Le
théorème de Kolob
Regard
sur l’univers étoilé de Dieu
Lynn
M. Hilton
Note
de la rédaction : Nous n'avons pas encore vérifié le français de cette
traduction et n'avons pu apporter que des améliorations cosmétiques.
Nous remercions par avance les lecteurs qui nous signaleraient toute correction à apporter.
TABLE DES MATIÈRES
• À la gloire de Dieu et à la gloire future de l'humanité
• Première image en couleur d'une galaxie
• Pourquoi ce livre est-il important pour le lecteur ?
• Ma mère m'a parlé de Kolob
• Fac-similé tiré du livre d’Abraham n°2
• Fac-similé tiré du livre d’Abraham n°3
• Responsabilité de ce texte
• Explication des sources et références
CHAPITRE 1 – Introduction
• Le Ciel est un lieu réel
• L'Univers est bien organisé
• Description de la Voie lactée
• La Terre est vivante
• Objet du théorème de Kolob
• Créateur de toutes choses
• Abraham était un astronome et a enseigné l'astronomie en Égypte
• Notre Père céleste a un père
• Un apôtre nous exhorte à l'étude des Écritures décrivant le Ciel.
CHAPITRE 2 – Le théorème de Kolob et les douze corollaires
CHAPITRE 3 – Situation du royaume céleste
• Premier corollaire
• Principes de l'Évangile, base de ce chapitre
• Dieu est au centre
• Kolob est la plus grande étoile
• Les grappes d'étoiles au noyau galactique de la Voie lactée
• Les étoiles centrales sont uniques
• Les noyaux de galaxies extérieures
• Masse du cœur de la galaxie et trous noirs
• La taille de Kolob
• Quinze étoiles fixes dans le centre
• Les étoiles fixes
• Avantages et inconvénients
• Conclusion
CHAPITRE 4 – Le noyau de notre galaxie masqué par un voile
• Deuxième corollaire
• Principes de l'Évangile, base de ce chapitre
• Voile du temple
• Un voile protège la Terre
• Voiles de poussière à l'intérieur de la galaxie
• Voiles de poussière à l'intérieur des galaxies extérieures
• Pas de poussière dans le centre
• La lumière qui remplit l'immensité de l'espace
• Pour emprunter ou recevoir le pouvoir de Kolob
• Le spectre de rayonnement
• La plus forte source radio
• La plus forte source infrarouge
• Rayonnements Gamma
• Passer par le voile
• Conclusion
CHAPITRE 5 – Le nombre de créations de Dieu
• Troisième corollaire
• Principes de l'Évangile, base de ce chapitre
• La Voie lactée est-elle trop petite ?
• Mesures de très grandes distances
• Gravité – la loi de Dieu
• Ce que les astronomes apprennent de la Voie lactée
• Le nombre d'étoiles dans la Voie lactée
• La vitesse de rotation galactique
• Rotation galactique dynamique
• Âge des étoiles
• Le Christ créateur, le Christ éternel
• Y a t-il une limite au nombre de créations de Dieu ?
• Limites fixées aux cieux
• Conclusion
CHAPITRE 6 – Localisation des trois degrés de gloire
• Quatrième corollaire
• Principes de l'Évangile, base de ce chapitre
• Structure de l'univers de Dieu
• Schéma du théorème de Kolob
• Description du royaume céleste
• Le royaume céleste vu par le théorème de Kolob
• Description du royaume terrestre
• Le royaume terrestre vu par le théorème de Kolob
• Description du royaume téleste
• Le royaume téleste vu par le théorème de Kolob
• Conclusion
CHAPITRE 7 – Localisation des ténèbres du dehors, place du bannissement final de Lucifer
• Cinquième corollaire
• Principes de l'Évangile, base de ce chapitre
• Les ténèbres du dehors vues par le théorème de Kolob
• Conclusion
CHAPITRE 8 – La séquence de la Terre pour le développement
• Sixième corollaire
• Principes de l'Évangile, base de ce chapitre
• La Terre peut être semblable à une âme humaine
• La création de la Terre à proximité de Kolob et son déplacement à travers les royaumes terrestre et téleste
• La Terre s'est formée à partir de restes d'autres planètes
• Des matériaux de poussière s’accumulent aux frontières terrestres
• La période du jardin d’Éden
• La Terre devient mortelle
• La Terre s’écarte du soleil, passe du téleste au terrestre
• Les événements accompagnant le retour du Christ
• Le Christ pour éclairer la Terre, plus de nuit
• La Terre passe du terrestre à la gloire céleste
• Le destin de la Terre devenir un grand Urim et Thummim
• Conclusion
CHAPITRE 9 – Autres mondes mortels dans notre Voie lactée
• Septième corollaire
• Principes de l'Évangile, la base de ce chapitre
• D'autres civilisations dans la galaxie
• La technologie et le Seigneur
• Localisation des civilisations extraterrestres
• Nombreux mondes
• À quoi ressemblent les habitants des autres mondes ?
• Les mêmes lois fonctionnent sur d'autres mondes
• De nombreux mondes exaltés
• Conclusion
CHAPITRE 10 – Calcul de la vitesse du temps
• Huitième corollaire
• Neuvième corollaire
• Principes de l'Évangile, base de ce chapitre
• La vitesse du déplacement céleste
• Le temps de Dieu et le temps de l’homme
• Le Temps n’est plus
• Le temps de la Terre durera six mille ans
• Dieu voit le passé et l'avenir sans décalage de temps
• Conclusion
CHAPITRE 11 – À l'image du ciel
• Dixième corollaire
• Principes de l'Évangile, base de ce chapitre
• Dieu à un corps de chair et d’os
• Le Paradis est un lieu réel et occupe « l'espace »
• Terre calquée sur le ciel
• Communiquer, parler, visiter et être amical
• Enseigner, en cherchant la sagesse
• Procréation
• Les plantes et les animaux
• Conclusion
CHAPITRE 12 – Les Enfants de notre Père céleste deviennent des divinités
• Onzième corollaire
• Principes de l'Évangile, base de ce chapitre
• Des fidèles enfants de notre Père céleste peuvent devenir des Dieux
• Amas globulaires
• Image d'amas globulaire 47 Toucan
• Deux sites du gouvernement
• Conclusion
CHAPITRE 13 – Déités en complément d’Élohim
• Douzième corollaire
• Principes de l'Évangile, la base de ce chapitre
• Dieux avant Élohim
• Le nombre de galaxies
• Amas galactiques
• La théorie de l'état d'équilibre
CHAPITRE 14 – La théorie du Big Bang
• Introduction
• Big Bang ou état stationnaire ?
• Preuves observationnelles
• Le fond diffus cosmologique
• La nucléosynthèse primordiale
• L’évolution des galaxies
• La mesure de la température du fond diffus cosmologique à grand décalage vers le rouge
• Chronologie à rebours du Big Bang
• L’univers aujourd’hui (+ 13,7 milliards d’années)
• La recombinaison (+ 380 000 ans)
• La nucléosynthèse primordiale (+ 3 minutes)
• L’annihilation électrons-positrons
• Le découplage des neutrinos
• La baryogénèse
• L’ère de grande unification
• L’inflation cosmique
• L’ère de Planck — La cosmologie quantique
• Les problèmes apparents posés par le Big Bang et leur solution
• Le problème de l’horizon
• Problème de la platitude
• Problème des monopôles
• Problème de la formation des structures
• Solutions proposées
• Sur le problème de l’horizon
• Sur le problème de la platitude
• Sur le problème des monopôles
• Sur la formation des grandes structures
• Le modèle standard de la cosmologie
• Quelques idées fausses sur le Big Bang
• Le Big Bang ne se réfère pas à un instant « initial » de l’histoire de l’univers
• Le Big Bang n’est pas une explosion, il ne s’est pas produit « quelque part »
• Conclusion
CHAPITRE 15 – Résumé et conclusion
LA GLOIRE DE DIEU ET LA GLOIRE À VENIR DE L'HUMANITÉ
Ce livre est écrit à la gloire de Dieu le Père et de Jésus-Christ son Fils, les créateurs de notre univers.
Nous admirons et nous sommes impressionnés par l’apparence de leurs royaumes étendus. Lorsque nous contemplons les étoiles, nous voyons le mouvement de Dieu dans sa majesté et sa puissance. « Voici, tous sont des royaumes, et quiconque en a vu un, ou le moindre d’entre eux, a vu Dieu se mouvoir dans sa majesté et sa puissance. » (Doctrine et Alliances 88:47). Il y est également écrit la gloire future des hommes et des femmes après la résurrection, s’ils gardent tous les commandements de Dieu.
PREMIÈRE IMAGE EN COULEUR D’UNE GALAXIE
La notion de la théorie développée dans ce livre m’est apparue comme un coup de tonnerre. Cela s'est passé alors que je lisais un article du journal National Geographic, intitulé « Premiers portraits colorés des Cieux » (William C. Milles, Research Photographer, Vol. 115, N°. 5, May 1959, page 673). Il y avait une page entière montrant une photographie en couleur de notre galaxie voisine, Andromède. L’astronome Miller a pris cette belle photographie montrant la galaxie complète d’Andromède, composée de trois anneaux, chacun ayant une couleur différente.
Ce qui est admirable est le noyau central de cette galaxie, blanche, brillante et radieuse en couleurs. Une forme en beignet, un noyau rougeâtre composé de milliards d’étoiles à peine visibles entourant le cœur central. Le noyau le plus éloigné de cette galaxie est également composé d’indénombrables étoiles, scintillantes dans une lumière bleu claire floue. Droit devant mes yeux, en pleines couleurs, se trouvait la conception probable de l’Univers de Dieu – blanc, rouge et bleu ! Céleste, terrestre et teleste !
Si c’est la structure de la galaxie d’Andromède, il se peut que cela soit également la structure de notre propre Voie lactée, ainsi que celle des milliards d’autres galaxies de l’univers étendu. Pour ne pas dire plus, quand j’ai vu cette image, j’ai été plus que transporté et excité – j’ai été inspiré ! Cette émotion ne m’a jamais quittée depuis. Je la sens encore aujourd’hui lorsque je me remémore cette expérience.
POURQUOI CE LIVRE EST-IL IMPORTANT POUR LE LECTEUR ?
Le théorème de Kolob nous permet de voir plus clairement la maison où nous habitions avant de naitre et la maison où nous habiterons après notre mort. Ces endroits apparaissent plus réels ; ils sont faits de matière, parfois de très fine et pure matière, et existent dans le temps et dans l’espace. Cela nous aide à anticiper la réalité des splendeurs de notre future maison.
MA MÈRE M’A PARLE DE KOLOB
Comme un enfant, j'ai entendu ma mère, Ruth Naomi Savage Hilton, expliquant patiemment, à mes quatre frères ainés, la grande étoile Kolob qui régit notre univers, pendant qu’ils se pressaient autour d’elle devant l'évier de la cuisine de notre maison. Elle a cité le Livre d'Abraham :
« Je vis les étoiles, je vis qu’elles étaient très grandes, et que l’une d’elles était tout près du trône de Dieu ; et il y en avait beaucoup de grandes qui était proches. Et le Seigneur me dit : ce sont celles qui gouvernent, et le nom de la grande est Kolob, parce qu’elle est près de moi, car je suis le Seigneur, ton Dieu : j’ai placé celle-là pour gouverner toutes celles qui appartiennent au même ordre que celle sur laquelle tu te tiens. » (Abraham 3:2-3).
Ces mots sont entrés dans mon cœur avec puissance. Je les croyais vrais alors que j’étais enfant et je les crois vrais aujourd'hui. J'ai choisi « Kolob » comme titre pour ce travail parce que, lorsque j’étais plus jeune, j'ai associé ce mot à la maison du Dieu Tout-Puissant assis sur son trône flamboyant devant lequel tous s’inclinent en signe d’humble révérence.
FAC-SIMILÉ TIRÉ DU LIVRE D'ABRAHAM Nº 2
EXPLICATION
1 Fig. 1. Kolob, signifiant la première création, la plus proche du céleste, ou de la résidence de Dieu. La première quant au gouvernement, la dernière en ce qui concerne la mesure du temps. La mesure se fait selon le temps céleste, temps céleste qui signifie un jour par coudée. Un jour sur Kolob est égal à mille ans selon la mesure de cette terre, que les Égyptiens appellent Jah-oh-eh.
2 Fig. 2. Se trouve à côté de Kolob, appelée Oliblisch par les Égyptiens, la deuxième grande création directrice proche du céleste ou du lieu où Dieu réside ; détient aussi la clef du pouvoir par rapport à d'autres planètes ; révélée par Dieu à Abraham tandis que celui-ci offrait un sacrifice sur un autel qu'il avait élevé au Seigneur.
3 Fig. 3. Vise à représenter Dieu, assis sur son trône, revêtu de puissance et d'autorité, avec, sur la tête, une couronne de lumière éternelle ; représente aussi les grands mots-clefs de la Sainte Prêtrise, révélés à Adam dans le jardin d'Éden, et aussi à Seth, à Noé, à Melchisédek, à Abraham et à tous ceux à qui la prêtrise fut révélée.
4 Fig. 4. Correspond au mot hébreu Raqia, signifiant étendue, ou le firmament des cieux ; aussi, représentation numérique, signifiant, en égyptien, mille ; correspond à la mesure du temps d'Oliblisch, qui est égale à Kolob dans sa révolution et la mesure de son temps.
5 Fig. 5. Appelée en égyptien Enisch-go-on-dosch ; c'est également l'une des planètes directrices ; les Égyptiens disent que c'est le soleil et qu'elle emprunte sa lumière à Kolob par l'intermédiaire de Ka-i-vanrasch, qui est la grande Clef, ou en d'autres termes, la puissance directrice, qui gouverne quinze autres planètes ou étoiles fixes, de même que Flo-is ou la lune, la terre et le soleil dans leurs révolutions annuelles. Cette planète reçoit son pouvoir par l'intermédiaire de Kli-flos-is-es, ou Hakokabim, les étoiles représentées par les nombres 22 et 23, qui, elles, reçoivent leur lumière des révolutions de Kolob.
Fig. 6. Représente les quatre coins de la terre.
Fig. 7. Représente Dieu assis sur son trône, révélant, à travers les Cieux, les grands mots-clefs de la Prêtrise ; également le signe du Saint-Esprit donné à Abraham sous la forme d'une colombe.
Fig. 8. Contient des écrits qui ne peuvent pas être révélés au monde ; mais peut s'obtenir dans le saint temple de Dieu.
Fig. 9. Ne devrait pas être révélé actuellement.
Fig. 10. Idem.
Fig. 11. Idem. Si le monde peut découvrir ces nombres, qu'il en soit ainsi. Amen.
Les figures 12, 13, 14, 15, 16, 17, 18, 19, 20 et 21 seront données au temps fixé du Seigneur.
La traduction ci-dessus est donnée dans la mesure où nous avons le droit de le faire actuellement.
FAC-SIMILÉ TIRÉ DU LIVRE D'ABRAHAM Nº 3
EXPLICATION
Fig. 1. Abraham assis sur le trône de Pharaon, signe de politesse de la part du roi, une couronne sur la tête, représentant la Prêtrise, comme emblème de la grande présidence du Ciel ; tenant à la main le sceptre de la justice et du jugement.
Fig. 2. Le roi Pharaon, dont le nom est indiqué dans les caractères situés au-dessus de sa tête.
Fig. 3. Signifie Abraham en Égypte. On le trouve aussi à la figure 10 du fac-similé nº 1.
Fig. 4. Prince de Pharaon, roi d'Égypte, selon l'inscription qui se trouve au-dessus de la main.
Fig. 5. Schulem, un des principaux serviteurs du roi, comme l'indiquent les caractères qui se trouvent au-dessus de sa main.
Fig. 6. Olimhah, esclave appartenant au prince.
Abraham raisonne sur les principes de l'astronomie à la cour du roi.
RESPONSABILITÉ DE CE TEXTE
S'il y a des fautes dans cette théorie ou dans les idées connexes, je suis le seul à blâmer. Les idées de ce livre sont à votre appréciation. Je ne les offre pas comme une vérité absolue, mais comme des possibilités. Je serai le premier à accepter toute autre idée, nouvelle ou complémentaire, qui pourrait les conforter, ou peut-être, me demanderait de les modifier ou de les abandonner. Je ne me présente pas comme un scientifique, mais comme un homme de foi : foi en Dieu comme étant le Père de nos esprits, foi en son Fils Jésus-Christ comme étant le Rédempteur et le Sauveur du monde, foi en Joseph Smith comme étant le prophète de la plénitude des temps. Joseph Smith a rétabli de nombreuses et précieuses parties claires de l'Évangile, y compris les Écritures sur les étoiles que nous avons maintenant la joie de méditer.
EXPLICATION DES SOURCES ET RÉFÉRENCES
Les notes de bas de page et les références citées dans ce livre sont :
• La Bible avec les abréviations usuelles
• Les références au Livre de Mormon utilisent les abréviations usuelles
• Moïse signifie Le Livre de Moïse dans la Perle de grand prix
• Abraham signifie Livre d'Abraham dans la Perle de grand prix
Le Livre de Mormon, les Doctrine et Alliances et la Perle de grand prix sont les ouvrages de référence de l'Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours. Ils peuvent être consultés ou achetés sur le site web : www.lds.org
CHAPITRE 1 – Introduction – Le Ciel est un lieu véritable
Le Ciel ou le royaume céleste est considéré comme un lieu réel qui existe dans le temps et dans l'espace. Il se compose d'astres gigantesques (Kolob ainsi que d'autres) en son centre, chacun rayonnant avec une grande énergie et une grande puissance. Le centre est entouré par des millions de mondes et de planètes sanctifiés, ainsi que par de nouveaux mondes à l’état embryonnaire. Tout esprit est matière, cela est enseigné : « La matière immatérielle cela n’existe pas. Tout esprit est matière, mais il est plus raffiné ou plus pur et ne peut être discerné que par des yeux plus purs » (D&A131:7). Tant que nous sommes mortels nous ne pouvons pas voir la matière spirituelle, mais si Dieu touche nos yeux nous le pouvons. Nous rejetons l'idée que le ciel est éthéré, semblable à un nuage, insondable et méconnaissable ; il peut être décrit avec des termes qui sont concrets, réalistes et compréhensibles.
L’Univers est organisé
L’univers de Dieu, bien que constitué de milliards de soleils et de planètes, est néanmoins ordonné. Les milliards de soleils et de planètes s’assemblent dans une unité parfaite, chaque partie se déplace en harmonie avec chacune des autres autour du trône de Dieu. Il y a une place pour chaque chose dans l'Univers, et tout est à sa place. Le prophète Joseph Smith a reçu une compréhension claire de l'univers de Dieu. Il l’a décrit avec des détails surprenants durant les années 1840. Nous prenons pour a priori que ses idées proviennent d'une source divine et sont vraies. Depuis l'époque de Joseph Smith, les scientifiques ont découvert beaucoup de choses similaires dans les cieux.
Description de la Voie lactée
De nombreuses découvertes de l'astronomie moderne nous aident à mieux comprendre les Écritures. Il y a beaucoup d’Écritures qui parlent du ciel, des étoiles, des soleils et des planètes.
Dans son livre, Des nuits étoilées, l’astronome Chet Raymo décrit la Voie lactée :
« Quand nous scrutons l'espace en direction du disque plat de la galaxie, nous voyons une couche lumineuse à peine visible en provenance des milliards d'étoiles. Par une nuit d'été, cette pâle Bande de lumière diffuse s’arrondit dans le ciel à l’horizon, du nord au sud. Les anciens, qui n'avaient aucun moyen de connaitre sa véritable nature, l’ont appelée la Voie lactée (notre mot « galaxie » vient du mot grec « gala », qui signifie « lait »). Dans d'autres mythes de l'antiquité, elle était connue comme un fleuve céleste. »
Le théorème de Kolob indique que nous sommes situés dans la Voie lactée sur un bras en spirale, qui est vu étiré dans le ciel nocturne. C’est en fait une rivière céleste composée d'étoiles chacune d’elles fabriquée par Dieu, mais seulement entrevue par l'homme. Toutefois, il existe des moyens d’apprendre la nature de cette vaste création. Nous pouvons apprendre par l'astronomie, mais il est encore mieux d'apprendre à partir des Écritures qui ont été dictées par le Créateur lui-même, qui est notre Père céleste.
