eux étaient déportés dans des zones frontalières pour servir de tampon contre les ennemis de l’Assyrie. Le but de cette politique était de les obliger à participer à la défense assyrienne tout en se protégeant. Ils étaient censés occuper des avant-postes selon un mode féodal semi-militaire.

Une correspondance entre Tiglathpileser et un de ses fonctionnaires prés de Tyr montre qu’il était attendu des exilés qu’ils servent dans les armées assyriennes. On décrit, durant le règne de Tiglathpileser-iii, des cavaliers revêtus d’armures connus sous le nom d’Araméens (c.à.d. Syriens ou Israélites) qui utilisent des équipements assyriens. Les israélites avaient été les cavaliers et les conducteurs de chars les plus expérimentés. Le roi Salomon avait « quarante mille écuries pour les chevaux destinés à ses chars, et douze mille cavaliers. » (1 Rois 4:26).
Sargon assiégea et prit la ville de Samarie en Israël. Dans une inscription, Sargon affirme qu’il prit 50 chariots et enrôla plus de 27 000 personnes pour son usage (militaire) et qu’il envoya le reste en Assyrie. Plus tard, on trouve un général dans les forces armées de Sargon qui porte un nom hébreu : « Hilkiyahu ». À Ninive (une des principales villes d’Assyrie) on a découvert des listes d’unités de cavaliers venant de la Samarie et d’autres documents citent des conducteurs de chariots portant des noms israélites. Des postes importants dans les forces armées de Sargon étaient détenus par des exilés israélites.[1]

Sennachérib affirme avoir déporté plus de 200 000 personnes de Juda. La Bible dit qu’il a capturé toutes les villes non défendues de Juda (2 Rois 18:13) et les Midrashim citent aussi Sennachérib qui a déporté un grand nombre de Juda et de Siméon. Ces exilés rejoignirent les tribus du royaume du nord déportées et partagèrent leur sort. Sennachérib avait attaqué Juda et exilé beaucoup de ses habitants. Il assiégea alors Jérusalem par intermittence pendant de nombreuses années, mais ses armées furent frappées par un ange et 185 000 Assyriens périrent. Sennachérib retourna à Ninive où il fut assassiné par deux de ses fils qui s’enfuirent à Ararat (Urartu) (2 Rois19:37). La version du Roi Jacques traduit « Arménie » par « Ararat » puisque l’endroit où se sont enfuis les fils (Ararat) se trouve en Arménie.

Ésaïe 2 (9:1) « Le peuple qui marchait dans les ténèbres voit une grande lumière ; sur ceux qui habitaient le pays de l'ombre de la mort, une lumière resplendit. »

Le commentateur rabbinique « MeAm Loaz » dit, qu’après que Sennachérib eut assiégé Jérusalem et que son armée eut été détruite suite à un miracle, les dix tribus perdues qui étaient déjà en exil furent libérées de l’esclavage.

Une des villes de Juda qui avait été prise par Sennachérib était Lachish à la frontière entre la Judée et la Philistie. Des bas-reliefs assyriens montrent le siège de Lachish et sa population qui est emmenée en exil. Ils montrent aussi les uniformes particuliers que portaient les soldats juifs qui défendaient Lachish. D’anciens soldats juifs de Lachish, « avaient été enrôlés dans la garde personnelle de Sennachérib, où on leur avait permis de porter leur propre uniforme », c.à.d. qu’ils portent le même (ou quasiment le même) uniforme que celui qu’ils avaient lorsqu’ils combattaient pour Juda et sont donc bien reconnaissables. Ils représentent « probablement le premier exemple dans l’histoire d’un régiment juif »[2]. Après la mort de Sennachérib, une révolte eut lieu et le palais fut incendié. La face gravée en bas-relief du roi Sennachérib fut virtuellement détruite. La façon dont la figure de Sennachérib fut mutilée fait supposer au chercheur R.D. Barnett que les mutins étaient des Judéens, soldats de Lachish et qui probablement faisaient partie de la garde personnelle du roi.

Le sort des soldats de Lachish sont symptomatiques, dans une certaine mesure, de ce qui a dû se passer avec les israélites du royaume du nord à une grande échelle : Les Judéens de Lachish devinrent la garde personnelle du monarque et se révoltèrent plus tard en brûlant le palais. Les israélites du royaume du nord devaient aussi occuper des postes importants dans les forces armées assyriennes, ce qui a dû leur faciliter la prise du pouvoir (lorsqu’ils se sont associés aux Scythes) de l’Empire assyrien.

Après Sennachérib (705-681 ) vient Essar Haddon (681-669) ensuite Assourbanipal (669- 663).

Parmi les soldats formant la garde personnelle d’Assourbanipal, un lancier en uniforme est décrit comme un israélite ou un Syrien. Pendant le règne d’Assourbanipal, les Scythes israélites en arrivèrent à prendre le pouvoir dans l’Empire assyrien. Une présence israélite dans les forces armées assyriennes doit avoir un lien avec cet événement, et on peut supposer également qu’une certaine indépendance des exilés israélites a pu permettre qu’ils puissent prendre le pouvoir.


Chapitre 5 : LES CIMMÉRIENS

Les dix tribus perdues furent conquises et exilées principalement par les rois d’Assyrie, Pul et Tiglathpileser. Les rois suivants Salmanasar, Sargon, et Sennachérib complétèrent l’exil du reste des tribus. Tiglathpileser (745-727) fut celui qui transforma le puissant empire assyrien, bien que décadent en une puissance mondiale majeure. Avant son règne, l’Assyrie avait été sérieusement menacée au nord par le royaume d’Ourartou. Ourartou (Ararat) occupait la région de l’Arménie actuelle. Ce royaume était un état vassal de l’Assyrie peuplé de populations importées lors de conquêtes assyriennes précédentes. La culture d’Ourartou était une culture assyrienne archaïque. Son élite dirigeante semble avoir été un groupe de Hourrites « Assyrianisés » ou de vassaux hittites. Les premiers documents d’Ourartou sont écrits en Accadien que l’on considère comme la langue ancestrale de la noblesse assyrienne et une langue officielle de l’Empire. Salvini (1978) croit que la classe dirigeante d’Ourartou devait être bilingue et parlait aussi l’Assyrien.

Ourartou était situé prés du Lac Van (en Arménie), et avait exercé sa suzeraineté sur Manas, dans la région de Gozan à la source du fleuve Khabur, et aussi sur des parties de la Cilicie avec son port Tharsis en Anatolie. Ces régions constituaient des lieux de colonisations israélites ou qui seraient appelées à le devenir. Tiglathpileser vainquit les forces d’Ourartou et envahit la plus grande partie du territoire. Il assiégea la capitale Van, mais il semble qu’il n’ait jamais pu la soumettre complètement. Les régions d’Ourartou conquises par les Assyriens furent repeuplées par des déportés venant d’autres régions, dont le royaume d’Israël. Les exilés israélites furent aussi réinstallés ailleurs dans les régions avoisinantes.

Avec la mort de Tiglathpileser, Ourartou regagna un peu d’indépendance et tenta de regagner la maîtrise des territoires sur lesquels il avait régné auparavant. Entre temps, certaines régions avaient été, repeuplées par des israélites. Du fait qu’Ourartou avait regagné une partie de son domaine d’antan, les israélites se libérèrent de l’emprise de l’Assyrie. D’autres encore avaient été emmenés vers la partie centrale de l’Assyrie et aux frontières de l’Empire. Les corps d’armées israélites furent intégrés dans l’armée assyrienne et leurs membres commencèrent à avoir du pouvoir et de l’influence. Ils détenaient des postes très importants dans l’armée assyrienne surtout dans les corps spécialisés équestres et dans l’archerie. On pense que les israélites étaient les éléments dirigeants dans les unités mobiles des chars et du corps équestre alors que les Urartiens, d’un grade inférieur, étaient employés, aussi avec des israélites dans la cavalerie. Les Assyriens confiaient leur cavalerie à Manas pour l’entraînement. Manas se trouvait entre l’Assyrie et Ourartou et faisait le lien entre les deux. C’est un des principaux endroits où les israélites avaient été déportés. Manas était aussi une des régions où l’on parle pour la première fois des Cimmériens : Une inscription assyrienne affirme : « Les Cimmériens sont venus du milieu de Manas, ». Manas devint aussi un centre scythe. Les Scythes et les Cimmériens étaient un seul et même peuple ou en tout cas, les Scythes et les Cimmériens étaient : « ...deux peuples qui semblent avoir tendance à opérer dans les mêmes zones géographiques, et dont les noms, selon les sources assyriennes, semblent pouvoir s’interchanger »[1]. Il existait trois groupes principaux dans les forces cimmériennes et scythes : les Cimmériens, les Scythes, et les Guti ou Goths. Les Cimmériens et les Scythes connus dans l’Histoire étaient composés de représentants des trois groupes dans des proportions diverses.

Plus tard, les régions à l’est de la Scythie (la Russie moderne, L’Asie centrale, la Sibérie et même au nord de la Chine) voisines des Cimmériens, des Scythes et des Goths sont celles dans lesquelles on trouve des pratiques religieuses d’origine israélite et cananéenne et où l’araméen est communément parlé. Les noms des tribus étaient ceux des clans israélites recensés dans la Bible, et les documents de l’époque font état de légendes concernant les dix tribus perdues d’Israël.

Gomer et Israël

Les exilés israélites s’étaient joints à un peuple que l’on identifie dans la Bible comme Gomer. Dans le premier chapitre d’Osée on attribue de nom à un ancêtre des dix tribus perdues : Osée, le prophète, présente une sorte d’union allégorique qui symbolise les israélites du royaume du nord épousant « Gomer » ce qui donne naissance à ces trois groupes. Osée reçoit le commandement d’épouser une prostituée appelée « GOMER » fille de Diblaim. Gomer était aussi le nom des Cimmériens et de ceux qui leur étaient associés. On peut considérer que ce mariage représente Israël se mariant avec GOMER (qui représentait déjà un certain ensemble de peuples) qui donne naissance à trois entités supplémentaires (« les enfants de la prostitution ») dont l’identité est incertaine.

La parabole concerne seulement le royaume du nord « ISRAËL » qui deviendra les « DIX TRIBUS PERDUES ». « Juda », dans le sud-est explicitement absent de cette parabole (Osée 1:7).
Dans le livre d’Osée, le prophète se marie avec Gomer : trois enfants naissent de cette union (deux garçons et une fille d’identités incertaines). Ces enfants représentent les tribus du nord, et non pas la tribu de Juda. Il est prophétisé qu’ils seront totalement déportés, c.à.d. exilés tous ensembles. Ils seront reniés, et ne seront plus considérés comme étant le peuple de Dieu. Ils vivront sans Dieu. Dans le même temps, ils se multiplieront et deviendront extrêmement nombreux « comme le sable de la mer » (Osée 1:10) : A la fin, ils seront réconciliés avec Dieu et seront appelés les « fils du Dieu vivant » (Osée 1:10). Ils finiront par être réunifiés avec Juda (Osée 1:11).

Ces versets suggèrent l’idée que les dix tribus seront exilées et se joindront à une entité appelée Gomer et que les uns et les autres seront confondus. Ils oublieront leur identité, tous les contacts spirituels avec Juda et avec leur Dieu seront coupés. Selon le Talmud, aux yeux de la loi juive, ils seront considérés comme des « Gentils », « selon tous leurs buts et tous leurs desseins » (Talmud, Yebamot 17). [Même avant leur exil, on pouvait déjà les considérer virtuellement comme des païens]. En même temps ; ils devaient devenir une grande nation, riche, nombreuse et une puissance mondiale. À la fin, ils se réconcilieront avec Juda et avec Dieu. De cette union sortent trois « enfants ». La Bible cite une autre entité ethnique du nom de Gomer fils de Japhet, fils de Noé. Gomer a eu trois fils : « Et les fils de : Ashkenaz, Riphat, et Togarma » (Genèse 10:3). Ces fils de Gomer fils de Japhet seront les fondateurs des nations qui s’établiront en Europe et avec lesquelles les dix tribus perdues d’Israël s’associeront. Les enfants d’Osée et de Gomer (qui représentent les israélites exilés du nord) sont divisés en trois parties : « Les Fils du Dieu vivant » dans Osée 1:10 (anciennement : « Jizreel » dans Osée 1:4, qui signifie : « Dispersé »), « Mon peuple » (« Ami ») dans Osée 2:1 et « Celles dont on a pitié » (en hébreu « Ruchama », dans Osée 2:1).

Avant l’exil, les Assyriens appelaient les dix tribus : « Khumri ». En assyrien on pouvait aussi le voir sous cette forme : « GUMRI ». À Babylone le mot : « Gimiri »peut avoir le sens de « tribus » et un mot qui lui est apparenté : « gamira » peut signifier « exilés ambulants » . Les israélites « Khumri » (« Gumri », « Gimiri » et/ou « Gamira ») se trouvaient dans la même région qu’un autre groupe du nom de Gimiri, Gomera, ou Gomer. Ces deux groupes étaient employés par les Assyriens pour occuper les régions frontalières et fournir des forces équestres pour l’armée assyrienne. Ces deux groupes se mélangeront et leur identité sera confondue aux yeux de l’Histoire ! Tout ceci semble logique avec les éléments présentés ici.

En tous cas, la plupart des autorités s’accordent pour dire que les Cimmériens connus dans l’Histoire étaient composés de plusieurs peuples d’origines différentes. Tous les signes montrent qu’une partie au moins était des israélites !

Les Assyriens parlent pour la première fois des Cimmériens au plus tôt en 714, mais la date la plus acceptée serait env. 707 av. J.C. En 705, Sargon, roi d’Assyrie fut tué lors d’une bataille engagée contre eux. Son successeur, Sennachérib, défit les Cimmériens à Élam et en déporta une partie en Phrygie, qu’ils conquirent en 695 av. J.C. Les Cimmériens qui ne furent pas envoyés en Phrygie furent placés le long des frontières de l’empire assyrien et à la fin de son règne, Sennachérib avait perdu du terrain au bénéfice des Cimmériens en Ourartou et à Manas. Essar Haddon, qui régna après Sennachérib, fut durement repoussé par les Cimmériens et leurs alliés. Une inscription datant de l’époque d’Essar Haddon affirme :

« Que la cavalerie et Dakku envahissent les Gimira [c.à.d. les Cimmériens] qui ont parlé disant : Mannai vous concerne, nous n’intervenons pas !

« Certainement c’est un mensonge, ce sont les rejetons des exilés : ils ne reconnaissent ni les serments faits envers un dieu, ni aucune convention faite avec les hommes ».

Cette inscription permet de voir les rapports cimmériens avec Manas et il est intéressant de constater qu’on les appelle les « rejetons des exilés » de même qu’Amos prophétise que les dix tribus seraient rejetées ou chassées de Manas !

(Version anglaise de la version hébraïque) :

« HEAR, THIS WORD, YE KINE OF BASHAN, THAT ARE IN THE MOUNTAIN OF SAMARIA, WHICH OPPRESS THE POOR, WHICH CRUSH THE NEEDY, WHO SAY TO THEIR HUSBANDS, BRING, AND LET US DRINK... EACH WOMAN WILL BE CARRIED STRAIGHT OUT THROUGH THE BREACHES AND CAST OUT BEYOND THE MOUNTAINS OF MANNA » (Amos 4:1-3).

(Traduction française littérale de la version hébraïque ci-dessus) :

« 1. Écoutez cette parole, génisses de Basan, qui êtes sur la montagne de Samarie, vous opprimez les pauvres, qui écrasez les indigents, qui dites à vos maris : Apportez et buvons !...

« 3. Chaque femme sortira par les brèches et sera rejetée au-delà des montagnes de Manas » (Amos 4:1-3)

« 1. Écoutez cette parole, génisses de Basan qui êtes sur la montagne de Samarie, vous qui opprimez les misérables, qui écrasez les indigents, Et qui dites à vos maris : Apportez, et buvons !...

« Vous sortirez par les brèches, chacune devant soi, Et vous serez jetés dans la forteresse, dit l'Éternel. (Amos 4:1, 3) (version Louis Segond, ndt)

Sous Assarhaddon les Assyriens défirent les Cimmériens à Tabal (au nord de la Cilicie) vers 679 av. J.-C. et ils en déportèrent encore plus vers l’ouest vers la Phrygie et la Lydie. À la même époque, des Cimmériens avaient formé une unité dans l’armée d’Assarhaddon. En 676 on signale la présence pour la première fois d’un autre groupe. On les connaît sous le nom de Scythes, et apparaissent comme faisant partie des forces cimmériennes. Vers la fin de son règne, Assarhaddon perdit le contrôle de Tabal et de la Cilicie et fit un accord avec les Scythes en donnant une de ses filles à leur roi. Les Scythes, à l’origine étaient unis avec les Cimmériens s’étaient séparés du corps principal et avaient acquis leur indépendance. Les Cimmériens et les Scythes étaient essentiellement composés des mêmes éléments, bien que dans des proportions différentes.

Assourbanipal (668-635) suivit Assarhaddon. Il conquit l’Égypte et fut le beau-père de Gygès roi de Lydie située dans l’ouest de l’Anatolie. Assourbanipal aida Gygès contre les Cimmériens qui procédaient à des incursions. En 658-651, les Égyptiens se rebellèrent contre l’Assyrie et Gygès envoya des mercenaires grecs et cariens [Anatoliens] pour soutenir les Égyptiens contre l’Assyrie bien que celle-ci fût son alliée. En conséquence, lorsque les Cimmériens attaquèrent la Lydie Assourbanipal tarda à lui envoyer son aide. Les Cimmériens envahirent la capitale de la Lydia, Sardes, en 652. Gygès fut tué, son fils prit sa place et se réconcilia avec Assourbanipal. Assyriens et Scythes les Cimmériens furent expulsés de Lydie, d’une partie de l’ Anatolie, vers l’Europe. Les Cimmériens étaient dirigés par Turkmène.

Cimmériens et Scytes

Les noms des différents peuples

On connaît le nom du roi des Cimmériens d’après une inscription assyrienne : « Roi des Amourrou » (Amorites)[3]. Le nom d’Amourou s’appliquait quelques fois aux israélites et le pays d’Amourrou » comprenait l’ancienne région d’Israël de la « Syrie et de la Palestine ».

Cimmériens et Scythes parlaient différentes formes de l’Umman Manda (Cimmériens proprement dits ou Gimiri, Sakai (Scythes), et Guti (Goths)). Le roi cimmérien, Tugdamne, est quelques fois appelé Lygdamne ou Dugdammei. Sur une inscription on l’appelle « Roi des Umman Manda : Roi des Sakai et des Guti ». UMMAN-MANDA, SAKAI, AND GUTI composaient toutes les forces cimmériennes.

Le terme « UMMAN-MANDA » s’appliquait auparavant à des groupes nomades en Mésopotamie au nord de la Syrie. Ces groupes portent des noms sémites[4] qui peuvent aussi être donnés aux israélites se trouvant dans cette région.

Les Assyriens des années 600 av. J.C. utilisaient l’expression « Umman-Manda »pour désigner les Cimmériens et les Scythes. Les Assyriens seront plus tard remplacés par les néo-Babyloniens qui emploient ce terme pour les Mèdes qui succéderont aux Scythes. Les premiers « Umman-Manda » déplacés (par les Mésopotamiens) sur le plateau syrien ont pu être des membres des tribus de Ruben, de Goth (Gad), et de la moitié de Manassé. Ces tribus vivaient dans cette région, en avaient parfois le contrôle ainsi que les zones avoisinantes. La demi-tribu de Manassé (avec Gad [Guti Goths] et Ruben) était semi-nomade et vivait dans les régions nord de l’actuelle Arabie et de la Syrie. Après l’apparition des Cimmériens, ce nom désigna ces tribus et celles qui leur étaient apparentées : les Scythes. On a voulu croire que le terme « Umman-Manda » avait des connotations de « barbares », mais c’est en fait des connotations ethniques. Une annotation sur l’astrologie en assyrien affirme que les Umman Manda sont des Cimmériens. Ce nom veut dire « Peuple de Manda ». C’est une expression archaïque attribuée aux Cimmériens lorsqu’ils apparaissent sur la scène de l’histoire. Un lien avec l’Israël ancien et la Syrie peut expliquer pourquoi on appelait les Cimmériens « Manda ». Beaucoup d’israélites furent exilés dans des régions culturellement influencées par les Mèdes, les Perses, et d’autres peuples. En iranien, le nom « Manassé » pouvait se prononcer : « Manda ». [Les descendants scythes des Cimmériens selon Pline (77 apr. J.-C.) b : VI. XIX) étaient connus, à l’origine, sous le nom d’ « Arami » ou de « Syrien ». La Syrie, dans la culture classique, comprenait les terres d’Israël].

Les Cimmériens et les Scythes ont souvent été confondus les uns avec les autres par les étrangers et les historiens. Les Scythes étaient appelés « SAKAI » dans les inscriptions perses. En Afghanistan l’appellation, « SAK » (de Saka) fut plus tard comprise comme étant une forme de l’hébreu « Isaac »[5]. D’autres noms appliqués aux Scythes tels que Zohar (par les Perses) et Ishkuzai (par les Assyriens) soutiennent l’équation « Isaac ».

Van Loon identifie un peuple vivant dans le nord de l’Arménie (prés du lac Leninakan à la frontière de l’Ibérie (en Géorgie) appelé « ISQI-GULU » comme les Scythes[6]. « ISQI-GULU » est l’équivalent de « ISAACI-Golu » ! c.à.d. « Les Exilés d’Isaac ». « Golu » en Hébreux a des connotations « d’exilés » . On donnait différentes formes du nom Isaac aux Scythes, que l'on attribuait dans de nombreux domaines aux Cimmériens (ou identifiés comme tels ). Une ville baptisée par les Cimmériens « Gymrias » ou « Gamir » se situait dans la région occupée par les « ISQI-GULU ». Plus tard en Arménien, elle fut appelée « Kumayri » et ce nom suggère la présence cimmérienne à rapprocher avec l'assyrien « Omri » nom donné au royaume du nord.

Abraham, le premier hébreu, avait reçu la promesse que « c'est d'Isaac que sortira une postérité qui te sera propre » (Genèse 1:13). Les dix tribus du royaume du nord étaient connues sous le nom d’« Isaac » (ou « Ishak », Amos 7:9 dans la Bible hébraïque). Les Sakai (Scythes) d’Isaac étaient aussi connus sous le terme de Saxes et comme Saxons, et les Anglo-Saxons sont leurs descendants.

Le nom des GUTI, qui sont fréquemment mentionnés avec les Gimiri et les Sakai, était utilisé pour désigner un groupe vivant dans les montagnes de Zagros au début de l’histoire de la Mésopotamie. Les Gutis ont disparu et leur nom est tombé dans l’oubli pendant des siècles. À l’époque de l’Empire Néo-Assyrien (Tiglathpileser-III et suivants) on réutilisa une terminologie archaïque et le nom de « GUTI » réapparut. Le terme GUTI est une autre forme de GAD et cette tribu israélite devait jouer un rôle important en association avec les Sakai. Ultérieurement des formes variées de noms tels que : Guti, Gauth, Geti, Gothi, Gudo, et Gad furent employées pour designer les Goths qui s’installèrent en Suède. « Gauth » est une forme du nom Gad. On appelait les Goths. « Gauth » encore récemment utilisé par les habitants de Damas en Syrie pour désigner les maraudeurs et les nomades dans la région qui avait, en son temps, été contrôlée par Gad. Aujourd’hui, la région de Damas côtoie l’ancien territoire de Gad et Damas, elle-même, se trouve largement dans les limites de la Terre promise, en fait, Damas est un territoire occupé. Les Syriens sont des squatteurs illégaux.

Dans un passage de Strabon, Madyes, le roi scythe, est connu en tant que Cimmérien (1.3.20) et Scythe dans un autre. Sulimerski et d’autres affirment que sur le plan archéologique, on ne peut distinguer les Cimmériens des Scythes. Ivantchik affirme que les prétentions de l’archéologie à vouloir faire une distinction entre Cimmériens et Scythes sont « inutiles »[7]. Dans quelques inscriptions on parle des Scythes comme des Iskuzai (Ishkuzai) ou Askuzai (Ashkuzai) bien qu’en général on les appelle Sakai, Uman Manda ou Gimiri comme les
Cimmériens. M.N. van Loon souligne ce point :

« Que ce soit bien clair : dès le début, les termes ‘Cimmériens’ et ‘Scythes’ sont interchangeables : En Akkadien le nom Iskuzai (Asguzai) n’apparaît qu’exceptionnellement. Gimirrai (Gamir) était la désignation normale pour les ‘Cimmériens’ tout comme pour les Scythes’. »[8]

L’Akkadien était la langue employée dans les inscriptions assyriennes. Dans les textes babyloniens, les Scythes (Sakai) sont appelés « Gimmirai » ce qui veut dire habituellement Cimmériens, Harmatta dit aussi qu’en ce qui concerne la langue et l’origine ethnique, il ne semble pas possible de faire la distinction entre les Gimmirai (Cimmiriens) et les Sakai-Scythes. Harmatta remarque que les soldats des « Gimirri » (c.à.d. Cimmériens or Scythes) portent des noms araméens[9]. Les Cimmériens et les Scythes étaient une combinaison dans les proportions varies des mêmes groupes. Les Cimmériens (c.à.d. les Scythes de l’ouest) furent défaits par les Assyriens et disparurent. Les Scythes de l’est (Sakai) restèrent pendant un temps aux Moyen-Orient, ils prirent le contrôle de l’Empire assyrien, et la tête du mouvement de destruction des villes assyriennes. Eux aussi connurent la défaite (des mains de leurs alliés mèdes et babyloniens qui les trahirent et leur tendirent une embuscade) et furent chassés vers le nord, au-delà du Caucase dans la région des steppes du sud de la Russie (« Scythye ») et de là continuèrent en direction de l’Europe de l’Ouest. Leur histoire au Moyen-Orient telle qu’elle est décrite par les sources séculaires est parallèle aux descriptions du sort des dix tribus perdues fait dans la Bible et le Talmud. Ces parallèles sont une partie des preuves qui permettent de mettre sur un pied d’égalité les Scythes (au moins une partie d’entre eux) et les dix tribus perdues d’Israël.

Les Cimmériens furent chassés vers l’ouest. Ils envahirent la Phrygie, la Lydie, et l’Ionie. Ces états occupaient la Turquie moderne. Les Cimmériens de l’ouest de l’Assyrie furent finalement battus et durent quitter la Turquie. Ils traversèrent le Bosphore et s’enfoncèrent dans l’Europe. Ils devinrent le facteur dominant de la civilisation celte, les Galates en Gaule, les Cimbres (ou Sicambres) de Scandinavie, et les Cymry (prononcé : Koumri) de Grande-Bretagne sont leurs descendants. Homère et d’autres Grecs parlent de la présence des Cimmériens en Grande-Bretagne à une date très ancienne.

Une partie des Cimmériens n’était pas partie vers l’ouest de l’Assyrie. Certains se joignirent aux forces assyriennes, pendant que d’autres se mêlaient aux Scythes à l’est de l’Assyrie. À terme, eux aussi furent chassés du Moyen-Orient en direction du nord.

Dans le nord, les Scythes se séparèrent en deux, les uns se fixèrent au nord du Caucase à l’ouest de la mer Caspienne et les autres à l’est de la mer Caspienne.

Très tôt, certains Scythes de l’ouest allèrent en Europe et se mêlèrent aux Cimmériens déjà présents. Plus tard d’autres Scythes de l’ouest émigrèrent vers la Scandinavie, qui au départ fut appelée : « Scath-anavia » en leur honneur. Ils descendirent ensuite vers l’Allemagne. Les Mésopotamiens et les Perses appelaient tous les Scythes des « Sakae », et les Grecs les appelaient « Scythes ». Pour distinguer les deux groupes, les historiens modernes utilisent souvent le terme « Scythe » pour designer ceux situés à l’ouest de la mer Caspienne et du nord du Caucase, alors qu’on a tendance à utiliser « Sakae » pour ceux situés à l’est de la Caspienne. Les ScythesSakae étaient aussi connus comme « Sexe » ou comme « Saxon » et c’est d’eux que sont sortis les Anglo-Saxons. La ville de Saksin sur la rive nord oust de la mer Caspienne était connue à l’époque comme la « ville saxonne »[10]. Saksin était l’une des principales villes des Khazars qui était un peuple scythe et la tradition affirme qu’ils descendaient des tribus de Manassé et de Siméon[11].