La Terre est vivante
La plupart d'entre nous pensons à notre Terre comme à une masse inerte de roches à jamais encerclant le soleil. Cependant, nous affirmons que la Terre est vivante. Elle a un esprit, peut parler et peut garder les commandements de Dieu et sera, finalement, élevée dans le royaume céleste.
La Terre est vivante et, de temps à autre elle subit des changements et des séismes. Le Seigneur a expliqué : « Et de plus, en vérité, je vous le dis, la Terre se conforme à la loi d’un royaume céleste, car elle remplit la mesure de sa création et ne transgresse pas la loi ; c’est pourquoi, elle sera sanctifiée ; oui, en dépit du fait qu’elle mourra, elle sera de nouveau vivifiée et supportera le pouvoir par lequel elle aura été vivifiée, et les justes l’hériteront. » (D&A 88:25-26)
La Terre a un esprit car elle a été créée spirituellement avant de devenir temporelle : « Et maintenant, voici, je te dis que ce sont les origines du ciel et de la Terre, quand ils furent crées, lorsque moi, le Seigneur Dieu, je fis le ciel et la Terre, et chaque plante des champs avant qu’elle fût sur la Terre, et chaque herbe des champs avant qu’elle crût. Car moi, le Seigneur Dieu, je créai spirituellement toutes les choses dont j’ai parlé, avant qu’elles fussent naturellement sur la surface de la Terre. Car moi, le Seigneur Dieu, je n’avais pas fait pleuvoir sur la surface de la Terre. Et moi, le Seigneur Dieu, j’avais créé tous les enfants des hommes, mais pas encore d’homme pour cultiver le sol ; car c’est dans le ciel que je les avais créés, et il n’y avait pas encore de chair sur la Terre, ni dans l’eau, ni dans l’air » (Moïse 3:4-5). Elle était recouverte d'une végétation spirituelle et de la vie animale. Les animaux, aussi, ont un esprit (D&A 77:2, Moïse 3:5). Ensuite, la Terre est devenue un jardin d'Éden, terrestre : « Puis moi, le Seigneur Dieu, je plantai un jardin en Éden, du côté de l’orient, et j’y mis l’homme que j’avais formé. » (Moïse 3:8)
Après la chute d'Adam, la Terre est devenue maudite ou téleste, un lieu propre à l'homme mortel (Moïse 4:23-25) et soumis à la mort. Le prophète Hénoc, septième homme après Adam, a entendu parler la Terre, qui disait : « Malheur, malheur à moi, la mère des hommes ; je suis affligée, je suis lasse à cause de la méchanceté de mes enfants. Quand me reposerai-je et serai-je purifiée de la souillure qui est sortie de moi ? Quand mon créateur me sanctifiera-t-il, afin que je me repose et que la justice demeure un certain temps à ma surface. » (Moïse 7:48). La Terre a également demandé à pouvoir se reposer (Moïse 7:48). Cette prière sera exaucée après la seconde venue de Jésus-Christ au cours des mille années de paix (Moïse 7:64). Enfin, la Terre sera célestialisée quand elle retournera sur son orbite initiale, c'est-à-dire sur Kolob.
Objectif du théorème de Kolob
La théorie de ce livre donne un cadre dans lequel nous pouvons placer nos saintes doctrines des derniers jours du Ciel et de l'Eternité. Les morceaux s’emboitent les uns dans les autres comme les pièces d'un puzzle, montrant l’adéquate relation de chaque section avec les autres pièces. L'ensemble de cet exercice révèle un modèle étonnant d'une taille et d’une complexité gigantesques. Notre univers est puissant, vivant, et en pleine croissance.
Nous sommes obligés non seulement d'admirer l'univers étoilé, mais aussi de vénérer et de prier le Dieu du ciel qui l'a créé et qui, aujourd'hui, le guide dans son mouvement et sa croissance.
À tout le moins, cette théorie stimule la spéculation. Elle suggère de nombreuses nouvelles approches à d'anciennes questions. Dans tous les cas, plusieurs personnes m'ont dit que leur esprit n'a pas chômé depuis qu'ils ont envisagé les idées du théorème de Kolob.
Créateur de toutes choses
Les deux écritures, anciennes et modernes, enseignent que Dieu, au travers de son Fils, Jésus-Christ, a créé toutes les choses. De nombreux exemples pourraient être donnés, mais deux suffiront : « Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle ; et rien de ce qui a été fait n’a été fait sans elle » (Jean 1:1-3). « Et aussi, afin que vous soyez informés de la venue de Jésus-Christ, le Fils de Dieu, le Père du Ciel et de la Terre, le Créateur de tout depuis le commencement, et que vous soyez informés des signes de sa venue, pour que vous croyiez en son nom. » (Hélaman 14:12)
Abraham était un astronome et a enseigné l’Astronomie en Égypte
Dans la Perle de Grand Prix, nous lisons : « Et moi, Abraham j’avais l'Urim et le Thummim, que le Seigneur mon Dieu m’avait donné, à Ur en Chaldée ; Et je vis les étoiles qui étaient très grandes, et que l'une d'elles était tout près du trône de Dieu ; et il y en avait beaucoup de grandes qui en étaient proches » (Abraham 3:1-2). Ici, nous lisons que l'urim et le thummim ont été utilisés par Abraham pour voir à travers ce que nous supposons être comme le voile de poussière interstellaire. Il a vu dans le cœur de la galaxie et c'est l'endroit où le théorème de Kolob place le trône de Dieu avec Kolob en son centre.
Plus tard, Abraham a eu une entrevue directe avec le Seigneur :
« C’est ainsi que moi, Abraham, je parlai avec le Seigneur, face à face, comme un homme parle avec un autre ; et il me parla des œuvres que ses mains avaient faites ; et il me dit : Mon fils, mon fils (et sa main était étendue), voici je vais te les montrer toutes. Et il a mis la main sur mes yeux, et je vis les choses que ses mains avaient faites, et qui étaient nombreuses ; et elles se multiplièrent devant mes yeux, et je ne pus en voir la fin. Et il me dit : Voici Shinéha, qui est le soleil. Et il me dit : Kokob, qui veut dire étoile. Et il m’a dit : Olea, qui est la lune. Et il me dit : Kokabim, qui signifie étoiles, ou tous les grands luminaires, qui étaient dans l’étendue du ciel. Et c'est la nuit que le Seigneur m’adressa ces paroles… Et le Seigneur m’a dit : Abraham, je te montre ces choses avant que tu n’ailles en Égypte, afin que tu puisses annoncer toutes ces paroles. » (Abraham 3:11-15)
Ainsi, le Seigneur a montré à Abraham « ces choses que ses mains avaient faites » et Abraham pourrait les enseigner en Égypte. Selon le théorème de Kolob, Abraham a vu la grande galaxie de la Voie lactée, il l’a dessinée comme un cercle et a reçu le commandement d’en parler aux autres. La position centrale de Kolob illustre que Dieu demeure « dans le sein de l’éternité, qui est au milieu de tout » (D&A 88:13). Le fac-similé n°2 est-il une carte des étoiles de notre galaxie ?
Notez que l'explication de la reproduction n° 2 page 4 nous dit que les numéros 22 et 23 représentent deux des grandes étoiles à proximité de Kolob. Voyez comme elles sont proches de Kolob sur cette image ronde.
En effet, qu'est-ce qu’Abraham a enseigné aux Égyptiens sur l'astronomie ? Certainement pas les trous noirs ou les quasars. Mais il s’est donné du mal pour dessiner la reproduction n° 3, qui lui montre « Raisonnement sur les principes de l'astronomie… à la cour de Pharaon. » Le mot « raisonnement » connote plus que le simple mot « explication ». Pourquoi devait-il raisonner à leur sujet ? Peut-être pour présenter l'Évangile.
Le théorème de Kolob est présenté pour votre contemplation. Ces idées ne sont que des théories. Elles sont le résultat des tentatives de l'auteur pour étudier les Écritures et l'astronomie, tel que l’a suggéré le Seigneur, et pour essayer de les comprendre au moins en partie. Nous ne prétendons pas fournir une révélation, mais attendons les jours glorieux, dont a parlé le Seigneur à Joseph Smith : « Un temps à venir dans lequel rien ne sera retenu, qu'il y ait un seul Dieu, ou de nombreux Dieux, ils seront manifestés. Tous les trônes et les dominations, les principautés et les puissances, seront révélés et conférés à tous ceux qui ont persévéré vaillamment pour l'Évangile de Jésus-Christ. » (D&A 121:28-29)
Notre Père céleste à un Père
Il est tout aussi clair à partir des enseignements des prophètes des derniers-jours, qu’Élohim, notre Père, était initialement mortel et travaillait à son salut sur une autre Terre dans l'obéissance à son propre Père.
Joseph Smith a enseigné : « C’est le premier principe de l'Évangile de connaître avec certitude le caractère de Dieu, et de savoir qu’Il était initialement un homme comme nous ; oui, que Dieu lui-même, notre père à tous, demeurait sur une Terre ».
Le président Joseph Fielding Smith a dit : « Notre Père céleste, selon le Prophète, avait un Père, et comme il y a une condition de ce genre dans toute l'éternité, chaque Père a un Père. »
Brigham Young a déclaré : « Il n'y a jamais eu un temps où il n'y a pas eu de Dieux ni de mondes habités et où les hommes ne passaient pas par les mêmes épreuves que celles que nous traversons. »
Certes, ces progéniteurs divins d’Élohim sont des divinités à part entière, avec des mondes, des puissances, des royaumes, et des créations de leur crû. Aucun de ceux-là ne pourrait avoir été créé par Élohim ou Jéhovah. Quand le Tout-Puissant, dit tout a été créé par Jésus-Christ, nous sommes d'avis qu’il limite cette déclaration à ses créations, depuis le conseil dans les Cieux, où le Plan de Dieu a été officiellement présenté à ses enfants spirituels, et le Christ a été désigné pour être le Créateur ainsi que le Sauveur. Ainsi a commencé le processus de création du plan du Père pour sa propre galaxie ou univers.
Ceci amène beaucoup de questions à l'esprit. Quel est le domaine d’Élohim, notre Père ? Jusqu’où et à quelle distance ses créations s’étendent-elles ? Où est Kolob, l’emplacement où demeure notre Père ? Où sont les créations, territoires, et les trônes des autres divinités ? Il s'agit d'un défi de taille. Il peut paraître absurde au départ. En réponse à ces questions, nous proposons le théorème de Kolob.
Ce théorème décrit la structure globale des créations de notre Père céleste, avec le but, la nature et l'emplacement de chaque partie. Il identifie la Voie lactée comme la seule création de notre Père. Il donne un aperçu de la structure du centre de notre galaxie. La théorie identifie l’emplacement du trône de Dieu et les trois degrés de gloire ; il explique où la Terre a été formée et où elle est dirigée. Il fournit un mécanisme pour la création des sièges de divinités à venir, au fur et à mesure que les enfants d’Élohim entrent dans leur exaltation, tels Abraham, Isaac et Jacob : « Abraham reçut des concubines, et elles lui donnèrent des enfants ; et cela lui fut compté comme justice, parce qu’elle lui avait été données et qu’il demeurait dans la loi. De même Isaac et Jacob ne firent rien d’autres que ce qui leur avait été commandé. Ils sont entrés dans leur exaltation, selon les promesses, sont assis sur des trônes et ne sont pas des anges, mais sont des Dieux » (D&A 132:37). Il explique également l’emplacement possible des royaumes des pères d’Élohim, des frères, des oncles et des cousins, qui doivent exister quelque part.
L'idée de base du théorème de Kolob situe le royaume céleste dans le noyau de la Voie lactée ; qu’un intermédiaire, un anneau en forme de beignet tout autour du noyau, est l’emplacement du royaume terrestre ; et un anneau extérieur et tout autour de la zone terrestre est l'emplacement du royaume téleste. À l’heure actuelle, notre soleil et ses planètes occupent une position dans ce troisième emplacement, la zone externe ou téleste. La Terre a été créée dans le royaume céleste, au cœur de la galaxie, et a migré à travers la zone terrestre (période du jardin d'Éden) sans doute pour prendre sa position actuelle autour du soleil dans le royaume téleste. Inversement, lorsque le temps de la Terre sera proche de la fin, la Terre partira de son orbite autour du soleil et retournera à travers la zone terrestre (la période du millénium), puis regagnera sa place originale dans le royaume céleste.
Un apôtre nous presse d’étudier les Écritures qui décrivent les Cieux
Frère Orson Pratt parlait des royaumes au-dessus des royaumes à travers l’immensité de l'espace et il disait :
« Peut-être
vous demandez-vous pourquoi je m'arrête sur ce sujet ? En
réponse, pourquoi le Seigneur s’y est-il arrêté
42 ans jadis, s'il ne voulait pas que nous, dans une certaine mesure,
le comprenions ? Aurait-il parlé au hasard ?
Aurait-il fourni une révélation sans attendre à
ce que le peuple essaye au moins de la comprendre ? Si le
Seigneur a souhaité que nous comprenions quelque chose, et a
condescendu à révéler quelque chose, pourquoi
devrions-nous penser que nous outrepassons nos limites en essayant de
comprendre approximativement ce que le Seigneur a désiré
nous faire comprendre. Ce sont de vieux caprices et notions sectaires
que de supposer que nous ne devrions pas essayer de comprendre la
révélation.
« Ne croyez pas, cependant, que ces premiers principes [de l'Évangile] sont les seuls à retenir, ne devenez pas stéréotypés dans vos sentiments, et pensez que vous devez toujours insister et poursuivre plus loin. S'il y a des connaissances propres à l'avenir… au présent… [au] passé, ou toute autre espèce de connaissances qui seraient bénéfiques à l'esprit de l'homme, cherchons-les ; et que si nous ne pouvons obtenir grâce à l'aide de la lumière que Dieu a placée en nous, et à l'aide de notre faculté de raisonnement, en lisant des livres, ou par la sagesse de l'homme seul, cherchons une source plus élevée tel que l'Etre qui est rempli de connaissance, et qui a donné des lois à toutes les choses et qui, dans sa sagesse, sa bonté, sa justice et sa miséricorde, contrôle toutes les choses selon leur capacité, et selon les différentes sphères et conditions dans lesquelles elles ont été placés.
Frère Pratt encourage les saints à étudier les sujets faisant allusion aux révélations de Dieu. Beaucoup de principes et de vérités ont été révélés par le Seigneur au sujet de l'astronomie. Dans les D&A 88:79 : « des choses qui se trouvent dans le Ciel, sur la Terre et sous la Terre ; des choses qui ont été, des choses qui sont, des choses qui doivent arriver sous peu ; des choses qui se passent au pays, des choses qui se passent à l’étranger ; des guerres et des perplexités des nations, et des jugements qui sont sur le pays ; et aussi d’une connaissance des pays et des royaumes », Le Seigneur commande expressément aux saints d’étudier les Cieux. Il y a sûrement quelque chose que nous sommes censés découvrir, sinon pourquoi ce commandement ?
CHAPITRE 2 – LE THÉORÈME DE KOLOB ET SES DOUZE COROLLAIRES
Déclaration du théorème de Kolob
Toutes les créations de notre Dieu, notre Père céleste, sont situées dans les limites sublimes et ordonnées de la Voie lactée. Dieu trône au centre de la galaxie, au milieu de toutes les choses : « La lumière qui est en tout qui donne la vie à tout, qui est la loi par laquelle tout est gouverné, oui, la puissance de Dieu, qui est assis sur son trône, qui est dans le sein de l’éternité, qui est au milieu de tout » (D&A 88:13) et tous les royaumes que Ses mains ont faites sont contrôlés par Lui.
Corollaires du Théorème de Kolob
Les extrapolations suivantes de la théorie de base sont fournies comme des explications possibles :
Corollaire 1 : Localisation du royaume céleste
En plus du trône de Dieu, les mondes célestes de notre Père céleste, et bien sûr le royaume céleste dans sa totalité, sont situés dans le centre glorieux, ou région centrale de la Voie lactée.
Corollaire 2 : Émissions du centre de notre galaxie masquées par un voile
Les radiations de la lumière de Dieu, qui proviennent de sa présence pour combler l’immensité de l'espace : « Laquelle Lumière sort de la présence de Dieu pour remplir l’immensité de l’espace » (D&A 88:12) sont filtrées à travers des voiles de poussière interstellaire, qui nous empêchent de voir le royaume céleste. Chaque fois que vous pénétrez ce « voile », vous êtes dans l'environnement enflammé du royaume céleste.
Corollaire 3 : Le nombre des créations de Dieu
Bien que le nombre de créations de Dieu soit au-delà de la capacité de l'homme à compter, chacune est connue de Dieu. Ces créations sont en nombre fini à tout instant dans le temps et se composent d'environ 150 milliards d'étoiles, plus leurs planètes associées telles qu’elles existent actuellement dans la Voie lactée.
Corollaire 4 : Localisation des trois degrés de gloire
Les royaumes terrestres et telestes sont situés dans des anneaux, en forme de beignet, concentriques et successifs, autour du royaume céleste ou noyau central de la galaxie ; notre soleil et notre Terre sont aujourd’hui situés dans l’anneau externe ou téleste de la Voie lactée.
Corollaire 5 : Localisation des ténèbres externes
Ténèbres extérieures : « Il sauve donc tout le monde, sauf eux (les fils de perdition) ; ils s’en iront au châtiment perpétuel, qui est le châtiment sans fin, qui est le châtiment éternel, pour régner avec le diable et ses anges dans l’éternité, là où leur ver ne meurt pas, là où le feu ne s’éteint pas, ce qui est leur tourment. Et nul n’en connaît la fin, ni le lieu, ni leur tourment. Et cela n’a pas été révélé à l’homme, ne l’est pas et ne le sera jamais, si ce n’est à ceux à qui il est donné d’y prendre part. Néanmoins, moi, le Seigneur j’en donne la vision à beaucoup, mais je la referme immédiatement. C’est pourquoi, ni eux, ni personne, si ce n’est ceux qui sont soumis à cette condamnation, n’en comprennent la fin, la largeur, la hauteur, la profondeur et la misère. Et nous entendîmes la voix qui disait : Écrivez la vision, car voici, c’est la fin de la vision des souffrances des impies » (D&A 76:44-49). Le lieu de bannissement définitif de Satan est avec les fils de perdition, qui se situe au-delà des confins de la Voie lactée, où il n'y a pas de lumière ou de chaleur, pas de soleils ou d’étoiles.
Corollaire
6 : Séquence du développement de la Terre
Notre planète Terre a été tout d’abord formée dans une orbite de Kolob dans le noyau céleste de la galaxie.
Elle a migré à travers l'anneau terrestre (période du jardin d'Éden), et a pris sa place actuelle, sur une orbite du soleil, pour sa probation mortelle téleste. La Terre retournera en se détachant du soleil, en passant à nouveau à travers l'anneau terrestre (la période du millénium), et en regagnant son orbite initiale autour de Kolob dans le royaume céleste.
Corollaire 7 : Autres mondes mortels dans la Voie lactée
Notre Père céleste possède beaucoup d'autres mondes qui suivent le même schéma que la Terre et qui sont aujourd’hui à l'une des étapes de cette progression ; que beaucoup sont aujourd’hui dans leur période mortelle et sont peuplées d'êtres qui ressemblent, agissent, et s’associent comme nous le faisons, car eux aussi, comme nous, sont des enfants de notre Père céleste.
Corollaire 8 : Rapidité du transport
Il doit exister une vitesse de transport des êtres célestes, plus rapide que la vitesse de la lumière, une vitesse identique à la vitesse de la pensée.
Corollaire 9 : Calcul du temps
Notre Père céleste a un système de temps-horloge, dirons-nous, semblable à la nôtre, mais battant plus lentement ; dans le rapport 1 pour 365 000. Le temps de la Terre n’est connu que pour sa probation téleste de la Terre. De plus, une « horloge » terrestre doit exister pour mesurer les périodes du jardin d'Éden et du millénium.
Corollaire 10 : À l’image du ciel
Les choses sur cette Terre sont calquées sur, ou descendent, des originaux célestes, et nous pouvons comprendre partiellement le Ciel par l'étude de cette Terre. Dieu lui-même vit dans un lieu réel composé de matériaux réels sur une sphère de cristal-« Un grand Urim et Thummim ».
Corollaire 11 : Les enfants de notre Père céleste deviennent des divinités
Les enfants fidèles de notre Père céleste qui suivent Ses lois célestes auront l’opportunité, après leur résurrection et leur exaltation dans le royaume céleste, de former de nouvelles galaxies et Kolob – chacune avec un nouveau noyau contenant des soleils et des mondes comme lieux de résidence, pour leur propre descendants spirituels innombrables engendrant une nouvelle génération de Dieux.
Corollaire 12 : Divinités en plus d’Élohim
Les milliards de galaxies extérieures au-delà de notre Voie lactée ne sont pas les créations d’Élohim, mais chacune a sa propre divinité, son propre royaume céleste dans son cœur enflammé, avec les royaumes terrestres et telestes tout autour. Peut-être que les galaxies, à leur tour, se rassemblent et tournent vers de plus hauts centres.
CHAPITRE 3 – LIEU DU ROYAUME CÉLESTE
Corollaire 1 : Lieu du royaume céleste
En plus du trône de Dieu, les mondes célestes de notre Père céleste, et bien sûr le royaume céleste dans sa totalité, sont situés dans le centre glorieux, ou région centrale de la Voie lactée.
Principes de l’Évangile, base de ce chapitre
Abraham a vu, par l'Urim et Thummim, la grande étoile Kolob ; « Je vis les étoiles, je vis qu’elles étaient très grandes, et que l’une d’elles était tout près du trône de Dieu ; et il y en avait beaucoup de grandes qui en étaient proches » (Abraham 3:2) ; que Kolob est la première de toutes les créations de Dieu et est la plus grande de toutes les étoiles ; « C’est pourquoi Kolob est la plus grande de toutes les KOKABIM que tu as vues, parce qu’elle est tout près de moi » (Abraham 3:16), et qu'elle « gouverne toutes celles qui appartiennent au même ordre que celle sur laquelle tu te tiens » (Abraham 3:3). Les Écritures établissent également que le trône de Dieu est dans le « sein de l’éternité qui est au milieu de tout » (D&A 88:13). Cela signifie le centre de la Voie lactée.
Dieu est au centre
Le trône de Dieu, son siège ou son lieu d'administration, n'est pas d'un côté, mais où on attend logiquement qu’il soit, en plein milieu de ses créations. Considérez ce qui suit : « … Dieu qui est assis sur son trône, qui est dans le sein de l'éternité, qui est au milieu de tout » (D&A 88:13). « Il comprend tout, et tout est devant lui, et tout est autour de lui. Il est au-dessus de tout, en tout, à travers tout et autour de tout ; et tout est par lui et de lui, c'est-à-dire, Dieu pour toujours et à jamais » (D&A 88:41). Pour trouver notre foyer céleste, nous devons chercher une place « centrale ». Il sera un lieu « proche de Kolob » et des autres grandes étoiles gouvernantes, qui contrôlent ou gouvernent la Terre, car Abraham a dit : « Je vis les étoiles, je vis qu’elles étaient très grandes, et que l'une d'elles était tout près du trône de Dieu ; et il y en avait beaucoup de grandes qui en étaient proches ; Et le Seigneur me dit : Ce sont celles qui gouvernent ; et le nom de la grande est Kolob, parce qu’elle est près de moi, car je suis le Seigneur ton Dieu : j’ai placé celle-là pour gouverner toutes celles qui appartiennent au même ordre que celle sur laquelle tu te tiens. » (Abraham 3:2-3)
Kolob est la plus grande étoile
Notre soleil gouverne la Terre, mais n'est en aucun cas « la puissante » parmi les étoiles. Notre soleil, à son tour, est régi par et se déroule sur une grande orbite autour du cœur de la Voie lactée.
Ici, nous avons une agrégation gigantesque d'étoiles d’une telle taille immense et d'une telle complexité que sa vérité est au-delà de notre compréhension. Ici, dans le centre est une concentration d’anciennes et énormes étoiles d’une telle masse incroyable et d’une telle radiation qu’on l’identifie comme l’endroit le plus chaud dans notre univers. La théorie de ce livre identifie le cœur de la galaxie comme les « flammes de feu tournoyantes ; et aussi le trône flamboyant de Dieu sur lequel était assis le Père et le Fils » (D&A 137:2-3). Kolob, la première et la plus puissante de notre Père céleste, est au centre, et le « monde » (D&A 130:7) ou « Le lieu où Dieu réside est un grand Urim et Thummim » (D&A 130:8) est proche ou près d’elle, peut-être en orbite autour d’elle.
Quelques résultats de l'astronomie moderne qui tendent à soutenir le théorème de Kolob :
Des amas d’étoiles au cœur de la galaxie de la Voie lactée
Le
noyau de la galaxie, qui nous est en grande partie caché par
des nuages de poussière, se trouve dans la direction de la
constellation du Sagittaire. Dans l'hémisphère nord, il
est situé au bas de l’horizon sud par une nuit d’été.
Selon le Dr Harlow Shapley de l'université de Harvard, la
plupart des étoiles situées dans la région
centrale de la galaxie sont en rotation étroite autour du
centre, comme le montre le clignotement de leur lumière. Il
dit : « Des centaines d'étoiles variables et
de nombreux amas et des nébuleuses diffuses ont été
étudiés dans le domaine du Sagittaire. Il reste encore
beaucoup à faire pour les étoiles de la masse centrale
(ou noyau galactique) qui semble être éloignée de
30 000 années lumière. Elle contrôle le mouvement
de notre soleil et des étoiles voisines, et donc détermine
la longueur de l’année cosmique [galactique]. »
Les étoiles centrales sont uniques
En discutant à propos des étoiles situées dans la région centrale de la galaxie, Bok Bok concluent : « Les étoiles qui peuplent le noyau sont très différentes (population d'étoiles de type II) de ceux qui sont trouvées dans les régions extérieures de la spirale (population d'étoiles de type I) ».
L’astronome britannique Fred Hoyle rapporte : « Les étoiles situées dans les galaxies elliptiques et les étoiles situées dans les noyaux des spirales sont de vieilles étoiles similaires aux étoiles situées dans les amas globulaires. En revanche, les étoiles géantes et super géantes, d’un bleu très lumineux, sont de jeunes étoiles. Les jeunes étoiles ne se trouvent que dans les bras des spirales. »
Notre théorie requiert une telle distinction, car les étoiles du noyau doivent être d’un type céleste créées en premier et celles des régions extérieures d'un type terrestre ou téleste et créées plus tard.
Les noyaux des galaxies extérieures
Bien que la vue directe de nos propres noyaux est surtout obscurcie par de la poussière, il est possible de voir plusieurs détails exacts d’un cœur céleste en observant le centre de notre galaxie sœur, Andromède M31-. L'astronome Joseph Ashbrook a reporté cette partie du ciel sur des photos prises avec un télescope à réfraction de 30 pouces. Il a expliqué que les images habituelles d'Andromède surexposent le cœur central afin de montrer les bras en spirale de la galaxie. Cette technique a caché un noyau dense d’amas d’étoiles situées dans le centre exact, soit à 4,5 secondes d'arc de diamètre.
Cette fonction devrait être soigneusement distinguée de la condensation centrale ou de la luminosité générale d'Andromède… En direction du milieu.
Si toutes les galaxies se formaient de la même manière, le cœur de la Voie lactée possèderait également un système dense et serré d’étoiles immenses très anciennes qui seraient situées au cœur même de la galaxie. À ce sujet, nous avons une corroboration indépendante.
Masse du cœur de notre galaxie et trous noirs
BOK et BOK, cités précédemment, concluent : « Il se peut très bien qu’il y ait un cœur central de haute densité à l’intérieur d’un grand sphéroïde nucléaire, et que la masse totale de ce cœur soit aussi grande qu’un dixième de celle de la galaxie entière. » Il est clair que la masse d’une étoile Kolob, aussi grande soit-elle, n’est pas suffisante pour contrôler notre système galactique. Une concentration dense des grandes étoiles est requise, telle que vue dans Andromède pour accumuler une telle masse de contrôle, et tel qu’indiqué dans Abraham 3:2.
Les astronomes ont récemment découvert des preuves d'activités super massives au centre de plusieurs galaxies externes. On les appelle des trous noirs. Un trou noir est défini comme une source d’énergie compacte dont la force est énorme et de l’ordre d’un milliard de masses solaires ; c'est un milliard de fois plus grand que notre Soleil. On pense que l'un d'eux, qui a été trouvé dans le centre de la galaxie elliptique géante M 87, doit être aussi grand que trois milliards de masses solaires. Ils sont identifiés comme des trous noirs.
Il est possible de voir que les centres de ces objets de grande taille sont en train de tourner à grande vitesse. Une mesure des vitesses radiales près du noyau de la galaxie M 84, dans le domaine de la Vierge, montre une vitesse de rotation de 400 kilomètres par seconde à une distance de seulement 25 années-lumière du centre.
On pense que ces énormes objets sont disposés, pour la plupart, à proximité des étoiles qui utilisent leur énorme gravité. Du contenu est éjecté en long jets de particules de matière qui s’élève perpendiculairement au plan du trou. Un jet de ce contenu brûlant a été mesuré alors qu’il déversait son contenu en jet rectiligne, à une distance de 6 500 années-lumière du noyau de la galaxie M 87. Cette distance est approximativement égale au quart de la distance entre la Terre et le centre de la Voie lactée.
Ces informations et une discussion plus approfondie sur les trous noirs peuvent être trouvées sur le site web :
http ://csep10.phys.utk.edu/astr162/lect/active/smblack.html
Ces nouvelles informations nous amènent à nous demander :
• Un trou noir pourrait-il exister dans le cœur de chaque galaxie ?
• Pourrait-il y avoir un trou noir au centre de la Voie lactée ?
• Serait-ce un recyclage des vieux mondes en de nouveaux, tel que référencé « Alors qu’un monde passe… Un autre naît. » (Moïse 1:38)
• Un trou noir pourrait-il également être appelé « Kolob » ?
• Pourrait-on répondre à l'énigme de la façon dont les mondes, des lunes et des soleils obtiennent leur rotation et leur vitesse initiales de révolution ?
• Serait-ce la façon dont Kolob envoie « puissance » et « lumière » de la galaxie tel que rapporté dans la reproduction 2:5 d’Abraham ?
• Ce processus pourrait-il être l'un des moyens dont Kolob fournit le contenu utilisé dans la création de cette Terre ?
La taille de Kolob
Pour obtenir une idée de la taille de Kolob, qui est décrit comme « la grande » (Abraham 3:3), considérez l'étoile double Epsilon Aurigae. L'une de ses étoiles est une super géante jaune, 250 fois plus grande que notre soleil. « Mais son compagnon est encore plus grand – 3000 fois la taille du soleil. » Puisque Kolob est « la grande », elle doit être encore plus grande que Epsilon Aurigae.
Quinze étoiles fixes dans le Cœur
Le Prophète a passé beaucoup de temps à étudier l'astronomie énoncée dans le Livre d'Abraham. Il a patiemment enregistré ce qui semble être le sens de certains hiéroglyphes.
Sous la rubrique du cinquième degré de Jeh-oh-eh, Joseph Smith a parlé de trois étoiles gouvernantes, qui travaillent conjointement avec douze autres pour former le pouvoir en place. Cette hiérarchie est remarquablement évocatrice de la Première Présidence et du Collège des Douze (mais alors, toutes les choses du ciel et de la Terre ne sont-elles pas un témoignage de Dieu ?).
Sous cet angle, le prophète a écrit : « La Terre sous la puissance gouvernante de Oleblish, de Enish-go-sur-Dosh, et de Kai-e- vanrash, qui sont la grande clé, ou en d'autres termes, le pouvoir en place, qui régit les quinze étoiles fixes… qui régissent la Terre, le soleil et la lune (qui unissent leur puissance) avec les douze autres planètes en mouvement de ce système. Oleblish, Enish-go-sur-Dosh et Kai-e-vanrash sont les trois grandes puissances centrales qui régissent toutes les autres créations, qui ont été sollicités par le plus âgé de tous les Pères, depuis le début de la création. »
Les quinze planètes fixes ou étoiles, qui sont mentionnés dans notre Perle de grand prix (Abraham, fac-similé 2:5), sont ensuite nommées par le Prophète, y compris Kolob et les trois nommés ci-dessus :
1. KOLOB |
6. ZIP |
11. OANSLI |
2. OLEBLISH |
7. VUSEL |
12. KIBLE |
3. ENISH-GO-ON-DOSH |
8. VAUISTE |
13. SHINEFLIS |
4. KAI-E-VANRASH |
9. WAINE |
14. FLIS |
5. LINDI |
10. WAY-HO-OX-OAN |
15. OS |
Quelles informations étonnantes sur la place proche du trône de Dieu et probablement le centre de la Voie lactée !
Joseph Smith continue sous le titre de la deuxième partie du quatrième degré de Veh-Kli-flos-isis. « Cela signifie moins de pouvoir par son affinité avec la première, deuxième, troisième et quatrième étoiles fixes, qui n’ont pas le pouvoir de gouverner une autre étoile, mais qui ont le pouvoir par l'affinité avec une autre de gouverner. »
Ce passage semble indiquer que l’obtention d’une masse suffisante pour maintenir la galaxie par gravité, nécessite de rassembler beaucoup de grandes étoiles à proximité les unes des autres, c’est-à-dire, « pour avoir une puissance individuelle ou par affinité. » Comme Abraham l’a dit : « Je vis les étoiles, je vis qu’elles étaient très grandes, et que l’une d’elles était tout près du trône de Dieu ; et il y en avait beaucoup de grandes qui en étaient proches. Et le Seigneur me dit : ce sont celles qui gouvernent, et le nom de la grande est Kolob ; parce qu’elle est près de moi, car je suis le Seigneur, ton Dieu : j’ai placé celle-là pour gouverner toutes celles qui appartiennent au même ordre que celle sur laquelle tu te tiens. » (Abraham 3:2-3)
Étoiles fixes
L'idée d'une étoile fixe ou stationnaire est difficile à concevoir, à moins que de telles étoiles forment le centre exact de la galaxie et que toutes les autres se déplacent autour de ce point fixe. D’autres preuves de la présence de ces étoiles dans le noyau de la galaxie sont fournies par le prophète : « Les pouvoirs centraux qui régissent toutes les autres créations d’Élohim ».
Il a également écrit : « Que ce soit le centre de la lumière et la lumière des quinze étoiles fixes au centre là-bas ».
Pour ou contre
Tous les saints des derniers jours n’acceptent pas que le centre de la Voie lactée soit l’emplacement de Kolob. Ces auteurs identifient Kolob comme étant situé dans un centre supérieur autour duquel le centre de la galaxie de la Voie lactée tourne, ce centre étant appelé le centre méta galactique.
Pourtant, J. Reuben Clark pense que le centre de notre galaxie est le site de Kolob. Il a dit : « Notre propre galaxie a son propre centre ; et bien sûr son propre ciel… » En référence à ce groupe de noyaux d'étoiles autour duquel les autres unités de la galaxie tournent, nous pourrions bien rappeler ce que Dieu a dit à Abraham : « Et le Seigneur me dit : Ce sont celles qui gouvernent ; et le nom de la grande est Kolob, parce qu’elle est près de moi, car je suis le Seigneur ton Dieu : j’ai placé celle-là pour gouverner toutes celles qui appartiennent au même ordre que celle sur laquelle tu te tiens. » (Abraham 3:3)
De plus, George Reynolds et M. Janne Sjodahl ont défini le noyau de la Voie lactée comme étant l’emplacement de Kolob, car « puisque la lune tourne autour de la Terre et que la Terre et les autres planètes de ce système solaire tournent autour du Soleil, alors le soleil possède également un centre autour duquel tourne Kolob. »
Conclusion
Notre discussion nous amène à conclure que le trône de Dieu se trouve dans le centre de la Voie lactée à environ 27.000 années-lumière de la Terre. Nous avons vu que ce point dans le ciel possède suffisamment de masse pour maintenir, par gravité, tous les soleils qui tournent avec leurs planètes en orbite. Des découvertes astronomiques récentes confirment ce que les prophètes nous disent depuis des années à propos de la structure des cieux. Ce simple fait augmente considérablement notre foi.
Le théorème de Kolob requiert premièrement que quinze étoiles fixes sont situées au cœur de la galaxie. Il requiert ensuite que des centaines de « grandes » (étoiles) soient regroupées autour de ces étoiles fixes centrales, et qu’elles soient suivies d'un manteau de milliers puis des millions d'étoiles, toutes en orbite autour du cœur de la galaxie. Elles peuvent toutes être les mondes célestes de notre Père céleste. Beaucoup de ces mondes peuvent avoir terminé leur période probatoire mortelle et aujourd’hui sont vivifiés et rendus célestes lorsqu’ils reprennent leur orbite originelle autour de Kolob. D'autres mondes peuvent être nouvellement créés, des mondes spirituels en préparation pour une existence corporelle. Tous ces mondes constituent dans les régions centrales incandescentes de la Voie lactée.
CHAPITRE 4 – LE NOYAU DE NOTRE GALAXIE MASQUÉ PAR UN VOILE
Corollaire 2 : Les lumières du noyau de la galaxie sont masquées par un voile
Les radiations de la lumière de Dieu, qui proviennent de sa présence pour combler l’immensité de l'espace : « Laquelle, lumière sort de la présence de Dieu pour remplir l’immensité de l’espace » (D&A 88:12) sont filtrées à travers des voiles de poussière interstellaire, qui nous empêchent de voir le royaume céleste. Chaque fois que vous pénétrez ce « voile », vous êtes dans l'environnement enflammé du royaume céleste.
Principes de l’Évangile, la base de ce chapitre
L'homme, de par sa nature, se flétrirait et mourrait en présence de Dieu, mais s’il regarde avec ses « yeux spirituels », comme l’a fait Moïse, lorsque la gloire de Dieu est venue sur lui, il a pu voir son visage ; « Mais mes propres yeux ont vu Dieu, mais pas mes yeux naturels, mais mes yeux spirituels, car mes yeux naturels n’auraient pu le voir, car je me serais desséché et serais mort en sa présence, mais sa gloire était sur moi, et j’ai vu sa face, car j’étais transfiguré devant lui » (Moïse 1:11). La gloire, la lumière vive et les radiations énormes proviennent de Dieu pour « remplir l'immensité de l'espace » (D&A 88:12).
La Terre mortelle est cachée et largement protégée, de cette gloire incandescente, par un voile.
Voile du temple
Il y a deux aspects à cette partie de la théorie, relatives au voile entre la Terre et le centre céleste. Le premier aspect est d’empêcher les radiations intenses de la gloire de Dieu de brûler l’humanité et la Terre. Le second aspect est d’empêcher l'homme déchu, aujourd’hui dans un ordre téleste, de regarder vers le Ciel et d'être en présence de Dieu alors qu’il est encore en état probatoire.
Nous avons lu qu’un « voile » dans le temple d'Hérode à Jérusalem a été « déchiré » lors de la crucifixion du Sauveur : « Et voici, le voile du temple se déchira en deux, depuis le haut jusqu’en bas, la terre trembla, les rochers se fendirent » (Matthieu 27:51). Le voile, ou rideau, de ce temple antique (et du temple de Salomon et du tabernacle de Moïse qui l’ont précédé) symbolise cette barrière entre Dieu et l'homme. Il a été décidé que le prêtre d'Aaron resterait à l’extérieur du Saint des Saints, jusqu'au moment approprié où lui seul écarterait le voile et entrerait en ce lieu saint (notez que dans les temples de prêtrise Aaroniques, seul le prêtre passe au travers du voile, mais pas la congrégation.)
Le Seigneur Jésus a dit aux anciens de l'Église :
« Et de plus, en vérité, je vous dis que c’est votre droit, et je vous fais à vous qui avez été ordonnés à ce ministère, la promesse que si vous vous dépouillez des jalousies et des craintes, et vous humiliez devant moi, car vous n’êtes pas suffisamment humbles, le voile sera déchiré, et vous me verrez et saurez que je suis – pas par l’esprit charnel ou naturel, mais par le spirituel. » (D&A 67:10)
C'est une croyance très répandue parmi de grandes religions de la Terre que quand un homme passe au travers du voile, il entre dans la présence de Dieu.