Les Cimmériens en Occident

HALLSTATT

À partir des années 1200 av. J.-C., les porteurs de la civilisation des champs d’urnes ont été l’élément dominant en Europe centrale et occidentale d’où est issue la civilisation de Hallstatt. Les dates données pour la transition entre la civilisation des champs d’urnes et celles de Hallstatt varient d’une autorité à une autre, mais la date généralement acceptée se situe aux alentours de 700. Même ceux qui utilisent Hallstatt pour désigner une civilisation antérieure à cette date sont d’accord qu’après 700 av. J.C. ont eu lieu des changements significatifs. Ces changements furent causés par des envahisseurs venus de l’est identifiés comme étant des Cimmériens. Dans les années 700 av. J.C. (ou plus tard, les dates sont incertaines) « apparaissent en Hongrie et vers l’ouest au sud des Alpes, des mors de chevaux en bronze, et des supports de brides, qui ressemblent beaucoup dans la forme aux genres trouvés dans les steppes du Pont dans le Caucase et même plus loin en Iran . En général, il semble que ces cavaliers aient eu des contacts au-delà des steppes. Leurs contributions ont été des améliorations sur le plan du matériel de guerre et celle de l’usage du cheval. Il se peut qu’ils aient aussi agi en tant que mercenaires dans les armées d’Assyrie et d’Ourartou[12].

Peu de temps après l’arrivée du groupe ci-dessus, ou en même temps, d’autres groupes semblables ont fait leur apparition. Au fil des années, ils se déplacèrent progressivement vers l’ouest. Ils montrent de fortes influences orientales et utilisent de plus en plus le fer. Les nouveaux arrivants étaient nombreux. Ils dominèrent lest autochtone et dans certaines régions, les ont même remplacés. Ils venaient du Moyen-Orient et avaient des habitudes militaires assyriennes. La civilisation celtique telle qu’on la connaît dans l’histoire s’est développée à partir de la culture que ces peuples ont introduite.

La chronique autrichienne

Cimmériens et Israëlites

Le premier centre celtique de la civilisation de Halstattse trouvait en Autriche. Un document en latin connu sous le nom de Chronique autrichienne nous apprend que l’Europe centrale avait été assujettie par les Assyriens et que les Juifs exilés par Sennachérib sont entrés en Europe par le Danube. Vers 707 av. J.C., dit la chronique, les Juifs vainquirent un certain roi Gennan qui se fit alors Juif. En conséquence de quoi, les Juifs se marièrent avec les dirigeants locaux en Autriche et en Hongrie, les païens furent convertis et tout le pays fut Juif jusqu’en 227 av. J.C. En recoupant cette légende avec d’autres informations, nous avons ce qui suit : de nombreux Juifs furent exilés par Sennachérib et il semble qu’ils aient rejoint les dix tribus perdues en exil et qu’ils se soient mélangés à elles. Dans la littérature juive et non juive, « Sennachérib » en arriva à représenter les monarques assyriens en général et les « Juifs » n’importe quel israélite. On trouve des signes de l’influence assyrienne en Europe à cette époque. Les Cimmériens (parmi lesquels se trouvaient des israélites) arrivèrent dans l’ouest aux environs de 700-650 av. J.-C. et occupèrent la région en question. La présence cimmérienne celtique a pu rester plus ou moins dominante en Autriche jusqu’à la date tardive attribuée à la suzeraineté juive.

Un autre groupe venant de Scythie introduisit plus tard davantage de changement dans la civilisation « celtique » . Ils produisirent la civilisation de « La Téne » au milieu du Rhin aux environs de 500 av. J.-C. Le centre de « La Tène » se déplaça vers le nord de la France et passa ensuite dans les Îles britanniques.

Selon Wagner, « La première civilisation celtique semble tirer ses racines dans la civilisation des Balkans du Nord (Thrace), l’Asie Mineure, et les régions voisines de l’Iran et de la Mésopotamie. Ceci n’exclut pas la possibilité que la présence de certains traits de la civilisation celtique insulaire offre chacun l’hypothèse d’une origine européenne occidentale ou des liens directs avec l’Afrique du nord »[13].

Des éléments importants parmi les Celtes (Cimmériens) provenant du Moyen-Orient (c.à.d. le Grand Israël) ont été exposés aux influences mésopotamiennes (Assyriennes et autres) et iraniennes (c.à.d.. Perses et Mèdes), ils ont séjourné en partie en Asie Mineure, et sont allés vers l’ouest par les Balkans. Les autochtones « insulaires » (de Grande-Bretagne et d’Irlande), avant de recevoir ce renfort de la culture celtique, avaient été associés avec les Phéniciens qui étaient arrivés par l’Afrique du Nord et par l’Espagne, et à ce moment étaient assujettis à l’influence de l’Afrique du Nord.

En Espagne, les Celtes Cimmériens se mélangèrent aux Ibères (c.à.d. les Hébreux) de « Tharsis » (Tartessos) et influencèrent leur culture. Dans les années 500 av. J.-C., l’ensemble des israélites Cimmériens-et-Ibères (d’Espagne) s’était établis dans la vallée du Rhône dans le sud de la France. Ces Celtes qui arrivèrent d’Espagne s’identifient, en gros, comme les HIBERI (ou « Iberi » c.à.d. Hébreux) et ils étaient connus sous le nom de Galates. Ils venaient de Galaad en Israël. Les Celtes Galates furent expulsés de la vallée du Rhône, mais récupérèrent partiellement du terrain, et gagnèrent le contrôle de presque toute la Gaule, pénétrèrent en Grande-Bretagne et en Irlande. Ils eurent tendance à se diriger vers le nord de la Gaule. Les Belges faisaient partie de ce même groupe.

Les Cymry et les Cimbres ou Cicambres

On suppose que les Celtes sont venus de l’est en passant par la vallée du Danube. Les légendes galloises disent que leurs ancêtres, les Cymry, avaient été guidés par Hu Gadarn à partir de Drephane en face de Byzance (sur le Bosphore) et qu’ils avaient traversé la mer pour aller en Grande-Bretagne. Ces légendes s’accordent avec ce qui est déjà connu concernant les Cimmériens et leurs descendants celtes qui arrivèrent en Europe par voie de terre en venant de la même direction et portant essentiellement le même nom et la même culture.

En Europe du Nord apparut un peuple appelé Cimbre (Sicambre). Les Romains parlent des Cimbres vers 114 apr. J.-C. à l’époque où ils se déplaçaient le long du Danube, mais on peut supposer qu’ils s’étaient déjà établis en Scandinavie, pays que les Romains considéraient comme leur patrie, et où des noms de lieux témoignent de leur présence. Les Cimbres transportaient avec eux un taureau en métal dans leurs migrations. C’était une coutume connue dans l’antiquité, mais on sait que les Hébreux l’avaient pratiquée presque dès le début de leur existence (Exode 32:4). Les recherches archéologiques montrent des influences thraces et anatoliennes à l’époque de l’âge du fer au Danemark à partir de cette époque qui les rattache avec les Cimbres et permet de suivre les voies de la migration des Cimmériens.

Diodore de Sicile (32:47) fait le lien entre les Cimmériens d’autrefois avec les Galates et les Cimbres. Plutarque (dans « Marius ») rapporte l’opinion que les Cimmériens, les Cimbres et les Scythes, étaient en réalité les membres d’une seule et même nation qu’il appelle « Celto Scythes ».

Homère plaçait les Cimmériens dans les Îles britanniques tout comme le Grec Orphée l’affirme dans un poème écrit aux environs de 500 apr. J.-C.

La Chronique Anglo-Saxonne (891 apr. J.-C.) affirme que les Bretons sont venus d’Arménie et que les Pictes (d’Écosse) du sud de la Scythie. L’« Arménie » est le pays d’Ourartou où les Cimmériens avaient séjourné et dont ils sont sortis en tant qu’entité identifiable dans l’histoire. On trouve dans la plupart des récits légendaires d’Irlande et d’Écosse l’idée que les Écossais sont venus de Scythie.


Chapitre 6 : CIMMÉRIENS ET SCYTHES

Les Douze tribus d’Israël avaient éclaté en deux royaumes. Deux d’entre elles comprenant « Juda » (et « Benjamin » ) se trouvaient dans le sud, et les dix autres constituaient le royaume du nord. Les dix tribus du nord furent entièrement déportées par les Assyriens vers le nord de la Mésopotamie, dans la région du Caucase et l’est de l’Iran.

La Bible déclare que les israélites avaient été exilés à « Hala » (Chala), Habor (Chabor), sur le fleuve Gozan, la ville des Mèdes (2 Rois 17:6), et vers « Hara » (1 Chroniques 5:26). Le Talmud et les découvertes archéologiques permettent d’identifier les régions où ils furent réinstallés. Peu de temps après l’exil et leur réinstallation, ces lieux devinrent des centres pour des groupes qui apparaissent dans la région pour la première fois. Ils sont connus dans l’histoire sous le nom de Cimmériens, de Scythes, et de Guti ou Goths. Ces entités étaient composées au moins en partie par des descendants des dix tribus perdues d’Israël !

En plus de leur présence à Mannai, on signale aussi les Cimmériens dans la région de l’Ibérie[1] dans le Caucase. Les Cimmériens supprimèrent le roi de l’Urartu (Ararat) voisin et envahirent le pays. Ils vainquirent aussi et tuèrent Sargon, roi d’Assyrie, en 705. Sargon fut remplacé par Sennachérib (705-681) qui battit les Cimmériens, à la suite de quoi, une partie d’entre eux envahit la Phrygie en Anatolie.

Les Assyriens appelaient le roi cimmérien de Phrygie « Roi de Umman Manda [c.à.d. Cimmériens], roi des Saces [Scythes] et des Guti [Goths] ». Umman Manda signifie « Peuple [Umman] de Manassé ». Les Cimmériens furent rapidement chassés d’Anatolie et traversèrent le Bosphore en direction de l’Europe. Jérôme (dans Zacharie 10:11), le traducteur de la Bible en Latin, avait appris de la bouche de sages juifs une tradition selon laquelle les israélites, exilés par les Assyriens, avaient atteint le Bosphore et de là s’étaient dirigés vers le nord de l’Europe. Ces Cimmériens, via les Balkans et la vallée du Danube, atteignirent finalement la Gaule, les Îles britanniques et la Scandinavie. C’est eux qui furent les principaux acteurs de la civilisation celtique.

Entre temps, les autres Cimmériens qui n’avaient pas envahi la Phrygie, mais étaient restés aux limites de l’Empire assyrien s’organisèrent pour regrouper leurs forces. À la fin du règne de Sennachérib, ils avaient récupéré le contrôle de Mannae. Ils posèrent alors un sérieux problème au successeur de Sennachérib : Assarhaddon (681-669 av. J.-C.)

Les Scythes

Assarhaddon vainquit dans un premier temps les Cimmériens, certains d’entre eux se rallièrent à lui. Vers 676 un nouvel élément, connu sous le nom de « Ishkuza » apparaît dans les rangs cimmériens. On les identifie aux Scythes.

En 673 Assarhaddon tue le roi scythe qui est remplacé par Bartatua. Celui-ci fait alliance avec les Assyriens, et épouse la fille d’Assarhaddon. À cette époque, l’empire assyrien est troublé par les Mèdes, les Mannaiens, les Cimmériens et par d’autres peuplades. Les Scythes, alliés des Assyriens, finissent par les réduire en servitude pendant vingt-huit ans. Ils prennent le contrôle d’une grande partie de l’empire assyrien pendant un temps. Selon Hérodote, c’est eux qui gouvernaient. Ils établirent un centre à Beth Shean dans l’ancien territoire de Manassé dans le royaume d’Israël. Des fouilles archéologiques témoignent de leur présence dans toute la région israélite. Ils attaquèrent l’Égypte et firent des raids sur la ville philistine d’Ascalon.
 

Parallèles avec Juda

À cette époque, les Juifs en Judée qui n’avaient pas été exilés par les Assyriens, mais été restés autour de Jérusalem étaient dirigés par le roi Josias ben Amon (628-609 av. J.-C.). Eusèbe et G. Syncellus affirment que les Scythes se trouvaient sur la terre d’Israël pendant le règne du roi Josias de Juda. Pendant que les Scythes prenaient le contrôle sur les Assyriens et s’établissaient à Beth-Shean et sur d’autres parties de l’ancien pays d’Israël, le roi Josias étendait aussi son influence dans la même région ! Le roi Josias s’était libéré de l’Assyrie, avait brisé les idoles qui représentaient l’autorité assyrienne et avait établi des colonies dans le nord du pays à Megiddo, prés de Beth-Shean, et dans la Philistie (bande de Gaza ndt) sur la côte. Il était même présent à Beth-Shean (qui était considéré comme un centre scythe) ! Une colonne avec une inscription témoignant de l’autorité du roi Josias a été trouvé lors de fouilles à Beth-Shean.

Les Scythes, comme le roi Josias, attaquèrent la Philistie et y maintinrent une présence en plus des colonies judéennes déjà présentes. En d’autres termes, les Scythes et les Judéens du roi Josias se trouvaient dans les mêmes zones, occupés aux mêmes activités et devaient travailler main dans la main. À cette même époque, dans l’est de l’Iran (dans les régions de Harat et de la Bactriane contrôlées par les Scythes) apparut un réformateur religieux nommé Zarathoustra (Zoroastre). Sa doctrine de base était monothéiste et s’appuyait même sur la Bible. Après sa mort, sa religion fut influencée par le paganisme des Mages de Médie, tout en gardant son fond. Zoroastre, selon la tradition iranienne, aurait été enseigné par le prophète Jérémie ou par un de ses disciples. Zoroastre, lui-même, avait des relations parentales scythes, et certains textes disent de lui qu’il était israélite.

Zoroastre est une indication supplémentaire que les Scythes connus dans l’Histoire étaient d’origine israélite à un degré significatif.

Finalement, après avoir subi la sujétion des Scythes et après avoir été les témoins de la désintégration partielle de leur empire, les Assyriens tentèrent de se reprendre en main. À cette époque, vers 616 av. J.C., les Mèdes et les Babyloniens étaient en révolte ouverte. Environ deux ans plus tard, en 614, les Mèdes assiégèrent Ninive, la capitale assyrienne. Les Assyriens étaient soutenus par une partie des Mannaiens et par les Égyptiens. Au début, les Scythes soutenaient l’Assyrie. Les Mèdes, les Babyloniens, les Guti, les Gimiri (Cimmériens), et d’autres clans étaient de l’autre côté. Les Scythes d’Ecbatane furent appelés à soutenir l’Assyrie. Ecbatane (Hamadan) en Médie était alors un centre scythe qui plus tard devint la capitale de la Médie. Il s’agit d’une des « villes des Mèdes » où furent exilés les israélites (2 Rois 17:6). Cependant, lorsque les Scythes arrivèrent à Ninive on les convainquit de changer leurs alliances et de se joindre aux assiégeants. Selon une inscription babylonienne, Ninive fut prise, et mise à sac par les alliés avec les Umman-Manda (dans ce cas les Scythes) qui menaient l’action. Peu de temps après, toutes les autres villes assyriennes reçurent le même traitement. L’empire assyrien était détruit.

Entre temps, une armée égyptienne sous le commandement du pharaon Neco partait à l’aide de l’Assyrie. Le roi Josias de Judée essaya d’arrêter la marche des Égyptiens, mais il fut tué lors d’un combat avec le pharaon Neco à Megiddo. Les Égyptiens continuèrent vers le nord, pour être enfin défaits à Karkemish. Le roi Josias était mort en se battant pour ses alliés les Scythes. Après la défaite des Assyriens et des Égyptiens, les Scythes furent invités par les Mèdes à faire la fête. Ceux-ci enivrèrent les Scythes et les massacrèrent. Les Mèdes et les Babyloniens se partagèrent l’ancien empire assyrien. Les Babyloniens conquirent la Judée et exilèrent les habitants à Babylone. Plus tard, les Mèdes perdirent le contrôle de leurs alliés, les Perses. Cyrus, le roi perse, conquit Babylone et permit aux Judéens de retourner dans leur pays. Les Mèdes, les Babyloniens et les Perses chassèrent progressivement les Scythes du Moyen-Orient vers le nord. À partir de là, les Scythes continuèrent vers l’Europe de l’Ouest.

Les Scythes étaient-ils israélites ?

Des sources talmudiques et des commentaires s’y rapportant indiquent que le roi Josias ben Amon de Judée envoya le prophète Jérémie pour ramener les dix tribus perdues. On dit que très PEU D’INDIVIDUS REVINRENT ET QU’ILS NE RESTÈRENT QUE TEMPORAIREMENT !

D’après les textes, ils repartirent vers leurs lieux d’exil (Arakin 33a, Megilla 14b, Nahmanide sur Gittin). Le réformateur religieux, Zoroastre, est apparu dans la zone d’influence scythe à l’époque de Jérémie et la tradition iranienne le relie à Jérémie. Le message de Zoroastre était au début d’inspiration hébraïque, mais après sa mort, les Mages de l’Iran y introduisirent des éléments de paganisme. La tradition rapporte que c’est Jérémie qui a enseigné Zoroastre. Pendant le règne du roi Josias en Judée, et à l’époque de Jérémie, les Scythes s’étaient installés temporairement en Israël et en avaient fait leur centre. Le roi Josias mourut en combattant aux côtés des Scythes. Après sa mort les Scythes partirent du pays d’Israël. Les tribus scythes portaient des noms israélites, leur culte était centré sur un personnage identifié comme étant Joseph (celui qui fut vendu en Égypte), et leur art était d’origine israélo-phénicienne.

Les prophéties bibliques se sont fait l’écho des événements passés à l’époque des Scythes et des Assyriens. Les prophètes ont prédit avec force détails des événements qui arriveraient dans leur plénitude à l’ère messianique. Il faut savoir que les prophètes décrivaient souvent l’avenir en l’illustrant avec des événements qui se passaient à leur époque ou dans un futur qui leur était proche[2]. C’est pourquoi on peut considérer que l’histoire se répète. Il existe quelques rares passages traitant de la chute de Ninive, la capitale assyrienne, qui s’appliquent à la symbiose des Scythes et des Judéens lors du règne du roi Josias. Le cinquième chapitre de Michée, par exemple, parle d’un dirigeant qui sortirait de Beth Lehem. Le roi Josias était descendant de David, et il venait de Beth Lehem. Les versets importants se trouvent dans Michée 5:5-8 :

(Version anglaise de la version hébraïque) :

« AND THIS MAN SHALL BE THE PEACE, WHEN THE ASSYRIAN SHALL COME INTO OUR LAND : AND HE [c.à.d. Assyria] SHALL TREAD IN OUR PALACES, THEN SHALL WE RAISE AGAINST HIM [c.à.d. contre l' Assyrie] SEVEN SHEPHERDS, AND EIGHT PRINCIPAL MEN

« AND THEY SHALL WASTE THE LAND OF ASSYRIA WITH THE SWORD, AND THE LAND OF NIMRUD IN THE ENTRANCES THEREOF »....

« AND THE REMNANT OF JACOB SHALL BE IN THE MIDST OF MANY PEOPLE AS A DEW FROM THE LORD »

« AND THE REMNANT OF JACOB SHALL BE AMONG THE GENTILES IN THE MIDST OF MANY PEOPLE AS A LION AMONG THE FLOCKS OF SHEEP »

(Version de Louis Segond) :

5 (5:4) C'est lui qui ramènera la paix. Lorsque l'Assyrien viendra dans notre pays, Et qu'il pénétrera dans nos palais, nous ferons lever contre lui sept pasteurs Et huit princes du peuple.
 

6 (5:5) ils feront avec l'épée leur pâture du pays d'Assyrie et du pays de Nemrod au dedans de ses portes.

(5:6) Le reste de Jacob sera au milieu des peuples nombreux comme une rosée qui vient de l'Éternel, comme des gouttes d'eau sur l'herbe : elles ne comptent pas sur l'homme, elles ne dépendent pas des enfants des hommes.


(5:7) Le reste de Jacob sera parmi les nations, au milieu des peuples nombreux, comme un lion parmi les bêtes de la forêt, comme un lionceau parmi les troupeaux de brebis : lorsqu'il passe, il foule et déchire, et personne ne délivre.

Les points principaux de ces passages ne peuvent s’appliquer qu’à l’ère messianique tout en présentant l’équation Israelite Scythe. Au début, les Assyriens arrivèrent dans le pays et le foulèrent au pied, y compris les palais royaux, ainsi que le montrent les fouilles archéologiques. Ensuite, ils ont exilé tous les habitants survivants. Dans leur exil, les Israélites Scythes ont fait la paix avec l’Assyrie, puis sont devenus des « pasteurs » c-à.d. des alliés et des protecteurs de l’Assyrie, et petit à petit, les dirigeants effectifs de l’empire, càd. « les huit princes du peuple ». Finalement, les Israélites Scythes ont détruit les villes de l’Assyrie et ont fait « avec l’épée leur pâture du pays d’Assyrie », tel que Michée l’avait prédit. Le Talmud dit aussi (Shabbat 147) que les dix tribus perdues connurent la calamité à cause du « vin de Phrygie »[3]. Il se peut que cette référence s’applique à ces mêmes fêtes d’ivrognerie qui causèrent la mort des dirigeants scythes et leur firent perdre le contrôle de l’empire assyrien. On peut faire d’autres parallèles entre les israélites exilés et les Scythes. Les preuves sont tellement évidentes qu’on doit admettre qu’au moins une partie des Scythes présents en Assyrie descendaient d’Israël. La seule question pendante est quelle partie des Scythes était d’origine hébraïque, quel en était le pourcentage et que devinrent-ils.

Michée et les dix tribus perdues au temps de la fin

Nous avons expliqué le chapitre 5 de Michée comme décrivant le roi Josias et les Scythes. Un principe existe dans toutes le prophéties bibliques : elles s’appliquent aux derniers jours. Même lorsque le prophète décrit des événements historiques qui lui sont contemporains ou sont proches dans son avenir, ceux-ci doivent aussi s’appliquer aux derniers jours.

Le Malbim fait les commentaires suivants sur Michée chapitre cinq à la lumière de la tradition. Il affirme qu’il y aura deux messies :
Le Malbim (Michée 5:1-2) dit :

« Ceci a déjà été expliqué dans Ézéchiel chapitre 37 (à propos du bois de Judas et du bois de Joseph qui ne formeront qu’un) : À la fin des temps, les dix tribus se lèveront en premier. Le Messie fils de Joseph régnera sur eux. Ils œuvreront puissamment. La tribu de Judas sera dispersée parmi les nations, faible et minoritaire. Elle sera rattachée aux dix tribus et sera soumise à l’autorité du Messie fils de Joseph. Puis, le Messie fils de David se lèvera dans la force du Tout-Puissant. Ensuite, ils recevront tous le joug du Royaume de la Maison de David.

Michée 3 (5:2) : C'est pourquoi il les livrera jusqu'au temps où enfantera celle qui doit enfanter, et le reste de ses frères reviendra auprès des enfants d'Israël.

L’époque allant jusqu’à l’accomplissement du rassemblement des exilés est considérée comme un enfantement. Jusqu'à la fin de cette époque, la Maison de Judas sera soumise à la Maison d’Israël. Ensuite : [Michée 5:4]

4 (5:3) : Il se présentera, et il gouvernera avec la force de l'Éternel, avec la majesté du nom de l'Éternel, son Dieu : et ils auront une demeure assurée, car il sera glorifié jusqu'aux extrémités de la terre.

2 (5:1) : Et toi, Bethléem Ephrata, petite entre les milliers de Juda, de toi sortira pour moi celui qui dominera sur Israël…

Le Malbim continue en décrivant l’union de Judas avec les dix tribus et la guerre contre Gog et Magog. Dans tous les cas, nous voyons que la coopération et la tentative de réunion entre Judas et Joseph durant le règne de Josias ben Amon préfiguraient ce qui arriverait dans le futur avec une plus grande intensité et sur une base permanente.

Les Scythes vouaient-ils un culte à Joseph ?

Le fleuve Sambation était, dit-on, l’endroit où se trouvaient les dix tribus perdues. Le Don a été identifié très tôt comme étant le « Sambation ». À Tanaïs, qui était un centre commercial à l’embouchure du Don, Sambation était considéré comme le nom d’une personne. Tanaïs (« Tanaskvil ») était aussi important dans la mythologie scandinave et Snorri d’Islande disait que c’est de là que venaient les dieux ancestraux de Scandinavie. Ces dieux étaient les mêmes que ceux des Angles et autres Saxons. Tanaïs était un centre commercial important entre 300 av. J.-C. et 300 apr. J.-C. Il présentait une importance capitale en tant que fournisseur de grains pour l’arrière-pays scythe et faisait concurrence à l’Égypte dans ce domaine. Tanaïs se trouvait sur les rives de la mer Noire et les colons grecs y avaient fondé plusieurs villes. Celle-ci, d’ailleurs, a pu avoir été créée par des colons grecs et influencée par la culture grecque, mais sa population était principalement scythe comme le dit Irma Haynman (1994). Cette influence n’a jamais été très grande et n’apparut qu’à une date relativement tardive. Tanaïs était scythe dans le sens où les Scythes royaux et les dirigeants Arsacide Parthes étaient des Scythes. Toute la région avait été sous le contrôle des Scythes royaux et de leur parenté. Ils furent repoussés et se déplacèrent vers l’ouest. Ils furent remplacés par les Sarmates et d’autres groupes. La ville de Tanaïs semble toutefois avoir gardé sa composition ethnique de type Scythes royaux bien que les peuples qui vivaient alentour ne fussent plus de proches parents.

Dans Tanaïs même, la seule religion était celle dédiée à Zeus Hypsistos, ce qui veut dire « Le Dieu Suprême ». C’était une religion monothéiste, la même que celle prévalant ailleurs dans la région, particulièrement chez les Daces et les Gètes qui étaient aussi de descendance israélite.

On considérait les Daces comme une branche occidentale des Saces-Scythes. Les Gètes formaient une branche des Goths. Certains savants attribuent le culte de Zeus Hypsistos à une influence juive. Selon les historiens et les spécialistes en religion, celle-ci devrait être considérée comme monothéiste dans une certaine mesure. On ne devrait pas la considérer comme telle. En plus de Zeus Hypsistos, ils adoraient d’autres divinités d’ordres inférieurs et leur système de croyances était foncièrement païen. Il y avait des Juifs dans cette région, ils avaient de l’influence et certains d’entre eux ont tenté de reformuler leur religion selon des termes plus en accord avec la culture générale hellénisée de la région. Même en tenant compte de ce facteur, en supposant qu’il y ait eu une influence juive, le consensus admet que l’origine du culte de Zeus Hypsistos à Tanaïs était d’origine indigène et qu’il n’était influencé que superficiellement. Haynman admet que le culte aux alentours de Tanaïs a pu être influencé par le Judaïsme, le Christianisme ou d’autres religions, mais à Tanaïs, la religion était unique et indigène. Haynman cite J. Ustinova qui associait le culte de Tanaïs avec celui des Saces-Scythes. Les Saces-Scythes étaient des israélites, ancêtres des Angles, des Saxons et des peuples qui leur sont apparentés.

À Tanaïs on ne mangeait pas de porc, même si les peuples iraniens et grecs qui les entouraient le faisaient. Selon Hérodote, Les Scythes ROYAUX et leur parenté ne mangeaient pas de porc. Les Massagètes à l’est de la mer Caspienne sacrifiaient des chevaux à une divinité appelée « Tanaïs » (Maximus Tyranius 8.8). Cela permet de supposer qu’ils adoraient la même divinité qu’à Tanaïs. Le nom « Massagètes » a été interprété comme voulant dire « Grands Goths ». Eux aussi étaient de descendance israélite. Certains des fidèles de Zeus Hypsistos à Tanaïs portaient des noms grecs, d’autres Iraniens et d’autres encore juifs. Ces trois types de noms étaient également distribués. Un des noms juifs enregistrés est « Sambation » qui pouvait dans cette région se prononcer « Sambation ». En plus de Zeus Hypsistos, à Tanaïs on adorait une « Grand-mère » identifiée avec Astarté.