Un voile protège la Terre
Encore une fois, dans les Doctrine et Alliances, le Seigneur a promis que le voile qui dissimule la Terre sera enlevé : « Et se préparent pour la révélation qui va venir, lorsque le voile qui couvre mon Temple dans mon tabernacle, qui cache la Terre, sera enlevé et que toute chair à la fois me verra, et où tout ce qui est corruptible, tant dans l’homme que dans les bêtes des champs, les oiseaux des cieux ou les poissons de la mer, et qui demeure sur toute la surface de la Terre sera consumé, et où tout ce qui est corruptible dans l’élément embrasé se dissoudra et où toute choses deviendront nouvelles afin que ma connaissance et ma gloire demeurent sur toute la terre » (D&A 101:23-25). Ce passage montre clairement l'effet protecteur du voile.
De considérables et étonnants détails sur cette barrière entre la Terre et le ciel sont décrits dans le livre du prophète Joseph Smith : Alphabet et grammaire égyptiens. Ses commentaires consignés sous la rubrique, cinquième degré de Flosisis dit ; « Dieu a dit : Que cela soit le centre de la lumière, et que cela soit lié pour que rien ne passe. » Il a défini un nuage tout autour dans les cieux, et la lumière de la grande étoile gouvernante. « des quinze étoiles fixes sont concentrées là-bas. » Donc, Dieu a mis les limites à la lumière de peur qu’elle ne traverse et ne consume les planètes.
Songez qu’il y a près de 150 ans, bien avant que la science n'ait émis la moindre idée sur la structure de l’Univers, les prophètes de Dieu ont dit qu'il existait « des nuages tout autour dans les cieux » pour « limiter la lumière » émise de façon concentrée par les quinze étoiles fixes placées au centre, et que le but de ces nuages était d’empêcher les planètes d’être consumées. Quelle vision profonde !
Nous soutenons avec crainte et respect les pouvoirs prophétiques de Joseph Smith.
Voiles de poussières à l’intérieur de la galaxie
C'est seulement notre génération qui a découvert cette idée précédemment établie par Joseph Smith dans son livre Alphabet et grammaire égyptiens.
De nos jours, E. E. Barnard et Max Wolf FJC, après avoir étudié pendant de nombreuses années les taches sombres dans la Voie lactée, ont finalement conclu que ces espaces « vides » dans les Cieux ne sont pas des trous ; « Ils n'indiquent pas l'absence de matière, mais plutôt la présence de matière, de vastes nuages de particules de poussière qui absorbent et bloquent la lumière des étoiles qui se trouve derrière eux, un peu comme les nuages dans l'atmosphère terrestre absorbent et bloquent la lumière du soleil derrière eux. »
On pense que cette poussière interstellaire a un diamètre très fin – seulement quelques millièmes ou centièmes de pouce. Bernhard, etal., ont déclaré : « Dans la mesure où les bords des masses [de poussières] sont souvent coupants, comme dans la nébuleuse de la Tête-cheval, il a été conclu que les nuages de ce matériau sont probablement maintenues ensemble par la gravitation. »
Pour preuve de ces taches sombres de poussière qui masquent les étoiles derrière elles, voir l’image correspondante sur la page 13, qui est une vue de la Voie lactée dans la direction générale du noyau. Les taches noires, de forme irrégulières, font partie de la poussière dans la région du Sagittaire, qui bloquent notre vue.
Ces vastes nuages de poussières sont examinés par le professeur de Harvard Shapley :
« Une grande partie de la matière qui obscurcit et cache le noyau galactique n’est pas à une si grande distance, seulement à quelques centaines ou à un millier d'années-lumière, et elle n’a probablement aucun rapport avec le noyau lui-même. C'est en partie de la poussière qui se trouve entre les bras de la spirale. Mais où que puisse être situé le matériau obscurcissant, il cache efficacement une partie du noyau, et baisse probablement le tout à un degré mesurable. Au-delà du centre, il doit y avoir beaucoup de poussière, car dans sa direction, aucune galaxie extérieure ne transparait… Nous suspectons toutefois qu'il puisse y avoir tout autour de notre galaxie un anneau périphérique continu d'obscurcissement. »
Il semble donc que ce que le Prophète Joseph Smith a décrit ait effectivement été découvert comme cette bande de matière qui obscurcit et qui s'étend au travers de la galaxie. Sa proximité à la Terre suggère qu’elle est probablement le rideau qui sépare la zone téleste de la galaxie de la zone terrestre. Il y a de bonnes raisons de croire qu’il existe un autre voile entre les zones terrestre et céleste.
Voiles de poussières à l’intérieur des galaxies extérieures
La forme et la taille des anneaux de matière qui obscurcit plusieurs galaxies en dehors de la Voie lactée est assez manifeste. Elles sont si éloignées qu'elles ne peuvent être vus sous un angle unique. Celles qui sont inclinées et peuvent être vues en section transversale montrent mieux leurs voiles. Par exemple, le Hubble Atlas of galaxies contient deux photographies de Messier 64 Galaxy dans Comma Bérénice qui montrent clairement la poussière. Allan Sandoge l’appelle Sb en raison de la grande voie proche de son centre. M 64 est souvent appelé la « galaxie aux yeux noirs », en raison de cette caractéristique sombre. Selon notre théorie, ce voile de poussière qui s’étend à côté du centre brillant de la galaxie, sépare les zones terrestres et célestes.
La galaxie Messier 81 connu sous le nom de Grande Ourse, photographiée par le télescope de 200 pouces Mt. de l’observatoire du Mont Palomar, montre deux voiles sur le côté de la galaxie la plus proche du spectateur. Le voile intérieur sépare le céleste du terrestre, et l’autre voile sépare le terrestre du céleste.
La figure à la page 12 de la nébuleuse spirale d'Andromède, vue partiellement de côté, a été prise par le télescope de 60 pouces de l’observatoire du Mont WILSON. Une bande de large gamme de matière faisant obstruction à la lumière s'étend sur notre vue de la galaxie. Notez en particulier la façon dont les feux du cœur céleste sont efficacement protégés.
Une des plus belles vues de tous les cieux est la galaxie du Sombrero, Messier 104, voir page 15. Observez l’anneau nettement défini de matière qui obscurcit le plan de cette galaxie.
De telles preuves et de tels doutes ont-ils inspirés la déclaration de Joseph Smith comme quoi il existe « des nuages tout autour » comme « limites de la lumière de peur qu’elle ne passe et ne consume les planètes ? »
Pas de poussière dans le noyau
Fred Hoyle souligne : « Quand nous nous tournons vers les galaxies qui contiennent des nuages de poussière, on trouve une curieuse situation. Les poussières ne sont guère trouvées dans les régions du centre, mais seulement dans les parties aplaties extérieures. Cela peut sembler étrange à Mr. Hoyle mais ce n’est pas du tout étrange pour ceux qui consentent à considérer le théorème de Kolob. »
La lumière qui remplit l’immensité de l’espace
Le Seigneur a révélé à Joseph Smith que la lumière du Christ est la suivante :
« Et La lumière qui brille, qui vous donne la lumière, vient par l’intermédiaire de celui qui illumine vos yeux, qui est la même lumière qui vivifie votre intelligence ; laquelle lumière sort de la présence de Dieu pour remplir l’immensité de l’espace – la lumière qui est en tout qui donne la vie à tout, qui est la loi par laquelle tout est gouverné, oui, la puissance de Dieu, qui est assis sur son trône, qui est dans le sein de l’éternité, qui est au milieu de tout. » (D&A 88:11-13)
Apparemment, ces radiations comprennent toutes les bandes spectrales connues de la science moderne, ainsi que des radiations merveilleuses pas encore complètement comprises (par exemple, des radiations qui « vivifie votre intelligence » et qui donnent « la vie à tout »).
Pour emprunter ou recevoir la puissance de Kolob
De la grande révélation sur l'astronomie donnée à Abraham puis de nouveau à Joseph Smith, nous savons que la lumière irradie à partir Kolob pour donner de la puissance au soleil, à la lune et à la Terre au travers du milieu de Kae-e-vanrash et de Kli-flos-est-es (deux des 15 étoiles fixes. Voir Abraham, fac-similé 2:5). Joseph Smith, dans son alphabet et grammaire égyptiens, nous informe que « la lumière des 15 étoiles fixes sont centrées là-bas et que de là-bas [la lumière] est attirée par les corps célestes en fonction de leurs proportions. »
Les astronomes n'ont pas encore confirmé que notre soleil, par exemple, est renouvelé ou ravitaillé par de telles Lumières émises en provenance du centre céleste. Toutefois, Isaac ASIMOV a déclaré : « la quantité d'énergie représentée par cette radiation [solaire] est tout simplement colossale, et la quasi-totalité de celle-ci se déverse vers l'extérieur dans toutes les directions, à un taux énorme, dans les vastes espaces au-delà du système solaire [mais dans la galaxie]. Par ailleurs, pour autant que nous ne sachions, presque rien n’y retourne jamais. »
Les saints des derniers jours soupçonnent que le soleil (en fait, tous les soleils) est généreusement reconstitué par des radiations émises de Kolob par l'intermédiaire du milieu de Kae-e-van-rash, et un jour, nous pourrions arriver à comprendre ce processus.
Le spectre du rayonnement
La lumière visible n'est qu'une partie étroite du spectre électromagnétique connu de la science moderne. Il existe des instruments utilisés pour détecter des radiations invisibles tels que les rayons gamma, les rayons X, les rayons infrarouges, les micro-ondes et les ondes radio, qui sont toutes au-delà des limites de l'œil humain. L’astronomie à beaucoup avancé lorsque des instruments sophistiqués ont scanné le ciel à la recherche de ces formes de l'énergie auparavant invisibles.
La source radio la plus forte
La science de l'astronomie radio a été découverte en 1932 grâce à « la découverte du bruit radio extra-terrestre d’une longueur d'onde de 14,7 mètres, qui est arrivée en force du centre de notre système de la Voie lactée ». Bien qu'il existe d'autres balises de radiations radio, telles que notre soleil, et d'autres sources discrètes à la fois avec et sans notre galaxie, la radiation la plus puissante et soutenue dans le Ciel, émane du cœur de notre galaxie que nous appelons Kolob.
La plus forte source infrarouge
Jusqu'à il y a quelques années, les radiations célestes dans l'infrarouge étaient peu connues. Les astronomes G. Neugebauer et Eric Becklin rapportent de nouvelles découvertes de rayonnement infrarouge à partir d’objets plus froids dans le Ciel. Ils disent : « Les objets célestes dont la température peut varier de 2000 degrés Kelvin, à la température ambiante ou même plus bas » peuvent maintenant être étudié grâce aux ballons de haute altitude ou par les satellites en orbite de la Terre. « La raison en est que les objets dans cette plage de température émettent la majeure partie de leur énergie aux longueurs d'onde comprises entre 1 et 1000 microns (un millimètre), qui se situent dans la partie infrarouge du spectre électromagnétique et sont donc en grande partie bloqué par l’atmosphère de la Terre ». Ils résument des années d'études avec l'affirmation : « Le noyau de notre galaxie, qui est invisible, même avec les plus grands télescope optiques, est en fait un conglomérat de millions d'étoiles. Il se distingue remarquablement aux longueurs d'onde de 20 et 100 microns, cependant, il semble probable que les sources plus incandescentes que les étoiles ordinaires contribuent à l’émission infrarouge.
Nous pensons qu'il y a des étoiles inhabituelles dans le centre avec des radiations puissantes qui émanent d’elles, le trône lumineux d’Élohim, dans une bande du spectre non visible à l'œil et n’est pas encore bien compris par l'homme.
Ils poursuivent leur analyse de ce lieu unique dans le ciel : « Dans l'infrarouge, le centre galactique se démarque fortement. À deux microns, il est probable que nous observions le flux infrarouge de millions d'étoiles concentrées dans le noyau galactique. Le fort rayonnement observé à 20 microns est trop puissant, et doit représenter la sortie de radiations de millions d'étoiles. Le rayonnement de 20 microns du noyau galactique est concentré dans le cœur de 6 ou 7 années lumière en diamètre, correspondant à peu près 0.02 pourcent de la distance entre nous et le noyau de la galaxie.
La distribution de l'énergie de ce noyau augmente par étape entre 5 et 20 microns et culmine probablement au-delà de 50 microns. Des cartes infrarouges de hautes résolutions que nous avons réalisées avec le télescope Hale de 200 pouces et par Low et G. Rieke à l'Université de l'Arizona, ont montré que le cœur unitaire apparent du noyau galactique est en fait composé d’au moins 4 sources distinctes, chacune ayant une intensité relative différente à différentes longueurs d’onde.
« À l'heure actuelle, il nous manque les informations nécessaires pour comprendre les sources sans ambiguïté… le rayonnement pourrait résulter d’un processus non-thermique [c'est-à-dire un processus différent d'une étoile hydrogène à fusion typique]…
Quelle que soit la source du rayonnement infrarouge, elle peut être utile en tant qu’exemple proche des processus qui prennent place dans les noyaux des galaxies. De tels noyaux montrent une variété de phénomènes, dont certains sont partagés par le noyau de notre propre galaxie. Plus précisément, de nombreux noyaux galactiques mettent en évidence un fort rayonnement non-thermique aux longueurs d’onde visibles et radio, et pour un certain nombre d'entre eux, on peut observer les sorties de gaz et d'autres signes d'activité violente. Aux longueurs d'onde radio, le centre de notre galaxie montre également une forte émission non thermique et une sortie. Un nombre de galaxies présentent un rayonnement à 20 microns bien au-delà de celui escompté pour des étoiles ordinaires… La quantité de puissance de telles galaxies qui rayonnent dans l’infrarouge correspond à 10 fois la puissance émise par le soleil. Il s'agit approximativement de la quantité de puissance rayonnée par toutes les étoiles dans notre galaxie à toutes les longueurs d'onde… Une quantité suffisante a déjà été observée pour indiquer que le centre de notre galaxie est loin d'être au repos… De loin l’objet le plus brillant à 100 microns est le complexe de sources associées dans le noyau de la galaxie [Voie lactée]. »
Le dessus est en effet une description impressionnante de notre demeure céleste, et d'une source tout à fait inattendue de jeter la lumière sur un sujet religieux. Il nous donne un aperçu de la signification de ce que le prophète Joseph Smith a dit : « Dieu vit au milieu des flammes éternelles ».
Rayonnements Gamma
Une étude des rayons Gamma, rayonnant à partir de plusieurs sites dans notre galaxie, est également instructive. Dr. Leventhal des laboratoires Bell Telephone, et al, rapporte des rayons Gamma à partir d'un grand nombre de positions qui ont été détectées au dessus de l’Australie grâce à un instrument embarqué dans un ballon. Mais ils ont obtenu les meilleurs résultats quand ils ont mesuré le centre Voie lactée. Ces expériences montrent qu'il y a de « violents processus » à l'œuvre dans le noyau de la Voie lactée.
Pendant 17,3 heures, son télescope a eu pour cible le noyau galactique et a détecté des rayonnements gamma à l'éventail complet de longueurs d'onde observables (énergies)… Les noyaux de certaines, et peut-être de toutes les galaxies, semblent être des scènes d'explosions périodiques. Des observations du cœur de la Voie lactée aux longueurs d'ondes qui pénètrent dans la poussière, telles que celles des émissions radio et infrarouge, indiquent des sortes d’activité violentes. Certains théoriciens, tel que Viktor Ambortsumian en Union Soviétique, ont longtemps soutenu que les processus inconnus des physiciens pouvaient être actifs dans les noyaux galactiques. [En effet, la lumière et la puissance du trône de Dieu !]… Sir Fred Hoyle et son associé, Jayout Vishnu Norlikar, ont proposé que la matière est créée en permanence dans le cœur de la galaxie, la matière étant éjectée, tandis que l'antimatière demeure… La quantité même de positrons [électrons de charge positive, qui se produisent dans l'antimatière] observés en direction du centre galactique y [suggèrent] l’existence d’objets incandescents.
Passer à travers le voile
Plus tôt dans le chapitre, nous avons mentionné que le rayonnement radio, infrarouge et Gamma peut plus facilement passer a travers le voile de poussière entre la Terre et le centre de la galaxie que la lumière visible. Bien sûr, les saints des derniers jours connaissent d'autres moyens de séparer le voile, la foi, la justice et la prière. À la fin du millénium, la Terre passera à travers un voile et entrera en présence céleste, comme expliqué par Orson Pratt :
« Bientôt, quand chacune de ces créations [mondes] aura rempli la mesure et les limites fixées et les délais donnés pour son maintien dans un état temporel, elle et ses habitants qui en sont dignes seront faits célestes et glorifiés. Ensuite, à partir de ce moment-là et pour toujours, il n'y aura plus de voile intermédiaire entre Dieu et son peuple qui est sanctifié et glorifié, et la nécessité de retirer à l’un pour aller et visiter un autre ne sera plus nécessaire car ils seront tous en sa présence. Peu importe à quelle distance dans l'espace ces créations peuvent être situées de n’importe quel royaume céleste où le Seigneur notre Dieu habitera.
Ils seront capables de le voir en tout temps. Pourquoi ? Parce que ce sera le voile qui a été refermé sur cette création qui nous empêche d’être dans la présence de Dieu qui sera déchiré. Que le voile soit enlevé, qui nous empêche aujourd’hui de voir la gloire de Dieu et le royaume céleste, [et nous serons en sa présence] ? »
Conclusion
La « lumière » et l'énergie qui émanent du cœur de la galaxie se manifeste dans de nombreux spectres électromagnétiques. Toutes ces radiations, et d'autres que nous ne comprenons pas encore, confirment la déclaration du Seigneur qui dit : « Et la lumière qui brille, qui vous donne la lumière, vient par l’intermédiaire de celui qui illumine vos yeux, qui est la même lumière qui vivifie votre intelligence ; laquelle lumière sort de la présence de Dieu pour remplir l’immensité de l’espace. » (D&A 88:11-12)
La Terre est à l'abri de ces radiations, dans une large mesure, par un voile de poussière. Si elle ne l’était pas, la Terre téleste serait brûlée.
CHAPITRE 5 – LE NOMBRE DE CRÉATIONS DE DIEU
Corollaire 3 : Le nombre de créations de Dieu
Bien que le nombre de créations de Dieu soit au-delà de la capacité de l'homme à compter, chacune est connue de Dieu. Ces créations sont en nombre fini à tout instant dans le temps et se composent d'environ 150 milliards d'étoiles, plus leurs planètes associées telles qu’elles existent actuellement dans la Voie lactée.
Les principes de l’Évangile, base de ce chapitre
Dieu à révélé à Moïse : « Et j’ai créé des mondes sans nombre » (Moïse 1:33). Par ailleurs : « Et lorsqu’une Terre et ces cieux passeront, une autre viendra. Et il n’y aura pas de fin à mes œuvres ni à mes paroles » (Moïse 1:38). Mais la création des mondes par Dieu n'est que quelques travaux secondaires. Son principal objectif est le progrès de ses enfants. Car Dieu a dit « Car voici mon œuvre et ma gloire : réaliser l'immortalité et la vie éternelle de l'homme » (Moïse 1:39). Pour ce faire, il a dû construire de nombreux soleils et des Terres pour les résidences de ses nombreux enfants. Alors que les hommes ne peuvent pas les compter, Dieu connait chaque étoile et planète et a donné à chacun un nom.
La Voie lactée est-elle trop petite ?
Certains peuvent penser que la Voie lactée est un endroit trop petit pour tenir les états de notre Dieu. Examinons les Écritures qui définissent le champ d'application de créations de Dieu. Dans la Perle de grand prix, nous lisons :
« Et Dieu, parla à Moïse… Et voici, tu es mon fils ; c’est pourquoi regarde, et je te montrerai l'œuvre de mes mains ; mais pas tout, car mes œuvres sont sans fin, de même que mes paroles, car elles ne cessent jamais.
« C’est Pourquoi, nul ne peut contempler toutes mes œuvres sans contempler toute ma gloire, et nul ne peut contempler toute ma gloire, et rester ensuite dans la chair sur terre. » (Moïse 1:3-5)
Nous pouvons voir moins de notre propre galaxie, que de toute autre galaxie externe visible. Notre théorie nous suggère que notre vision est obscurcie dans ce but par des voiles de poussière qui nous empêchent de contempler toutes les créations de notre Père céleste et de contempler son trône flamboyant. L’entretien de Moïse avec le Seigneur continue : « Et j'ai créé des mondes sans nombre ; et je les ai également créés dans un dessein qui m’est propre, et je les ai créés par le Fils, qui est mon Fils unique… Mais je te parle seulement de cette Terre, et de ses habitants. Car voici, il y a beaucoup de mondes qui ont passé par la parole de mon pouvoir. Et il y en a beaucoup qui existent maintenant, et ils sont innombrables à l'homme, mais toutes choses me sont comptées, car elles sont miennes et je les connais. » (Moïse 1:33, 35)
Du dialogue de Moïse avec le Seigneur, nous apprenons que Dieu a dénombré ses mondes, et que par conséquent, leur nombre est un nombre fini à cet instant dans le temps. Ce nombre est si grand qu'il ne peut être connu de l'homme. Les Psaumes nous rappellent que même s’il y a un grand nombre d'étoiles, Dieu en connaît le nombre et le nom de chacune d’elles. « Louez le Seigneur… Il compte le nombre des étoiles, il leur donne à toutes des noms » (Psaumes 147:1, 4). Une fois de plus, ces énoncés sont aussi vrais pour notre galaxie qu’ils le sont pour l'univers, car l'homme ne peut pas non plus dénombrer les soleils ou les planètes. Ils sont tout simplement trop vastes. L’incapacité de l'homme à dénombrer les mondes ne provient pas de son incapacité à exprimer de grands nombres finis, mais plutôt du fait que l’homme ne puisse pas en compter autant même en plusieurs vies.
Comme Moïse, Énoch a eu également une vision lors d’un entretien d'accompagnement avec la divinité. En adorant Dieu il a dit : « Et s'il était possible à l'homme de compter les particules de la Terre, oui, des millions de Terres comme celle-ci, ce ne serait même pas le commencement du nombre de tes créations ; tes rideaux sont encore étendus et cependant tu es là ; et tu es juste aussi ; tu es miséricordieux et bon à jamais. » (Moïse 7:30)
Toutes les particules de millions de Terres seraient en effet un grand nombre. Nous nous demandons si nous pourrions considérer cette déclaration d’Énoch comme une hyperbole d’adoration.
Un compte plus précis de toutes les créations de Dieu pourrait être estimé dans son minimum. Les 150 milliards d'étoiles estimées dans la galaxie de notre père pourrait chacune posséder plusieurs planètes. Supposons trois planètes plus le soleil (notre soleil en possède dix), ce qui donne un total de 150 milliards x 4 = 600 milliards de créations. Ce nombre est au-delà de la compréhension de l'homme, mais à Dieu chacune est connue et nommée. Pour cette opération, nous négligeons toutes les lunes, les astéroïdes et les comètes Dans ce nombre, nous n’avons pas toutes les lunes, les astéroïdes et les comètes qui peuvent exister pour chaque planète comme ils existent pour la nôtre. Si vous les comptez, nous obtenons bien évidemment un nombre immense.
Nous n'avons trouvé aucune Écriture qui réfute cette idée du théorème de Kolob, que Dieu peut compter ses mondes et ses soleils, mais l'homme ne le peut pas. Nous croyons que chaque Écriture décrivant les créations de Dieu permet à chacune d’elles de trouver sa place dans le grand système de la Voie lactée.
Mesures des vastes distances
Le théorème de Kolob estime que les créations d’Élohim sont contenues dans les limites de la Voie lactée. Notre galaxie est un système de milliards d'étoiles et de mondes si vaste que son immensité dépasse la capacité de l'homme à comprendre. Mesurer en unités de miles est insuffisant. Si nous utilisions la circonférence de la Terre (25.000 miles), ou la distance à la Lune (250.000 miles), ou la distance au soleil (89.000.000 miles) comme références, les chiffres sont encore beaucoup trop importants pour être compris. Les astronomes ont été contraints d'inventer un nouveau critère pour permettre une certaine maîtrise de l'étendue des cieux.
Selon la science, la lumière se propage à la vitesse la plus rapide – 300 000 Kilomètres par seconde ou 186 000 miles par seconde. Durant une année entière, la lumière parcourt 6 billions de miles. Cette distance est connue comme une année-lumière. C’est équivalent à 250 millions de fois la circonférence de la Terre.
L'étoile la plus proche de notre soleil est Alpha du Centaure. La lumière d'Alpha du Centaure arrive après un voyage de quatre ans ; par conséquent, elle est distante de quatre années lumière. Quatre années-lumière sont beaucoup plus pratiques à dire que 24.000.000.000.000 miles. L'utilisation des années-lumière aide à l’expression des distances interstellaires, mais n’aide pas à leur véritable compréhension. Quelqu'un peut-il véritablement saisir la signification des vingt-quatre billions de miles ? Considérez que l'étoile, Alderbaran, distante de 60 années lumière soit quinze fois plus éloignée que l’Alpha du Centaure. Et ce ne sont que les étoiles les plus proches. Notre galaxie est énorme !
La Terre est située 27.000 années lumière de Kolob, qui est dans le noyau brillant de notre galaxie. Pensez à cette grande distance. Il y a 162 mille billions (162.000.000.000.000.000) entre la Terre et Kolob ! La radio et les rayons X reçus sur Terre depuis le centre galactique ont été émis du cœur il y a 27.000 ans. La Terre est à environ 13.000 années lumière de la limite extérieure de la galaxie. Ainsi, nous sommes situés approximativement aux deux tiers du rayon du centre galactique, la galaxie étant de 80.000 années lumière ou 480.000.000.000.000.000 miles (480 mille billions) de diamètre.
Y a t-il un homme qui puisse vraiment se rendre compte du volume cubique de notre galaxie ? Les chiffres sont tout simplement au-delà de la compréhension. Nous pouvons seulement statuer que les nombres représentent les totaux sans réellement comprendre chaque élément dans le total ; sans parler de numérotation et de nom pour chaque création comme le fait notre Père. Par conséquent, Dieu a suffisamment de place pour créer tous les royaumes ou les mondes qu'il veut avec l'espace disponible de la Voie lactée.
De plus en plus, de galaxies apparaissent dans le système observable de notre galaxie, toute s’estompant les unes des autres. Chaque galaxie semble en grande partie indépendante des autres et contrôle les mouvements de ses propres étoiles, tout comme le prédit le théorème de Kolob, qui soutient que chaque cœur de galaxie est le siège d'une divinité qui la contrôle.
La Gravité, loi divine
Pendant des éons indénombrables, les étoiles de notre galaxie ont encerclé Kolob. La gravité, la force attractive entre une masse et une autre, telle que la masse centrale de notre galaxie et de ses satellites (y compris notre soleil), a tout d'abord été décrite par Isaac Newton. Cette force est puissante et universelle. C’est l'un des vastes pouvoirs de Dieu. La gravité atteint la plus éloignée de ses étoiles et la bloque dans une orbite elliptique autour de Kolob. Orson Pratt a déclaré que ce pouvoir est l'une des lois de Dieu. Il a dit : « Lorsque nous nous engageons à enquêter sur les lois qui régissent les différents départements de la nature, nous étudions les lois de Dieu. » On lui a demandé : « Voulez-vous dire que la loi de la gravitation, qui a été découverte par Isaac Newton, grâce à laquelle tous les corps de l'univers se maintiennent à leur propre position, est une loi de Dieu ? Oui. »
Le pouvoir de la gravité est l'un des pouvoirs de la prêtrise de Dieu par lequel Il régit et ordonne Sa domination, car Abraham a dit que de grandes étoiles ont été regroupées à proximité du trône de Dieu : « Et le Seigneur me dit : Ce sont celles qui gouvernent ; et le nom de la grande est Kolob, parce qu’elle est près de moi, car je suis le Seigneur ton Dieu : j’ai placé celle-là pour gouverner toutes celles qui appartiennent au même ordre que celle sur laquelle tu te tiens » (Abraham 3:3). Cette étoile fonctionne par gravité, l'une des lois de Dieu.
Ce que les astronomes apprennent de la Voie lactée
L'humanité n'a pas toujours conçu des cieux comme nous le faisons aujourd'hui. Ptolémée tenait pour acquis que la Terre était le centre des cieux. Copernic a suivi avec l'idée que toute la création a été centrée autour du soleil. C’est seulement récemment que le modèle actuel d'une galaxie été découvert et largement accepté. Nous pouvons faire crédit à l'astronome américain Harlow Shapley (il calibra la relation période – luminosité des céphéides, mise en évidence par Henrietta Leavitt, et put ainsi déterminer la distance de nombreux amas globulaires et préciser la structure de la Voie lactée. Ces travaux lui valurent le prix Rumford en 1933 ainsi que la médaille Franklin en 1945. Il a également contribué à la détermination de la position du Soleil au sein de la Voie lactée. Il a aussi été un des principaux acteurs du grand débat qui a animé l'astronomie et la cosmologie au début des années 1920, à propos de la controverse relative à la nature galactique ou extra galactique de certains objets à l'époque appelés « nébuleuses » et correspondant en fait à des galaxies) pour son idée universelle « excentrique », décrit pour la première fois en 1925. Sa théorie soutient que la Terre et le soleil sont distants du centre de la galaxie, et que le soleil est en précession orbitale autour du centre galactique.
Un comptage précautionneux des étoiles par unité d’espace, même à l'œil nu, montrent une augmentation significative lorsqu’on s’approche de la Voie lactée, qui s'étend à travers le ciel nocturne. Un simple télescope trois pouces affiche trois ou quatre fois la densité des étoiles dans la Voie lactée comme indiqué dans une direction perpendiculaire. L'utilisation d'un télescope de 15 pouces, le rapport devient proche de dix pour un.
En plus de cette augmentation visible de la densité d’étoiles, la Voie lactée s’élargit également lorsqu’on la suit sur toute sa longueur jusqu'à ce qu’on soit en direction du Sagittaire, qui est supposé être le centre et le domaine de la plus grande concentration stellaire. Au début, les astronomes pensaient que la Voie lactée était une région floue ou un nuage lumineux, et l’ont appelée une « nébuleuse », le mot latin pour « nuage ». Plus tard, des astronomes ont découvert que ce qui semblait être flou était en fait une concentration dense de milliards d’étoiles.
Avant la découverte du Dr Shapley en 1925, la théorie largement soutenue disait que le soleil était en position centrale dans notre nébuleuse et que notre nébuleuse contenait toutes les étoiles de l’univers. La science sait aujourd’hui que ces deux idées sont fausses. Ce n'est pas surprenant pour les saints des derniers jours d’apprendre que 85 ans avant le Dr. Shapley, Joseph Smith a déclaré que le soleil était en orbite autour de Kolob (Abraham, fac-similé 2:5), et par conséquent, ne pouvait pas être le centre de l'univers.
Le nombre d’étoiles dans la Voie lactée
A l'intérieur de notre galaxie en forme de roue, il existe entre 100 et 200 milliards d'étoiles. Ce chiffre est une estimation, car aucun astronome ne les a comptées ou ne les a jamais toutes vues. De nombreuses sont situées dans la ligne de vue d'une étoile plus proche, et beaucoup plus sont cachées derrière des voiles de poussière. Même si nous pouvions les voir toutes, il faudrait 4500 années pour les compter au rythme d'une par seconde, 24 heures par jour, 365 jours par an. Si vous étiez Noé et aviez vécu depuis le déluge jusqu'à présent, et utilisé tout votre temps à compter, vous finiriez juste la tâche aujourd’hui. Ce nombre représente les étoiles uniquement, combien y a-t-il de mondes et de lunes en plus. Eh bien le nombre de créations de notre Père céleste pourrait être décrit comme « indénombrable à l'homme ».
La vitesse de rotation galactique
Notre soleil, entrainant la Terre, la lune et tout le système solaire avec lui, se précipite à travers l'espace à une vitesse folle. La vitesse orbitale du soleil autour du centre de la galaxie est de 135 miles par seconde ou 504 000 miles par heure (plus d'un demi-million de miles à l'heure). Le système solaire est en permanence attiré vers le centre de la galaxie sous l’effet de la gravité, et s’en éloigne sans cesse par la force centrifuge. Ces forces s’égalisent elles-mêmes, et de ce fait bloque le soleil sur une orbite elliptique autour du cœur de la galaxie. Mais nous n’en ressentons aucun mouvement. Ce voyage se poursuit chaque jour, chaque nuit, siècle après siècle. Il n'existe aucune preuve que le soleil, autour de la galaxie n'ait jamais augmenté sa vitesse ou ralentit son rythme. Le système ne faiblit pas ou ne pert pas de puissance ou d'élan. Rien n'indique qu'il existe un danger de collision entre notre soleil et l'une des 150 milliards autres étoiles qui appartiennent à ce système et qui effectuent également des révolutions autour du cœur galactique. Tout ce mouvement s’ajoute aux 65 500 miles par heure que notre Terre effectue autour du soleil. Quel ordre suprême et apparemment sans effort, un mouvement perpétuel ! Qui d’autre qu’un Dieu très sage aurait pu créer quelque chose d’aussi élaboré et puissant ? Il ne s’est certainement pas créé lui-même ni n’est apparu par chance. Ainsi Jésus disait à propos des cieux : « Voici, tous sont des royaumes, et quiconque en a vu un ou le moindre d’entre eux, a vu Dieu, se mouvoir dans sa majesté et sa puissance. » (D&A 88:47)
Rotation galactique dynamique
Les
milliards de soleils de la Voie lactée sont indépendants
les uns des autres (à l’exception des étoiles
binaires). Chaque étoile a une orbite distincte et une vitesse
autour du cœur de la galaxie. Le tableau présente des
données qui illustrent la nature fluide de notre galaxie. Des
étoiles à une distance de 5000 années-lumière
de Kolob se déplacent à une vitesse de 350 000
miles par heure. À cette vitesse, il faut aux étoiles
56 millions d’années pour accomplir une révolution
galactique. À partir du cœur de la galaxie, il y a une
vitesse tangentielle différente pour chaque distance. La
vitesse augmente d'un demi-million de miles par heure à une
distance de 25 000 années-lumière de Kolob, puis
commence à ralentir vers le bord extérieur de la
galaxie.
Vitesses tangentielles des étoiles de la Voie lactée longueur d’une année galactique à différentes distances du centre galactique.
|
Distance à partir du centre galactique |
Vitesse tangentielle |
Nombre d’années terrestres pour effectuer une rotation galactique |
|
Années lumière |
Miles par heure |
Million d’années terrestres |
Centre [KOLOB]
Notre soleil
Périphérie |
?** 5000 10 000 15 000 20 000 25 000 27 000 30 000 35 000 40 000 |
?** 350 000* 425 000* 493 000* 515 000 500 000 481 000 439 000 403 000 403 000 |
?** 56* 89* 114* 147 188 200 237 301 374 |
* Valeurs incertaines
** Bien que ces mouvements dans notre galaxie sont incertains, des vitesses radiales dans des galaxies avec des trous noirs ont été mesurées en utilisant l'effet Doppler, et sont de 957 000 miles par heure à 25 années-lumière du centre.
Tandis que la périphérie effectue une rotation de la galaxie, les étoiles des orbites intérieures plusieurs tours annuels. Notre soleil, par exemple, a terminé 1,9 rotation galactique en un an alors que la périphérie a terminé une telle rotation dans le même temps. Ainsi, les longs bras de la galaxie en spirale trainent derrière les régions centrales fermement entortillées.
Âge des étoiles
Les astronomes ont mesuré la température de surface, la luminosité et la couleur des étoiles locales et ont trouvé qu’elles variaient grandement. Il est possible de classer la plupart des étoiles en fonction de ces mesures reportées sur le « diagramme HR de la séquence principale » d'étoiles. Les étoiles les plus jeunes semblent chaudes, bleu-blanches, brûlant à des températures de surface de 50.000º F et rayonnant 10.000 fois l'énergie du soleil. Notre soleil est à mi-chemin le long de cette séquence de vieillissement. Il est une étoile moyenne et brûle à une température de surface d'environ 40.000º F et est de couleur jaune. De vieilles étoiles de la séquence principale brûlent en rouge et avec une température relativement froide de 5.000º F. Il y a également des étoiles qui ne rentrent pas dans la séquence principale. Ces étoiles sont des « naines blanches » et des « géantes rouges. »
Les jeunes étoiles bleu-blanc se trouvent surtout dans les anneaux externes et les bras des galaxies spirales, telles que pour notre Voie lactée. Les plus vieilles étoiles de la séquence principale sont des étoiles froides et rouges que l'on trouve dans les centres des galaxies spirales. Ces deux faits sont à noter : il semble que les jeunes étoiles ont tendance à apparaître dans les régions télestes alors que les anciennes étoiles se trouvent dans le centre, la place des premières créations de Dieu.
Christ Créateur, Christ de l’éternité
L'appréciation de notre Dieu et du Christ est grandement accrue dès que l'on considère l’étendue de ses créations et le temps qu'il leur a fallu pour le faire.
Notre foi en Lui, grandit lorsque nous réalisons qu’Il est venu comme l’humble petit enfant de Béthléem et, comme un homme, a marché sur cette Terre, une parmi les milliards qu'il a faites. Pourquoi cette Terre particulièrement ? Il a expliqué à Jacob et à Hénoc que cette Terre était la seule planète dont les habitants ont été assez méchant pour le mettre à mort : « C’est pourquoi, comme je vous l’ai dit, il faut nécessairement que le Christ – Car la nuit dernière un ange m’a dit que ce serait là son nom – vienne parmi les juifs, parmi ceux qui sont la partie la plus méchante du monde ; et ils le crucifieront, car cela incombe à notre Dieu, et il n’y a aucune autre nation sur la Terre qui crucifierait son Dieu » (2 Néphi 10:3) ; « C’est pourquoi, je peux étendre les mains et tenir toutes les créations que j’ai faites. Mon œil peut aussi les percer, et parmi toute l’œuvre de mes mains, il n’y a pas eu de méchanceté aussi grande que parmi tes frères. » (Moïse 7:36). Pourtant grâce à l'expiation, il a racheté l'humanité de cette Terre est de même pour tous les mondes que Ses mains ont faites. C’est pourquoi le Christ est né et a fini sa vie terrestre un 6 avril, ainsi, il n’a laissé aucune année inachevée et le sacrifice expiatoire était pour tout l’Univers.
Joseph Smith a écrit un poème qui a été publié dans le journal de l’Église, à Nauvoo, avant le martyre. Dans le poème, Joseph Smith reprend sa vision des trois degrés de gloire : « Et j'ai entendu la grande voix apportée en souvenir du Ciel, il [Jésus] est le Sauveur Et le fils unique de Dieu ; par lui, de lui, à travers lui les mondes ont tous été faits. Même tout ce qui se précipite dans les Cieux si larges. Dont les habitants, également, du Premier au dernier, sont sauvés par le même Sauveur que le nôtre. Et bien sûr, ont engendrés les filles et les fils de Dieu, par les mêmes vérités et les mêmes pouvoirs. »
Cette idée est renforcée par l'explication simplifiée du Seigneur lors de sa visite de ses douze autres « royaumes » ou mondes l’un après l'autre, probablement au cours de la période du millénium de chacun. Il a dit qu'il visiterait chacun successivement et que chacun « se réjouirait de la lumière du visage de son Seigneur » (D&A 88:51-57).
Nous comprenons que cela signifie que l'expiation du Christ est valable pour tous les mondes de notre Père céleste. En vérité, quelle grande gloire notre Sauveur possédait dans le monde prémortel, et quelle grande « condescendance » (1 Néphi 11:16) il a exercé pour venir en tant qu’homme sur Terre, pour s'humilier et réaliser l'Expiation.
W. W. Phelps était un tel confident proche de Joseph Smith, que la famille de Joseph lui a demandé de prier aux funérailles de Joseph Smith. Six mois plus tard, frère Phelps a écrit une lettre à William Smith, frère du prophète, pour expliquer ce qui se passait à Nauvoo. Dans cette lettre, publiée dans le journal de l’Église en 1845, Frère Phelps donne des informations apparemment du Prophète, mais qui n’ont été publiées dans aucune autre source. Phelps montre que le Christ, le Créateur, est concerné par les affaires de son Père depuis plus de deux milliards et demi d'années ! Il a écrit : « Eh bien, maintenant, frère William, lorsque la maison d'Israël commence à entrer dans les mystères glorieux du royaume, et à trouver Jésus-Christ, dont l’avancée tel que les prophètes l’ont dit, proviennent de l’ancien, de toute éternité : et que l'éternité, en accord avec les documents trouvés dans les catacombes de l'Égypte, a avancé dans ce système, (pas ce monde), près de 2.555 millions d'années : … il tente presque de la chair de voler vers Dieu, ou de rassembler sa foi comme Énoch pour être traduite et vue et connue comme nous sommes vus et connus ! »
Une éternité, selon frère Phelps, est de deux milliard cinq cent cinquante-cinq millions d’années (2.555.000.000). En supposant que ce soit des années terrestres, nous pouvons les convertir à l'heure de Dieu. Puisqu’il y a 1000 années terrestre par jour du Seigneur (Abraham, fac-similé 1:1) il y aurait 365 000 années terrestres par année de Dieu. Par conséquent, ces deux milliards et demi d'années terrestres exprimées par année de Dieu donnent 7.000 pile !