Il existait à Tanaïs une dynastie du nom d’ « Aspourgos », et un culte du même nom. « Aspourgos » était le nom que s’était attribué un des rois lors de son auto déification. « Aspourgos » est un nom que l’on retrouve chez les autres peuples environnants. Il existait une organisation « Aspourgienne » militaro religieuse située sur une île prés de Tanaïs. Le monarque, « Aspourgos appartenait à la famille des Scythes rRoyaux Arsacides de la région du fleuve Tanaïs [Don], les autres branches régnaient sur la Parthie, l’Arménie, l’Empire Koushan (Strabon 11.9.2). » [Les Arsacides étaient les dirigeants de l’Empire parthe en Perse. Les dirigeants parthes étaient d’origine israélite.] Certains savants rattache le nom d’« Aspourgos » au mot iranien « aspa » qui signifie « cheval » ou au Syro-Accadien « aspuraku » qui veut dire « cavalier ». Cependant, le nom avait une connotation à l’origine différente et toute ressemblance avec le mot « cheval » ou tout mot qui y ressemble provient de cette racine de base. Haynman fait remonter le nom « Aspourgos » à la racine hébraïque sémitique « asaph » (ramasser, recueillir) et à « biraka » qu’elle traduit par « ton autocréation » ou quelque chose de semblable. Elle souligne que le nom Joseph est de la même origine.
Haynman relie aussi la seconde partie du nom à Joseph : 43 Il (le pharaon) le fit monter sur le char qui suivait le sien ; et l'on criait devant lui : À genoux ! (en hébreu : Avrech) c'est ainsi que Pharaon lui donna le commandement de tout le pays d'Égypte. (Genèse 41:43)

Le mot traduit par « À genoux » en hébreux est « Avrech » et il a comme connotation « Mon Père règne » ou un sens approchant. Haynman relie le nom « Aspourgos aux deux éléments se trouvant dans les noms attribués à Joseph : « asef » et « avrech ». Haynman dit que le culte d’Aspourgos à Tanaïs avait la même origine que celle de l’assyrien caucasien Aseph/Savaz, le nom Joseph de la Bible « abreh » (c.à.d. « avrech ») (Gen. 41:43), du thrace Sabazius/Hattis et du nom Sijawish que l’on trouve en Asie centrale. Chacune de ses divinités était rattachée à des milieux ethniques et historiques différents, mais conservait des traits communs. » [Tout ou partie de ces cultes étaient associés à des peuples d’origine israélite, il est donc naturel qu’ils aient eu des points communs]. Elle cite aussi le culte dédié aux « chariots du soleil » suivi par les rois idolâtres de Judas et les chevaux consacrés au culte du soleil (2 Rois 23:11).

11. Il (le roi Josias ben Amon) fit disparaître de l'entrée de la maison de l'Éternel les chevaux que les rois de Juda avaient consacrés au soleil, près de la chambre de l'eunuque Nethan Mélec, qui demeurait dans le faubourg ; et il brûla au feu les chars du Soleil.

Elle suggère aussi qu'Osée 14:3 parle de la même superstition :

3. L'Assyrien ne nous sauvera pas, nous ne monterons pas sur des chevaux, Et nous ne dirons plus à l'ouvrage de nos mains : Notre Dieu ! Car c'est auprès de toi que l'orphelin trouve compassion.

Haynman conclut qu’Aspourgos était associé avec Joseph par les Juifs immigrés hellénisés et par les chrétiens. Elle dit aussi que les guildes consacrées à Aspourgos à Tanaïs faisaient des cérémonies qui rappelaient (ou qui plus tard furent interprétées comme rappelant) les aspects messianiques de Joseph, le choix de Joseph en tant que dirigeant, et la réconciliation de celui-ci avec ses frères (Genèse 45:4-5). [Hynman croit, apparemment, que l’histoire de Joseph était un mythe dérivé de la mythologie sémitique. Ce mythe, prétend-elle, faisait partie d’une tradition culturelle d’ensemble qui donna aussi naissance au culte d’Aspourgos. Puisque Joseph et Aspourgos avaient des traits communs et une origine commune, il était naturel que les deux soient plus tard assimilés l’un à l’autre par ceux qui étaient familiarisés avec l’histoire et les traditions les concernant tous les deux. C’est ce qu’affirme Haynman.

Les Scythes descendent des dix tribus perdues. Ils ont été exilés parce qu’ils adoraient des dieux étrangers et se sont mêlés aux nations alentour. Ils ont été influencés par les païens et vice-versa. Ils étaient aussi apparemment largement illettrés et adonnés à des superstitions fantaisistes. Néanmoins, il a dû rester quelque peu des croyances originelles. Ils devaient révérer Joseph, le père des deux tribus les plus importantes, et les dirigeants dont on connaît les noms dans les Écritures. Après la synthèse faite par les païens, ils n’ont dû avoir aucune difficulté à assimiler leurs souvenirs de Joseph avec les croyances païennes qui les entouraient.

Les habitants de Tanaïs avaient leur forme particulière de croyances monothéistes, ressemblant au Judaïsme, mais qui n’en était pas la source. Ils ne mangeaient pas de porc. Ils faisaient partie des Saces-Scythes qui portaient des noms de tribus israélites et l’on sait pour d’autres raisons qu’ils sont d’origine israélite. On peut donc en conclure qu’ils révéraient « Joseph » sous le nom d’Aspourgos parce qu’ils descendaient de Joseph. Les guildes liées à ce dernier avaient en fait des cérémonies commémorant des traditions en rapport avec Joseph. Ils conservaient aussi un certain degré de sentiment monothéiste en raison de leur origine hébraïque. C’est aussi la raison pour laquelle, ils ne mangeaient pas de porc, alors que tous les autres peuples dans la région le faisaient. Ils étaient, pour une grande partie, illettrés, superstitieux et païens, ils se battaient pour leur vie et étaient souvent exilés d’un endroit à un autre, sujets aux influences et aux pressions des peuples qui les environnaient, qu’ils dominaient parfois et à d’autres moments leur étaient assujettis. Même la langue qu’ils employaient dans leur nouvelle patrie était différente. On peut s’attendre à des déviations dans l’histoire de Joseph telle qu’on la connaît, tout en gardant dans une certaine mesure son thème central. Nous connaissons les caractéristiques des gens de Tanaïs parce que des archéologues et des historiens ont pu les étudier. Ces chercheurs suggèrent que les caractéristiques trouvées à Tanaïs faisaient partie de la culture SACE-SCYTHE en général.

Aspourgos est identique à Joseph. Il était révéré par la majorité des Scythes qui avaient aussi conservé un peu de leur tradition monothéiste israélite. Yair Davidiy dans « The Tribes » (1991) avait déjà remarqué la présence de la racine « Asp » dans les noms ethniques scythes (Aspacarea, Nemrod, Aspassi, etc.) et avait rapproché cette racine avec le nom de Joseph aux yeux des gens de la région. Nous avions aussi remarqué que les peuples scythes et leurs voisins portaient de noms identiques ou très semblables à ceux que portaient les clans des tribus de Joseph. Tanaïs fut abandonnée vers les 400 de notre ère, au moment de l’invasion de l’Europe par les Huns, et, apparemment, ses habitants se joignirent à leurs frères Scythes et partirent vers l’ouest.

Les Scythes avaient été dispersés dans des régions s’étendant sur l’Afghanistan, le nord de la Chine, la Sibérie, l’Asie centrale et l’Europe de l’est. Ils n’étaient pas les seuls à vivre dans ces régions, ils vivaient avec d’autres groupes et les dominaient souvent. Ils ne se mélangeaient pas beaucoup avec les populations locales. Nous savons qu’en Germanie, les Angles et les Saxons et les peuples qui leur étaient rattachés qui venaient de Scythie interdisaient le mariage avec les autochtones. Une zone scythe se trouvait sur les bords de la mer Noire. Elle comprenait la région de Tanaïs sur le Don. Une autre zone se trouvait à l’est de la mer Caspienne, là où les historiens situent les Saces Scythes, même si ce nom peut s’appliquer à tous les Scythes de partout. Dans ces deux régions, des fouilles archéologiques ont mis au jour des cultures similaires à celles de Scandinavie et de Germanie. Le nom de « Saxon » vient de la même racine que « Sace ». Une légende frisonne en Hollande affirme que les ancêtres des Angles (de Brunswick), les Saxons et les Frisons se trouvaient à Jérusalem avant sa prise par les Babyloniens. Ils s’étaient déplacés à l’est de la mer Caspienne et ensuite vers l’Europe de l’ouest. Cette même source dit que les habitants précédents des Îles britanniques avaient fui les Assyriens avant de venir en Angleterre. Le concept de « Jérusalem avant sa capture par les Babyloniens » est une simplification populaire se rapportant aux israélites du royaume du nord qui furent exilés par les Assyriens avant que les Juifs ne fussent emmenés en captivité à Babylone. Une partie des dix tribus perdues était parmi les peuples scythes et partit vers l’Europe de l’ouest.


Chapitre 7 
: ISRAËL EN EUROPE

Principaux mouvements migratoires en Europe

Vers 550 av. J.-C. : Les déplacements scythes à partir du Moyen-Orient en direction du nord du Caucase commencèrent tout d’abord par la pénétration de la Scythie. Les descendants de ceux qui partirent à cette époque atteignirent l’Europe occidentale où ils adoptèrent la culture celtique.

La mémoire et la rétention des noms de clans israélites

Dans le livre de la Genèse (chapitre 46) et dans les Nombres (chapitre 26) ainsi que dans d’autres Écritures, on trouve les noms des clans composant les tribus d’Israël. Ces clans acquirent souvent une autonomie de plein droit. Les groupes celtes et scythes portaient des noms de tribus qui ressemblaient souvent à ceux des clans israélites et sont regroupés de telle sorte qu’ils rappellent les formations originales des tribus. Des groupes portant les noms des clans appartenant à des tribus israélites particulières avaient tendance à se rassembler dans les mêmes territoires même lorsqu’ils avaient oublié tous les rapports ancestraux existants entre eux. On enregistre ce phénomène en Scythie, en Europe continentale et en Grande-Bretagne. Ce phénomène se répéta lorsque ces peuples se déplacèrent vers l’ouest. On peut suivre ce processus en reprenant les études archéologiques, les textes des géographes de l’Antiquité (tel que Ptolémée), les historiens classiques et les légendes. Dans « The Tribes », Yair Davidiy décrit en détails les mouvements et l’identité de ces groupes.

Déplacements des Scythes royaux vers l’ouest

Entre 300 et 100 av. J.-C, des changements de climats amenèrent les groupes « Sarmates » à repousser les Scythes royaux vers l’ouest. Ils se réinstallèrent dans ce qui est la Bulgarie actuelle et suite à de nouvelles pressions, continuèrent vers le nord pour, finalement, arriver en Scandinavie.

Les Scythes royaux en Scandinavie

Les Huns turcs émergent de l’Extrême Orient entre 200-160 av. J.-C. Ils attaquent les Aseir (Wusun), les Goths et les Saces qui commencent aussi à se faire la guerre entre eux. Ces évènements furent suivis par un changement de climat après 120 av. J.-C., qui eut pour résultat la destruction de Khwarezm (Chorasmia à l’est de la mer Caspienne) alors qu’auparavant, cette région avait été très peuplée. Les Goths et les Saces commencèrent à se déplacer vers l’ouest. Ces mouvements causèrent une réaction en chaîne et des migrations en direction de la Scandinavie des Scythes royaux qui partirent du nord des Balkans. La Scandinavie fut repeuplée entre 100 av. J.-C. et 100 apr. J.-C. La côte de la Baltique était aussi très peuplée à cette époque, ce qui eut pour conséquence que davantage de tribus se déplacèrent encore vers l’ouest.

Les Belges

Après 200 av. J.-C. les Belges de l’est commencèrent à occuper le nord de la Gaule. Ils étaient associés avec un groupe qui venait du Moyen-Orient et de la Syrie. En linguistique, il est apparenté au « Bloc du nord-ouest » . Ils arrivèrent en Europe par l’Anatolie et la Crimée dans le sud-ouest de la Scythie. Culturellement, ces peuples devinrent des Celto Galates. Les Belges occupaient aussi une partie de la Grande-Bretagne et de l’Irlande.

Les Scythes orientaux se déplacent vers l’ouest

Les Sienbi occidentaux et le groupe de Huns du nord de la Hugie, les Dingling, et les Gienkun se déplacèrent vers l’ouest en partant de l’est de la Scythie dans les décennies 70-50 av. J.-C. Le groupe de Huns du nord de la Scythie était composé de plusieurs petites tribus dont un certain nombre fit sa réapparition à partir de 50 av. J.C. dans la région du Rhin en Europe de l’ouest et en l’espace d’une centaine d’années s’était rendu maître de celle-ci. Des preuves archéologiques montrent qu’à l’époque de César, la région de « la Germanie » à l’est du Rhin avait une culture connue sous le terme de « La Téne » semblable à celle des Belges et des Trévires du nord de la Gaule. En une centaine d’années (c.à.d. vers 50 apr. J.-C.) cette culture fut complètement détruite et d’autres peuples s’installèrent qui portaient des noms inconnus jusqu’alors : les Chattes, les Chasuarri, les Angrivarri, les Ampsivarri, etc. On retrouve le nom des peuples suivants qui émigrèrent de la Scythie vers l’Europe par lequel ils étaient connus en occident : Les Chauki (en Scythie « Cachage Scythae » ), les Tubantes (Tabiene), Bructères (Bactria), Chattes (Chatae Scythae), et les groupes associés des Varnes (Varini), Tigorini (Taguri), Angiloi (Angles) (AugaliAegeli,), Jutes (Iatii), Sasons (Sasones), Scoti, Esci (Ascotacae), ainsi que les Alains (Alans), Tectosages (Tectosaces Scythae), les As (Asi), et d’autres cités ailleurs. La région de Germanie, comme la Scandinavie accueillit des tribus qui venaient de la Scythie et continuèrent vers l’ouest en direction de la Gaule et de la Grande-Bretagne. « Gaule » est un terme qui s’appliquait à la France d’aujourd’hui, la Belgique, la Suisse et la Hollande.
 

Déplacements des Suèves et des Saxons vers l’ouest

Entre 150-350 apr. J.-C. les guerres continuelles faites par les Huns en Scythie orientale amenèrent d’autres peuples à partir vers l’ouest. Parmi ces peuples on trouve, vers 170 apr. J.-C., la branche orientale des Sienbi. [La branche occidentale des Sienbi était déjà partie vers l’Europe aux alentours de 60 av. J.-C.] En Europe on assimile généralement les Sienbi aux Sieves ce mouvement venant de la Scythie occidentale amena le remplacement des peuples vivant en Germanie entre 200-300 ap. J.-C. (et dans certains cas quelque peu avant cette époque) par des groupes plus importants qui les absorbèrent. Ces groupes comprenaient les Saxons, les Francs, les Alémans, les Suèves et d’autres. Les Suèves semblent être le seul ensemble majeur subsistant comme entité indépendante. Ils avaient fait office de précurseurs pour les nouveaux arrivants. Ils avaient d’étroits rapports avec les Saxons et les Alémans qui s’établirent en Alsace et en Suisse.

De nombreux peuples arrivant dans l’ouest étaient passés par la Scandinavie ou certains éléments de ces peuples étaient déjà présents dans cette région. Ceci explique pourquoi certaines traditions attribuent une origine scandinave à certains de ces groupes. Les Scandinaves, eux-mêmes, croient qu’ils viennent de (ou via) la Scythie.

Les Huns repoussent les Saxons, les Francs, et d’autres tribus vers l’ouest

Dans les années 350-450 Ap. J.C. les Huns passèrent en masse de la « Scythie » (Eurasie) en Europe forçant les Scythes à les accompagner ou à fuir pour sauver leurs vies. Suite à l’invasion des Huns, les Saxons, les Francs et les Alémans reçurent une forte augmentation de population avec l’addition de nouveaux clans (dans le cas des Saxons) y compris ceux qui appartenaient aux Huns proprement dit. En réaction à la pression des Huns, ces populations gonflées de nouveaux arrivants ravagèrent l’Empire Romain d’Occident et s’établirent en Gaule et en Grande-Bretagne. Les Goths, les Vandales, les Wisigoths, et d’autres groupes conquirent des pays autrefois romains. Cependant, dans la plupart des cas, les conquérants étaient numériquement inférieurs à la population des pays envahis. Dans l’ensemble, tout le processus d’invasion devait continuer jusque vers 500 apr. J.C. avec l’invasion des « Vikings » quelques temps plus tard. À cette période, les peuples blancs de l’orient, décrit par les Chinois, devaient disparaître presque entièrement en Orient pour réapparaître en Europe.

Les Danites et les Néphtalites passent en Scandinavie

Beaucoup de Néphtalites étaient restés à l’extrême orient de la Scythie, dans ce qui est actuellement la Sibérie orientale et la Chine occidentale. Dans la période 450-500 apr. J.-C. les Néphtalites commencèrent à partir vers l’ouest pour arriver finalement dans les années 500-600 ap. J.-C en Norvège. La Suède fut peuplée par les Goths et les Suions (prononcé : Su-oni) un fils de Gad (Genèses 46:16). Les Néphtalites étaient accompagnés par les Danites qui s’installèrent au Danemark, qui avait été déjà peuplé en partie par des Angles, des Jutes et des Danites. Il existe une tradition que les Jutes descendraient de Juda et les Danois de Dan.

Les invasions vikings

Les émigrations continues en Scandinavie eurent pour résultat une surpopulation et l’expulsion outre-mer des populations côtières. Ces Scandinaves furent connus sous le terme de Vikings.
 

Les Normands

Les Vikings s’établirent en Angleterre, en Irlande, en Normandie (France), et ailleurs. En Normandie les Vikings adoptèrent la culture française et furent appelés Normands. De la Normandie, ils envahirent l’Angleterre en 1066.

Les Pictes et les Khazars

Des groupes israélites Saces, y compris des Goths et des Nephtalites étaient restés dans le Caucase et les régions alentour de la Scythie. Ils se mélangèrent avec les Agathyrsi et formèrent la nation KHAZAR qui se convertit au judaïsme. Un certain nombre (pas nécessairement beaucoup) de leurs descendants se trouvent aujourd’hui mêlés aux Juifs. Le cœur de la fédération nationale Khazar se trouvait sur l’ Akatziri ou « Agathyrsy » comme le nommaient les Grecs. Les Agathyrsi avaient occupé, à une époque, une région sur la côte de la Baltique et une autre sur le Pont prés du Caucase. À une certaine époque entre 50 av. J.-C. et 300 apr. J.-C. (plus vraisemblablement plus prés de cette dernière date) les Agathyrsy envoyèrent par mer un contingent vers l’Écosse, où ils furent identifiés avec les Pictes (Servius dans l’Aeneide 4.v.146). Ils devaient agir plus comme des alliés dans l’invasion anglo-saxonne que comme des opposants. Les Pictes étaient de formidables guerriers et perturbaient sérieusement tous ceux qui s’opposaient à eux. De même, les Agathyrsy (Akatziri) en Europe étaient décrits par Jordanes (l’historien goth) comme un peuple extrêmement brave.

Les Khazars, qui arrivèrent de l’Agathyrsi, se convertirent au judaïsme et croyaient qu’ils avaient fait partie de la nation israélite. Les Khazars étaient regroupés dans le sud de la Russie, mais une petite colonie existait aussi en Suède. Ceux-ci avaient des relations avec la colonie anglo-saxonne de Hedeby dans le nord de la Germanie avant que ces derniers ne partent vers la Grande-Bretagne.

Au Moyen-âge, les Chroniqueurs assimilaient les Khazars et les Goths aux dix tribus perdues d’Israël. De même, l’historien Gildas en Grande-Bretagne (500 apr. J.-C.) considérait que les habitants celtes de l’ile étaient des israélites. Bede, l’historien anglo-saxon, considérait que les Anglais étaient le Peuple Élu. Les Francs et les Visigoths du 7éme siècle avaient la même opinion. Historiquement, de nombreux peuples qui arrivaient à l’ouest étaient considérés comme des Goths, bien que ceux-ci se fussent établis en Suède. Des traditions situaient les tribus israélites dans les lieux où vivaient les Saces et les Goths et les différents noms de tribus correspondent à ceux que portaient des groupes israélites. Les Scythes, les Goths et les Cimmériens et les groupes qui leur étaient apparentés en Scythie ne formaient qu’un seul peuple, de la même origine, à savoir israélite. C’est de ces nations que sortirent celles que l’on trouve en Europe occidentale. Les nations « barbares » qui envahirent l’Europe provenaient des forces scythes et gothiques qui avaient aussi été en relation avec les Cimmériens. Les Cimmériens (Cimbres ?) étaient précédemment arrivés dans l’ouest et s’étaient assimilés aux peuples celtes que les « barbares » étaient maintenant en train de conquérir.

De l’Allemagne à l’Amérique du Nord

Selon une tradition rapportée par l’historien romain Tacite les Germains descendraient de « Mannus », c.à.d. de Manassé d’Israël ! Ces Germains, dont parle Tacite allèrent, pour une grande partie, vers l’ouest en direction de la Grande-Bretagne, de la France, de la Hollande et de la Belgique. D’autres restèrent dans l’ouest, mais furent numériquement écrasés par les nouveaux arrivants de l’est. Néanmoins, de nombreux peuples d’origine israélite restèrent en Germanie, surtout dans l’ouest, jusqu’aux environs de 1800 où il y eut une immigration massive vers les États-Unis. Les migrants d’Allemagne vers l’Amérique étaient différents physiquement, sociologiquement, et idéologiquement des autres populations restées sur place. Dans l’ensemble, ils étaient moins antisémites ou même pas du tout ; plus libéraux et plus indépendants d’esprit, souvent non conformiste, plus religieux et d’un type physique différent.

En Allemagne, ils appartenaient à des groupes et des classes sociales qui n’avaient jamais véritablement appartenu au courant principal de la société allemande. De même, en Grande-Bretagne, les migrants vers l’Amérique venaient principalement de l’ouest et du nord ou ils appartenaient à des groupes sociaux distincts et avaient formé des groupes de population en parallèle avec les stratifications féodales qui existaient précédemment à leur arrivée. Dans le cas de l’Allemagne, nous avons des descendants israélites se séparant de leurs voisins non israélites et qui émigraient : Il arrivait souvent que tout un village restât pendant que tous les habitants voisins émigraient vers l’Amérique. En Grande-Bretagne, ce sont les descendants de la tribu de Manassé qui se séparèrent de leurs frères Éphraïmites. Ce qui s’applique à la Grande-Bretagne et à l’Allemagne a été étudié et documenté, mais le même phénomène semble avoir eu lieu dans toute l’Europe à chaque fois qu’un peuple hébreu est concerné.

« CAR VOICI, JE DONNERAI MES ORDRES, ET JE SECOUERAI LA MAISON D’ISRAËL PARMI LES NATIONS, COMME ON SECOUE AVEC LE CRIBLE, SANS QU’IL EN TOMBE A TERRE UN SEUL GRAIN. » [Amos 9:9]

Preuves des origines scythes

D’après plusieurs opinions les « Barbares » sont sortis de la Scythie : La Germanie à cette époque n’aurait pas pu nourrir les millions de gens présents dans les forces barbares. Les preuves archéologiques et historiques indiquent que la majeure partie de la Germanie était relativement dépeuplée, inculte et incapable de faire vivre de larges groupes de population sédentaire. Il en est de même pour le reste de l’Europe du Nord. Il existait, en Scythie orientale, des colonies de divers peuples civilisés à l’apparence prétendument « nordique » qui disparurent très peu de temps avant que l’on fasse mention des « Barbares » en Europe occidentale. Les traditions des « Barbares » affirmaient qu’ils venaient de la Scythie et leurs styles artistiques sont identiques à ceux trouvés dans les régions scythes. Ils avaient des croyances et des coutumes scythes « chamaniques » ; ils portaient les mêmes armures, utilisaient les mêmes tactiques de combat et portaient les mêmes noms de tribus dans les mêmes formations les unes par rapport aux autres que ceux qu’ils auraient plus tard dans l’ouest. Les peuples scythes disparurent de la Scythie entre 300 av. J.C. à environ 600 apr. J.C. Juste au moment où les Scythes quittaient la Scythie, ils commencèrent à apparaître en occident en tant que « Barbares » après être passés par la Scandinavie, la Pannonie (Hongrie), et la Germanie.

Les Romains qui rencontrèrent les « Barbares » sur leurs frontières s’opposèrent à eux par les armes et en même temps en enrôlèrent dans leurs armées. Ils écrivirent sur eux, et possédaient des renseignements essentiellement corrects quant à leurs origines. Ils considéraient les Goths comme des Scythes et les Scythes venus de Scythie étaient pour eux, sous différents noms, les nations barbares de l’ouest qui enfoncèrent les frontières romaines la plupart du temps par la Germanie.

En Germanie, les Barbares conquirent ou se joignirent aux indigènes indo-européens avec lesquels ils se refusaient de se marier, tout en assimilant la langue et la culture. Après que les barbares scythes aient quitté la « Germanie », pour aller en France, en Hollande, en Grande-Bretagne, en Suisse et ailleurs, les indigènes « germains » reprirent leur indépendance. Plus tard, dans les années 500 apr. J.C., des hordes slaves et d’autres peuples balayèrent la Germanie et remplirent le vide laissé par les Scythes israélites qui étaient partis. Ces peuples furent « germanisés » grâce aux colonies de Germains autochtones qui se mélangèrent à eux, par la pression des dirigeants germains et la politique de l’Église catholique. Le processus de germanisation des peuples slaves en Allemagne continua jusqu’au 20e siècle de notre ère.

À partir de 400 apr. J.C., les envahisseurs de la Grande-Bretagne étaient conduits par les Angles, les Jutes, et les Saxons. On trouve des parallélismes entre la culture anglo-saxonne et la culture scythe.

Les nations scythes gothiques ont émergé de la Scythie. On parlait l’araméen en Scythie orientale, au moins dans la région est de la mer Caspienne d’où sont sortis les Saces (Anglo-saxons). L’araméen est une langue très proche de l’Hébreu. Certaines tribus israélites parlaient l’araméen pendant que d’autres utilisaient une sorte d’hébreu mâtiné d’Araméen ou l’inverse. L’Araméen était une des langues officielles de l’Empire assyrien. Le vieil anglo-saxon est un dialecte composite et contient de nombreux mots hébreux. Les Barbares de l’ouest ont pu parler l’hébreu ou un dialecte sémitique apparenté. On ne peut écarter cette possibilité puisque des exemples historiques nous montrent que de nouvelles langues sont quelques fois apprises et les anciennes oubliées. Il en est ainsi des Normands, venus de Scandinavie, qui se sont installés en Normandie et, qui en deux générations, avaient oublié la langue de leurs parents et ne connaissaient plus que le normand.

Les langues

Les langues germaniques n’existaient probablement pas avant le 5e siècle av. J.-C. Elles apparurent dans le nord de la Germanie et se développèrent à la suite de conquêtes et d’assimilations culturelles. On s’accorde généralement pour dire qu’environ un tiers de tout le vocabulaire germanique ancien est d’origine inconnue (non indo européenne). Ces langues ont vu des changements symptomatiques dans leurs sons et dans la grammaire des langues sémitiques. Terry Blodgett a démontré que ces éléments supplémentaires étaient d’origine hébraïque[1]. La langue hébraïque a dû être utilisée ou a dû être absorbée par les langues germaniques sans que l’on sache d’où viennent ces langues germaniques. Les peuples en question avaient peu ou pas du tout de rapport avec les habitants de l’Allemagne d’aujourd’hui, si ce n’est le lien de la langue datant de l’époque où un groupe gouvernait l’autre.