Une éternité = 2.555.000.000 années terrestre / 365.000 années terrestres = 7.000 années de Dieu
Les saints des derniers jours devraient être impressionnés par le nombre rond ci-dessus ; car 7.000 exactement égalise en années terrestres la durée de la Terre pour sa période probatoire et temporelle (D&A 77:6). De même, 7 000 années de Dieu est la durée d'une éternité. Mais dire qu'il était de toute éternité (2,5 milliards d'années) pour l'éternité (peut-être encore 2,5 milliards d'années) nous donne un moyen de mieux le comprendre. Peut-être que ces chiffres nous donnent un sens précis pour la venue du Sauveur dans le « Midi des temps » (Moïse 5:57). Le terme « frère aîné », raconte à peine l'antiquité de ce « premier-né entre plusieurs frères. » Ces faits devraient augmenter notre amour et notre admiration, si ce n'est notre surprise, pour lui, notre Jéhovah, le Seigneur Tout-Puissant.
Y a-t-il une limite au nombre de créations de Dieu ?
Le Seigneur a dit à Énoch qu'il avait créé des mondes sans nombre (voir Moïse 1:35). Nous devrions accepter cette déclaration du point de vue des hommes sur cette Terre ; c'est pour l'homme que les créations de Dieu sont au-delà de comptage. Le prophète Joseph Smith a enseigné qu’il y avait également d'autres divinités. Il a dit qu'il y a de nombreux seigneurs et de nombreux Dieux et qu'il n’avait pas « peur de mourir pour une telle doctrine » (Enseignements du prophète Joseph Smith, p.373). Ces divinités ont sûrement des créations et des dominations comparables à celles de notre Père céleste, et donc, il y a des mondes distants, des étoiles, et des créations qui ne sont pas de notre Père.
Toutefois, dans un autre sens, il est intimement attaché et lié à tous les Dieux et toutes les galaxies extérieures de l'univers global. Dieu est probablement scellé par ordonnances de la prêtrise à ses pères avant lui, et eux-mêmes à leurs enfants, de sorte que chaque galaxie et sa divinité sont probablement liées à une vaste famille éternelle des Dieux.
Le théorème de Kolob peut aller à l'encontre de plusieurs croyances chéries et très répandues au sujet de notre Père céleste et de ses œuvres. Certains estiment qu'il est blasphématoire d’enseigner que Dieu est limité en aucune façon. Cependant, à partir du point de vue l'homme, Élohim, notre Père, est le plus grand, le plus puissant, le plus sage : « Grande est sa sagesse, merveilleuses sont ses voies, et nul ne peut découvrir l'étendue de ses actions » (D&A 76:2). Il possède ces attributs dans leur plénitude et la perfection. Pour nous, dans toutes les générations des Dieux, nous croyons qu'il n’y en a pas de plus sage ou de plus important que ce qu'il est pour nous.
En affirmant que la domination de Dieu est dans la Voie lactée, nous déclarons que Dieu a créé à ce jour un nombre fini (quoique très grand) de créations. Le théorème de Kolob ne limite pas le nombre ultime de ses créations ou de ses mondes. La galaxie semble être en équilibre. Dieu a dit à Moïse : « Et lorsqu’une Terre et ses cieux passeront, une autre viendra. Et il n'y a pas de fin à mes œuvres ni à mes paroles » (Moïse 1:38). Peut-être que le matériel de la galaxie est recyclé et réutilisé.
Limites fixées aux cieux
Une allusion à l'idée qu'il peut y avoir une frontière ou une limite à l'œuvre de Dieu est révélée à Joseph Smith à la prison de Liberty :
« Un temps à venir dans lequel rien ne sera retenu, qu'il y ait un seul Dieu, ou de nombreux, ils seront manifestés. Tous les trônes et les dominations, les principautés et les puissances, seront révélés et conférés à tous ceux qui ont persévéré vaillamment pour l'Évangile de Jésus-Christ. Et il sera révélé également si des limites ont été fixées aux cieux ou aux mers, ou à la Terre sèche, ou au soleil, à la lune ou aux étoiles ; Tous les temps de leur révolutions, tous les jours, mois et années, qui leur ont été désignés et tous les jours de leurs jours, mois et années, et toutes leurs gloires, lois, et temps fixés, seront révélés dans les jours de la dispensation de la plénitude des temps. » (D&A 121:28-31 et suivants)
Conclusion
Nous concluons que les mondes créés par notre Père céleste sont si nombreux qu'ils ne peuvent pas être énumérés par l'homme. Cependant, il connaît chacun d’eux. Tous ont une place dans la vaste galaxie de la Voie lactée. Elle est gigantesque en taille, elle est en mouvement de rotation et se déplace avec la puissance et la majesté de Dieu. Nous concluons également que pas moins de 2,5 milliards d’années peuvent avoir été nécessaires pour la construire.
CHAPITRE 6 – LOCALISATION DES TROIS DEGRÉS DE GLOIRE
Corollaire 4 : Localisation des trois degrés de gloire
Les royaumes terrestres et télestes sont situés dans des anneaux, en forme de beignet, concentriques et successifs, autour du royaume céleste ou noyau central de la galaxie ; que notre soleil et notre Terre sont aujourd’hui situés dans l’anneau externe ou téleste de la Voie lactée.
Principes de l’Évangile, base de ce chapitre
Il existe trois degrés de gloire de la Résurrection décrit en détail merveilleux : « Ce sont ceux dont le corps est céleste, dont la gloire est celle du soleil, oui, la gloire de Dieu, la plus haute de toutes, gloire dont il est écrit que le soleil au firmament en est le type. Et ensuite, nous vîmes le monde terrestre, et voici, ce sont ceux qui sont du terrestre, dont la gloire diffère de celle de l’Église du Premier né qui a reçu la plénitude du Père, de même que la gloire de la lune diffère de celle du soleil dans le firmament. Voici ce sont ceux qui sont morts sans loi. Et aussi ceux qui sont les esprits des hommes gardés en prison, que le Fils visita et à qui il prêcha l’Évangile, afin qu’ils fussent jugés selon les hommes dans la chair ; qui n’ont pas accepté le témoignage de Jésus dans le chair, mais qui l’ont accepté par la suite. Ce sont les hommes honorables de la Terre qui ont été aveuglés par la fourberie des hommes. Ce sont ceux qui reçoivent de la Plénitude du Fils, mais pas de la plénitude du Père. C’est pourquoi ce sont des corps terrestres et non des corps célestes, et ils diffèrent en gloire comme la lune diffère du soleil. Ce sont ceux qui ne sont pas vaillants dans le témoignage de Jésus ; c’est pourquoi ils n’obtiennent pas la couronne du royaume de notre Dieu. Et ensuite nous vîmes la gloire des télestes, gloire qui est la moindre, de même que la gloire des étoiles diffère de la gloire de la lune dans le firmament. Ce sont ceux qui n’ont pas accepté l’Évangile du Christ ni le témoignage de Jésus. Ce sont ceux qui ne renient pas l’Esprit-Saint » (D&A 76:70-79 ; 81-83). Paul a identifié ces gloires comme étant semblable au soleil, à la lune et les aux étoiles (1 Cor. 15:40-42). Chacun de ces trois endroits, céleste, terrestre et Téleste, sera la dernière résidence d'une partie de l'humanité après le jugement et la résurrection. Leur placement sera en fonction de leurs œuvres et la foi sur la Terre. L'emplacement de chacun de ces royaumes de la gloire est en anneaux concentriques dans la Voie lactée avec le trône de Dieu, le royaume céleste, dans le centre.
Structure de l’Univers de Dieu
En 1832, tandis que Joseph Smith et Sidney Rigdon travaillaient sur la traduction de la Bible Joseph Smith, ils ont demandé au Seigneur le sens de Jean 5:29, concernant la résurrection des justes et des injustes. La réponse du Seigneur est maintenant consignée dans Doctrine et Alliances Section 76, comme la vision des trois degrés de gloire. Ce document majestueux explique la structure des royaumes de Dieu, dont une vague allusion avait été fournie auparavant par l'apôtre Paul : « Il y a aussi des corps célestes et des corps terrestres ; mais autre est l’éclat des corps célestes, autre celui des corps terrestres. Autre est l’éclat du soleil, autre l’éclat de la lune, et autre l’éclat des étoiles ; même une étoile diffère en éclat d’une autre étoile. » (1 Corinthiens 15:40-41)
Dix mois plus tard, une autre révélation a été donnée au prophète, étendant plus loin encore notre compréhension de ces trois royaumes. Cette révélation est connue sous le nom de « feuille d'olivier, cueillie de l'arbre du Paradis, le message de paix que le Seigneur nous adresse. » (D&A 88, chapeau)
Description du royaume céleste
Nous sommes nés dans une vie pré-terrestre et avons vécu avec notre Père dans son royaume céleste. Après cette vie sur Terre les saints s'attendent à revenir à lui dans le royaume céleste. Le théorème de Kolob énonce que cet endroit est dans le centre ardent de notre galaxie.
Ceux qui se lèvent dans la résurrection des justes seront purs et fidèles, et demeureront en présence de Dieu et de Son Fils unique Jésus-Christ pour toujours et à jamais. « Ce sont ceux dont le corps est céleste, dont la gloire est celle du soleil, oui, la gloire de Dieu, la plus haute de toutes, gloire dont il est écrit que le soleil du firmament en est le type » (D&A 76:70). Ce royaume « qui surpasse en toutes choses, où Dieu, oui, le Père, règne sur son trône… Et il les rend [les justes] égaux en puissance, et en domination. » (D&A 76:92, 95)
« C’est pourquoi, il faut qu’elle soit sanctifiée de toute injustice, afin d’être préparée pour la gloire céleste. Car, lorsqu’elle aura rempli la mesure de sa création, elle [la Terre] sera couronnée de gloire, de la présence même de Dieu le Père. » (D&A 88:18-19)
« Il y a dans la gloire céleste, il y a trois cieux ou degrés ; Et pour obtenir le plus haut, un homme doit entrer dans l’ordre de la prêtrise [à savoir la nouvelle alliance éternelle du mariage] ; sinon, il ne peut pas l'obtenir. Il peut entrer dans l’autre, mais c'est là la fin de son royaume ; il ne peut avoir d’accroissement » (D&A 131:1-4). Ces Écritures nous donnent quelques Compréhensions sur la maison de Dieu ou le royaume céleste.
Le royaume céleste vu par le théorème de Kolob
Le théorème de Kolob requiert des divisions au sein de la grande Voie lactée, et peut-être, au sein de toutes les galaxies. Sur les photographies de la galaxie d'Andromède, le cœur apparaît blanc brillant. La zone céleste a une épaisseur d'environ 16.000 années-lumière et a, peut-être, un diamètre similaire. La forme du royaume céleste, par conséquent, pourrait ressembler à une sphère. Le royaume céleste est probablement situé dans ce bulbe central de la galaxie et se compose de plusieurs millions d'orbes célestes.
Description du royaume terrestre
Puis Joseph Smith et Sidney Rigdon : « Et ensuite, nous vîmes le monde terrestre, et voici, ce sont ceux qui sont du terrestre, dont la gloire diffère de celle de l'Église du Premier-né, qui a reçu la plénitude du Père, de même que la gloire de la lune diffère de celle du soleil dans le firmament. Voici, ce sont ceux qui sont morts sans loi. Et aussi ceux qui sont les esprits des hommes gardés en prison, que le Fils visita et à qui il prêcha l’Évangile, afin qu’ils fussent jugés selon les hommes dans la chair. Qui n’ont pas accepté le témoignage de Jésus dans la chair, mais qui l’ont accepté par la suite. Ce sont les hommes honorables de la Terre qui ont été aveuglés par la fourberie des hommes. Ce sont ceux qui reçoivent de sa gloire, mais pas de sa plénitude. Ce sont ceux qui reçoivent de la présence du Fils, mais pas de la plénitude du Père. C’est pourquoi ce sont des corps terrestres et non des corps célestes, et ils diffèrent en gloire comme la lune diffère du soleil. Ce sont ceux qui ne sont pas vaillants dans le témoignage de Jésus ; c’est pourquoi ils n’obtiennent pas la couronne du royaume de notre Dieu » (D&A 76:71-79). Le royaume terrestre « qui surpasse en toutes choses la gloire des téleste, oui, en gloire, en pouvoir, en puissance et en domination » (D&A 76:91). « Et ceux qui ne sont pas sanctifiés par la loi que je vous ai donnée, c'est-à-dire la loi du Christ, doivent hériter un autre royaume, un royaume terrestre ou un royaume téleste. Car celui qui n'est pas capable de se conformer à la loi d’un royaume céleste ne peut pas supporter une gloire céleste. » (D&A 88:21-22)
Aussi, nous comprenons que le jardin d'Éden et le millénium sont de cet ordre terrestre.
Le royaume terrestre vu par le théorème de Kolob
Le théorème de Kolob place le royaume terrestre dans un anneau en forme de beignet, concentrique au cœur céleste, avec une forme plus épaisse sur le bord intérieur que sur le bord extérieur.
Dans une telle zone terrestre, le Christ et les anges intervenant visitent les habitants de tels mondes face-à-face. La Terre au cours de la période de jardin d'Éden et du millénium est de cet ordre. Notre Père céleste a rendu visite à Adam dans le jardin d'Éden via le principe que ceux situés dans le royaume terrestre peuvent recevoir l’intervention du royaume céleste ; « Et les terrestres par le ministère des célestes » (D&A 76:87). Le théorème de Kolob placerait également la Sion d’Énoch dans cette partie de la galaxie.
Joseph Smith a donné une explication que les êtres transférés sont d'un ordre terrestre et sont préparés à être des anges intervenant.
« Beaucoup peuvent avoir supposé que la doctrine du transfert était une doctrine selon laquelle les hommes sont immédiatement mis en présence de Dieu, et dans une éternelle plénitude, mais c'est une idée erronée. Leur lieu d'habitation est celui de l’ordre terrestre… pour de tels caractères… [sont] gardés en réserve pour être des anges intervenant dans plusieurs planètes… puisqu’ils ne sont pas encore dans une si grande plénitude que ceux qui sont ressuscités d'entre les morts. »
Le président Joseph Fielding Smith a parlé de la zone terrestre comme suit :
Ceux qui ont vécu une loi terrestre seront affectés à un royaume terrestre sur d’autres globes. Ceux qui ont vécu une loi téleste devront aller dans une sphère téleste adaptée à leur condition. Où sont situés ces deux mondes, le Seigneur ne nous l’a pas révélé, cependant, il y a des sphères en préparation à cet effet.
Il semblerait qu'il existe deux types de mondes terrestres : en premier lieu, il y en a de temporaires, tel que la ville d’Énoch, ou la Terre dans la période du jardin d'Éden et au cours du millénium. En second lieu, il doit y avoir des planètes terrestres permanentes adaptées pour être la demeure éternelle de ceux qui ont hérité de cette gloire pour l'éternité.
Certes, bon nombre des soleils qui composent l'anneau terrestre de la galaxie des planètes et des lunes en orbite autour d’eux. Peut-être que l'une de ces planètes terrestres est préparée ou en cours de préparation pour recevoir les fils et les filles de la Terre, chacun dans un état simple, qui ont seulement gardé une loi terrestre. Ceux-ci seront bientôt élevés dans une résurrection de la gloire terrestre et trouveront une éternelle « Domination » qui les attend en brillant seulement avec l'éclat de la lune. Ceux-ci seront des serviteurs du Très-Haut. De par notre théorème, leur habitation est éloignée de Kolob, et ils sont isolés par un voile de leur maison céleste ancienne. Ils restent ainsi à travers toute l'éternité car là où Dieu et le Christ habitent, ils ne peuvent pas venir.
Description du royaume téleste
Une vision du troisième royaume a ensuite été montré à Joseph Smith et Sidney Rigdon : « Et ensuite, nous vîmes la gloire des télestes, la gloire qui est la moindre, de même que la gloire des étoiles diffère de la gloire de la lune dans le firmament… Ce sont ceux qui sont précipités en enfer [temporairement]. Ce sont ceux qui ne seront rachetés du diable qu'à la dernière résurrection, lorsque le Seigneur, le Christ, l’Agneau, aura terminé son œuvre » (D&A 76:81-85). « Mais qui n’ont pas accepté l'Évangile, ni le témoignage de Jésus, ni les prophètes, ni l’alliance éternelle. Enfin, tous ceux-là sont ceux qui ne seront pas rassemblés avec les saints pour être enlevés vers l’Église du Premier-né et reçus dans la nuée. Ce sont les menteurs, les sorciers, les adultères et les fornicateurs et tous ceux qui aiment et pratiquent le mensonge. Ce sont ceux qui subissent la colère de Dieu sur la Terre. » (D&A 76:101-104)
« Mais voici nous vîmes la gloire et les habitants du monde téleste et ils étaient aussi innombrables que les étoiles du firmament du ciel, ou que le sable au bord de la mer… Car ils seront jugés selon leurs œuvres, et chacun recevra selon ses œuvres, sa domination, dans les demeures qui sont préparées. Et ils seront les serviteurs du Très-Haut ; mais là où Dieu et le Christ demeurent, ils ne peuvent aller, aux siècles des siècles. » (D&A 76:109-112)
Le royaume téleste reçoit l’intervention du Saint-Esprit et des anges intervenant du royaume terrestre. La gloire du téleste « défie toute compréhension » (D&A 76:89). « Car celui qui n'est pas capable de se conformer à la loi d’un royaume terrestre ne peut pas supporter une gloire terrestre » (D&A 88:23). Il doit hériter le royaume téleste.
Le royaume téleste vu par le théorème de Kolob
La région téleste de la galaxie est un anneau en forme beignet concentrique au royaume terrestre. Le royaume téleste est plus épais sur ses régions internes que sur son bord externe. Dans Andromède, cette zone est de couleur bleu pâle.
Le royaume téleste est l'emplacement actuel de la Terre. En temps opportun, la Terre quittera cette région de la galaxie pour un plus grand royaume. Comme la zone terrestre, qui contenait deux types de mondes, le royaume téleste contient également deux types de planètes habitées. Les planètes du premier type ne sont que temporairement situés ici comme la Terre durant sa période de probation mortelle. Celles du second type sont des mondes télestes permanents pour les enfants de notre Père céleste qui héritent de ce royaume pour toujours.
Conclusion
Lorsque nous observons une galaxie externe, nous voyons qu'elle peut être divisée en trois secteurs, chacun rayonnant dans une couleur qui lui est propre. Le théorème de Kolob identifie le bulbe central de chaque galaxie comme l'emplacement d'un royaume céleste, avec des anneaux externes successivement les royaumes terrestre et téleste. Les lignes de poussière ou de voiles que nous voyons dans de nombreuses galaxies peuvent marquer les limites entre ces royaumes de gloire.
CHAPITRE 7 – LIEU DES TÉNÈBRES DU DEHORS – LIEU DU BANNISSEMENT DÉFINITIF DE LUCIFER
Corollaire 5 : Localisation des ténèbres du dehors
« Ténèbres du dehors », le lieu de bannissement définitif de Satan : « Il sauve donc tout le monde, sauf eux : ils s’en iront au châtiment perpétuel, qui est le châtiment sans fin, qui est le châtiment éternel, pour régner avec le diable et ses anges dans l’éternité, là où leur ver ne meurt pas, là où le feu ne s’éteint pas, ce qui est leur tourment, et nul n’en connaît la fin, ni le lieu, ni leur tourment. Et cela n’a pas été révélé à l’homme, ne l’est pas et ne le sera jamais, si ce n’est à ceux à qui il est donné d’y prendre part. Néanmoins, moi, le Seigneur, j’en donne la vision à beaucoup, mais je la referme immédiatement ; c’est pourquoi, ni eux, ni personne, si ce n’est ceux qui sont soumis à cette condamnation, n’en comprennent la fin, la largeur, la hauteur, la profondeur et la misère. Et nous entendîmes la voix qui disait : Ecrivez la vision, car voici, c’est la fin de la vision des souffrances des impies » (D&A 76:44-49) avec les fils de perdition, c’est au-delà des confins de la Voie lactée, où il n'y a pas de lumière ou de chaleur, pas de soleils ou d’étoiles.