Les Îles britanniques

Les premiers habitants des Îles britanniques étaient peu nombreux et primitifs. Ensuite vinrent les constructeurs des monuments mégalithiques. Cette période se rattache juste à celle concernant la conquête assyrienne du Royaume du Nord (Israël) lorsque des bandes d’israélites atteignirent les côtes britanniques. Stonehenge et d’autres constructions sont semblables à celles qui existaient dans l’ancien Israël et que l’on peut encore voir sur les Hauteurs du Golan. Les dolmens, les découvertes en Grande-Bretagne de perles et de navires égyptiens, d’armes de type assyrien, de décorations, et de restes phéniciens, tout ceci se rapporte à cette époque.

Ensuite vinrent les « Celtes » (entre 500 av. J.-C. et 300 av. J.-C.) qui reflètent la présence de peuples mélangés dont certains étaient des Hébreux repoussés hors de l’Espagne. D’autres colons « celtes » étaient des envahisseurs chassés du continent. Les Belges, avec d’autres, arrivèrent de la Gaule aux environs de 200 av. J.-C. parmi les envahisseurs de la Grande-Bretagne, on trouve aussi des groupes arrivant directement de la Scythie y compris les Agathyrsi qui s’établirent parmi les Pictes. On connaissait aussi les Agathyrsi sous les noms d’Acatziri et de Khazars. Ils descendaient d’Israël. Ensuite (vers 450 apr. J.-C.) arrivèrent les Angles, les Saxons, et les Jutes et une armée d’autres peuples joignirent leurs rangs. Il y avait parmi eux des Vandales, des Danois, des Goths (Geta), des Dacites, et de nombreux autres.

Une proportion importante d’envahisseurs était composée des tribus d’Éphraïm et de Manassé. Cette identification avec les descendants de Joseph s’applique aussi aux peuples celtes (IberiHébreux) qu’ils étaient en train de conquérir. Puis (dans les années 700 apr. J.-C.) arrivèrent les Vikings de Scandinavie, les Normands, et divers groupes de Flamands et de Wallons, des Juifs et de nombreux autres. La plupart de ces peuples étaient de descendance israélite.


DEUXIÈME PARTIE : LES ÉCRITURES

Chapitre 8 : ÉSAÏE

Le Livre d’Ésaïe comme toutes les Écritures s’adresse tout d’abord à la nation d’Israël. « Israël » en tant que nation est divisé en deux groupes : « Juda » , c.à.d. les Juifs et « Joseph » qui représente les dix tribus perdues.


Les divisions d’Israël

Ésaïe a parlé de la division qui existerait entre Israël (Les dix tribus perdues) et Juda (Ésaïe 7:17-18) (8:8). Dans Ésaïe 7:17 cette division est considérée comme la pire des calamités qui soit jamais arrivée aux Enfants d’Israël. Ésaïe rappelle aussi des situations dans lesquelles toutes les parties d’Israël s’opposeront les unes aux autres :

[Ésaïe 9:21] MANASSE DÉVORE ÉPHRAÏM, ÉPHRAÏM MANASSE, ET ENSEMBLE ILS FONDENT SUR JUDA. MALGRÉ TOUT CELA, SA COLÈRE NE S'APAISE POINT, ET SA MAIN EST ENCORE ÉTENDUE.

Manassé peut être assimilé aux États-UNis, Éphraïm à la Grande-Bretagne et à ses filles, Juda avec le peuple juif. Dans les derniers jours, il existera un certain degré d’animosité entre eux.
 

Les derniers jours

Ésaïe a prédit que dans les derniers jours seul un petit nombre survivrait aux désastres du moment :

[Ésaïe 10:22] QUAND TON PEUPLE, Ô ISRAËL, SERAIT COMME LE SABLE DE LA MER, UN RESTE SEULEMENT REVIENDRA ; LA DESTRUCTION EST RÉSOLUE, ELLE FERA DÉBORDER LA JUSTICE.

« SERAIT COMME LE SABLE DE LA MER » : les descendants d’Israël seront extrêmement nombreux dans les derniers jours.

« LA DESTRUCTION » : Il est possible qu’une grande calamité ait lieu. Seul un petit nombre survivra. Notre survie ou celle de nos descendants dépend de nos actes et de nos intentions. Nous devons essayer de nous améliorer et influencer autrui à faire le bien. Zacharie (13:6-9) indique les deux tiers de la population périront. Le reste sauvé se réconciliera avec Dieu. Les exilés d’Israël qui avaient été emmenés en Assyrie, en Égypte, à Pathros, à Cush, à Elam, à Shinar, à Hamath, et dans les îles de la Mer (et qui de là sont partis ailleurs) retourneront (Ésaïe 11:11). Dans la Bible, ces noms ont souvent un double sens et désignent plusieurs lieux. Des endroits différents pouvaient recevoir le même nom à cause de la ressemblance des sons ou quelques fois en raison des gens qui arrivaient ou pour d’autres raisons.

L’identification des noms de lieux sur les bases historique et ethnique :

Assyrie = Allemagne, l’Europe occidentale et centrale en général.

Égypte (« Mitsrayim » en Hébreux) = Russie

Pathros, Cush (traduit par « Éthiopie ») = Asie Centrale, Inde, Éthiopie

Elam = Perse, Serbie

Shinar

Hamath

Les îles de la Mer = Grande-Bretagne, Amérique du nord.

Ésaïe avait prévu la réunification et le rassemblement des « EXILÉS D'ISRAËL, ET IL RECUEILLERA LES DISPERSÉS DE JUDA, DES QUATRE EXTRÉMITÉS DE LA TERRE » (11:12). Les tribus du Nord furent chassées vers des régions précises et y restèrent alors que les Juifs de la tribu de Juda furent dispersés dans le monde entier.

Réconciliation avec Juda

Il y aura une fin à l’antisémitisme de la part d’Éphraïm et aux frictions existant avec Juda :

[Ésaïe 11:13] LA JALOUSIE D'ÉPHRAÏM DISPARAÎTRA, ET SES ENNEMIS EN JUDA SERONT ANÉANTIS ; ÉPHRAÏM NE SERA PLUS JALOUX DE JUDAS, ET JUDAS NE SERA PLUS HOSTILE À ÉPHRAÏM.


« ÉPHRAÏM » représente les dix tribus.

« SES ENNEMIS EN JUDA SERONT ANÉANTIS » : Les antisémites seront punis.

« ÉPHRAÏM NE SERA PLUS JALOUX DE JUDA » : Une grande partie de l’antisémitisme est due à la jalousie.

« JUDA NE SERA PLUS HOSTILE À ÉPHRAÏM » : Les Juifs qui font de bonnes actions et les individus trop zélés, etc. s'opposent parfois aux autres gens.

Ce verset parle d’Éphraïm (les dix tribus) et de Juda (les Juifs) comme des entités séparées quelquefois antagonistes jusqu’à la Fin des Temps. Ésaïe (11:14) continue et mentionne Juda et Éphraïm agissant de concert contre les Philistins. Le mot « Palestinien » vient de « Philistins ». Les prophéties faisant référence aux Philistins dans la Bible peuvent donc concerner les Palestiniens.

Version anglaise de la Bible hébraïque :

« THEY [Judah et Ephraim together, see verse 11:13] WILL CAUSE THE PALESTINIANS TO BE FLOWN AWAY TO THE WEST... »
(Ésaïe 11:14).

Traduction littérale de la version anglaise de la Bible hébraïque :

ILS FERONT EN SORTE QUE LES PALESTINIENS SOIENT CHASSÉS AU LOIN VERS L’OUEST.

Version française de la Bible Segond :

ILS VOLERONT SUR L'EPAULE DES PHILISTINS À L'OCCIDENT, ILS PILLERONT ENSEMBLE LES FILS DE L'ORIENT ; ÉDOM ET MOAB SERONT LA PROIE DE LEURS MAINS, ET LES FILS D'AMMON LEUR SERONT ASSUJETTIS (Ésaïe 11:14).


Juda et Éphraïm pilleront ensemble les peuples de l’est, ils vaincront et soumettront certaines nations européennes telles que Édom, Moab, et Ammon (11:14). Le Retour sera accompagné par de grands miracles (11:15).

Exil vers l’Occident

Ésaïe a prophétisé précédemment à l’exil de la Maison d’Israël et ultérieurement. Il a dépeint l’exil des tribus du nord et le fait que le pays d’Israël serait complètement vidé de ses habitants (24:3). Les exilés seraient emmenés vers l’ouest (24:14) où ils seraient exhortés à glorifier le Seigneur par des feux dans les îles de la Mer (24:15) c'est-à.dire l’île de Grande-Bretagne :

« La tradition consistant à ériger des cairns (monticules de terre et de pierres) sur les collines comme signe d’orientation, et d’utiliser des signaux de fumées pour communiquer sur de longues distances était très forte en Grande-Bretagne celtique et romaine… Une trace de cette tradition se retrouve dans l’élément brittonique « tan » (feu en Gallois) existant dans les noms de collines (il existe de nombreuses « Tan Hills » en Angleterre). Cette tradition a perduré jusqu’à l’invention du télégraphe. On utilisait un réseau de signaux de fumée installé sur les collines en Angleterre en 1588. Il servit à signaler l’arrivée de l’Armada espagnole. Une fois, détectée, à partir des îles Scilles, le haut commandement anglais fut averti très rapidement. Piotr Gasiorowski.

Adapté de « Lost Israelite Identity » par Yair Davidiy :

« Les chroniques d’Eri, qui retrace l’histoire des Celtes Ibères écossais (Gaal Sciot Iber), ou le peuple irlandais, traduit du phénicien de la langue scythe », par Roger O'Connor furent publiées en 1822 à Londres en deux volumes.

« La Chronique dit que les Celtes (Gaali) vivaient en Arménie et dans le Caucase. C’étaient des commerçants, des métallurgistes et des archers. Opprimés par les Assyriens ils s’enfuirent par Hamath dans le nord de la Syrie. [Hamath qui fut appelée ultérieurement « Daphné d’Antioche ». On la considérait comme une des trois régions vers lesquelles furent emmenées en exil les dix tribus perdues. L’historien juif Nahum Slouschz (1909) considérait que c’est vers Daphné d’Antioche que les israélites et les Phéniciens avaient été déportés].

« Les Chroniques nous apprennent que les Celtes (Gaali) partirent par mer d’Espagne, qui était alors occupée par les Phéniciens qui venaient d’Hamath, envoyés là par les Assyriens. En Espagne, les Celtes montèrent du sud de la région de Tartessos vers la Galice au nord-ouest et se libérèrent du contrôle des Phéniciens. En collaboration avec les Phéniciens d’Espagne, ils exploitèrent des mines en Cornouaille, en Grande-Bretagne. Certains d’entre eux allèrent s’établirent en Aquitaine. En raison des guerres et de la famine, les Celtes qui se trouvaient en Galice émigrèrent vers l’Irlande. Bien qu’ils ne fussent point Phéniciens, ils adoraient Baal, communiquaient en Phénicien, portaient des noms à consonance hébraïque et semblaient avoir des valeurs de nature israélite comme le culte des images.

« Ces peuples (les Celtes de Sciot) avaient pour coutume d’allumer des feux sur les côtes.

« Tous les caps et promontoires appartenant aux Celtes de Sciot (Gaal de Sciot) se trouvant sur la côte nord-ouest espagnole étaient appelés en Phénicien : Breoccean, ce qui veut dire 'Le Pays des Feux flamboyants' à cause des flammes que l’on maintenait allumées constamment et que l’on voyait très loin en mer. Le même usage existait en Cornouaille et dans le Devon lorsque les Celtes de Sciot (Gaal de Sciot) s’associèrent aux Phéniciens pour y exploiter les mines. On appela alors le pays : « Breotan » (prononcé : bri tan, ndt) « Breo » signifiant : feu flamboyant » [cf. « BIAR » = brûle en hébreu].

On a utilisé cette coutume pour expliquer le verset d’Ésaïe :

« THEY SHALL LIFT UP THEIR VOICE, THEY SHALL SING FOR THE MAJESTY OF THE LORD. THEY SHALL CRY ALOUD FROM THE SEA. WHEREFORE, GLORIFY THE LORD IN THE FIRES [Hebrew : « ba-urim »], EVEN THE NAME OF THE LORD GOD OF ISRAËL IN THE ISLES OF THE SEA » (Ésaïe 24:14-15).

Traduction de la version anglaise de la Bible hébraïque :

« ILS ÉLÈVERONT LA VOIX, ILS CHANTERONT LA MAJESTÉ DU SEIGNEUR, ILS PLEURERONT EN POUSSANT DES CRIS DE LA MER, C’EST POURQUOI, GLORIFIEZ-LE SEIGNEUR PAR DES FEUX (hébreu : « baurim »), LE NOM DU SEIGNEUR DIEU D’ISRAËL, DANS LES ÎLES DE LA MER »


Version française de Segond :

ILS ÉLÈVENT LEUR VOIX, ILS POUSSENT DES CRIS D’ALLÉGRESSE ; DES BORDS DE LA MER, ILS CÉLÈBRENT LA MAJESTÉ DE L'ÉTERNEL. GLORIFIEZ DONC L'ÉTERNEL DANS LES LIEUX OÙ BRILLE LA LUMIÈRE, LE NOM DE L'ÉTERNEL, DIEU D'ISRAËL, DANS LES ÎLES DE LA MER !

Les Exilés

Ésaïe dit que la nation israélite se multipliera grandement et qu’elle ira jusqu’aux extrémités de la terre (24:16 ; 26:15) c'est-à.dire les extrémités géographiques du monde comme la Grande-Bretagne, l’Amérique du Nord, la Scandinavie, l’Europe occidentale, l’Australie, la Nouvelle-Zélande et l’Afrique du Sud. Ceux que les Assyriens avaient exilés et disparurent avec les Juifs et emmenés captifs vers l’Égypte reviendront au son d’un grand schofar. [Le schofar est une trompette fabriquée avec une corne de bélier). Ceux qui reviendront adoreront Dieu dans le Saint Temple sur le mont à Jérusalem. (27:13). Ésaïe a décrit les « ivrognes d’Éphraïm » (28:1). Il peut avoir utilisé cette image d’une façon symbolique pour représenter la puissance et la réussite, mais aussi dans son sens littéral. Les Britanniques, les Américains, et les Australiens sont parmi les plus gros consommateurs d’alcool du monde. Ils ne seront pas familiarisés avec l’Hébreu et s’exprimeront dans une autre langue (28:11). Ils seront sur des îles (41:1), dans les meilleurs endroits (traduit dans la version du Roi Jacques : « hommes principaux »), aux extrémités de la terre (41:8-9). Les dix tribus perdues (42:6) dans les îles deviendront « UNE ALLIANCE DE PEUPLES » en Hébreu : « Brit-Am ». Ils seront une « Lumière pour les gentils » c’est-à.dire une influence civilisatrice. Ils parcourront les mers à partir des « extrémités de la terre » et des « îles » (42:10). Les ennemis d’Israël et des dix tribus perdues en exil sont les ennemis du Dieu Tout-Puissant (42:13). L’exil du peuple s’est fait en accomplissement des buts de Dieu en ce monde et même s’ils ne reconnaissent pas ce fait et sont aveugles, il n’en reste pas moins qu’ils sont Ses serviteurs et Ses messagers (42:19).

Israël régnera sur l’Égypte, l’Afrique et l’Inde

L’Égypte sera soumise à Israël. Cush (qui s’applique à l’Éthiopie, mais peut aussi designer selon la tradition araméenne et certaines traditions, l’Inde et sa région[1]. L’Afrique noire sera vôtre (Sebha).

Les dix tribus du nord furent exilées par les Assyriens. Ensuite, sous Nebuchanezzar, les Babyloniens conquirent Juda et Jérusalem et déportèrent les Juifs à Babylone. Cyrus, roi de Perse, conquit Babylone et autorisa les Juifs à retourner dans leur pays. Ésaïe (44:28) a prophétisé sur Cyrus en citant son nom deux cents ans avant son époque. Les prophéties d’Ésaïe concernant « Cyrus » s’accordent dans l’ensemble pour designer ce roi perse bien que certaines d’entre elles ne le concernent pas sur des points importants. Ces prophéties ont aussi tendance quelques fois à changer de sujet : elles parlent de Cyrus et dans le même temps parlent de prophéties sur l’avenir d’Israël. Les Rabbins attribuaient les prophéties sur « Cyrus » à un Messie qui viendrait dans le futur et ce roi en était la figure emblématique. Le Président Truman qui aida les Juifs à la création de l’État d’Israël moderne déclara une fois lors de la visite d’une délégation : « Je suis Cyrus ». Cette interprétation colle avec le message des Écritures. Ésaïe commence par parler de Cyrus et s’adresse ensuite à Israël. Il prédit (45:14) que tout ce qui passera par (Hébreux « yigia » traduits par « travail », mais qui aurait du se traduire par « venir vers ») l’Égypte, et les marchandises de Cush (Inde et non pas l’ » Éthiopie » comme cela est traduit dans la version du roi Jacques), seront vôtres et les grands noirs d’Afrique Sabéens vous seront livrés enchaînés. À la fin, ils reconnaîtront que Dieu est avec vous et qu’il n’y en a pas d’autres. Précédemment, Ésaïe (43:3) prédit que Cush (l’Inde) et Saba (l’Afrique noire) seront soumises à Israël. Ésaïe (43:3 et 45:14 et le contexte du chapitre) prédit que les dix tribus perdues régneront sur l’Inde, l’Égypte et une grande partie de l’Afrique noire. Ils contrôleront le commerce avec l’Inde. Tout ce qui passera par l’Égypte (via le Canal de Suez sera à eux. Ils transporteront des Noirs enchaînés (à la large stature) au-delà des mers.

Le passage entier termine sur l’idée que dans les Derniers Jours, ils retourneront pour venir adorer le Vrai Dieu. Nous considérons que la Grande-Bretagne et les États-Unis sont Israël. En considérant la Grande-Bretagne et l’Amérique du Nord comme une seule entité « Anglo-Saxonne » on constate que la Prophétie affirme que les dix tribus perdues font partie de celle-ci. Les Britanniques ont gouverné l’Inde et en ont retiré beaucoup de bénéfices sur le plan économique. Ils ont gouverné l’Égypte et contrôlé le Canal de Suez qui relie la Méditerranée à l’Orient. Ils ont aussi contrôlé une grande partie de l’Afrique. Eux et d’autres peuples ont envoyé des esclaves noirs enchaînés au-delà des mers en Amérique du Nord et dans les Antilles. Ésaïe (43:5-6) dit que les exilés seraient rassemblés de l’est et de l’ouest, du nord et du sud et des extrémités de la terre. Seules les nations de langue anglaise ont accompli ces prophéties telles qu’elles avaient été écrites. Elles seules ont reçu ces promesses.

Exhortations et signes d’identification

Dieu dit (Ésaïe 44:6) qu’IL est le rédempteur, le Seigneur des armées, le premier et le dernier et qu’il n’y en a pas d’autres en dehors de lui. Ésaïe (chapitre 49) parle des îles (49:1), de relever les tribus de Jacob (49:6), et de ramener les restes d’Israël pour être une lumière pour les nations gentiles et apporter le salut jusqu’aux extrémités de la terre. On appelle le drapeau de la Grande-Bretagne « UNION JACK » (c.à.d. l’union ou l’alliance de Jacob) et le surnom « YANKEE » donné aux États-Unis dérive du même mot Jacob.

Ésaïe fait référence aux Juifs (49:7) qui ont été méprisés dans leurs lieux d’exil. Dans les derniers jours, des princes leur rendront hommage et s’inclineront devant eux, car quoi qu’ils aient pu faire, ils seront restés essentiellement fidèles au Dieu d’Israël.
 

La Grande-Bretagne, l’Amérique du Nord, et l’Australie

Ésaïe dit (49:8) que les exilés d’Israël seront préservés et deviendront « une alliance de peuples (en Hébreux une « Brit-Am »), pour « relever le pays et pour distribuer les héritages désolés ».

Ils emploieront des prisonniers libérés pour coloniser ces héritages (49:9). C’est ce qu’ont fait les Britanniques dans un premier temps avec l’Amérique du nord et l’Australie. Ils reviendront du nord et de l’ouest et du pays de Sinim. « Sinim » est interprétée comme étant le « Pays du Sud ». Lorsque Jérôme a traduit la Bible de la Vulgate en latin, il a consulté des savants juifs qui ont rendu l’expression : « le pays de Sinim » par « Australie » . Le mot « Australie » signifie »Pays du Sud ». Les Égyptiens faisaient référence à la région du sud la plus connue par le terme « sin-wur »[2]. Cela correspond au pays de « Sinim » qui est l’Australie. On rapporte que des traces de vestiges égyptiens et phéniciens ont été trouvées en Australie.

Le Midrash cite Ésaïe et les dix tribus

Les Rabbins (Nombres Rabah 1 ; 6, Eichah Rabah 2 ; 9, Jerusalemi Sanhedrin ch.17, L.6, 29) s’accordent sur le fait que le chapitre 49 d'Ésaïe traite des dix tribus perdues. Ils citaient Ésaïe 40 et disaient qu’il y avait trois régions principales vers lesquelles les dix tribus perdues étaient parties : « L’une d’elles se trouve au-delà de la rivière Sambation, l’autre vers Daphnée d’Antioche, et la dernière là où les Nuages sont descendus et les ont recouverts ».

À l’origine, la rivière Sambation concerne la partie inférieure de la rivière Zab (en Perse) qui est un affluent du Tigre. C’était la région de Manas où une partie des israélites avaient été déportés et où on les a connus après sous le nom de Scythes. À partir de là, les Israélites Scythes furent chassés vers le nord en direction de la steppe du sud de la Russie. Le terme « Sambation » a aussi été utilisé pour désigner le Don et le Dniepr (mais surtout le Don) dans les régions scythes de la Russie du Sud. À partir de là, les Scythes partirent vers l’Europe occidentale et les Îles britanniques. Un reste des Scythes forma le peuple des Khazars. Abraham Polak dans son importante étude sur les Khazars dit que les Écrits post exiliques juifs parlaient du Don comme étant la rivière Sambation[3].

Daphnée d’Antioche se trouvait au nord de la Syrie à côté d’Hamath. D’Hamath, selon les « Chroniques d’Eri », irlandaises, les exilés furent envoyés vers l’Espagne.

Le terme de « Nuages » qui recouvraient les dix tribus perdues dont parle le Midrash est interchangeable dans tous les cas (Nombres Rabah 17 ; 16) avec l’expression « Montagnes d’Obscurité » qui désigne le Caucase ou les Montagnes enneigées qui étaient une autre région vers laquelle furent emmenés les exilés (Sanhedrin 94a). Dans les écrits classiques romains, on associe les Cimmériens avec des régions « d’obscurité » (« af tenebrae Cimmeriae »). C’est de ces régions où furent exilées les dix tribus perdues qu’émergèrent les Cimmériens, les Scythes, et autres groupes ethniques goths.

Ésaïe (49:13) se tourne de nouveau vers Juda qui se sent oublié (49:14). Dieu reviendra et réconfortera Juda et le récompensera pour tous les ennuis qu’il aura endurés et il verra sa population augmenter énormément (49:18-20). Lorsque Juda verra les dix tribus perdues revenir (49:21) il demandera : « Qui me les a engendrés ? Car j'étais sans enfants, j'étais stérile. J'étais exilée, répudiée : qui les a élevés ? J'étais restée seule : ceux-ci, où étaient-ils ? » Le Zohar confirme qu’Ésaïe parle bien des dix tribus perdues et cite le chapitre 11 où il parle de la réunion de Juda et d’Éphraïm[4]. Ésaïe recommence à parler du réconfort accordé à Juda et dit que ceux qui oppressaient les Juifs avaient e fait renié l’existence du SEIGNEUR Dieu d’Israël (49:26). Les « îles » attendront le salut de Dieu (51:5). Les peuples gentils non israélites ne pourront plus occuper ni dégrader Jérusalem (52:1) comme le font les Arabes actuellement. Ésaïe prédit qu’un Messie future, descendant de David (55:3-4), viendra pour délivrer Israël. Tout ce qui a été prophétisé sera accompli (55:11).

Le rassemblement des exilés

Les descendants des peuples non israélites qui s’attacheront à Israël recevront un héritage avec leurs frères israélites (55:6). Le rassemblement se fera par étapes (56:8). Les commentateurs comprennent que Juda retournera en premier pour reconstruire le pays et qu’ensuite les dix tribus perdues reviendront[5]. Les dix tribus perdues aideront Juda à reconstruire le Temple[6]. Un rédempteur (59:20) viendra en Sion (les Juifs) et ceux qui se repentiront de leurs péchés iront vers Jacob, c.à.d. les dix tribus.

Ésaïe a prévu la réconciliation entre Juda et les dix tribus perdues. Celles-ci se trouveront dans des régions où les Britanniques et les Nord-américains et leurs parents résident aujourd’hui. Ils accompliront des choses que ces peuples en question ont déjà faites. Ce sont là les seuls peuples qui correspondent à la description qui en est faite par Ésaïe.


Chapitre 9 : JÉRÉMIE ET ÉZÉCHIEL

Jérémie

Le prophète Jérémie était surtout concerné par les événements de son temps et principalement par ce qui se passait chez les Juifs. Mais il a aussi parlé des dix tribus perdues et de leur retour.

Les tribus perdues ont vu leur statut de membres de la communauté d’Israël suspendu.

Jérémie a parlé des tribus du nord exiles à cause de leurs péchés (3:6-7 cf. 2 Rois chapitres 17 et 18). Dieu a divorcé d’avec les tribus exilées (3:8). Sur le plan légal, leur statut de membre d’Israël dans son ensemble a été suspendu. Ils ne sont plus obligés pour le moment de suivre le Code de Moïse (cf. Osée 1:9, Yebamot 17). Cette situation changera dans l’avenir.

Les Juifs les aideront à revenir

Dans les derniers jours, les Juifs iront vers les dix tribus qui se trouvent dans le « Pays du Nord » et les inciteront à revenir en Israël (3:18).

« QUE TU ES BEAU, MON BIEN-AIMÉ, QUE TU ES AIMABLE ! NOTRE LIT, C'EST LA VERDURE » (Cantique des Cantiques 1:16).

« Israël dit : Voici, tu es belle, mon amour, quand tu réclameras le châtiment des adorateurs d’idoles. Oui, ce sera agréable lorsque tu réclameras ce qui est dû de ceux qui te craignent ».

« Behold thou art fair, my love When you will take retribution from the worshippers of idols. Yea pleasant when you pay the reward of those who fear you. Also our bed… »

Il s’agit là des dix tribus [en hébreu, le « lit » se dit « eres » et « dix » se dit « eser », on emploie les mêmes lettres. « Notre lit » (erseynu) se prononce presque comme « nos dix » (esereynu)]. Ce sont ceux qui ont été exilés au-delà du fleuve Sambation. Les exilés de Juda et de Benjamin [c.à.d. les « Juifs » d’aujourd’hui] seront amenés à aller vers eux et à les faire revenir afin de jouir ensemble de l’Ère messianique et de la vie dans le Monde à venir. C’est comme s’il disait : « En ces jours, la maison de Juda ira vers la maison d’Israël et ils sortiront ensemble du pays du nord pour aller dans le pays que j’ai donné en héritage à vos pères » (Jérémie 3:18).

Yalkut Shimeoni, Cantique des Cantiques 905.

On devrait lire le verset (Jérémie 3:18) comme ci-dessus :

Version anglaise de la Bible hébraïque :

« THE HOUSE OF JUDA SHALL GO UNTO [« WALK WITH »] THE HOUSE OF ISRAËL ».