Principes de l’Évangile, base de ce chapitre
Les Écritures établissent qu’après le jour du jugement, le diable, ses anges, et ceux qui « nient le Fils après que le Père l’ait révélé, » seront bannis « dans les ténèbres du dehors où il y a des pleurs, des lamentations et des grincements de dents » (D&A 101:91). « Ils s’en iront au châtiment perpétuel, qui est le châtiment sans fin, qui est le châtiment éternel, pour régner avec le diable et ses anges dans l’éternité, là où leur ver ne meurt pas, là où le feu ne s’éteint pas, ce qui est leur tourment, et nul n’en connaît la fin, ni le lieu, ni leur tourment. Et cela n’a pas été révélé à l’homme, ne l’est pas et ne le sera jamais, si ce n’est à ceux à qui il est donné d’y prendre part » (D&A 76:44-48). C'est l'endroit où ceux qui souffrent la « seconde mort » doivent aller (D&A 76:37). C'est un royaume sans gloire, ils sont les fils de perdition. La localisation des ténèbres du dehors, c’est le dernier lieu pour le diable, ses anges et les fils de la perdition. Ces ténèbres sont supposées à l'extérieur des limites de la Voie lactée, là, où il fait sombre et froid.
Les ténèbres du dehors vues par le théorème de Kolob
Sur le bord externe de la Voie lactée est un voile de poussière, au-delà duquel se trouve « l’obscurité du dehors ». Un anneau externe de poussière de ce type peut être vu dans une galaxie extérieure. L’obscurité externe n'est pas seulement l'espace intergalactique. Les fils de perdition sont des êtres ressuscités, possédant un corps de chair et d'os. Avec Satan, ils demeureront dans un royaume réel, un lieu réel-une planète. Néphi confirme la réalité de l'enfer : « Et il y a un lieu préparé, oui, cet enfer affreux, et le diable est celui qui le prépare ; c’est pourquoi, l’état final de l’âme des hommes est de demeurer dans le royaume de Dieu ou d’être chassée, à cause de cette justice dont j’ai parlé » (1 Néphi 15:35). Nous ne savons pas s’il y a une ou plusieurs de ces planètes d’obscurité. Nous les croyons situées au-delà des limites externes de la galaxie. Une telle planète ne serait pas en orbite autour d'une étoile active et serait complètement privée de lumière. Les conditions approcheraient du zéro absolu de température et de l'obscurité éventuellement brisé par la lumière des étoiles lointaines. Que ces planètes restent justes en dehors de la galaxie (mais toujours en orbite autour de Kolob), ou soient « jetés dehors » dans un vrai espace intergalactique, nous ne pouvons même pas le deviner.
Cette image de l'enfer permanent comme un monde froid et sombre est tout à fait contraire à l'idée commune de l’enfer comme un lieu d'incendie et de fumée.
Conclusion
L’obscurité du dehors, c’est un royaume sans gloire, il doit être situé à l'extérieur de tout royaume de gloire car tous brillent et sont allumés. Nous postulons que le diable et les fils de la perdition seront chassés au-delà de la galaxie et à l'abri d'elle par un voile de poussière.
CHAPITRE 8 – LA PHASE DE DÉVELOPPEMENT DE LA TERRE
Corollaire 6 : Phase de développement de la Terre
Notre planète Terre a été tout d’abord formée dans une orbite de Kolob dans le noyau céleste de la galaxie.
Elle a migré à travers l'anneau terrestre (période du jardin d'Éden), et a pris sa place actuelle, sur l’orbite de vie du soleil, pour sa probation mortelle téleste. La Terre retournera en se détachant du soleil, en passant à nouveau à travers l'anneau terrestre (la période du millénium), et a finalement regagné son orbite initiale autour de Kolob dans le royaume céleste.
Principes de l’Évangile, base de ce chapitre
La Terre est vivante et subi des changements de temps à autre. La Terre a un esprit car elle a été créée spirituellement avant de devenir temporelle. Elle était vêtue d'une végétation spirituelle et d’une vie animale.
Les animaux ont aussi un esprit : « ... ce qui est spirituel étant à l’image de ce qui est temporel et ce qui est temporel étant à l’image de ce qui est spirituel ; l’esprit de l’homme à l’image de sa personne, de même que l’esprit de la bête et de toute autre création de Dieu » (D&A 77:2 ; Moïse 2:30). Ensuite, la Terre est devenue un jardin d'Éden (Moïse 3:8). Après la chute d'Adam, la Terre est devenue maudite ou téleste, une place d’ajustement pour l'homme mortel (Moïse 4:23-25). Le prophète Énoch, septième homme après Adam, a consigné qu’il avait effectivement entendu la Terre parler, et dire : « Et il arriva qu’Énoch posa les yeux sur la Terre, et il entendit une voix venant des entrailles de celle-ci, qui disait : Malheur, malheur à moi, la mère des hommes ; je suis affligée, je suis lasse à cause de la méchanceté de mes enfants. Quand me reposerai-je et serai-je purifiée de la souillure qui est sortie de moi ? Quand mon Créateur me sanctifiera-t-il, afin que je me repose et que la justice demeure un certain temps à la surface ? » (Moïse 7:48). La Terre a également demandé à pouvoir se reposer (Moïse 7:48). Cette prière de la Terre sera entendue après la seconde venue pendant les mille ans du Millénaire, ce sera une période de repos : « Et là sera ma demeure, et ce sera Sion, qui sortira de toutes les créations que j’ai faites. Et la Terre se reposera pendant mille ans. » (Moïse 7:64)
Le Seigneur a expliqué : « Et de plus, en vérité, je vous le dis, la Terre se conforme à la loi d’un royaume céleste, car elle remplit la mesure de sa création et ne transgresse pas la loi ; c’est pourquoi, elle sera sanctifiée ; oui, en dépit du fait qu’elle mourra, elle sera de nouveau vivifiée et supportera le pouvoir par lequel elle aura été vivifiée, et les justes l’hériteront » (D&A 8:25-26). Le Seigneur nous a également parlé de la finalité de la Terre :
« C’est pourquoi, il faut qu’elle soit sanctifiée de toute injustice [la Terre] afin d’être préparée pour la gloire céleste ; car lorsqu’elle aura rempli la mesure de sa création, elle sera couronnée de gloire, oui, de la présence de Dieu le Père ; Afin que les corps [des hommes et des femmes] qui sont du royaume céleste la possèdent pour toujours et à jamais, car c’est dans ce but qu’elle a été faite et créée, et c’est dans ce but qu’ils sont sanctifiés » (D&A 88:18-20). Certaines personnes croient en une Terre statique et inerte, inchangée depuis des millions d'années. Mais nous plaidons la vie, qui change la Terre en progressant pas à pas vers sa destinée dans le royaume céleste.
Seuls les saints des derniers jours ont ce point de vue intime de notre mère la Terre. Son voyage de retour vers Dieu est un peu comme une âme humaine qui avance grâce à des étapes similaires.
La Terre est semblable à une âme humaine
Les Écritures nous montre que la Terre a eu une création spirituelle, puis une création mortelle ; que la Terre elle-même peut parler, ressentir de la douleur, et désirer le repos : « Et il arriva qu’Énoch posa les yeux sur la Terre, et il entendit une voix venant des entrailles de celle-ci, qui disait : Malheur, malheur à moi, la mère des hommes ; je suis affligée, je suis lasse à cause de la méchanceté de mes enfants. Quand me reposerai-je et serai-je purifiée de la souillure qui est sortie de moi ? Quand mon Créateur me sanctifiera-t-il, afin que je me repose et que la justice demeure un certain temps à ma surface ? Et lorsqu’il entendit la Terre se lamenter, Énoch pleura et cria vers le Seigneur, disant : Ô Seigneur, n’auras-tu pas compassion de la Terre ? Ne béniras-tu pas les enfants de Noé » (Moïse 7:48-49). La Terre garde une loi céleste et mourra en temps voulu, sera ressuscitée et rendue céleste : « Et de plus, en vérité, je vous le dis, la Terre se conforme à la loi d’un royaume céleste, car elle remplit la mesure de sa création et ne transgresse pas la loi » (D&A 88:25). Il est possible de montrer que la Terre a été baptisée par l'eau au cours du déluge de Noé et sera baptisé plus tard, par le feu à la seconde venue du Christ. Dans ces différentes étapes, il semble que la Terre suive une progression similaire à celle d'une âme humaine.
Le Seigneur a expliqué la création :
« Par la puissance de mon Esprit, je les ai créées, oui tout à la fois spirituelles et temporelles – Dans un premier temps spirituellement, dans un second temps temporellement, ce qui est le commencement de mon œuvre ; puis, de nouveau, dans un premier temps temporellement, et dans un second temps spirituellement, ce qui est la fin de mes œuvres. »
« Car, moi, le Seigneur Dieu, je créai spirituellement toutes les choses dont j’ai parlé, avant qu’elles fussent naturellement sur la surface de la Terre. Car moi, le Seigneur Dieu, je n’avais pas fait pleuvoir sur la surface de la Terre. Et moi, le Seigneur Dieu, j’avais créé tous les enfants des hommes, mais pas encore d’homme pour cultiver le sol ; car c’est dans le ciel que je les avais créés ; il n’y avait pas encore de chair, ni dans l’eau, ni dans l’air. » (Moïse 3:5)
Ce n'est qu'après tout cela que fut la création temporelle de la Terre et de l'humanité :
« Et moi, le Seigneur Dieu, je formai l'homme de la poussière de la Terre, et je soufflai dans ses narines un souffle de vie, et l'homme devint un être vivant, la première chair sur la Terre, le premier homme aussi. Néanmoins, toutes les choses avaient été créées auparavant, mais c’est spirituellement, qu’elles avaient été créées et faites selon ma parole. » (Moïse 3:7)
La Terre suivra apparemment au moins cinq étapes de progression :
1. Une création spirituelle s'est produite « dans le ciel » dans le cœur céleste de la galaxie.
2. La Terre a été revêtue d'un corps physique et quand toutes les choses ont été prêtes, la Terre a traversé un voile et est entrée dans le royaume terrestre. À ce moment-là la Terre ainsi qu’Adam et Ève ont connu une période innocente du jardin d'Éden.
3. Au moment de la chute, la Terre avait terminé son transit du royaume terrestre. La Terre a alors traversé un autre voile pour arriver dans le royaume téleste où elle a été capturée par la gravité du soleil, autour duquel la Terre tourne durant les 6000 années de l'existence temporelle.
4. Juste avant la Seconde Venue du Christ, la Terre quittera son orbite autour du soleil, provoquant de grands bouleversements physiques, et passera à travers le voile pour arriver dans la région terrestre. La Terre et son peuple rencontreront alors le Seigneur et profiteront d'un millier d’années de gloire paradisiaque.
5. Après la traversée de la Terre de la zone terrestre de la galaxie, un millier d'années, la Terre passera par un autre voile pour arriver dans le royaume céleste. La Terre sera devenue céleste et transformée en un grand Urim et Thummim et recevra une gloire céleste. Elle reprendra son orbite initiale autour de Kolob dans le cœur céleste de la galaxie, satisfaisant ainsi la restauration de toutes choses. Elle restera dans cette position pour l'Eternité.
Nous allons maintenant présenter les Écritures et des sources de l’Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours qui traitent de chaque étape du développement de la Terre tel qu'il est interprété par le théorème de Kolob.
La Terre a été créée près de Kolob et se déplace dans le terrestre et le teleste
Brigham Young, qui a été formé à l'astronomie par Joseph Smith, fournit l’énoncé suivant :
« Quand la Terre a été encadrée et amené à l'existence et que l'homme a été placé dessus, c'était près du trône de notre Père céleste dans le Ciel. Et quand l'homme est tombé la Terre est tombée dans l'espace, et a pris demeure dans ce système planétaire, et le soleil est devenu notre lumière. C'est de la gloire divine que la Terre est venue, et quand elle est sera glorifiée elle retournera à nouveau dans la présence de notre Père céleste.
John Taylor, qui avait également été formé par le Prophète, disait que la Terre « avait fui et était tombée de là où elle avait été organisée, près de la planète Kolob ». Ces déclarations nous donnent une compréhension plus claire du terme « dans le Ciel », tel qu'utilisé dans le Livre de Moïse : « Car, moi, le Seigneur Dieu, je créai spirituellement toutes les choses dont j’ai parlé, avant qu’elles fussent naturellement sur la surface de la Terre. Car moi, le Seigneur Dieu, je n’avais pas fait pleuvoir sur la surface de la Terre. Et moi, le Seigneur Dieu, j’avais créé tous les enfants des hommes, mais pas encore d’homme pour cultiver le sol ; car c’est dans le Ciel que je les avais créés ; il n’y avait pas encore de chair, ni dans l’eau, ni dans l’air. » (Moïse 3:5)
L’expression « Dans le Ciel » doit signifier à proximité de Kolob.
La place à distance de l'origine de la Terre est également décrite dans le livre d’Abraham : « Or, moi, Abraham, je vis que c’était selon le temps de Kolob, [la Terre au début de la période du jardin d'Éden], car les Dieux n’avaient pas encore désigné à Adam le calcul de son temps » (Abraham 5:13). C'est-à-dire, la Terre n'avait pas encore pris sa révolution annuelle autour du Soleil.
L'humanité a également été créée dans les Cieux.
Le théorème de Kolob estime qu'il y a de la matière céleste, terrestre et téleste, et que tout globe de l'un de ces royaumes prend en charge les éléments de son environnement. Quand une planète se déplace dans un royaume supérieur, elle brûle ou se défait de la matière appartenant au règne précédent et devient comme le royaume qu’elle pénètre.
La Terre a été spirituellement créée dans le cœur céleste de la galaxie. Puisque la Terre a traversé le voile, elle a pris en charge de la matière terrestre. Ce processus constitue la naissance physique de la Terre. À notre naissance personnelle, nous sommes également passés à travers le voile du Ciel pour entrer dans un état d’enfance innocente et pure et acquérir un corps physique. À huit ans, nous sommes des enfants qui effectuont un autre grand changement. Nous devenons responsables de nos décisions et de nos actions comme le déplacement dans un environnement téleste.
Nous pensons que lorsque la Terre est tombée du paradis à son état mortel, elle a traversé un autre voile pour arriver dans le royaume téleste. Puisque qu’elle a passé ce voile, elle a pris des éléments télestes et est devenue Mortelle ou monde assujetti à la mort. Dans la phase inverse, puisque la Terre passera de la gloire téleste à la gloire terrestre lors de la seconde venue du Christ, elle jettera la matière téleste dans le voile et sera purifiée à un niveau terrestre. De même, à la fin du millénaire, la Terre quittera la matière terrestre dans le voile lors de son entrée en présence du Père en tant que globe céleste lumineux et brillant.
La Terre formée à partir d’autres planètes
Joseph Smith a expliqué : « Cette Terre a été organisée ou formée à partir d'autres planètes qui ont été brisées et rénovées et transformées en celle sur laquelle nous vivons. » Peut-être que c'est le sens de l'Écriture : « Et lorsqu’une Terre et ses cieux passeront, une autre viendra. Et il n’y a pas de fin à mes œuvres ni à mes paroles. » (Moïse 1:38)
James E. Talmage, parlant en tant que membre des Douze et en tant que scientifique, a expliqué que des fragments d'autres planètes étaient de minuscules taches de poussière, et non de grands blocs :
Les paroles du Prophète ont été interprétées en ce sens que de grandes masses de matière se sont réunis dans l'espace pour former cette planète, et que l’état brisé et perturbé de la croûte terrestre est une conséquence immédiate de ces masses qui tombent ensemble de façon désordonnée. Mais l'hypothèse que cette condition de brisure des blocs de la croûte résulte de tels blocs qui ont été culbutés et entassés dans le processus de formation du monde, qui explique aujourd’hui comment ils sont tombés à l’origine, est totalement démentie par les faits existants Aucune irrégularité ou cassure de la croûte n'a encore été observée, la nature ou la cause de ce qui est obscur ; en effet, la relation de chaque bloc à ses formations contiguës peut être démontrée au-delà de la question.
Orson Pratt a parlé plus tard sur le processus de réutilisation de la matière d'une création à l'autre : « Nous ne sommes pas à même de supposer que ces éléments, avant d’avoir été collectés, ont été formés dans des massifs de roches, et d'autres substances ; et que ces derniers en se bousculant les uns des autres – des roches étant empilés sur des rochers, cassés, brisés, et rendus en millions de fragments. Mais sans aucun doute, par l'opération des forces antécédentes, il y avait eu une désorganisation complète ou une dissolution des corps composés de ces éléments, dans leur état précédent de l'existence antérieure à la fondation du monde actuel ; ce qui est le cas, les éléments étant séparés et à part, et largement diffusés, étaient dans une condition de se réunir dans un état de particules, au lieu des masses agrégées. »
En combien de milliers de millions de fois les éléments de notre monde ont-ils été organisés ou désorganisés ; ou en combien de millions de silhouettes ou de formes les éléments ont-ils été jetés dans leurs organisations et désorganisations successives ; ou sur quelle largeur les particules ont-elles été diffusées à travers l’espace sans bornes, ou de combien de mondes différents ces particules ont, à un temps ou à un autre, formés les éléments constitutifs, ou combien de temps le système lui-même a-t-il formé une branche de nos cieux stellaires ? C’est inconnu pour nous autres mortels.
Les matériaux de poussières s’accumulent aux confins des royaumes
Si cette partie du théorème de Kolob est vraie, on peut s'attendre à ce qu’à l'interface de chaque royaume de gloire avec un autre, il y ait une accumulation d’une telle matière « antécédent ». D’abord en étant ajouté à tous les globes qui sont entrés puis, laissé par chaque globe en sortant. Les limites sont aussi les lieux même où les voiles de poussière sont situés. Les matériaux de poussière sont probablement, en fait, les éléments constitutifs du voile.
Qu'il y ait des matériaux dans l'espace pour habiller la Terre dans son tabernacle physique est clairement indiqué dans Abraham 3:24 : « Nous descendrons, car il y de l'espace là-bas, et nous prendrons de ces matériaux, et nous ferons une Terre sur laquelle ceux-là pourront habiter. »
La Terre- Période du jardin d’Éden
Combien de temps a-t-il fallu à la Terre pour traverser la zone terrestre de la galaxie, de temps entre l’arrivée d'Adam dans le jardin et sa chute ? Un indice est obtenu à partir du fait que le trajet inverse au cours du millénaire durera 1.000 ans. Orson Pratt a estimé que la période du jardin d’Éden était en effet une période similaire de 1.000 ans.
Le théorème de Kolob estime que la période du jardin d'Éden a sans doute duré 1.000 années également. Si la déclaration ci-dessus est correcte, nous avons raison de mieux respecter Adam et Ève, qui ont réussi à résister à Lucifer pendant près de mille ans. Lucifer et ses anges ont perdu la guerre dans le Ciel et ont été jetés sur la Terre mortelle. Les Écritures indiquent que Lucifer était présent dans le jardin d'Éden. Le diable et ses forces doivent avoir suivi le même parcours que la Terre, qu’Adam et Ève, vers le royaume téleste lorsque la Terre traversait la zone terrestre de la galaxie.
La Terre devint mortelle
Brigham Young a déclaré : « Lorsque l'homme [Adam] est tombé, la Terre est tombé dans l'espace, et a pris sa place dans ce système planétaire, et le soleil est devenu notre lumière ». Cette idée était présente à Nauvoo à l'époque du prophète Joseph Smith, parce que l'un des principaux articles du journal de l'Église a indiqué que lors de la chute, « la Terre n'était plus retenue dans sa position en présence de Jéhovah ; mais a été jetée dans l'immensité de l'espace, et y restera jusqu'à ce qu'elle ait rempli les moments de son esclavage du péché et de Satan ».