« LA MAISON DE JUDAS IRA VERS (PLUTÔT QUE « MARCHERA AVEC ») LA MAISON D’ISRAËL »

Version française de Louis Segond :

« EN CES JOURS, LA MAISON DE JUDA MARCHERA AVEC LA MAISON D'ISRAËL ; ELLES VIENDRONT ENSEMBLE DU PAYS DU SEPTENTRION AU PAYS DONT J'AI DONNÉ LA POSSESSION A VOS PÈRES. »

Les gens de Juda et de Benjamin (c.à.d. les Juifs légaux) iront vers les dix tribus perdues qui se trouvent au-delà du fleuve Sambation. Le fleuve Sambation représente symboliquement l’exil des israélites qui ont émigré vers l’occident. La bonne interprétation de cette écriture est que les Juifs de Juda iront vers les tribus perdues pour les ramener. Dieu (Jérémie 3:22) appelle les dix tribus perdues d’Israël à revenir à Lui du Pays du Nord. Ils n’adoreront plus les Baals (9:14). Jérémie parle de la réconciliation de Juda et d’Israël lorsque toutes les familles d’Israël adoreront Dieu (31:1, 27). « Les gardes » de la montagne d’Éphraïm pousseront des cris pour retourner à Jérusalem. Le mot pour « Gardes » se dit « Notsrim » ce qui en hébreu moderne signifie « Chrétiens ». Les dix tribus perdues pratiqueront des formes de Christianisme[1] avant qu’elles ne retournent et ne se réconcilient. Elles reviendront du Pays du Nord et des extrémités de la terre (31:8). Dieu dit : « JE SUIS UN PÈRE POUR ISRAËL ET ÉPHRAÏM EST MON PREMIER NÉ » (31:9).

Le retour de John Bull

Les îles sauront que Dieu rassemblera les dispersés d’Israël (31:10). Rachel (la mère de Joseph) ne pleurera plus l’exil de ses enfants, car ils reviendront (31:15-16). Éphraïm (31:18) est appelé « bouvillon » ou jeune bœuf. En hébreu « bouvillon » se dit « aegel ». Historiquement ce nom, « Aegel », prononcé de la même façon, était une autre forme désignant l’ethnie des « Angles ».

Les Angles donnèrent leur nom à « l’England » (c.à.d. « La terre des Angles »). Avec les Saxons, les Jutes, les Vandales, et d’autres peuples, les Angles conquirent sur les Celtes le pays que l’on devait appeler plus tard l’Angleterre. On appelait aussi les Angles « Aegels ». Ces deux mots « Angle » et « Aegel » étaient employés indifféremment. En hébreu un « jeune bœuf » se dit « Aegel ». Rashi (Rabbi Shlomo Yistchaki, 1040-1105 ap. J.-C.) fut le premier commentateur juif important du Moyen Âge. Rashi affirme à propos de ce verset (Jérémie 31:18) que le mot hébreu « Aegel » (Young Bull) désignait Éphraïm. C’était aussi le nom donné aux Anglais. Les Anglais se surnomment eux-mêmes « John Bull ». Ce point est important : ce verset indique clairement que les Anglais (Angles) doivent être identifiés avec Éphraïm.

Les dolmens

Jérémie parle de dolmens, qui sont de grandes pierres posées les unes sur les autres et souvent recouvertes par de grandes plaques. Les dolmens et d’autres monuments de pierre se retrouvent en Israël, la Grande-Bretagne, l’ouest de la France, et la Scandinavie.

[Jérémie 31:21] DRESSE DES SIGNES, PLACE DES POTEAUX, PRENDS GARDE À LA ROUTE, AU CHEMIN QUE TU AS SUIVI… REVIENS VIERGE D'ISRAËL, REVIENS DANS CES VILLES QUI SONT À TOI !

Abarbanel : « C’est pourquoi, le prophète s’adresse au Royaume d’Israël [des dix tribus] : DRESSE DES SIGNES, ce qui implique que lorsque tu iras en exil, place des signes sur les routes et des marques sous forme d’empilement de rocs [cairns] ou des monuments de pierre [hébreu : Matzavah, c.à.d. dolmen] de façon à prendre garde à la route pour te souvenir du chemin lorsque tu reviendras dans tes villes. »

Les « SIGNES » dont parle le Prophète concernent les monuments mégalithiques. Ils ont été construits par des israélites après leur exil. Certaines autorités datent ces monuments à une période bien plus tôt. C’est une erreur. Même si ces monuments n’ont pas été érigés par des israélites, mais préexistaient à leur arrivée, il n’en reste pas moins qu’ils se trouvent tout le long du chemin qu’ils ont pris lors de leur migration vers l’ouest. C’est ce dont parle Jérémie aux israélites (c.à.d. en fait, c’est à nous qu’il s’adresse) et leur demande d’en tenir compte. Selon le « Radak » (Rabbi David Kimchi, 1157-1236) de Narbonne, on devrait comprendre ce verset comme suit :

« DRESSE DES SIGNES » (Jérémie 31) : Cette adresse concerne la communauté d’Israël, afin que dans la génération où ils seraient exilés, ils érigent des signes [c.à.d. « tsionim »] comme des PIERRES LEVÉES OU DES MONUMENTS DE PIERRE. L’objectif de ces monuments était de marquer le chemin [de leur migration pour pouvoir revenir dans l’avenir]. Cela voulait dire que même si vous êtes exilés, l’espoir n’est pas perdu et vous retournerez dans vos villes. « ÉLÈVE DES POTEAUX » [Hébreu : « tamrurim »]. c.a.d. « dresse des monuments de pierre [menhirs, dolmens] et de hauts empilements de pierres [cairns] [c.à.d. monuments mégalithiques !]. Tourne ton cœur vers le chemin qui t’est préparé ; le chemin par lequel tu es venu. Retourne, Ô vierge d’Israël, retourne à tes villes. »

Jérémie dit que les exilés érigeront des monuments de pierre, sans en préciser la raison. Cela permettra de connaître dans l'avenir le chemin qu’auront suivi les israélites lors de leur migration du Pays d’Israël. Cette connaissance permettra de les convaincre de revenir.

L’avenir

Dans l’avenir, les descendants du Roi David et des Lévites seront extrêmement nombreux (33:22). La postérité de Jacob reviendra et la postérité de David régnera sur elle (33:26). Dans les derniers jours, les enfants d’Israël et les enfants de Juda chercheront le SEIGNEUR leur Dieu (50:4). Israël est le marteau de Dieu (51:20) qu’il utilisera pour briser les nations.

Jérémie a désigné les dix tribus perdues d’Israël, surtout « Éphraïm » sous le terme d’Aegel, d’Angle, ou de « John Bull ». Jérémie a dit que le chemin jalonné de dolmens servirait dans l’avenir d’indication archéologique pour retrouver la voie migratoire pour qu’Éphraïm sache d’où il vient et comment il doit revenir.

Ézéchiel

Ézéchiel (37:15-28) vit que le retour des dix tribus était une condition sine qua non pour la délivrance d’Israël et de Juda. L’étranger qui séjournera parmi nous et s’identifiera à nous aura les mêmes droits que nous (Ézéchiel 47:22). Il aura aussi les mêmes responsabilités (14:7-8).

Dieu acceptera encore une fois Juda et tout Israël (16:62). Ézéchiel (23:2-3) montre que, dès le début, les deux parties des enfants d’Israël, c.à.d. « Juda » et « Israël » ou « Éphraïm » formaient deux entités distinctes dotées de leurs prédispositions particulières. Le Livre d’Ézéchiel s’adresse principalement à Juda, mais ici et là on trouve des messages en direction des dix tribus perdues de la plus haute importance. Ézéchiel parle des trois étapes de l’exil (11:14 selon les Commentateurs). Ils seront rassemblés (11:17). Dieu est encore avec eux (11:16). Ézéchiel (11:18) insinue que les exilés reviendront en premier au Pays d’Israël et qu’ensuite ils abandonneront leurs idoles pour garder la loi (11:2). Ézéchiel dit que Juda a l’obligation d’aider les dix tribus perdues à revenir. Le retour complet de Juda dépend du retour de « Samarie » (16:53, 55, 61) c’est-à-dire les dix tribus, représentées surtout par Manassé.

Manassé, aujourd’hui, est surtout représenté par les États-Unis. Dieu renouvellera son alliance avec Juda et avec Israël (16:62). Ézéchiel (chapitre 26) décrit le mouvement de Tyr vers Tartessos en Espagne. Il décrit les contacts commerciaux internationaux de Tyr (chapitre 27). Il rappelle que Dan et Javan (les Grecs) commercent ensemble (27:19) avec Tyr et sont engagés dans l’industrie métallurgique.

Ézéchiel 37 parle des morts qui ressuscitent. Il continue en disant que Dieu lui commande de prendre le bois (en hébreu « etz » peut vouloir dire « bois » ou « arbre ») pour écrire dessus, « Pour Juda et les enfants d’Israël qui lui sont associés », c.à.d. « Pour les Juifs ». On lui dit de prendre un autre bois et d’y écrire dessus, « Pour Joseph, bois d’Éphraïm et pour toute la maison d’Israël qui lui est associée » (37:16). On lui dit de les réunir et de n’en faire qu’un (37:17). Les témoins ont vu Ézéchiel faire ces actions symboliques et lui en ont demandé la signification. Il a répondu que « Juda » et « Israël » (les dix tribus perdues) doivent être rassemblés dans le Pays d’Israël (37:19-21) pour y être réunifiés. Ils deviendront un seul royaume avec un seul roi qui les gouvernera (37:22). Ce Roi sera soit un descendant de David soit David lui-même. Ils garderont la Loi (37:24). Dieu vivra parmi eux et le Temple sera reconstruit avec son Tabernacle (37:27-28).

Nous apprenons dans ces Écritures que « Juda » et « Joseph » resteront séparés l’un de l’autre jusqu’au temps de la fin. Les Commentateurs ont interprété les subtilités de l’hébreu original, citées ci-dessus, comme indiquant : (a) La réunification doit se faire par notre initiative. On dit à Ézéchiel de prendre les bois et d’écrire dessus et de les réunir dans sa main, mais ensuite c’est Dieu qui l’est fait un dans Sa main (37:19). Le Temple sera reconstruit (chapitre 43). La terre du grand Israël du Nil à l’Euphrate et au-delà sera répartie entre les douze tribus d’Israël (chapitre 47). « Les nations étrangères qui vivront parmi vous recevront un héritage avec la Tribu dans laquelle elles vivront » (47:22).


Chapitre 10 : LES PROPHÈTES MINEURS

Ces prophètes sont qualifiés de mineurs non pas qu’ils soient moins importants que les autres, mais parce que les Livres qu’ils ont écrits sont relativement plus modestes que ceux des autres prophètes. Le premier d’entre eux était Osée.

OSÉE

Rapport entre les israélites et les Cimmériens (Cimbres, Sicambres)

Le Seigneur commanda à Osée d’épouser une femme de mauvaise vie appelée Gomer (1:2-3). Elle lui donna trois enfants, qui représentent trois parties des dix tribus perdues. Ce nom désigne également les Cimmériens (Cimbres, Sicambres), « Gimeru » en Acadien. Les Cimmériens sont un peuple qui apparaît pour la première fois aux frontières de l’Empire assyrien peu de temps après l’exil des israélites. Les Scythes et les Goths sont les descendants des Cimmériens. Gomer était aussi un fils de Japhet : « Et les fils de Gomer ; Ashkenaz, Riphath, et Togarma » (Genèse 10:3). Les lieux identifiés par les Rabbins comme étant ceux où a vécu Gomer le fils de Japhet sont les mêmes que ceux où furent exilées les dix tribus perdues. Cet élément, rapproché du Livre d’Osée, suggère un rapport entre les exilés d’Israël et les descendants de Gomer. Les Gallois s’appellent eux-mêmes « Gomeru ». Selon la tradition galloise, les Cimmériens furent guidés par Hu à partir de Drephrobane située face à Byzance, ils traversèrent la mer pour arriver à Defene au pays de Galles. Le nom « Defene » se dit aussi quelques fois « Daphnée » et il existait un port appelé Daphnée face à Byzance. Jérôme citait une tradition juive selon laquelle les dix tribus perdues auraient traversé le Bosphore près de Byzance (maintenant Istanbul dans la zone européenne de la Turquie) pour ensuite continuer vers le nord. Daphnée d’Antioche était un des lieux vers lesquels les dix tribus furent exilées.

Exil et réconciliation

Les trois fils de Gomer (c.à.d. Cimmériens — Cimbres, Sicambres —) dans Osée représentent trois parties des dix tribus exilées. Juda n’en fait pas partie (1:7). Le premier né d’Osée et de Gomer s’appelle « Jezréel ». Son nom a pour connotation la dispersion, le rassemblement et les semailles. Le second fils s’appelle « Lo Ruchamma » ce qui veut dire : « ne montre pas de miséricorde » :

« …CAR JE N'AURAI PLUS PITIÉ DE LA MAISON D'ISRAËL, JE NE LUI PARDONNERAI PLUS » (Osée 1:6).

Juda ne devait pas être exilé avec les dix tribus.

« MAIS J'AURAI PITIÉ DE LA MAISON DE JUDA » [Osée 1 :7]. Le troisième fils s’appelle « Lo-Ammi » ce qui veut dire : « Pas mon peuple ». Les dix tribus seront dans un premier temps rejetées et exilées, mais plus tard Dieu reviendra et les acceptera.

[Osée 1:10] CEPENDANT, LE NOMBRE DES ENFANTS D'ISRAËL SERA COMME LE SABLE DE LA MER, QUI NE PEUT NI SE MESURER NI SE COMPTER ; ET AU LIEU QU'ON LEUR DISAIT : VOUS N'ÊTES PAS MON PEUPLE ! ON LEUR DIRA : FILS DU DIEU VIVANT !

Les noms de ces peuples seront changés. Jezréel a plusieurs significations : « moissons, récoltes, rassemblement », et « semé afin de rapporter au centuple » (2:22-23). Les dix tribus rejoindront Juda et seront rassemblées (1:11). « Lo-Ruchamma » deviendra « Ruchamma » (« Celle à qui l’on montre de la miséricorde », 2:23) et « Lo-Ami » deviendra « Ami » ce qui veut dire : « mon peuple » (2:1, 23). Pendant la période exilique, ils seront extrêmement nombreux, et bénéficieront d’une grande prospérité : « LE BLÉ, LE MOÛT ET L’HUILE ET L’OR QUE JE LUI PRODIGUAIS » (2:8).

Une religion fausse nécessitant la repentance

Ils adoreront les Baals (2:8 ;13 ; 16) comme les Celtes de Grande-Bretagne et de la Gaule. On dit que Baal était un dieu qui mourut et ressuscita. Ils confondront « Baal » avec le Dieu d’Israël (2:16). La Rédemption se fera par la justice, le jugement, la douceur et la miséricorde (2:19). Dans les derniers jours, ils retourneront à Dieu et chercheront le Royaume de David (3:5). Lors de son exil, Éphraïm aura donné naissance à des enfants étrangers (5:7). Certains interprètent ceci comme le signe que des mariages se feront avec d’autres peuples. Dans les temps de la fin, selon le grand commentateur Abarbanel, ceux qui reviendront avec leur femme, et leurs enfants non israélites seront reconnus. Ce ne sera pas comme à l’époque d’Ezra où les femmes étrangères et leurs enfants furent chassés de Juda. Les Exilés reviendront de l’ouest (11:10). Les dix tribus perdues en exil pratiqueront une fausse religion, mais Juda restera fidèle.

Version hébraïque en anglais

[Osée 11:12] EPHRAIM COMPASSETH ME ABOUT WITH LIES, AND THE HOUSE OF ISRAEL WITH DECEIT : BUT JUDAH YET RULETH WITH GOD, AND IS FAITHFUL WITH THE SAINTS.

Traduction littérale de la version hébraïque en anglais :

ÉPHRAÏM M’ENTOURE DE MENSONGES, ET LA MAISON D’ISRAËL DE TROMPERIE : MAIS JUDAS DIRIGE ENCORE AVEC DIEU, ET IL EST FIDÈLE AVEC LES SAINTS.

Version française de Louis Segond :

ÉPHRAÏM M'ENTOURE DE MENSONGE, ET LA MAISON D'ISRAËL DE TROMPERIE ; JUDA EST ENCORE SANS FREIN VIS À VIS DE DIEU, VIS À VIS DU SAINT FIDÈLE.

Éphraïm est un marchand et il est trompeur (12:7-8). Napoléon appelait les Anglais « une nation de boutiquiers ». Les Français qualifient la Grande-Bretagne de « Perfide Albion ». Éphraïm deviendra riche (12:8). Éphraïm reviendra vers le Dieu d’Israël et saura qu’il n’y a pas d’autre Sauveur que Dieu (13:4).

Nous voyons qu’Osée décrivait les dix tribus comme étant un mélange de plusieurs éléments qui eurent une grande influence dans la colonisation et l’action civilisatrice de l’Europe occidentale. Osée affirme que les dix tribus perdues se trouveront, dans un premier temps, dans l’ouest, qu’elles seront très nombreuses, très prospères, que ce seront des nations de commerçants, qui seront détestés par les autres peuples, et qui bénéficieront d’une riche agriculture. Ils ne seront pas « Juifs » au sens religieux du terme, mais suivront une sorte de religion hybride et païenne. Cette description des dix tribus perdues et d’Éphraïm s’accorde dans son ensemble avec les nations de langue anglaise.

ABDIAS

Le Livre d’Abdias contient des prophéties sur Édom. Édom est assimilée à l’Allemagne, la Rome ancienne et quelques fois avec l’Europe dans son ensemble.

Abdias dit que dans les derniers jours :

La maison de Joseph détruira la maison d’Ésaü (1:18). Le Talmud (Baba Batra 123 ; b) dit que seul Joseph peut vaincre Ésaü. Les Britanniques et les Américains ont démontré qu’ils étaient capables de vaincre les forces combinées de l’Allemagne, de l’Italie et d’autres nations européennes alliées au Japon. Ces pays avaient des descendants d’Ésaü parmi leurs classes dirigeantes et leurs populations.

[Abdias 1:20] LES CAPTIFS DE CETTE ARMÉE DES ENFANTS D'ISRAËL POSSEDERONT LE PAYS OCCUPE PAR LES CANANÉENS JUSQU'A SAREPTA, ET LES CAPTIFS DE JÉRUSALEM QUI SONT A SEPHARAD POSSEDERONT LES VILLES DU MIDI.

Selon les Commentateurs, dans le verset ci-dessus, les « Cananéens » concernent l’Allemagne, Sarepta la France et la Grande-Bretagne et Sépharade désigne l’Espagne. En Hébreu, selon les Commentateurs, ce verset devrait être traduit comme suit :

[Abdias 1 :20] LE PREMIER EXIL DES DIX TRIBUS D’ISRAËL [Rashi] QUI VIVENT EN ALLEMAGNE [=CANANÉENS, Iben Ezra] EN FRANCE [=SAREPTA, Rashi, Iben Ezra, Radak, Abarbanel, Daat Sofrim] ET EN ANGLETERRE [= SAREPTA, Abarbanel] ET LES CAPTIFS JUIFS DE JÉRUSALEM EN ESPAGNE [=SEPHARAD, Targum Yeomanry] POSSEDERONT LES VILLES DU MIDI.

Les Commentateurs classiques considéraient, en général, que les dix tribus perdues se trouvaient en Occident[1], particulièrement en France et en Grande-Bretagne. En se basant sur Abdias 1:20 dans la Bible de Genève, Calvin affirmait que :

« Par Cananéens, les Juifs désignaient les Hollandais, et par Sarepta, la France et par Sépharade, l’Espagne. »

En tous les cas, « Sarepta » désigne la France dans son ensemble (Rashi), ou le nord de la France et la Grande-Bretagne (Abarbanel). Selon ce verset, les dix tribus perdues se trouveraient à « Sarepta » (Rashi, Nachmanides).

JONAS

Le livre de Jonas raconte comment Dieu lui dit d’aller dans la grande ville assyrienne de Ninive et d’y prophétiser qu’après 40 jours, la ville serait « détruite ». Selon ce que comprend Jonas, cela signifie que Ninive va être anéantie. Jonas ne voulait pas partir en mission et tenta de fuir vers Tartessos en Espagne. En mer, une tempête éclate et les marins se rendent compte que c’est un pouvoir surnaturel qui en est la cause. Ils tirent au sort et celui-ci tombe sur Jonas. Jonas dit aux marins de le jeter à la mer.

[Jonas 1:9] Il leur répond : Je suis hébreu, et je crains l'Éternel, le Dieu des cieux, qui a fait la mer et la terre.

Nous voyons ici le mot hébreu apposé au culte du Dieu d’Israël comme s’il était naturel que l’un aille avec l’autre. Jonas était un Hébreu qui partait en direction de Tartessos en Espagne. Les israélites des dix tribus furent ultérieurement déportées, entre autres lieux, vers l’Espagne. On les connaissait sous le nom d’Ibères, c.à.d. comme hébreux. Les Ibères émigrèrent de l’Espagne vers la Gaule et les îles Britanniques. Ptolémée appelait les Celtes de Grande-Bretagne « Hibernes ou Hébreux et le nom d’Ibères apparaît fréquemment pour désigner des lieux ou des groupes ethniques chez les Celtes d’Occident.

L’équipage tenta encore un essai sans succès pour continuer sa route dans la tempête, mais finit par jeter à regret Jonas à la mer. Un « poisson » (une baleine ou quelque autre créature marine) l’avala et après trois jours le recracha sur le rivage. Il alla à Ninive et prophétisa. Le peuple fit pénitence fut pardonné, et le désastre promis fut évité (à ce moment-là) pour la cité.
 

MICHÉE

L’aigle chauve : (Bald Headed Eagle) Symbole des États-Unis !

Michée prophétise surtout sur les dix tribus perdues avant et après l’exil. Michée dit qu’ils seront comme un aigle chauve (1:16). C’est le symbole des États unis.

Description des Scytho-Israélites

Michée, chapitre cinq, montre comment les Assyriens, après avoir détruit les palais des israélites, les ont exilés. Au début, les israélites ont été employés comme bergers ou protecteurs de l’Assyrie, mais ensuite ils sont devenus les princes du pays (5:5). C’est alors qu’ils ont détruit l’Assyrie (5:6). Ces évènements ont eu lieu lorsque les Scytho-Israélites gagnèrent de l’influence dans l’armée, et de simples soldats, montèrent en grade jusqu’à contrôler l’empire et, à terme, le détruisirent.

Une puissance mondiale ; Le Messie Fils de Joseph

Le reste de Jacob se trouvera parmi les nations gentiles comme un lion (5:7) parmi les troupeaux de brebis que nul ne peut délivrer (5:8). Tous les ennemis d’Israël seront éliminés. En d’autres termes, les descendants d’Israël deviendront la puissance mondiale majeure. Michée, chapitre cinq, décrit de façon prophétique les évènements historiques qui se sont passés à son époque tout en les appliquant aux évènements des derniers jours. Le Malbim comprend Michée ainsi en ce qui concerne les derniers jours :

« À la fin des temps, les dix tribus se lèveront en premier. Le Messie Fils de Joseph les guidera. Ils œuvreront avec pouvoir. La tribu de Juda sera dispersée parmi les nations, faible et minoritaire. Ils seront rattachés aux dix tribus et leur seront subordonnés sous le gouvernement du Messie Fils de Joseph. Ensuite, le Messie Fils de David se lèvera avec la force du Tout-Puissant. C’est alors qu’ils prendront tous sur eux le joug du Royaume de la Maison de David. »

Ce point de vue du Malbim s’appuie sur la tradition selon laquelle il se lèvera dans les derniers jours deux messies :
Le pays du grand Israël

Michée dit que lorsqu’ils reviendront, les israélites hériteront de Bassan et de Galaad comme dans les temps anciens (7:14). Ces régions se trouvaient à l’est du Jourdain et incluaient le Liban, la Jordanie, la Syrie et une partie de la Turquie et de l’Irak. Les promesses faites à Abraham seront accomplies (7:20).

[Michée 6:8] ON T'A FAIT CONNAÎTRE, Ô HOMME, CE QUI EST BIEN ; ET CE QUE L'ÉTERNEL DEMANDE DE TOI, C'EST QUE TU PRATIQUES LA JUSTICE, QUE TU AIMES LA MISÉRICORDE, ET QUE TU MARCHES HUMBLEMENT AVEC TON DIEU.

[Michée 7:20] TU TÉMOIGNERAS DE LA FIDÉLITÉ À JACOB, DE LA BONTÉ À ABRAHAM, COMME TU L'AS JURÉ À NOS PÈRES AUX JOURS D'AUTREFOIS.

ZACHARIE

Zacharie dit que Dieu est en colère avec les nations gentiles parce qu’elles persécutent Juda. Dieu était un peu fâché contre les Juifs et les gentils en ont profité pour prendre l’avantage sur eux et les opprimer plus qu’il ne fallait (1:15). Quiconque blesse Juda, blesse la prunelle de Dieu (2:8). Dans les Derniers Jours, la justice de la foi de Juda sera reconnue :

« EN CES JOURS-LA, DIX HOMMES DE TOUTES LES LANGUES DES NATIONS SAISIRONT UN JUIF PAR LE PAN DE SON VÊTEMENT ET DIRONT : NOUS IRONS AVEC VOUS, CAR NOUS AVONS APPRIS QUE DIEU EST AVEC VOUS. » (Zacharie 8:23).

Zacharie parle aussi de la reconstruction du Temple (6:15). Il dit que ceux qui sont « au loin » y participeront. Les Commentateurs (Abarbanel, Malbim) indiquent ici et là que les dix tribus perdues aideront à reconstruire le Temple. Les quatre grands jours de jeûne que font les Juifs pour pleurer sa destruction et son état désolé deviendront alors des jours de réjouissance
(8:19).

[Zacharie 8:22] ET BEAUCOUP DE PEUPLES ET DE NOMBREUSES NATIONS VIENDRONT CHERCHER L'ÉTERNEL DES ARMÉES À JÉRUSALEM ET IMPLORER L'ÉTERNEL.

Dix hommes de toutes les langues des nations saisiront un Juif et lui diront : laisse nous aller avec toi, car nous avons appris que Dieu est avec toi (8:23). Juda est un arc et Éphraïm est la flèche contre les fils de Javan (9:13). « Javan » désigne habituellement la Grèce mas on peut aussi l’appliquer à de nombreux peuples. Juda et Joseph se réuniront (10:6). Éphraïm sera une nation puissante (10:7). Ils seront délivrés de leur exil et seront ramenés en Galaad (la Syrie) et au Liban, mais il n’y aura pas assez de place pour eux tous (10:10).

MALACHIE

Le Messie Fils de Joseph

Dieu dit qu’il enverra Son messager devant lui pour préparer la voie et apparemment reconstruire le temple (Malachie 3:1). Rav Saadia Gaon (né vers 890 apr. J.-C.) et Iben Ezra (1080-1164 apr. J.-C.) disent que le « MESSAGER » désigne le Messie Fils de Joseph. Selon le Malbim (1809-1879) et d’autres commentateurs, le Messie Fils de Joseph sera à la tête des dix tribus perdues lorsqu’elles reviendront pour se réunir avec Juda.

Prise de conscience de l’identité des tribus lors de l’Ère messianique

Malachie dit que dans les derniers jours, la tribu de Lévi sera purifiée (3:2-3). Maimonide dit que cela aura lieu lors de l’Ère messianique et chaque israélite saura à quelle tribu il appartient (Maimonide, Mishna Torah, Les Lois des Rois, ch. 12, no.3, cf. Talmud, Kiddushin 70 ; a). Nous sommes appelés à donner notre dîme à Dieu afin qu’il nous bénisse (3:10).

[Malachie 4:4] SOUVENEZ-VOUS DE LA LOI DE MOÏSE, MON SERVITEUR, AUQUEL J'AI PRESCRIT EN HOREB, POUR TOUT ISRAËL, DES PRÉCEPTES ET DES ORDONNANCES. Les dix tribus perdues devront revenir et accepter de nouveau la Loi de Moïse et d’Israël. Ceci est aussi mentionné dans le Talmud de Jérusalem et dans le Zohar. Elles reviendront, se réconcilieront et formeront un seul groupe.

[Malachie 4:5] VOICI, JE VOUS ENVERRAI ÉLIE, LE PROPHÈTE, AVANT QUE LE JOUR DE L'ÉTERNEL ARRIVE, CE JOUR GRAND ET REDOUTABLE.

[Malachie 4:6] IL RAMÈNERA LE COEUR DES PÈRES À LEURS ENFANTS, ET LE COEUR DES ENFANTS À LEURS PÈRES, DE PEUR QUE JE NE VIENNE FRAPPER LE PAYS D'INTERDIT.

Dans ses commentaires, Darrel Conder affirme que ces versets se réfèrent aux dix tribus perdues qui reviendront et identifieront leurs ancêtres. Les dix tribus perdues d’Israël seront instruites de leur identité hébraïque « Brit-Am » (alliance du peuple). Juda lui aussi saura. Ces évènements seront accompagnés par une repentance, une réconciliation et une réunification mutuelles.

Nous avons brièvement effleuré ce qu’ont dit certains prophètes concernant les dix tribus perdues. Nous avons utilisé ces messages pour faire le rapprochement entre ces Hébreux qui avaient disparu les peuples anglo-saxons et les peuples européens qui leur sont apparentés. Les Prophètes apparaissent dans la Bible après les cinq Livres de Moïse. On connaît ces livres sous le nom de Pentateuque ou « Chomesh » en hébreu. On les connaît aussi sous le nom de « Torah ». Ce terme peut être utilisé pour tout enseignement se rapportant particulièrement à l’instruction religieuse. Les cinq Livres de Moïse sont donc appelés « Torah », car, avec les explications qui sont données, ils sont la source de toute instruction. Les Prophètes, en effet, s’étendent sur la « Torah ». Ils ont prédit comment certains aspects de la Torah seraient mis en application et quelles en seraient les conséquences si on suivait ou non ses injonctions. En gardant ceci à l’esprit, nous pouvons maintenant nous plonger dans la Torah pour constater que tout ce qui devait arriver avait déjà été prévu dès le commencement.


Chapitre 11 : LE PENTATEUQUE

Genèse

Quelque temps après la création d’Adam et Ève, le Déluge balaya l’humanité de la face de la terre sauf Noé et sa famille. Noé a eu trois fils : Sem, Cham et Japhet. Abraham descend de Sem. Dieu choisit Abraham pour être béni et bénir tous les peuples de la terre (Genèse 12:23 ; 18:18-19 ; 22:18 cf. 24:4). Abraham reçut la promesse qu’il aurait une postérité extrêmement nombreuse (15:5 ; 22:17). Il reçut la confirmation qu’il recevrait le Pays de Canaan en héritage (15:7 ; 17:8) du Nil à l’Euphrate (15:8). Des nations et des rois sortiraient de lui (17:6). Sarah, son épouse serait bénie en ce qu’elle deviendrait « des nations ; des rois de peuples sortiront d’elle » (17:16, 21) : des rois de plusieurs nations régneront tous en même temps comme sur les pays européens actuellement. Isaac, le fils d’Abraham, fut le seul héritier de cette alliance (17:19 ; 21:12). Un des buts de la promesse était que les bénédictions accordées aux descendants d’Abraham leur permettraient de pratiquer la droiture et la justice (18:19). Il fut commandé à Abraham de sacrifier son fils, Isaac. Il s’organisa pour le faire, mais au dernier moment, un ange l’arrêta.

Grâce à ce test réussi, les bénédictions matérielles qui seraient accordées à Abraham seraient inconditionnelles (22:16), mais les bénédictions spirituelles seraient accordées dans la mesure où ses descendants obéiraient aux commandements. Il fut dit à Abraham que sa postérité « possédera la porte de ses ennemis » (22:17 cf. 24:60). Isaac épousa Rebecca. Il fut prédit qu’elle deviendrait la mère de « alfei revava » ou des « milliers de myriades » (24:60) et que sa postérité possède(rais) « la porte de ses ennemis (24:60). Ces prophéties signifient que sa postérité maîtriserait les voies de communications internationales et les endroits stratégiques d’importance comme le font actuellement les États-Unis et la Grande-Bretagne (et seulement eux). La politique et la stratégie des Américains et des Anglais consistent encore actuellement à contrôler les endroits stratégiques de la planète. Ce sont les seuls à agir ainsi. Isaac reçut en héritage tout le Pays de Canaan (26:3). Il serait l’ancêtre d’une descendance innombrable qui bénirait le monde entier (24 4 ; 32:12).

Isaac fut le père de jumeaux : Ésaü et Jacob (25:24). Ésaü était l’aîné. Il fut dit à Rebecca que l’aîné servirait le cadet (25:23). Ésaü vendit son droit d’aînesse à Jacob (25:33). Jacob reçut la bénédiction du droit d’aînesse de son père Isaac en se faisant passer pour son frère Ésaü (27:27). Il fut promis à Jacob qu’il jouirait d’un climat sain, d’une riche agriculture et des richesses minérales (27:28. Cette bénédiction fut réitérée sur Joseph (49:25) et qu’il serait le maître de ses frères et qu’il régnerait sur des nations (27:29). Jacob devait recevoir les bénédictions d’Abraham et hériter du Pays (28:4, 35:12). Sa postérité devait se multiplier sur toute la terre (28:14). Jacob épousa Léa et Rachel (29:30). Avec Léa, Jacob engendra Ruben (29:32), Siméon (29:33) Lévi (29:34), Juda (29:35). Issachar (30:18) et Zabulon (30:20). Rachel engendra Joseph (30:24) et Benjamin (35:18). Selon le Talmud, Joseph est destiné à vaincre Édom. Cela signifie probablement une guerre future contre l’Allemagne ou l’Europe en général. La Grande-Bretagne et les États-Unis descendent de Joseph. Le nom de « Benjamin » signifie « expression de ma main droite ». La devise officielle des rois normands (descendants de Benjamin) en Angleterre était « Dieu et ma main droite ». Bilha était la servante de Rachel. Elle donna naissance à Dan (30:6) et à Nephtali (30:8). Zilpa, la servante de Léa, fut la mère de Gad (30:11) et d’Aser (30:13). Jacob s’enfuit de chez son beau-père « Laban » l’Araméen. Laban signifie « le blanc ». Jacob partit vers le Pays de Canaan. Sur le chemin, un ange lutta avec Jacob (32:24). Jacob vainquit l’ange qui lui donna le nom « Israël » (32:28). Il fut promis à Jacob « qu’une nation et une multitude de nations naîtra de toi et des rois sortiront de tes reins » (35:11). Israël (c.à.d. Jacob) donna à son fils Joseph une tunique de plusieurs couleurs ce qui rendit ses frères jaloux (37:3). ères jaloux. Joseph fut vendu en et Égypte, où il devint le dirigeant virtuel du pays ce qui lui permit de sauver de la famine la maison de son père, l'Égypte et d’autres pays et Zerach avec Tamar (38:29-30). C’est de Peretz qu’est sortie la maison de David et du futur Messie. Joseph épousa Asnath la fille de PotiPhéra le prêtre d’On p41 :50) et il engendra Manassé (41:51) dont le nom en Hébreu signifie « représentation de responsabilité déléguée » comme pour le système politique américain. Le deuxième fils de Joseph fut Éphraïm (41:52) dont le nom en Hébreu implique un système aristocratique tel qu’on le trouve encore en Grande-Bretagne[1]. Joseph se réconcilia avec ses frères qui descendirent en Égypte avec leurs familles . Les fils et les petits fils d’Israël étaient au nombre de soixante-dix. Les noms des petits fils sont semblables aux noms des descendants des tribus d’Israël qui peuplèrent la plus grande partie de l’Europe occidentale. La tradition juive et les légendes arabes suivent la trace des dix tribus perdues jusqu’en Europe de l’Ouest.

Avant de mourir, Jacob bénit Joseph (48:3) et adopta Éphraïm et Manassé comme ses fils et ils formèrent des tribus à part entière (48:5-6). Éphraïm et Manassé devaient devenir une multitude sur la terre. Ils porteraient le nom de Jacob et le nom des leurs aïeux Abraham et Isaac (48:16). Tout d’abord, cela signifie que l’essence des ancêtres se manifesterait par les fils de Joseph. On peut trouver une autre signification dans le fait que les noms de leurs ancêtres leur feraient se souvenir qui ils sont. On connaissait Abraham sous le vocable « d’Hébreu » (14:13) et les premiers habitants de la Grande-Bretagne s’appelaient entre eux et étaient connus par les autres nations sous le terme d’« Ibérie » (Hébreu). Les noms attribués aux Scythes et aux Saxons qui s’établirent en Angleterre sont dérivés du nom Isaac. « Jacob » est le nom du drapeau britannique « l’Union Jack » expression qui veut dire « Unité de Jacob ». Le surnom de Yankee est une abréviation du nom de Jacob.

Joseph reçut le droit d’aînesse (49:26 cf. 1 Chroniques 5:1) et ce droit fut transmis à Éphraïm qui devait surpasser Manassé. Éphraïm deviendrait une multitude de nations (48:19), « malo hagoim » (c.à.d. « plénitude des nations ») et il régnerait sur d’autres peuples (Targum Onkelos). Manassé aussi deviendrait grand, mais Éphraïm serait le plus grand (48:19). Jacob bénit tous ses fils et prédit ce qu’il adviendrait d’eux dans les Derniers Jours (49:1). Ruben (la France) serait instable et essaierait de conquérir la Terre sainte. Siméon et Lévi feraient la police (49:5) comme les Irlandais en Amérique. Juda garderait la loi et enseignerait ses frères qui, à la fin, reconnaîtront sa justice (49:8)[2]. Juda serait comme un lion. À l’inverse des autres tribus, Juda serait toujours identifié comme descendant d’Israël. Zabulon habiterait sur le bord des mers (49:13) comme font les descendants hollandais des Sabalingoi (« Peuple de Zabulon »). Les deux tiers de la Hollande ont besoin d’être protégés de la mer par des « digues ». Issacar serait neutre et protégé dans une région montagneuse (49:14) comme les Suisses. Dan jugerait son peuple (49:16). Gad deviendrait une troupe de « Goths » (49:19) qui s’établirait en Suède. Aser mangerait des mets délicats et jouirait de la richesse (49:2).

Nephtali devait être comme une biche en Scandinavie (49:21). Joseph établirait des colonies au-delà des mers (49:22) et aiderait Juda à recoloniser le pays. Joseph ferait sentir sa présence sur de nombreux océans. Il serait béni en jouissant d’un excellent climat, d’une riche agriculture, de richesses en minerai (49:25). Joseph vivrait séparé de ses frères (49:26) comme les Nord-américains, les Britanniques, les Australiens, les Néo-Zélandais, et les Sud-africains. Benjamin est comparé à un loup (49:27) qui est l’emblème des Normands qui conquirent l’Angleterre. Le fils de Manassé s’appelait Makir (50:23). Ce nom en hébreu évoque le concept du Capitalisme. Ce nom a évolué pour donner le nom d’Amérique. Le symbole desÉtats-Unis est une pyramide, qui était aussi le symbole de Joseph.

Les bénédictions données aux pères devaient se réaliser dans les derniers jours. Les seuls peuples susceptibles de remplir tous les critères mentionnés dans la Bible sont les nations de l’Europe occidentale avec la Grande-Bretagne et ses filles et les États-Unis.

L’Exode décrit comment les enfants d’Israël se multiplièrent en Égypte et leur exode après l’oppression. Des échos de l’expérience égyptienne vécue par les israélites se retrouvent dans la mythologie celtique occidentale et dans les traditions anglo-saxonnes. Chaque tribu possédait son propre étendard et son emblème. On peut encore voir ces emblèmes nationaux chez les peuples occidentaux qui descendent des tribus d’Israël.

Le Lévitique est surtout consacré aux lois. Pour vivre en Israël, il faut reconnaître le monothéisme et respecter la Loi. C’est ce qu’a expliqué Nachmanides dans son commentaire sur le Lévitique 20 et sur d’autres sources bibliques.

Caractéristiques de l’identité des tribus dans le Livre des Nombres

Les étendards des tribus étaient placés autour du Tabernacle (Nombres 2:2). Dans la plupart des cas, ces étendards possédaient des emblèmes semblables à ceux que l’on peut encore voir sur les armoiries des nations dans laquelle la tribu en question est dominante. Les couleurs dominantes du Tabernacle et de la nation d’Israël étaient le rouge, le blanc et le bleu. On retrouve encore sur les drapeaux des nations qui descendent d’Israël ces trois couleurs ou au moins deux d’entre elles. Les Nombres (chapitre 2) décrivent l’organisation du camp et l’Ordre de Marche. L’arrangement géographique du camp dans le désert se reflète actuellement dans la façon dont sont situées les nations dans lesquelles les tribus d’Israël prédominent les unes par rapport aux autres. L’Ordre de Marche exigeait que les tribus se déplacent par groupes de trois. Ces groupements ont eu une répercussion dans l’histoire quant aux alliances et aux associations traditionnelles des peuples concernés. Yair le fils de Makir fils de Manassé (Nombres 32:41) et les événements le concernant se retrouvent dans la mythologie irlandaise.

Les prophéties de Balaam et l’identité d’Israël

Concernant l’identification d’Israël dans les derniers jours, les prophéties de Balaam nous apprennent que :

Balaam avait l’intention de maudire Israël. Rabbi Shimshon Rafael Hirsch a expliqué que les mots hébreux employés par Balaam pour maudire ont le sens de la division et de la séparation. Balaam avait l’intention de faire la distinction entre « Jacob » et « Israël » (Nombres 23:7). D’un côté « Jacob » et « Israël » représentent dans les Écritures les deux ensembles Juda et les dix tribus perdues. Diviser c’est maudire. Les deux moitiés d’Israël (dirigées par Juda et Joseph) doivent être unifiées. Cependant elles existeront séparément des autres nations (23:9). Elles seront si nombreuses qu’on ne pourra les dénombrer (23:10). Les bénédictions envers Israël étaient inconditionnelles (23:19-20). Elles sont comparées à une licorne (23:22 ; 24:8), et à un lion (23:24). La licorne et le lion sont les symboles de la Grande-Bretagne. Les tribus vivront dans des régions fertiles (24:6). Leurs descendants contrôleront des nombreuses eaux (24:7), c.à.d. ils vivront près de différentes mers et océans. Ils seront très puissants (24:7). Ils deviendront une puissance militaire mondiale (24:8). Le symbole de Manassé, dit le Midrash, était la licorne. Manassé (symbolisé par la licorne) deviendra la tribu la plus puissante et la manifestation la plus complète de la puissance d’Israël (24:8). Les armoiries écossaises possèdent deux licornes. Les descendants de Manassé par les Écossais et les Irlandais dominent les États-Unis. Presque tous les présidents américains sont de descendance écossaise ou irlandaise. Le lion et la licorne représentant Israël dans les derniers jours sont mis en juxtaposition (Nombres 24:9) et sont représentés sur les armoiries britanniques. Israël se rendra maître d’Edom (24 :18) c’est-à-dire l’Allemagne et l’Europe. Dans les derniers jours aura lieu une grande confrontation parmi toutes les grandes puissances du monde.

Deutéronome : Caractéristiques d’Israël

Les Hébreux étaient divisés administrativement en groupes de dix, de cinquante, de cent et de mille (Deutéronome 1:15) comme les Anglo-saxons autrefois. Le principe d’égalité faisait force de loi parmi eux (1:17). Les Français et les Américains ont fait la révolution pour imposer ce principe. Il a toujours été un élément sous-jacent dans la tradition britannique depuis longtemps.

Suite à la conquête du pays des Amorrites, les israélites ont été connus par leurs voisins sous le nom d’ Amurru. Ce terme était aussi employé pour désigner les Cimmériens d’où descendent de nombreux Celtes. Yair (Deutéronome 3:14) donna naissance aux Iari qui formaient un ensemble puissant au milieu d’Israël ; on retrouve leurs traces sous le même nom en Irlande et en Écosse. Les israélites étaient plus de 600 millions d’hommes sans compter leurs familles (6:11). Ils leur étaient interdits d’adopter les coutumes païennes des peuples qui les entouraient (12:30), sinon, ils seraient condamnés à l’exil. En réalité les dix tribus pratiquèrent l’idolâtrie et furent exilées. Les coutumes idolâtres décrites dans la Bible les suivirent dans leur exil et aident à les identifier. Les israélites avaient le droit de prêter aux autres nations, mais ne devaient pas emprunter (15:6 ; 28:12). Le terme « Arami » (traduit par « Syrien ») était utilisé indifféremment pour désigner Israël (26:5)4 : « Arami » selon Pline était le nom appliqué à l’origine aux Scytho-Saces desquels proviennent les Anglo-Saxons et les peuples qui leur sont apparentés. Chaque tribu avait sa spécificité propre (29:10). Juda avait la réputation de garder la loi, alors que les tribus du nord avaient tendance, avec Joseph, à appliquer la justice sociale[5]. Si les tribus ne gardaient pas la loi, elles seraient chassées dans un autre pays (29:28). Les mots en hébreu utilisés pour un autre pays peuvent se traduire aussi par « Nouveau Monde ». Cette expression fut, plus tard, employée pour désigner l’Amérique après sa découverte par les Européens. Les soixante-dix clans d’Israël se juxtaposent aux soixante-dix nations de la terre (32:8).

En ce qui concerne l’identité des dix tribus perdues, la bénédiction de Moïse (Deutéronome chapitre 33) nous apprend que Joseph serait béni de la plénitude de la terre (agriculture), et qu’il posséderait des richesses minières (33:15-16). Il vivrait dans des régions physiquement séparées de celles des autres israélites (33:16). Joseph est comparé à un jeune taureau et à une licorne (33:17). L’Angleterre est surnommée : « John Bull ». Joseph vaincra des peuples dans le monde entier. Le Midrash nous dit qu’à la venue d’Élie, dans les derniers jours, des dirigeants oints (c.à.d. des « Messies ») se lèveront de Manassé, d’Éphraïm et de Juda.

Issacar appellera les autres nations à aller vers la montagne pour offrir des « sacrifices en justice » (33:19). La Suisse montagneuse est un lieu de rassemblement pour les nations pour parler de paix dans un bon esprit, lors de conférences à Genève, ou pour les organisations telles que la Croix-Rouge et d’autres.

Zabulon se nourrira de la richesse des mers (33:19) comme la Hollande et trouvera des trésors dans le sable comme l’ont fait les Boers, descendants des Hollandais en Afrique du Sud.
Gad sera remarqué pour le symbole du lion qu’il portera comme la Suède et l’emploi caractéristique de la hache à deux tranchants que certains Goths avaient l’habitude d’utiliser (33:20). Le mot de « Goth » est une autre façon en ancien Hébreu de prononcer le nom de Gad.

Dan sera un jeune lion qui s’élance de Bassan (33:22) ou de « Basilia ». « Basilia » était un autre nom pour la Scandinavie. Les Danois représentent la branche de Dan qui partit pour la Scandinavie et y apportèrent le symbole du lion.

Aser plonge son pied dans l’huile (33:24) ce qui fait penser au pétrole et aux plateformes pétrolières. Ces plateformes dans la mer du Nord concernent les peuples descendants d’Aser comme les Écossais et les Scandinaves.

Tous les peuples d’Israël seront, dans leur ensemble, puissants militairement (33:27, 29), ils jouiront d’une relative sécurité, des richesses de la terre et d’un climat tempéré (33:28).
Ces bénédictions se trouvent dans la Bible. Elles s’y trouvent écrites noir sur blanc. La plupart d’entre elles sont tout à fait claires même à travers le filtre d’une simple traduction française. Les subtilités de l’hébreu et les traditions orales des sages soutenues par les résultats des recherches historiques en soulignent encore plus l’authenticité et la force du message. Les dix tribus perdues se trouvent parmi les peuples de langue anglaise et les nations européennes qui leur sont apparentées. Les États-Unis et la Grande-Bretagne ainsi que ses filles représentent les descendants de Joseph. Aucune autre explication ne peut honnêtement être proposée à la lumière de ces recherches. Que cela plaise ou non, on est forcé d’accepter ces résultats.
L’origine de nombreux peuples d’Occident remonte à Israël.



Chapitre 12 : IDENTIFICATION DES NATIONS

Grande-Bretagne, Afrique du Sud, Canada, Australie et Nouvelle-Zélande

Les sources arabes inspirées de la tradition juive affirment que les Fils de Moïse et les dix tribus perdues se trouvaient en France et en Grande-Bretagne. Les Arabes connaissaient les tribus du Nord sous le nom de « Fils de Ad » qui, à cause de leurs péchés, avaient été chassées vers « les îles des Bienheureux dans l’ouest », c’est ainsi que l’on appelait dans la littérature classique les Îles britanniques. Ad était le frère de Hud qui représentait les Juifs. Les Juifs ont conservé leur identité et sont restés fidèles à la loi de Moïse. Ce sont les dix tribus perdues (Fils de Ad) qui s’éloignèrent du chemin de la vérité, furent exilées, et perdirent leur identité pour finalement, se réfugier dans les Îles britanniques, l’Amérique du Nord et d’autres lieux semblables.
Une étude rabbinique connue sous le nom de « Zohar » affirme qu’Israël est représenté par une rose dotée de treize pétales rouge et blanc et de cinq feuilles vertes. La Rose des Tudor possède cinq pétales rouges entourés de cinq autres pétales blancs plus larges (c.à.d. ce qui fait donc dix pétales en tout) et cinq feuilles vertes. La Rose des Tudor est l’emblème officiel de la monarchie britannique. Il est vrai que la Rose des Tudor n’a que dix pétales alors que la « Rose d’Israël » décrite dans le Zohar en a treize, mais la Grande-Bretagne ayant une majorité de descendants d’Éphraïm ne représente que dix des treize tribus d’origine.

La Grande-Bretagne

La Grande-Bretagne est dominée par Éphraïm. Un « Ephrati » en hébreu est une personne appartenant à la tribu d’Éphraïm. Le nom suggère aussi l’idée d’aristocratie et on sait que la société anglaise est dominée par l’aristocratie. Le mot « Angleterre » signifie « Terre des Angles ». On appelait aussi les Angles « Aegli » (ce qui signifie « jeune taureau » en hébreu). C’était aussi le surnom d’Éphraïm (Jérémie 31:17). On représente les Anglais par un personnage nommé Bull. En français, le mot « Angleterre », peut aussi signifier « coin (angle) de la terre » et il se trouve que la Grande-Bretagne est aux extrémités du continent, que c’est une île, qu’elle a dominé sur d’autres peuples (comme cela a été prédit pour Éphraïm), et qu’elle a possédé des « portes » stratégiques d’importance internationale. L’Australie, connue autrefois sous le nom de Sinim ou « pays du Grand Sud » , fait aussi partie des « filles » de la Grande-Bretagne et, appartient donc à Éphraïm comme l’a prophétisé Ésaïe (49:8). D’autres pays tels que la Nouvelle-Zélande, le Canada, et l’Afrique du Sud sont d’origine éphraïmite. De nombreux descendants d’Éphraïm vivent aux États-Unis bien que ce pays soit dominé par Manassé.

Les États-Unis d’Amérique

Le nom « AMERICA » provient d’Amerigo (ou « Americus ») Vespucci (1451-1512) qui traça la carte des côtes de l’Amérique du Nord. Le nom « Amerigo » ou Americo est la permutation latine du mot hébreu « Makir » ou « HaMakiri ». « Makir » était le premier né de Manassé Fils de Joseph (Genèse 50:23). L’Amérique a donc été indirectement baptisée du nom du premier né de Manassé. Le territoire de Makir se trouvait au-delà du Jourdain, et l’Amérique est au-delà de l’Océan. Le mot « Makir » en hébreu signifie « vendre » ou « principe capitaliste ». Les États-Unis sont dominés par Manassé. Éphraïm devait supplanter Manassé (Genèse 48:20) qui à son tour devait devenir la puissance dominante mondiale. Balaam y fait allusion à propos des « licornes » (Nombres 24:8) et la licorne, nous dit un Midrash, est le symbole de Manassé. Le symbole de Joseph (Éphraïm et Manassé) était une image représentant l’Égypte et les États-Unis ont comme symbole officiel la pyramide que l’on trouve sur le grand sceau des États-Unis. Les États-Unis, grâce aux ressources minières, à leurs productions agricoles importantes, à leur richesse et à leur puissance économique reçoivent les bénédictions promises aux descendants de Joseph. Grâce à sa politique internationale et d’entraide, les États-Unis accomplissent les promesses faites à Abraham de devenir une grande et puissante nation qui pratique la justice et le jugement (Genèse 18:19).

La tradition rabbinique dit que deux Messies se lèveront dans les derniers temps : Le Messie, Fils de Joseph et le Messie, Fils de David. Le Messie Fils de Joseph dirigera les dix tribus. Il sera suivi par le Messie Fils de David qui dirigera d’abord la tribu de Juda, ensuite tout Israël et le monde entier. Le Messie Fils de Joseph est décrit comme un dirigeant qui apparaîtra ultérieurement et en même temps comme un phénomène national. Les descriptions qui sont faites du Fils de Joseph et de ses activités pointent en direction de la Grande-Bretagne et des États-Unis. Le Messie Fils de Joseph appartient aux dix tribus perdues et les dirige. Il aidera aussi les Juifs à se libérer de l’oppression, les assistera pour retourner en Israël pour rebâtir le pays. La Grande-Bretagne et des États-Unis, remplissent, dans une certaine mesure, en dépit de beaucoup de résistance interne et de promesses non tenues, le rôle du Messie fils de Joseph.

La France

La France est dominée par Ruben. Les emblèmes de la France et des Français comprennent le coq, la fleur de lys, et le soleil. Ces symboles sont liés à Ruben. La partie de territoire dont Ruben a hérité se trouvait prés de l’Euphrate. Les Francs ripuaires s’établirent en Gaule. « Ripuaire » signifie Rubénite. On les connaissait aussi sous le nom de Rubis. Les fils de Ruben étaient Hénoch, Pallu, Hestron, et Carmi (Genèse 46:9). Ils donnèrent leur nom aux différents peuples qui s’établirent en France. La signification de leur nom reflète certains traits de caractère des Français : Hénoch = Éducation, Inauguration, Cérémonie. Pallu = Distinction ; Hestron = Dirigeant provincial, Paysan ; Carmi = Vignoble. D’autres caractéristiques attribuées à Ruben comme une tendance au romantisme, à l’impétuosité et à l’instabilité sont applicables aux Français. Les Français ont été les premiers à atteindre à la grandeur nationale et à remplir le rôle attribué à Ruben.

L’Irlande

L’Irlande est dominée par Siméon et de nombreux éléments venant de Dan et d’Éphraïm. Les habitants de l’Irlande du sud possèdent les caractéristiques de Dan et de Siméon. Ils sont jaloux d’Éphraïm, et ont tendance au fanatisme et à la violence tout en ayant une sympathie potentielle et un sens de la justice et de la loyauté.

La Belgique

La Belgique concerne Benjamin. Son nom vient de Belgae. Bêla était un fils de Benjamin et en hébreu ancien ce nom pouvait se prononcer « Belagh ».

La Hollande

La Hollande appartient à Zabulon comme le montre sa dépendance quant aux protections contre les inondations et sa population qui vit sur « les bords de la mer ». Les noms de peuples qui s’établirent en Hollande (comme les « Sabalingoi » rappelle le nom de Zabulon et ses clans. L’emblème traditionnel de la Hollande est un navire comme pour Zabulon.

Le Danemark

Le Danemark est la nation des Danois, descendants de Dan.

La Norvège

La Norvège fut colonisée par les Huns Nephtalites et les groupes apparentés.

La Suède

La Suède fut fondée par les Goths et les Suèves. Les Goths ont reçu leur nom de Gad et les Suions de Schuni fils de Gad. D’autres groupes apparentés aux Suédois et aux Goths portent les mêmes noms que ceux des clans de Gad. Les Arodi de Gad sont devenus les Harudi et les Hreadgoths de Scandinavie. Les Areéli de Gad sont devenus les Hérules de Suède.

La Finlande

La Finlande fut peuplée à partir des tribus de Gad, de Siméon, et surtout d’Issacar. La plus ancienne histoire écrite de la Finlande, fait écho de tradition affirmant que les Finlandais descendent des dix tribus perdues.

La Suisse
On trouve en Suisse les descendants de diverses tribus israélites. À en juger par les noms et les caractéristiques nationales, il semble qu’Issacar soit en majorité. Issacar, selon les Écritures et la tradition, était plutôt d’un tempérament républicain ; bien qu’ayant un potentiel pour la guerre, il avait plutôt tendance à opter pour la neutralité ; il vit dans un lieu de rencontres internationales et milite pour le bien dans le monde ; intellectuel et précis, tout en étant d’une nature agreste ; il séjourne dans une région protégée par les montagnes. On peut trouver toutes ces caractéristiques (et d’autres encore) en Suisse. De plus : « Des fils d'Issacar, ayant l'intelligence des temps pour savoir ce que devait faire Israël » [1 Chroniques 12:32]. Ils avaient l’intelligence des temps, et tout le monde a entendu parler de l’horlogerie suisse.

Familles et géopolitique

L’identification des nations citées ci-dessus n’a été faite qu’à partir de quelques preuves parmi tant d’autres. Chacune des nations citées est influencée par une tribu particulière ; nous constatons que le même positionnement relatif dans l’espace géographique d’une tribu existe par rapport à celui qui avait été défini lors de la division du Pays d’Israël. De plus, on trouve des parallélismes supplémentaires sur le plan des alliances internationales de chaque pays. Les douze tribus descendaient d’un même père et de quatre mères. Les tribus descendantes de Léa la femme de Jacob avaient tendance à avoir plus d’affinité entre eux qu’avec les autres. Les descendants de Zilpa, la servante de Léa, étaient aussi proches, à un certain degré, des fils de Léa. Un même sentiment d’appartenance existait chez les descendants de Rachel, l’autre femme de Jacob et sa servante, Bilha.

Les dix tribus furent exilées vers des régions où l’on peut les identifier et les suivre à la trace à travers l’Histoire dans leur migration vers l’ouest. La Bible dit que les dix tribus perdues dirigées par Joseph se trouveront en gros vers l’ouest et le nord (par rapport à Jérusalem, ndt). Elles seront situées aux extrémités de la terre. Leurs descendants occuperont des points stratégiques qui leur donneront un avantage décisif sur leurs adversaires potentiels. Ils se compteront par centaines de millions. Ils seront prospères, auront la santé et posséderont de vastes ressources minérales et agricoles. Le lion et la licorne, le taureau et l’aigle chauve seront leurs emblèmes. Leurs membres seront surnommés « taureau » ou « Aegel » ce qui est une autre forme du mot « Angle ». Ils formeront une communauté de peuples (en hébreu : Brit-Am), ce seront des navigateurs, ils vivront dans des îles, et iront sur de nombreux océans, ils formeront des puissances mondiales et auront des rapports avec « Sinim » qui est identifiée comme étant l’Australie. Le chemin matérialisé par les monuments mégalithiques conduisant à la Terre d’Israël à travers l’Europe leur permettra de savoir d’où ils viennent et comment ils doivent revenir. Ils aideront Juda à revenir en Israël et à rebâtir le pays, ainsi que le fait actuellement les États-Unis, et comme l’a aussi fait la Grande-Bretagne auparavant. On peut trouver tous ces traits, et de nombreux autres encore, parmi les peuples de Grande-Bretagne, de l’Amérique du Nord et de leurs cousins d’outre-mer.

« BÉNISSEZ DIEU DANS LES ASSEMBLÉES, BÉNISSEZ LE SEIGNEUR, DESCENDANT D'ISRAËL ! » [Psaumes 68:26]. Voilà Israël ! Voilà les enfants perdus d’Israël ! C’est là qu’est votre origine ! Nous avons besoin de connaître cette origine pour savoir qui nous sommes et ce que nous devons faire.


Chapitre 13 : SYMBOLES NATIONAUX ET LES « EXTRÉMITÉS DE LA TERRE »

Toutes les nations que nous avons identifiées comme ayant des proportions significatives de descendants israélites parmi elles possèdent des noms de tribus et des symboles qui justifient les identifications qui en ont été faites. À titre d’exemple, nous examinerons brièvement les aspects se rapportant aux États-Unis et au Royaume-Uni.

Les États-Unis d’Amérique

Le symbole officiel des États-Unis (que l’on peut voir sur le dollar) est le grand sceau avec un bouclier et une pyramide. Le sceau des États-Unis contient la devise : « Un à partir de plusieurs » (E Pluribus Unum). D’un côté on peut voir un œil au sommet d’une pyramide. Sur l’autre face, on a treize étoiles disposées comme dans l’étoile de David. Les étoiles décrites dans le rêve de Joseph fils d’Israël (Genèse 37:9) préfiguraient sa grandeur à venir. Le grand sceau porte un aigle avec un bouclier doté de treize bandes. Il y avait treize tribus d’Israël puisque Joseph avait reçu deux parts, l’une pour Éphraïm et l’autre pour Manassé (Genèse 48:5). Ce fait était très important pour Joseph.

« JOSEPH AURA DEUX PARTS » (Ézéchiel 48:13). Jacob bénit Joseph :

[Genèse 49:22] JOSEPH EST LE REJETON D’UN ARBRE FERTILE, LE REJETON D’UN ARBRE FERTILE PRÈS D’UNE SOURCE ; LES BRANCHES S’ÉLÈVENT AU-DESSUS DE LA MURAILLE : « PRÈS D’UNE SOURCE » : En hébreu « ali ayin » peut aussi signifier « près de l’œil » ou « surveillé de l’œil ». L’œil de la Providence surveille du haut de la pyramide. La pyramide symbolise Joseph. La pyramide est la représentation type de l’Égypte. D’après la tradition rabbinique (Nombres Rabah 2 ; 5) la tribu de Joseph portait sur l’étendard de sa tribu l’image de l’Égypte. Quand on voit une pyramide, on pense à l’Égypte. Dans l’une de ses serres, l’aigle tient un rameau avec treize feuilles et dans l’autre, treize flèches.

La bénédiction de Jacob sur Joseph continue ainsi : « Ils l’ont provoqué, ils ont lancé des traits ; les archers l’ont poursuivi de leur haine. Mais son arc est demeuré ferme et ses mains ont été fortifiées par les mains du Puissant de Jacob ; il est ainsi devenu le berger, le rocher d’Israël » [Genèse 49:23-24]. Les arcs sont en rapport avec la bénédiction de Joseph. Dans Zacharie (9:13), Juda est l’arc et la flèche est Éphraïm : « Car je bande Juda comme un arc, Je m'arme d'Éphraïm comme d'un arc ». L’aigle à tête chauve représente les israélites et les Judéens qui furent emmenés en captivité par les Assyriens (Michée 1:16). Ce sont eux qui composaient les dix tribus perdues. Les Pères fondateurs des États-Unis avaient pensé faire de la Loi mosaïque la Constitution du pays et d’adopter l’hébreu comme langue officielle.

Le Royaume-Uni

Moïse (Deutéronome 33) prophétisa sur Joseph (33:13) : « Sur Joseph il dit : Son pays recevra de l'Éternel, en signe de bénédiction, Le meilleur don du ciel, la rosée, les meilleures eaux qui sont en bas,

Joseph est désigné comme le fils premier-né d’un taureau dote de cornes comme celle de la licorne. Les symboles officiels de la Grande-Bretagne sont un lion et une licorne. On surnomme l’Angleterre « John Bull » et elle est représentée familièrement par un personnage connu sous ce nom. Un Midrash affirme qu’Éphraïm était représenté par un taureau. Jérémie (31:18) qu’Éphraïm¨m est un « veau », c.à.d. un jeune taureau, un « aegel » en hébreu. Autrefois en Europe on utilisait indifféremment « Aegel » ou « Angle » pour designer les « Angles ». Le mot « Angleterre » signifie « Terre des Angles ».

Les extrémités de la Terre

Joseph reçut la promesse (Deutéronome 33) qu’il jouirait des richesses de la terre, de ressources minières et d’un climat favorable. Son peuple se répandrait jusqu’aux extrémités de la terre. « Les extrémités de la terre » si on prend Israël comme point de référence, cela signifie le continent américain, l’Afrique du Sud et l’Europe du Nord-ouest. Le prophète Ésaïe a plusieurs fois situé les tribus perdues aux « extrémités de la terre ». « Mais toi, Israël, mon serviteur, Jacob, que j'ai choisi, Race d'Abraham que j'ai aimé ! Toi, que j'ai pris aux extrémités de la terre, et que j'ai appelé d'une contrée lointaine, à qui j'ai dit : Tu es mon serviteur, je te choisis, et ne te rejettes point » (Ésaïe 41:8-9). On trouve de semblables références à cette expression dans un autre passage : « Je dirai au septentrion : donne ! Et au midi : Ne retiens point ! Fais venir mes fils des pays lointains, et mes filles de L'EXTRÉMITÉ DE LA TERRE, » (Ésaïe 43:6).

Les peuples élus
 

AUX « EXTRÉMITÉS DE LA TERRE »
 

Les îles de la mer. Le pays du nord. Les meilleurs endroits et les plus riches. Les pays situés au bord de la mer. Les marins. Les extrémités de la terre (Les extrémités géographiques) avec le Pays d’Israël au centre. Des ressources en minerais. Une riche agriculture. Des troupeaux. Des bovins. Du blé. Du vin. De l’or. Des prouesses militaires. Une puissance mondiale et de l’autorité. Le « Policier » du monde. Un colonisateur de contrées « désolées ». Une aide pour rétablir le peuple juif en Israël. Un exemple pour le monde (« Lumière pour les gentils »). Une confédération de peuples « Brit-Am »). L’Union Jack (c.à.d. alliance de Jacob Israël) John Bull : Joseph – un jeune veau, « LA PORTE DE TES ENNEMIS » : Les points stratégiques et les détroits. « Les hauteurs du pays. »

Ésaïe 49 : « 5. Maintenant, l'Éternel parle, Lui qui m'a formé dès ma naissance pour être son serviteur, pour ramener à lui Jacob, et Israël encore dispersé ; car je suis honoré aux yeux de l'Éternel, et mon Dieu est ma force.

« 6 Il dit : c'est peu que tu sois mon serviteur pour relever les tribus de Jacob et pour ramener les restes d'Israël : je t'établis pour être la lumière des nations, pour porter mon salut jusqu'aux extrémités de la terre ».

Le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord possède un lion et une licorne sur ses emblèmes royaux. Le lion représente le Royaume de David et de Juda. Ce lion peut aussi représenter les exilés « le reste de Jacob » (Michée 5:8) qui sont les dix tribus perdues. Moïse (Deut. 33:17) compare Joseph à un taureau et à une licorne. Dans les bénédictions que fait Balaam la force d’Israël est assimilée à celle d’une licorne (dans la version du Roi Jacques, ndt) (Nombres 23:22). Selon le Midrash, l’étendard de Manassé portait une licorne et celui d’Éphraïm un taureau (Nombres 2 ; 7). Les deux devises présentes sur les Armes britanniques sont : « Dieu et Mon Droit » (Benjamin) et « Honni soit qui mal y pense ». Cette dernière expression rappelle le fait que, selon le Talmud, le Mauvais Œil (c.à.d. le pouvoir des pensées malignes et suggestives) n’a aucune influence sur la postérité de Joseph (Berachot 10).

Les Armes d’Écosse montrent deux licornes. C’est de l’Écosse et de l’Irlande qu’est venue en grande partie les éléments influents présents aux États-Unis.


Chapitre 14 : RUBEN ET LES FRANCS « RIPUAIRES »

« 8. Voici les noms des fils d'Israël, qui vinrent en Égypte. Jacob et ses fils. Premier-né de Jacob : Ruben.

« 9. Fils de Ruben : Hénoch, Pallu, Hetsron et Carmi. » (Genèse 46:8-9)

Origine des « barbares » Francs

Les israélites qui émigrèrent, ou tout au moins une partie d’entre eux furent connus sous le nom de Scythes. Ils envahirent l’Europe occidentale et on les connaît sous le nom de « Barbares ». L’origine du nom « Barbare » est incertaine. Il pourrait dériver du sémitique « Babiru » qui était une forme de « Habiru » qui signifie « Hébreux ». Les Barbares apparaissent dans l’histoire en Germanie et en Scythie. Ils étaient composés d’israélites, d’Édomites, et d’autres groupes.

Les Francs représentaient une des confédérations principales parmi les Barbares. Les Francs formaient une fédération de plusieurs tribus minoritaires et qui avaient de nombreux points en commun. Ils apparaissent vers 256 de notre ère lorsqu’un de leurs groupes entre en Gaule, passe en Espagne, et ensuite en Afrique du Nord. D’autres groupes Francs émergent bientôt de la région nord du Rhin et commencent à étendre leur influence jusqu’à contrôler toute la Gaule qui sera appelée du nom de France (c.à.d. Pays des Francs). Un chant gaulois[2] datant d’environ 350 de notre ère les assimilait aux Perses et aux Sarmates. Les Perses et les Sarmates les avaient côtoyés en Scythie. D’autres traditions (citées par Nicholas Vignier ça. 1630)[3] affirment que les Francs étaient des Scythes ou des Sarmates. Les Francs apparaissent tout d’abord à l’embouchure du Rhin et se dirigent vers le Sud. D’anciens récits[4] affirment que les Francs seraient venus de l’ancienne région saxonne de Maurunganie en Germanie du Nord au-dessous du lieu où vivaient les Normands. La géographie de Ravenne (8e siècle de notre ère) affirme que les Francs se trouvaient dans le sud du Danemark. Une autre source décrit les Francs comme « un peuple dont l’ancien nom était les Deni [c.à.d. Danois]. D’après la légende les Francs seraient issus de cette famille » (Ermoldus Nigellus 826 CE)[5]. Ceci permet de penser qu’une partie des chefs Francs ait pu venir de Scandinavie.

D’autres traditions sérieuses et conséquentes[6] relient les Francs (connus aussi sous le nom de « Frakkar » et de « Frygges » ) à la Phrygie, avec Troie (près de la Phrygie en Anatolie, Turquie), et avec la Pannonie à l’époque romaine, qui plus tard sera la Hongrie[7], mais ce terme sera employé à une région qui comprenait le Nord et le Sud. Quel que soit l’endroit où les peuples francs aient pu séjourner temporairement, leur origine doit être recherchée en Scythie à l’est de la mer Caspienne. Les Francs se rattachent aux Hugie, aux Tectosages et aux peuples vivant dans les steppes de la Scythie. Les Francs se sont déplacés vers l’Ouest et ont conquis les peuples celtes incluant les Galates et se sont établis en France. Les Celtes étaient alors concentrés en Gaule (France) et en Grande-Bretagne, mais avaient pendant un temps été présents dans une grande partie de l’Europe. Avant même d’avoir conquis la Gaule, les Francs avaient prouvé leur capacité à absorber les autres peuples, surtout ceux qui présentaient des affinités avec les Celtes. Il est très possible qu’au cours de leurs déplacements, les Francs aient rassemblé des groupes de Cimmériens et de Galates qui, auparavant, avaient été dispersés dans le Sudest de l’Europe. Les Francs finirent par conquérir la Gaule dont la partie septentrionale était peuplée de Galates. Certains écrivains français disent que les Francs étaient surtout d’origine galate.

On connaît aussi les Galates ou les Galatie sous le terme de Galadi et en français c’est une forme de l’hébreu « Gilead » (Galaad). La tribu de Ruben s’était, à l’origine, installée à l’est du Jourdain dans le pays de Galaad (Josué 22:9). Les Francs dans l’Europe du Nord furent connus au début sous le nom de « Huga »[8] et ce nom est une indication les rattachant aux Hugie de Scythie. Parmi les Hugies de Scythie, des noms de tribus (comme les « Gali » ) existaient qui étaient associées avec les Galates. Un contact avec les Galates pourrait expliquer les associations entre Troie et la Phrygie et les Francs. Un groupe célèbre de Galates était reparti de l’Europe de l’Ouest vers l’Est et avait attaqué la Grèce, était passé en Asie Mineure et s’était établi en Phrygie, prés de Troie, en Anatolie. Certains Galates étaient aussi partis (à une autre époque) vers l’Est en direction de la Scythie et ceux-là aussi ont pu avoir des rapports avec les Hugies.

Les Galates descendaient des anciens Cimmériens[9] une partie d’entre eux avait précédemment (avant de partir en Europe) aussi séjourné pendant environ 160 ans en Phrygie. Les Francs devaient à terme s’établirent en Hollande, en Belgique et dans le nord de la France. Ils descendent principalement de la tribu de Ruben bien qu’ils aient absorbé des éléments d’autres tribus israélites.

Ruben dans le Moyen-Orient avant l’exil et ultérieurement en Scythie

Les tribus de Ruben, Gad, et la demi-tribu de Manassé s’étaient installées en Galaad et à Bassan, sur la rive orientale du Jourdain dans le Pays d’Israël. Plus tard la tribu de Siméon s’y établit aussi (1 Chroniques 4 ; 42) à côté des rejetons d’autres tribus israélites. Ce modèle d’installation devait être reproduit plus tard par les descendants de ces mêmes tribus en Scythie.
Il y avait quelques groupes de Galates (comme les Tectosages et les Gala) dans la fédération hugie en Scythie ; cependant la plupart d’entre eux avaient déjà atteint la Gaule, la Grande-Bretagne et l’Ouest beaucoup plus tôt et y étaient restés. En Scythie, les Hugies (de Ruben) vivaient prés des Goths de Gad et des descendants des Amyrgiens-Sakae de Machir qui avaient été les éléments moteurs de la moitié de la tribu de Manassé, située à l’est du Jourdain en Israël. « GALAAD » était le nom donné à une grande partie du territoire situé à l’est du Jourdain dans le pays d’Israël y compris le territoire dans lequel vivait la tribu de Ruben. Galaad était aussi le nom d’un fils de Machir fils de Manassé. Les Galaadi ou Galates reçurent leur nom, soit du territoire israélite de Galaad, soit du clan israélite de Galaad fils de Manassé qui vivait dans une partie de Galaad. Il convient de souligner la chose, car elle est source de confusion : « Galaad » était un clan important dans la tribu de Manassé à l’est du Jourdain, mais on peut aussi appliquer ce nom de « Galaad » à l’ensemble de la zone israélite à l’est du Jourdain dans laquelle s’étaient établis Ruben, Gad, et la demi-tribu de Manassé.

Le clan de Galaad comprenait la majeure partie du groupe de Manassé qui s’était trouvée à l’est du Jourdain dans le pays d’Israël et était voisin de Ruben qui, à son tour, côtoyait Siméon au sud. En Scythie les Samnitaes de Siméon étaient voisins du territoire hugie. Le nom hugie dérive de celui de « Hagi », fils de Gad, bien que la plupart des « Hugie-Francs » semblent venir de Ruben. Le premier fils de Ruben fut Hanoch (c.à.d. « Chanoch » : , Genèse 48:9). Le « n » en hébreu et dans les dialectes des steppes de la Scythie semble être inséré dans les mots, voire, supprimé pour des raisons euphoniques. Il se peut que Hanoch et Hagi, bien que ce fût des entités indépendantes, aient été confondues l’une avec l’autre en raison de leurs relations de familles, de proximité géographique et d’histoire commune. On signale un peuple scythe, les Heniochi (cf. Hanochi de Ruben), dans la région du Caucase. À l’est de la Scythie (en « Serica » ) les RHABBANAEI[10] de Ruben côtoyaient les Garinaei que l’on identifie avec Eri ou « Geri » de Gad, les Damnae dont le nom était prononcé ailleurs comme Dan, et les Aspacarae dont le nom est une forme de Joseph (chose qui sera expliquée plus avant).

Sur la carte de « l’Arabie » de Ptolémée, la tribu de RUBEN en Israël était appelée « Rahabbanai ». (bien longtemps avant que les israélites du Nord n’aient été exilés). La correspondance Mari de la Syrie du Nord sur l’Euphrate mentionne les Rabeans (de Ruben) en compagnie d’un groupe appartenant à Benjamin (Banu/Maru Yaminas) et à Gad (Bene Simal et Zapunni). Manassé est aussi connu dans cette région sous le nom de « Manas » et de « Mentiu ». Ruben dans la Terre d’Israël à l’est du Jourdain était associé avec la moitié de Manassé de Joseph et de Gad. C’est le même modèle que nous trouvons plus tard en Sérica à l’est de la Scythie. De Sérica, ils se déplacèrent vers l’ouest en tant que Francs.
 

Ruben en Europe

En Europe de l’Ouest, les Francs étaient divisés en plusieurs groupes et on suppose que les principaux sont les Francs ripuaires, les Francs saliens, et les Chatti ou Hessiens[11]. Les Francs ripuaires (c.à.d. « rive » ) furent appelés ainsi par les Romains, car ce furent les premiers Francs auxquels ils eurent à faire face sur les rives du Rhin, et en Latin « ripa » signifie « rive ». On leur donne aussi le nom de « Ribuari » et ce nom en hébreu est une autre forme de RUBENY. Lorsqu’ils étaient en contact avec un nom étranger, les Grecs et les Romains (comme les Hébreux) avaient l’habitude d’interpréter sa signification d’après un son qui leur était familier dans leur propre langue. C’était particulièrement vrai lorsque le mot en question décrivait de façon pertinente ce peuple comme c’est le cas avec « rive » (c.à.d. « Ripuari » ) pour les Francs sur le Rhin. « Ribuari » semble avoir été le nom par lequel les Francs eux-mêmes se nommaient. Ruben en hébreu peut aussi se dire REUBAR ! « Ribuari » signifie « fils de Ruben » qui était le nom de leur ancêtre. La forme abrégée de Ruben est « Rubi « et à une époque, un peuple portant ce nom se trouvait sur les rives du Rhin. Il semble que ce fût les Francs ripuaires.

On rapporte qu’en 276 apr. J.-C. les Francs entrèrent en Gaule romaine avec les Alamans. Ils furent repoussés vers leurs bases sur le Rhin, mais ils commencèrent un processus d’infiltration pacifique en acceptant des terres de la part des Romains en retour de services militaires. En plus des RIBUARI (ripuaires), les Francs comprenaient les Francs saliens et les Hessiens. En Hollande, les Francs saliens se mélangèrent avec les Sicambres[13]. Les Sicambres et les Ambri avaient rencontré Alexandre le Grand à l’est de la Caspienne[14] en Scythie, de plus, on signale leur présence à Nysia sur l’Indus[15]. Le nom « Sigambri » était une autre forme utilisée en Europe pour Sicambrien et Ptolémée les identifie avec les Scymbi-Scyths dans la région de la Hugie en Scythie. Ils sont associés à Secem, un clan de Manassé. Une partie des Sicambri en Scythie voisinaient les Salei, qui selon Pline se trouvaient à l’est de la Caspienne sur les rives du fleuve Jaxartes[16]. Les Salei devinrent les Francs saliens en Europe qui se mélangèrent avec les Sicambres et finirent par leur être assimilés. En Scythie, les uns et les autres avaient aussi été en contact. On connaît aussi les Saliens[17] sous le nom de Sicambres après qu’ils aient eu fusionné entre eux en Europe. Ce groupe, à cause de la pression des Huns au début des années 400, envahit la Belgique et le nord de la France. Environ à la même époque, les Francs ripuaires et les Alamans entrèrent en Gaule à l’est par le Rhin où ils avaient été concentrés en Westphalie. Les Francs avaient séjourné en Phalie occidentale et orientale. Le nom du lieu où avaient vécu les Francs, la Phalie[18] vient de PHALUI, descendant du second fils de Ruben (Genèse 26:9 Nombres 26:5). Les Phalui ou Falhi[19] (Francs) en Est-Phalie étaient aussi connus sous le nom de Cheruski et furent absorbés en partie par les Saxons. Des groupes de Saxons s’établirent plus tard avec les Francs. Les Francs phaliens descendaient de Phalui alors que les « Hugo » Francs (Chauci) descendaient de Gad (Hagi) et Hanoch de Ruben. On retrouve plus tard Hanoch chez les Heniochoi qui vivaient dans la région scythe du Caucase sur la rive orientale de la mer Noire (Pline, N.H. 6 ; 26). Les Francs étaient aussi présents en Germanie et une région de la Germanie occidentale est justement appelée « Franken » (c.à.d. Franconie). Cependant, l’opinion générale concernant cette partie de la Germanie est que « La population d’origine de l’ancienne région de l’Hermunduri/Thuringe est restée largement inchangée, pendant qu’une élite (a) franque s’y installait aux 6e et 7e siècles » (Dirk).

Le nom du troisième fils de Ruben, Hetsroni¨ (Chetsroni), se retrouve dans les Istaevones qui formaient une division des peuples germaniques cités par Tacite et Pline. On dit qu’ils formaient plusieurs tribus (Tacite : « Germania » 2), mais les seules à être clairement identifiées sont les SICAMBRES qui se sont assimilés avec les Francs saliens (Pline, « Natural History » 4 ; 4). Le nom Hetsron devait être le même que celui des Hessuari (Chattuari) lesquels, en compagnie des Chamavi, Bructeri, Amsivariens, et Sicambres, se trouvaient dans la région nord que les Francs occupèrent plus tard et dont la population devint les Francs Hessiens ou Chatti[20]. Le nom HESSE peut venir de HUSHIM (Hus-im) fils de Dan (Genèse 46:23) et au début on considérait que les Francs avaient une origine DANITE ou leur étaient associés. Le quatrième fils de Ruben, Carmi, se rappelle dans le nom des CHARINI. Pline inclut les Charini dans le groupe des VANDALES avec les Vandili (Vandales), Burgundians (Burgondes), et Gutones (Goths). [Les Gutones étaient des Goths descendants de Gad et d’anciens associés de Ruben]. Des groupes de Vandili (Vandales) devaient s’établirent en France. Carmi est aussi un nom qui se rapproche des Cimmerians. Les Cimmeriens se sont trouvés à une époque dans le sud de la Russie en Crimée, d’où le nom de la région : localement, on connaît ce pays sous le nom de « KRIM ». Carmi donna son nom à la Carmania dans le sud de l’Iran où dès les temps les plus anciens on trouve plusieurs autres groupes dignes d’être mentionnés tels que Gad (Gadophydres, Pasar-gadae, Gadrosia) et Ruben (Carmania, Parthia, les Astaveni de Hetsroni).

En Scythie les HUGIE (Francs) font leur apparition avec les Goths de l’Est (Ostro-Goths) que l’on appelait aussi Tokhariens ou Togar et sont apparentés à Thogarma fils de Gomer (Genèse 10:3). On trouve ce nom à l’est de Serica (selon Ptolémée) là où les RHABBANAEI côtoyaient les Taguri et les Thogara (Thogariens). Ce nom rappelle celui des THORINGI (Turingii, Thuringii, Thuringiens) qui accompagnèrent les Francs RIPUAIRES en Europe et leur furent associés. Ils donnèrent leur nom à la Thuringe en Allemagne. Les Francs « Ribuariens » ou « Ripuaires » étaient connus sous le nom de RIBUARI[23] et ce nom en hébreu devaient avoir la même signification que Ruben tout comme les Rhabbanei de Serica étaient nommés d’après Ruben.


Ruben et Gog

Les noms des fils de Ruben peuvent être mis en parallèle avec les noms des groupes importants des Francs ; Hanoch=Hugo ; Phalui=Falhi ; Hetsron (Chetsron)=Istaevone & Hessuari (Chattuari), et le quatrième fils Carmi avec les Charini. Tous ces groupes se sont installés en France. Un descendant important de Ruben et apparemment fondateur d’un clan (1 Chroniques 5:3) « était appelé GOG ». « GOG » porte un nom pouvant s’appliquer à une partie de la tribu de Ruben, mais c’est aussi le nom d’un roi étranger du nord, « le chef principal de Meschec et de Tubal » ; « Gog, pays de Magog » (Ézéchiel 38:2-3). La tribu de Ruben était mélangée dans une certaine mesure avec celle de Gad dont le nom en hébreu peut se prononcer comme celui de GOTH. Il se peut que le clan Gog des Rubenites dans la province caucasienne de Gogarene (Ibérie) et ses connexions avec les Goths ait pu être la cause de confusion de la part d’auteurs entre Goths et Scythes et Gog et Magog ? Dans la littérature tibétaine, la région de Sérica (qui fut peuplée pendant un temps par les Rhabbanaei et d’autres groupes) était identifiée comme celle de « Gog ». Dans le folklore, Gog et Magog et les GOTHS étaient assimilés aux dix tribus d’Israël[24]. Gog et Magog au sens biblique concernent les populations de Russie et de l’Asie. La confusion entre Gog et Magog et les dix tribus provient de deux causes :



« 1. Fils de Ruben, premier-né d'Israël. -Car il était le premier-né ; mais, parce qu'il souilla la couche de son père, son droit d'aînesse fut donné aux fils de Joseph, fils d'Israël ; toutefois Joseph ne dut pas être enregistré dans les généalogies comme premier-né… (1 Chroniques 5:1).

« 3. Fils de Ruben, premier-né d'Israël : Hénoc, Pallu, Hetsron et Carmi.

«
4. Fils de Joël : Schemaeja, son fils ; Gog, son fils ; Schimeï, son fils ;

«
5. Michée, son fils ; Reaja, son fils ; Baal, son fils ;

« 6. Béera, son fils, que Tilgath Pilnéser, roi d'Assyrie, emmena captif : il était prince des Rubénites. » (1 Chroniques 5:3-6).


Caractéristiques de Ruben

Selon un Midrash (Nombres Rabah 2 ; 5) le symbole de Ruben était la mandragore. Ruben avait trouvé des mandragores dans les champs (Genèse 30 ; 14) et les avait portées à sa mère Léa. Elle utilisa ses mandragores pour « détourner » l’attention de son mari de Rachel.

Traditionnellement, les mandragores ont une réputation aphrodisiaque et on se souvient qu’une fois, Ruben (Genèse 35:22) a agi de manière inappropriée avec Bilha, la concubine de son père.

À tort ou à raison, les Français ont la réputation internationale à avoir des penchants romantiques. On décrit la mandragore avec une fleur blanche ou violette, ce qui est peut-être l’origine de l’usage de la fleur de lis comme symbole de la monarchie française dont on trouve un précédent sur les pièces de monnaie juives[26] aux environ de 130 avant l’ère commune. Les premiers rois francs, les Mérovingiens, pratiquaient le culte du soleil[27] et le roi français Louis XIV (considéré comme l’apothéose de la royauté française) était connu sous le nom de « Roi Soleil ». Le soleil levant est aussi considéré comme un symbole associé à Ruben, selon des sources traditionnelles populaires juives. Dans les synagogues, les symboles des douze tribus servent fréquemment comme thème de décoration. C’est souvent que l’on attribue à Ruben le symbole du soleil levant.


Chaque tribu d’Israël était représentée par un animal[28] en plus d’autres symboles. Les symboles des différentes tribus pouvaient être échangés dans certaines circonstances et une tribu pouvait utiliser, à l’occasion, le signe normalement réservé à une autre (Cantiques des Cantiques Rabah 4 ;7). L’auteur ne connaît pas l’animal symbole de Ruben, mais les Francs mérovingiens pratiquaient un culte de l’OURS[29]. Les Parthes sont aussi comparés aux « OURS » dans le Talmud (Megilla 11a). Les Parthes de la Scythie orientale avaient pris le contrôle de la Perse. Ils étaient en relation avec les Goths de l’orient et étaient d’origine israélite dans une mesure importante. Une grande partie de la tribu de Ruben se trouvait parmi eux. Avant les Francs, la France s’appelait la Gaule ou « Gallia » et ses habitants les Galli, ce qui en bas latin signifie « coq » . Les Français ont utilisé le coq comme emblème national. Le coq qui chante en général dans le folklore juif se rapporte au lever du soleil ce qui correspond au « Soleil » ou « le Soleil levant » symbole de Ruben. De plus, on retrouve les traces de Ruben et de ses clans chez des entités qui ont fini par s’installer en France, comme les Francs ripuaires (connus aussi comme « Rubi » ) ainsi que leurs parentés. Même ainsi, l’opinion générale d’aujourd’hui qui prévaut est que les Français descendent des anciens Gaulois, Celtes, Aquitains, et d’autres cultures celtiques. Seule une faible minorité (prétendu peut-être à tort ?) descend véritablement des Francs, Goths, Vandales, Normands, Alamans, et d’autres peuples semblables. Ce sont ces groupes tardifs, qui, de Scythie, envahirent l’ouest via la Scandinavie et la Germanie. Les peuples associés aux Celtes (qui, dit-on, sont à l’origine des Français) étaient composés de tribus indigènes regroupées avec d’autres telles que les Cimmériens-Galates, qui arrivèrent de l’orient.

« GALATAE » (Galate) est le nom donné aux Gaulois dans les écrits grecs. Les Romains les appelaient « Galli ». Les termes « Galatae » et « Galli » sont tous les deux des dénominations hébraïques. « Galli » signifie « Exilés » (comme le note Apartian) et « Galiléen ». Le nom « Galatae » est rendu par « Galadi » dans certains récits et est une forme du nom hébreu « Gilead ». Dans les traductions françaises de la Bible, « Gilead » est rendu par « Galaad ».

Après avoir exilé les dix tribus d’Israël, les Assyriens reconstituèrent l’ancienne région de Galaad avec des parties des pays de Ruben et de Gad en une province appelée « Galazu » qui était leur version de « Galaad ». De même, les monarques grecs Seleuciens-Syriens nommèrent approximativement la même région « Galaaditis ». Dans le livre de Josué on dit que les Rubénites, les Gadites, et la demi-tribu de Manassé partirent dans le pays de Gilead :

« Les fils de Ruben, les fils de Gad, et la demi-tribu de Manassé, s'en retournèrent, après avoir quitté les enfants d'Israël à Silo, dans le pays de Canaan, pour aller dans le pays de Galaad, qui était leur propriété et où ils s'étaient établis comme l'Éternel l'avait ordonné par Moïse… » (Josué 22:9).

Il s’ensuit du passage ci-dessus, du terme assyrien « GALAZU » et du Séleucide « Galaaditis » que le nom « Galaad » et ses dérivés pouvaient être utilisés pour désigner tous les territoires de Ruben et de Gad, aussi bien que celui de « Galaad » proprement dit dans Manassé. Cette déduction et cette conclusion sont d’ailleurs confirmées par la découverte récente d’une ville dans le nord de la Syrie au sud de l’Euphrate nommé « Galaad ». Ce qui veut dire que ce nom « Galaad » a été trouvé dans les limites de l’ancien territoire de Ruben. Les noms « Galaadi » ou « Gileadi » ou encore « Galatae » devraient donc pouvoir être applicables aux anciens habitants de la région de « Galaad » dans son sens le plus large, ce qui inclut aussi les descendants de Ruben.

Puisque les Francs ainsi que d’autres entités ethniques qui étaient installés en France portaient des noms rappelant les clans de Ruben et que le caractère et la position de cette dernière sont applicables à Ruben, les GALATAE (Galates) de France étaient également, pour la plupart, dérivés d’une partie de GALAAD appartenant à RUBEN. Un raisonnement semblable relie les Caledoniens et les Galedon de Grande-Bretagne à Galaad de Manassé.

Ruben et les Français dans l’Histoire

Des points intéressants à noter : Les fils de Ruben étaient destinés (Zohar, VaYechi, 551, Sulam Edition) dans les derniers jours à porter la guerre dans le PAYS D’ISRAËL contre (ou pour) Jérusalem. Ce sont les « Francs » qui dirigèrent les Croisés d’Europe (1069-1270) dans leur tentative de conquérir la Terre sainte et Jérusalem. Napoléon Bonaparte, Empereur des Français offrit en 1799 de redonner la Palestine aux Juifs. Que Napoléon ait été sincère ou non dans son intention, ce furent les Français avec les Britanniques qui créèrent un climat politique qui rendit possible la Déclaration Balfour et ensuite la création de l’État d’Israël. Les Britanniques n’auraient probablement pas fait la Déclaration Balfour si les Français n’avaient pas donné leur accord de principe. Des volontaires français non-juifs (Gentils) ont combattu aux côtés des Juifs lors de la Guerre d’Indépendance d’Israël (1948-1949). La France a soutenu l’État d’Israël dans son programme nucléaire et dans son armement en général dans les premières années qui ont suivi la Déclaration d’Indépendance d’Israël. À une époque plus tardive, les Français ont montré qu’ils pouvaient aussi être antisémites et les supporters virulents des « Palestiniens » qui veulent tuer tous les Juifs. Un intellectuel français rapporte qu’en Europe, en 2001, le soutien pour une intervention armée en faveur des Palestiniens contre les Juifs était orchestré par la France. Ce rapport peut être exagéré, mais il vaut la peine de s’en souvenir. La France en tant que nation contient de nombreux éléments non israélites qui obtiennent fréquemment le dessus. La France, aujourd’hui, abrite environ 20% de musulmans d’Afrique du Nord, et beaucoup d’autres qui descendent des Italiens, des Allemands, des Polonais et d’autres. La France, comme tous les pays européens, contient des éléments d’Edom. Esau (Essuvis) était adoré en tant que dieu dans la Gaule ancienne. Depuis le début, les nobles en Gaule traitaient leurs sujets presque comme des esclaves et comme s’ils avaient appartenu à une autre race.

[En Grande-Bretagne, par contre, les indigènes avaient la réputation de fermeté et d’égalité] Les nobles gaulois étaient admis au Sénat de Rome en tant qu’égaux, et ceci peut faire penser à une parenté ethnique avec les Romains. Il existait des éléments de la population parmi les Français qui avaient des affinités avec les Allemands. La France de Vichy durant la Seconde Guerre mondiale montra des tendances pros germaniques, mais les Français de la France Libre qui combattirent aux côtés des alliés donnèrent une très bonne impression d’eux-mêmes. Les protestants de France étaient les plus israélites dans leur comportement et ils s’impliquèrent pour sauver des Juifs de l’extermination. L’attitude des protestants français reflète leur culture, leurs propres expériences ou l’influence de la Bible et celle de leur ascendance. Léon Poliakov rapporte qu’au Moyen Âge : « Les Français se souciaient peu de savoir s’ils descendaient de Japhet ou des Troyens. C’étaient des chrétiens. De plus, on admettait généralement, tout au moins parmi les lettrés, que la race humaine avait parlé autrefois une langue universelle avant la dispersion de la tour de Babel, et que cette langue était l’hébreu. Il existait un consensus quant au lieu où s’était trouvé le berceau de l’humanité. C’était la Judée, aux confins de la Terre sainte »[30]. À sa façon, ce passage résume assez bien l’attitude spirituelle de l’élément israélite en France : aucune identification définitive avec les israélites, mais une notion brumeuse d’avoir peut-être parlé l’hébreu avant la « Dispersion » (représentée par Babel) et que peut-être qu’on y retournerait un jour. Pendant une brève période, les Français ont régné sur la Syrie (1920-1928) et ce pays se trouve dans le vaste territoire qui a appartenu un jour à la tribu de Ruben. Les Français ont été traditionnellement impliqués au Liban et ont été les protecteurs des Libanais chrétiens. Certains chrétiens libanais descendent des Croisés français. Selon le Livre d’Ézéchiel (48:7) Ruben héritera sa part tribale entre Juda au sud et Éphraïm au nord, c'est-à.dire dans un territoire entre les descendants des Juifs et des Britanniques.

Les noms des tribus montrent le caractère de la nation

Le nom « Ruben » en hébreu signifie tout d’abord « Voir un fils » (Rue-ben) bien qu’il ait aussi une connotation de croissance (« Ribui » ) et de plénitude.

« Hanoch » les fils de Ruben, signifie « Inauguration » ou « Éducation ».

« Phalu » signifie « Distinction ».

« Hetzron » signifie « Habitant de la Cour ».

« Carmi » peut venir de « Cerem » qui signifie « Vignoble ».

Les noms ci-dessus apportent un sens supplémentaire à la lumière de l’histoire et de la culture française. Les Français ont tendance à être exigeants sur la qualité supérieure de l’enseignement et sont très portés sur le cérémonial : deux caractéristiques représentées par le nom « Hanoch ». Ils préfèrent la qualité à la quantité et, dans certains domaines, sont les meilleurs.

« Phallu » = Distinction. Les Français aiment la distinction et le style. La mode et les parfums français sont connus pour tenter d’atteindre ce petit plus « extra » qui fait la distinction. Les Français sont célèbres pour leurs aristocrates et leurs paysans et ces deux groupes se retrouvent dans le nom hébreu « Hetsron » qui signifie « Habitant de la cour ».

« Carmi » en hébreu veut dire « Mon vignoble ». La France est bien connue pour ses bons vins et ses experts en oenologie. Les vins français sont considérés comme les meilleurs du monde. Les Français consomment de grandes quantités de vin et celui-ce fait partie de leur nourriture de base. L’exportation de vin et sa production telle que le Cognac sont une source importante pour gagner des marchés étrangers. Les noms des fils de Ruben participent d’une façon importante à l’Histoire ancienne de la France. Ces noms décrivent aussi des aspects importants du caractère national des Français.

La France, la Bible et la tradition

En hébreu médiéval et moderne, la France est appelée « Sarepta ». Sarepta était à l’origine une ville phénicienne, « Sarepta qui appartient à Sidon » (1 Rois 17:9) où vivaient aussi les israélites. D’un bout à l’autre de la Gaule ancienne, et surtout sur la côte nord-ouest, on trouve des traces de comptoirs phéniciens ou israélites[31]. Il se peut que la France ait reçu le nom de Sarepta pour des raisons ethniques dues à quelque lien ou parentés avec les Phéniciens israélites de Sarepta (Daat Sofrim). On cite aussi le nom dans le livre d’Abdias et la plupart des Commentateurs classiques disent que cette citation biblique se rapporte à la France (Rashi, Radak, Daat Sofrim), ou en général au Nord (Nachmanides, Segfer HaGeulah), ou (selon Abarbanel) la France et l’Angleterre.

Abdias dit : « les captifs de cette armée des enfants d’Israël posséderont le pays occupé par les Cananéens jusqu’à Sarepta. Et les captifs qui sont à Sépharade posséderont les villes du midi. » (Abdias 1:20).

La traduction française est celle de la Bible de Segond. L’original hébreu de la première partie d’Abdias 1:20 peut être traduite comme suit selon les Commentateurs :

« This first exile [of the Lost Ten Tribes] who reach from the Land of Canaanites [i.e. Germany and Holland] to Zeraphath [France and Britain]… »[32]

« Ce premier exil qui part du pays des Cananéens (c.à.d. l’Allemagne et la Hollande) et s’installe à Sarepta (c.à.d. la France et la Grande-Bretagne)… »

Le bon sens de la Bible hébraïque et la lumière de la tradition permettent de comprendre qu’au moins une partie des dix tribus perdues iront à Sarepta, c’est à dire, la France, ou la France et l’Angleterre.

Note du traducteur : Un autre article traitant plus en profondeur des caractéristiques nationales de Ruben et des Français paraîtra bientôt.

LES PEUPLES DE RUBEN

RUBEN :

Rahabbanai au nord est de l’Israël « syrien » selon la Cartographie de Ptolomée ; Rhabbanai (Scythie orientale).

Ribuari (Francs ripuaires), Rubi (Francs),

CLANS DE RUBEN

Chanoch = Chauci, Hugo (Francs, Saxons).

Palui (Phalui) = Falia (Phalia de Germanie d’où les Francs envahirent la Gaule)

Chetsroni = Chassuari (Francs), Istaevones (Sicambres-Francs).

Carmi = Carmania (au sud de l’Iran), Crimée (Scythie), Carini (Francs de Gaule).

Gog (un clan de Ruben) = Gogarene (Ibérie dans le Caucase), Gog (État dans la Scythie au nord du Tibet), nom des Goths et des dix tribus perdues selon les traditions populaires.

Nemuel - Nemetes (Nantes) de la Gaule ( ?)

L’emblème officiel de la France est son drapeau tricolore. Avant c’était la fleur de lis, l’emblème de la royauté pendant le Moyen Âge.

L’emblème tricolore a été adopté par la Troisième République comme étant « quasi officiel ».

La devise « Liberté, Égalité, Fraternité » et ces caractéristiques (qu’elles soient bonnes ou mauvaises) auront donné un exemple de l’image de Ruben dont la Tribu domine les éléments israélites en France.

LIBERTÉ : Ruben se conduisit d’une façon inconvenante envers la concubine de son père (Gen.37:22) ce qui montre qu’il prit trop de « liberté » aux dépens d’autrui. RUBEN avait l’intention de libérer Joseph et effectivement il lui sauva la vie (Gen. 37:22) ce qui est une application des principes de LIBERTÉ et de FRATERNITÉ.

En même temps, Ruben était le premier-né et il aurait dû agir avec plus d’autorité ; c'est-à-dire, l’ÉGALITÉ fut mal appliquée. Voir la traduction araméenne de Onkelos de Genèse 29:32. Dans le nom hébreu « Ruben » (qui se prononce à peu près comme « Ra-oo-ben » ), « RA-OO » signifie « Voir » et « BEN » signifie « fils » ainsi « Reu-ben » signifie « Voir un Fils » « BAR » est l’araméen pour « fils » ou plutôt un synonyme hébreu pour « fils » et qui est plus commun en araméen. L’araméen et l’hébreu avaient en commun un stock de racines de mots assez important. « BAR » peut être employé pour FILS au lieu de l’habituel « BEN » dans les Proverbes 31:2 dans la Bible. Voir la Concordance d’IbenShushan. En tout état de cause, le mot « bar » en hébreu devrait être une forme acceptée pour « fils » (tout comme l’habituel « Ben » qui signifie « fils » ) qui ressemble à l‘Écossais « bairn » Il est évident aussi que l’hébreu parlé par les israélites du Nord a été influencé par l’araméen ainsi que par les tribus à l’est du Jourdain, voir « Éphraïm » p. 238-239. Ainsi, REU-BAR est une autre forme du nom REU-BEN. Dans les dialectes sémitiques le « R » et le « N » sont souvent interchangeables c’est pourquoi le « N » dans « BN » (Ben) devient « R » in BR (Bar) et ont la même signification « fils ».

Translittéré en « Hezron » dans la version du Roi Jacques.

Ézéchiel dit : « FILS DE L’HOMME, TOURNE TA FACE VERS GOG, AU PAYS DE MAGOG, VERS LE PRINCE DE MESCHEC ET DE TUBAL, ET PROPHÉTISE CONTRE LUI ! TU DIRAS : AINSI PARLE LE SEIGNEUR, L’ÉTERNEL : VOICI, J’EN VEUX A TOI, GOG PRINCE DE ROSCH , DE MESCHEC ET DE TUBAL. » (Ézéchiel 38:2-3)

THE CHIEF PRINCE OF MESHECH AND TUBAL, AND PROPHESY AGAINST HIM, AND SAY, THUS SAITH THE LORD GOD ; BEHOLD, I AM AGAINST THEE, O GOG, THE CHIEF PRINCE OF MESHECH AND TUBAL » [Ézechiel 38:2-3]

En hébreu le mot « Prince » se dit « Rosh » [c.à.d. tête de] et ceci a été compris par les Commentateurs du Moyen Âge non-juifs comme se rapportant à la Russie. Les Russes eux-mêmes s’identifiaient avec fierté aux forces de Gog et Magog, tel que l’écrit Léon Poliakov dans « The Arian Myth ».

La représentation populaire juive des symboles tribaux attribue le soleil ou un lever de soleil à Ruben. L’auteur n’a pas encore trouvé la source de cette tradition. Une source possible peut se trouver en hébreu ou en araméen, en effet les racines pour « VOIR » et pour « SOLEIL » sont en effet identiques : HAMA.


CONCLUSION

Nous avons montré que les dix tribus perdues d’Israël se trouvent principalement dans des endroits précis. Nous ne prétendons pas que tous ceux qui résident en ces lieux descendent d’Israël. Mais nous affirmons que la plupart des descendants des dix tribus perdues se trouvent parmi les nations en question. Dans l’ensemble, ces gens sont ignorants de leur identité en tant qu’israélites. Au cours de l’histoire, ces populations d’origine israélite ont influencé le développement et les caractéristiques de ces nations. On doit aussi trouver des descendants d’Israël ailleurs dans le monde.

L’objectif de l’organisation « Brit-Am » est de promouvoir les vérités présentées dans cet ouvrage. « Brit-Am » en hébreu signifie : « Une alliance des peuples » d’Israël. Ce nom joue sur les mots. Ésaïe nomme par deux fois les dix tribus perdues « Brit-Am » (Alliance du Peuple) (voir Ésaïe 42:6 et Ésaïe 49:8. De plus, « Brit-Am » est l’ancienne forme au Moyen Âge du nom « Britain » (Britannique). Il fait aussi allusion à « Britain » (Brit) et Amérique (Am) et par le nom « Brit » (qui signifie alliance) il désigne aussi Juda. « Brit-Am » possède des antennes dans le monde entier, surtout aux États-Unis. Son centre est à Jérusalem, capitale d’Israël.

Les Principes de Brit-am :
Les buts de Brit-Am sont d’encourager :
Les croyances de Brit-Am :
On peut approfondir les croyances, les principes et le résultat des recherches de « Brit-Am Israël » dans nos autres publications :
Ainsi que des articles dans nos magazines « Tribesman » et Brit-Am. Le présent livre et d’autres, à Dieu ne plaise, seront publiés bientôt.

On peut aussi visiter notre site web à http ://www.geocities.com/hiberi et http://www.britam.org.

On peut aussi échanger des renseignements sur notre groupe de discussion par email
(britam@netvision.net.il)


NOTES 

Chapitre 1

1. Voir Encyclopedia Judaica, « Armenia », « Georgia », « Caucasus ».
2. Slouchz, Nahum, « Les Hebréo phéniciens : Introduction à des origines de la colonization hébraïque dans les pays méditerranéens », Paris, 1909.

Chapitre 2

1. Spanuth, Bergen, « Atlantis of the north », 1980, p. 94.
2.
Herat, Moshe, « Economic Relations in the Lands of the Bible, ca. 1000-539 av. J.-C. » (hébreu), Jérusalem, Israël 1977.
3. Tuchman, Barbara, « The Bible and Sword. How the British Came to Palestine », R.U. 1954.
4. Boehart, Samuel, « Geographia Sacra, Phaleg et Canaan », Francfort, 1681, 1692.
5. Henri, Hubert, « The Greatness and Decline of the Celts », London 1934.
6. Treuman-Watkins, Brigitte« Phoenicians in Spain », Biblical Archaeologist, vol. 55, no.1 , Mars 1992.
7. McNair, Raymond F., « Key To Northwest European origin », thèse non publiée, Californie, États-Unis, 1963, p. 240.

Chapitre 4

1. Reade, J., « The Neo-Assyrian Court and Army : Evidence from sculptures », Iraq, 34, 1972
2. Barnett, R.D., « The Siege of Lachisl », Israel Exploration Journal (IEJ), vol. 8 Jérusalem, Israel, l958.

Chapitre 5

1.
Kristensens Anne Katrine Gade, « Who were the Cimmerians, and where did they come from ? » Copenhagen, 1988, p. 102.
2. Haynman, Irma, « The Syncretic Creed of Hellenised Jews From Tanais, Northern Black Sea region's, Jerusalem, 1994, put 111
3. Ivantchik, Askold, « Les Cimmériens au Proche-Orient », Suisse, 1993.

4. Astour, Michael C., « Ezekiel's Prophecy of Gog and the Cuthean legend of Naram-sin », Journal of Biblical Literature, 95/4, 1976, p. 567-99
5. Bellew, H.W., (« An Inquiry into the Ethnography of Afghanistan » ; Londres, 1891
6. Van Loon, Maurits Nanning, « Urartian Art. Its Distinctive Traits in the Light of New excavations », Istanbul, 1966.
7. lvantchik, voir n° 3

8. Van Loon, p. 16, voir n° 6
9. Harmatta, J., editor of « Prolegomena. In the Sources on the History of Pre- Islamic Asia », Budapest, 1979.
10. Bascim-Iakof, « Cinquante Siècles d'Evolution Autour de la mer Noire », Paris, 1937.
11. The Chronicles of Eldad HaDani ; The Cochin Scroll ; The Letter ascribed to King Joseph of Kuzaria, alternate version.
12. Powell, T.G.E., « Scythe Celts », Londres, 1958, 1980, p. 41
13. Wagner, Heinrich, Studies in the Origins of the Celts and of Early Celtic civilization's Belfasts, U.K., 1971, p. 44

Chapitre 6

1.
Haynman, 1. voir 5.2
2.
Hocham, Amos, « Sefer Yishayahu », vol.1, Jérusalem, 1984, p. 7, 10
3. Adolphe Neubauer, « La Géographie du Talmud », Paris, 1868.
4.
Hayrlman, 1. Voir n° 1
5.
Ustinova, J., « The Thiasoi of Theos Hypsistos in Tanais », History of Religions, 31, 1991, 2.

Chapitre 7

1. Blodgett Terry Marvin, PhD. Thesis, « Phonological Similarities in Germanic and Hebrew », The University of Utah.

Chapitre 8

1. « Ephraim », chap. 8 (1ère édition), ch. 7 (2éme édition).
2.
Spanuth, Jurgen, Put, voir 2.1
3.
Polak, Abraham, « Kazaria » (hébreu), Tel Aviv, 1951.
4.
Zohar, Breishit, VaYechi, 88m, Sulam edition, cf Midrash Tanchuma, VaYichi 6, voir « Ephraïm » (2nd edition) par Yair Davidi, p.92ff.
5.
Rabbi Kalischer dans « Ephraim », dernier chapitre
6. « Joseph », p. 120


Chapitre 9

1. « Ephraim », chap. 9

Chapitre 10

1. « Ephraim », chap. 7

Chapitre 11

1. « Ephraim », p. 90 ff
2.
Biblical Truth, by Yair Davidiy, p.191
3.
Rabbi Shimshon Rafael Hirsch
4. Kaplan, « The Living Torah », on Deuteronomy 26:5
5. The Natziv, Ha-Emek Davar on « Nitzavim » ; Deutéronome 29:9, citation d’Amos 2:6


Chapitre 14

1.
Encyclopedia Judaica, « Babiru », « Habiru »
2.
Roger Grand, « Recherches sur l'origine des Francs », Paris, 1965, p. 410
3. Grand, ibid, p. 12

4. Grand, ibid, p. 1. 5.
5.
Grand, ibid, p. 1 ; Victor Starcke, « Denmark in World History », 1946, trans. 1962, 1968, États-Unis, p.83.
6.
 Grand, ibid, p.38 ; F.L. Borchardt, « German Antiquity in Renaissance Myth », 1971, Londres et États-Unis, p.198ff., p. 165.
7.
H.M. Chadwick, « The Origin of the English Nation », Cambridge, 1924, p. 91 n° 2
8.
Grand, ibid. p. 146
9.
Diodorus Siculus 16 ; 32
10.
Ptolémée
11.
Hans Joachim Diesner, « The Great Migrations », Leipzig 1978, translated 1982, London, p. 135.
12.
Grand, ibid, p. 58.
13.
Grand, ibid, p. 33.
14.
Justin Bk., xii ;ix
15.
J.W. McCrindle, « Ancient India as Described by Megasthenes and Arrian », ca. 1880s, reprinted Calcutta, India, 1960, p. 110.
16.
Raymond Cole, « The Migrations of Israel », Eugene, Oregon, États-Unis, 1980.
17.
Grand, ibid, p.58.
18.
R. Priebsch et W.E. Collinson, « The German Language », Londres, ca. 1936, p. 43 et suivantes
20.
Grand, ibid, p.38ff., p.58
21.
Franz Altheim, « Geschichte Der Hunnen », Berlin, 1962, vol. 1, p. 54.
22.
Ortellius, « Tartaria ».
23. A. Anderson, « Alexander's Gate, Gog and Magog and the Enclosed Nations », Cambridge, Massachusetts, États-Unis, 1932, p. 72ff
24. Dr Adolphe A. Neubauer, « Where Are the Ten Tribes Now ? » dans Jewish Quarterly Review (JQR) no.1, London iii, 1889.
25. Sir John Mandeville, « Travels », 1ère édition ca. 1499, Londres, 1903, ch. xxix.
26.
BLL : Michael Baigent, Richard Leigh et Henry Lincoln, « Hold Blood, Holy Grail », Londres, 1982, N.Y, 1983
27.
BLL, ibid.
28.
Song of Songs Rabah 4 ; 7
29.
BLL, ibid. p. 238ff.
30.
Leon Poliakov, « The Aryan Myth », Londres, 1974, p. 20.
31. Frederic de Rougemont, « L'âge de bronze, ou les Sémites en Occident », Paris, 1866.
32. Yair Davidiy, « Ephraim », ch. 7