Le processus du « téleste » comprenait une période de refroidissement de l'agréable atmosphère apprécié dans le jardin d'Éden. La gloire terrestre a probablement réchauffé l’Éden pendant 1.000 ans, et tout le jardin et ses animaux ont poussé à profusion sans aucune trace de mauvais temps.
Mais la chute a amené des saisons grâce à l'éclairage et au réchauffement de la Terre par les radiations du Soleil. Le réchauffement du soleil chaque jour est téleste. Par conséquent, il y a maintenant de vastes régions congelées aux pôles de la Terre. Considérez comment Adam et Ève ont probablement souffert au cours de la transition dans le monde téleste qui, bien sûr, était une nouvelle et terrible expérience pour eux.
La Terre arrachée du soleil passe du teleste au terrestre
Eliza R. SNOW, célèbre poète des saints des derniers jours, était une femme du Prophète Joseph Smith, et vivait avec lui à Nauvoo. Elle a été instruite par lui selon plusieurs principes de l'Évangile. Nous lui sommes redevables pour la composition de 10 hymnes désormais publiées dans notre recueil actuel de cantiques. Dans l'édition de 1891 du recueil de cantiques apparaît un poème de Sœur Snow, intitulé « Hymne 322 ». Les versets un à six et dix à douze sont reproduits ci-dessous :
Toi, la Terre, étais en premier une sphère glorieuse,
De noble grandeur,
Et tu apparaissais avec majesté,
Parmi les mondes de Dieu.
Mais tes éléments ont été arrachés,
Déchirées en morceaux, pièce par pièce,
Et chaque fragment démembré, emporté,
A l'étranger vers un espace lointain.
Lorsqu’Énoch ne pouvait rester plus longtemps,
Ici au milieu de la corruption,
Une partie de toi-même a été emportée,
Pour former une autre sphère.
Cette partie où se tenait sa ville
Il a gagné par sa rectitude approuvée ;
D’être plus près du trône de Dieu
Sa planète s’est élevée.
Et quand le Seigneur a jugé bon de cacher
Les « dix tribus perdues » au loin,
Toi, la Terre, a été violentée pour fournir
L'astre sur lequel ils séjournent.
Et ainsi, le temps sous forme de temps, dont la taille
A été réduite, jusqu'à
Tu subisses la loi du sacrifice
Créée pour obtenir ta plénitude.
Lorsque Satan et ceux qui le suivent seront maitrisés,
La martyre, la race princière
Te demandera, leur maison céleste-
Leur lieu d'habitation royal.
Une « restitution » doit encore venir,
Que tu restaureras,
Par cette grande loi des mondes, ta somme
De matière utilisée jusqu'à présent.
Et toi, ô Terre quittera la piste
Que tu as été condamnée à suivre ;
Les Dieux avec des cris, te ramèneront en arrière
Pour revenir en ton lieu natal.
Nous considérons que l'expression « Et toi, ô Terre quittera la piste que tu as été condamnée à suivre », signifie que la Terre quittera son orbite autour du Soleil dans laquelle elle a été enfermée pour sa mise à l’épreuve mortelle. Également mentionné dans le poème ci-dessus est la Sion d'Énoch, qui démontre de manière graphique qu’il est possible pour la matière d’être retirée du système solaire et déplacée vers un royaume plus grand : « Et il arriva que le Seigneur montra à Hénoc tous les habitants de la Terre ; et il regarda, et voici, Sion, dans la suite des temps, fut enlevée au ciel. Et le Seigneur dit à Hénoc : Voilà ma demeure à jamais. Et Hénoc vit des anges descendre du ciel, rendant témoignage du Père et du Fils, et le Saint-Esprit tomba sur un grand nombre de personnes, et elles furent enlevées en Sion par les puissances du ciel. » (Moïse 7:21, 27)
Des preuves des Écritures que la Terre peut en effet être déplacée hors du système solaire incluent :
1. « C’est pourquoi j’ébranlerai les cieux, et la Terre sera secouée sur sa base, par la colère de l’Éternel des Armées, au jour de son ardente fureur. » (Ésaïe 13:13)
2. « Oui, et s’il dit à la Terre : Déplace-toi, elle est déplacée. » (Hélaman 12:13)
3. « La Terre chancelle comme un homme ivre, elle vacille comme une cabane ; son péché pèse sur elle, elle tombe et ne se relève plus. » (Ésaïe 24:20)
Evénements qui accompagnent le retour du Christ
Voici quelques-uns, mais pas tous, des signes qui doivent accompagner la seconde venue du Christ :
« Et Il y aura aussi des tremblements de Terre en divers lieux et beaucoup de désolations ; cependant les hommes s’endurciront le cœur contre moi, prendront l’épée les uns contre les autres, et s’entre-tueront. » (D&A 45:33)
Considérez les forces gigantesques de gravité qui sont nécessaires pour retirer la Terre du champ gravitationnel du soleil. La Terre a un centre en fusion, et lorsque les plaques flottantes qui comprennent la croûte terrestre glisseront et se pousseront les unes contre les autres, il en résultera le plus grand tremblement de Terre connu de l'homme.
« Et en ce jour, on entendra parler de guerres et de bruits de guerres, et toute la Terre sera en tumulte ; le cœur des hommes leur manquera, et ils diront que le Christ retarde sa venue jusqu’à la fin de la Terre. » (D&A 45:26)
« Car après votre témoignage vient le témoignage des tremblements de Terre, lesquels causeront des gémissements en son sein, et les hommes tomberont sur le sol et ne seront pas capables de rester debout. » (D&A 88:89)
« C’est pourquoi, ne vous laissez pas tromper, mais persévérez dans la constance, attendant que les cieux soient ébranlés, que la Terre tremble et titube comme titube l’ivrogne, que les vallées soient exhaussées et les montagnes abaissées. » (D&A 49:23)
« Car il ne se passera pas beaucoup de jours que la Terre ne tremble et ne titube comme un homme ivre, que le soleil ne se cache la face et ne refuse de donner de la lumière, que la lune ne soit baignée de sang, que les étoiles ne se mettent dans une colère extrême et ne se jettent en bas comme une figue qui tombe du figuier. » (D&A 88:87)
Comme la Terre accélèrera en quittant le soleil, les mers se hisseront au-delà de leurs limites et la Terre ira ici et là. Finalement, « Et le pays de Jérusalem et le pays de Sion seront remis à leur propre lieu, et la Terre sera telle qu’elle était à l’époque où elle n’était pas encore divisée » (D&A 133:24). Ainsi seront remplis les nombreux textes concernant le seconde venue du Christ.
En premier plan dans les événements qui accompagneront le retour du Seigneur, seront de grands « Et ils verront des signes et des prodiges, Car ceux-ci se montreront dans les Cieux en haut et sur la Terre en bas » (D&A 45:40). Ces signes célestes incluent le retour des dix tribus, comme l'a dit Eliza R. Snow : « Une restitution doit encore venir, pour que [la Terre] se rétablisse, par cette grande loi des mondes, jusqu’ici la restitution de la somme de matière qui avait été ôtée ». Peut-être qu’un tel retour est ce à quoi le Prophète se référait lorsqu’il a déclaré : « Alors, un grand signe du Fils de l'homme apparaitra dans le ciel. Mais qu'est-ce que le monde fera ? Ils diront c'est une planète, une comète. »
Le retour des dix tribus
Selon Sœur Snow, les dix tribus perdues feront un retour spectaculaire à la Terre. Les Doctrine et Alliances disent que lorsque les dix tribus apparaitront dans les pays du nord : « Et le Seigneur se souviendra de ceux qui sont dans les pays du nord ; et leurs prophètes entendront sa voix et ne se contiendront plus ; et ils frapperont les rochers, et la glace fondra en leurs présence. Et une chaussée sera jetée au milieu du grand abîme. » (D&A 133:26-27). Qu’est-ce qui pourrait mieux faire fondre la glace et secouer la Terre qu’une planète jetée dans les pays du Nord qui transportent les dix tribus perdues ? Il existe d'autres opinions relatives au retour des dix tribus.
Frère Parley P. Pratt, en écrivant dans le journal britannique de l'Église, Millennial Star, a raconté comment tous ces fragments retournés agrandiraient considérablement la taille de la Terre :
« Les étoiles qui tomberont sur la Terre sont des fragments, qui ont été rompus de la Terre de temps à autre, dans les convulsions de la nature puissante. Certains durant les jours d’Énoch, certains peut-être, à l'époque de Peleg, certains avec les dix tribus, et certains à la crucifixion du Messie. Tous doivent être restaurés à nouveau aux Temps de la restitution de toutes choses. Cela permettra de restaurer les dix tribus d'Israël ; et ramènera Sion, même de la ville d'Énoch. Cela ramènera l'Arbre de Vie, qui est au milieu du paradis de Dieu ; que vous et moi pouvons tenir de lui » (voir Apocalypse 2:7). Lorsque ces fragments (dont certains sont beaucoup plus grands que la Terre) seront ramenés et joint à cette Terre, cela causera une convulsion de la nature. Les tombes des saints seront ouvertes, et ils se lèveront d'entre les morts. Les montagnes descendront, les vallées s’élèveront, la mer se retirera de sa place, les îles et les continents seront supprimés, et la Terre sera plusieurs fois plus grande que maintenant. « Si vous ne croyez pas quand je vous ai parlé des choses terrestres, comment croirez-vous quand je vous parlerais des choses célestes ? » (Jean 3:12)
L’obscurité : le soleil et les étoiles refuseront leur lumière
« Mais avant que ce grand jour ne vienne, le soleil sera obscurci, la lune sera changée en sang, les étoiles refuseront leur lumière, et certaines tomberont, et de grandes destructions attendent les méchants. » (D&A 34:9)
Evénements avant la venue du Christ : « Car il ne se passera pas beaucoup de jours que la Terre ne tremble et ne titube comme un homme ivre, que le soleil ne se cache la face et ne refuse de donner de la lumière, que la lune ne soit baignée de sang, que les étoiles ne se mettent dans une colère extrême et ne se jettent en bas comme une figue qui tombe du figuier » (D&A 88:87). « Mais avant que ce grand jour ne vienne, le soleil sera obscurci, la lune sera changée en sang, les étoiles refuseront leur lumière, et certaines tomberont, et de grandes destructions attendent les méchants. » (D&A 34:9)
La lumière du soleil s’assombrira puisque la Terre quittera le système solaire. Dans la mesure où la Terre commencera à pénétrer dans la poussière qui constitue le voile, la lumière perçue du soleil et des étoiles sera encore assombri et finalement cessera. Considérez les événements terribles en 3ème Néphi, qui a eu lieu avant la visite du Sauveur aux Néphites. Le troisième récit de Néphi est un type ou une ombre de la deuxième venue : d’importants tremblements de Terre, des mers se hisseront au-delà de leurs limites, des endroits rudes deviendront lisses, des vallées seront exaltées, le soleil et les étoiles refuseront leur lumière, et les méchants seront détruits. Toutes ces destructions conduiront à la comparution personnelle du Sauveur, après quoi les gens qui survivront vivront ensemble en harmonie paradisiaque. Probablement, puisqu’il était avec les Néphites, ainsi sera la venue du Fils de l'homme.
La venue du Christ se produira lorsque la Terre passera à travers le voile
Il est tout à fait compatible avec la théologie des saints des derniers jours qu’en passant à travers le voile, la Terre rencontrera le Seigneur. Comme c’est avec les hommes, c’est de la Terre sphérique : chacun doit passer à travers le voile pour être en présence du Seigneur.
Le Seigneur ne viendra pas seul lors de Son retour. « Et le Seigneur dit à Hénoc : Alors tu les y rencontreras, toi et toute ta ville ; et nous les recevrons dans notre sein, et ils nous verront ; et nous nous jetteront à leur cou, et ils se jetteront à notre cou, et nous nous embrasserons les uns les autres » (Moïse 7:63). La Sion d’Énoch a déjà été transférée dans la région terrestre de la galaxie. La Terre peut avoir rendez-vous avec la Ville Sainte dans le voile, lors de la seconde venue du Christ.
Lors du retour du Seigneur : « et où tout ce qui est corruptible, tant dans l’homme que dans les bêtes des champs, les oiseaux des cieux ou les poissons de la mer, et qui demeure sur toute la surface de la Terre, sera consumé, et où tout ce qui est corruptible dans l’élément embrasé se dissoudra et où toutes choses deviendront nouvelles afin que ma connaissance et ma gloire demeurent sur toute la Terre » (D&A 101:24-25). Certes, les éléments télestes seront consumés à Sa venue et seront laissés dans le voile. Peut-être que tous les éléments de la Terre seront consumés, et que la Terre sera vivifié avec un tabernacle terrestre. Un tel retrait du vieux « corps » de la Terre et l’ajout du corps terrestre serait l'équivalent de la mort et de la résurrection. Une telle idée peut être évoquée dans bon nombre d'Écritures qui disent que la Terre « passera » (voir Matt. 24:35 ; 2 Pierre 3:10 ; 3 Néphi 26:3 ; D&A 29:23 ; Apocalypse 21:01 ; 1 Néphi 17:46 ; Alma 9:2-3 ; Éther 13:8 ; Moïse 1:35, 38). Dans les Doctrine et Alliances, nous lisons à propos de la Terre : « C’est pourquoi, elle sera sanctifiée ; oui, en dépit du fait qu’elle mourra, elle sera de nouveau vivifiée et supportera le pouvoir par lequel elle aura été vivifiée, et les justes l’hériteront. » (D&A 88:26)
Le Christ le flambeau pour éclairer la Terre, la nuit a disparu
L'apôtre Jean a décrit sa vision du millénium comme suit :
« Puis je vis un nouveau ciel et une nouvelle Terre : car le premier ciel et la première Terre avaient disparu et la mer n’était plus ; Et il me transporta en esprit sur une grande et haute montagne, et il me montra la ville sainte, Jérusalem [Sion d’Énoch] qui descendait du ciel d’auprès de Dieu… La ville n'a besoin ni du soleil ni de la lune pour l’éclairer ; car la gloire de Dieu l'éclaire, et l'Agneau est son flambeau. Les nations marcheront à sa lumière, et les rois de la Terre y apporteront leur gloire. Ses portes ne se fermeront point le jour car là il n’y aura point de nuit. » (Apocalypse 21:1, 10, 23-25)
Ésaïe déclare :
« Ce ne sera plus le soleil qui te servira de lumière pendant le jour, ni la lune qui t’éclairera de sa lueur ; mais l’Éternel sera ta lumière à toujours, ton Dieu sera ta gloire » (Ésaïe 60:19). De même, le Psalmiste a chanté ce temps : « Même les ténèbres ne sont pas obscures pour toi, la nuit brille comme le jour, et les ténèbres comme la lumière » (Psaumes 139:12)
L'éclat de la venue du Christ sur la Terre sera suffisante pour couvrir la Terre, car le Prophète Joseph Smith a corrigé le texte de la Bible pour dire : « car comme l’éclair part de l’orient et se montre jusqu’en occident, en couvrant la Terre entière, ainsi sera l'avènement du Fils de l'Homme. » (Matthieu 24:27)
Au cours du millénaire, la gloire et la lumière du Christ brilleront d'est en ouest et seront vues par tous les hommes, « car le Seigneur sera au milieu d’eux, sa gloire sera sur eux, et il sera leur roi et leur législateur » (D&A 45:59). Il n'y aura pas de nuit au cours du millénaire. Si doux et constant sera le temps durant cette période qu’apparemment, les saisons seront éliminées, et Amos dit : « le laboureur suivra de près le moissonneur » (Amos 9:13).
Pendant les 1.000 années du millénium, la Terre sera à l'intérieur et traversera la zone terrestre. Chaque citoyen heureux de la Terre sera « heureux de la lumière du visage de son Seigneur » (D&A 88:56). La gloire du Christ régnant sur Terre est conforme au modèle qui dit que le Père administre le céleste, le Fils le terrestre (région du millénium), et le Saint-Esprit le royaume téleste (voir D&A 76:86-87).
Les Écritures établissent qu’au début et à la fin du millénaire, un changement radical aura lieu, dans lequel il y aura un « nouveau ciel et une nouvelle Terre » (Ésaïe 65:17 ; 2 Pierre 3:13 ; Éther 13:9 ; Apocalypse 21:1). La Terre sera changée à la gloire paradisiaque au début du millénaire et à la gloire céleste, à la fin. Il est facile de comprendre pourquoi il y aura une « nouvelle Terre » à chacune de ces deux occasions.
La Terre passe de la gloire terrestre à la gloire céleste
Lorsque les 1.000 années de paradis auront expiré, et que Lucifer sera libéré et enfin banni à jamais, la Terre « sera enroulée dans la présence de Dieu et couronnée par la gloire céleste. Comme promis par le Seigneur : « Car lorsqu’elle aura rempli la mesure de sa création, elle sera couronnée de gloire, oui, de la présence de Dieu le Père » (D&A 88:19). Sœur Snow rapporte que « les Dieux avec des cris, te ramèneront [la Terre] pour occuper ta place originelle ». Brigham Young ajoute que « la Terre purifiée et sanctifiée sera placée dans l’amas des royaumes célestes ».
Selon le théorème de Kolob, à la fin du millénium, la Terre passera du royaume terrestre, à travers un voile de poussière, vers la gloire céleste. La Terre sera de nouveau consumée par le feu et transformée en une fière sphère céleste.
« Et la fin viendra, le ciel et la Terre seront consumés et passeront, et il y aura un nouveau ciel et une nouvelle Terre. Car tout ce qui est ancien passera et tout deviendra nouveau, le ciel et la Terre et toute leur plénitude, les hommes et les bêtes, les oiseaux du ciel, et les poissons de la mer. » (D&A 29:23-24)
Le destin de la Terre devenir un grand Urim et Thummim
La Terre céleste brillera par elle-même. Ainsi que Brigham Young l’a enseigné : « Quand elle deviendra céleste, elle deviendra comme le soleil, sera préparée en habitation pour les saints et sera ramenée en présence du Père et du fils. Ce ne sera plus alors un corps opaque tel qu’il est aujourd’hui, mais comme les étoiles du firmament. » Orson Pratt ajoute que cette Terre sera classée « parmi les sphères éblouissantes ». Joseph Smith a enseigné : « cette Terre dans son état sanctifié et immortel, sera semblable à du cristal et sera un Urim et un Thummim pour tous les habitants qui y résident » (D&A 130:9). La description de Joseph Smith, description au sujet de la Terre Céleste, suit celle de Jean sur la Sion sanctifiée : « Et la rue de la ville était d'or pur, comme si c’était du verre transparent » (Apocalypse 21:21). « C’est pourquoi, il faut qu’elle soit sanctifiée de toute injustice, afin d’être préparée pour la gloire céleste ; car lorsqu’elle aura rempli la mesure de sa création, elle sera couronnée de gloire, oui, de la présence de Dieu le Père ; afin que les corps qui sont du royaume céleste la possèdent pour toujours et à jamais, car c’est dans ce but qu’elle a été faite et créée, et c’est dans ce but qu’ils sont sanctifiés. » (D&A 88:18-20)
Conclusion
Beaucoup d’écritures attestent que la Terre est vivante, qu’elle a été créée spirituellement et qu’elle se déplace pas à pas vers sa destination finale. Elle deviendra l’une des sphères brillantes aux côté du trône Saint de Dieu. Les convulsions de la nature qui accompagneront la seconde venue du Christ peuvent mieux être comprises si l’on considère le traumatisme de la Terre quittant son orbite autour du soleil.
CHAPITRE 9 : D’AUTRES MONDES MORTELS DANS NOTRE VOIE LACTÉE
Corollaire 7 : Autres mondes mortels dans la Voie lactée
Notre Père céleste possède beaucoup d'autres mondes qui suivent le même schéma que la Terre et qui sont aujourd’hui à l'une des étapes de cette progression ; que beaucoup sont aujourd’hui dans leur période mortelle et sont peuplées d'êtres qui ressemblent, agissent, et s’associent comme nous le faisons, car eux aussi, comme nous, sont des enfants de notre Père céleste.
Principe de la Bible, base de ce chapitre
Les progénitures de Dieu sont placées sur d’autres mondes ainsi que sur cette Terre : « que par lui, à travers lui et en lui, les mondes sont et furent créés, et que les habitants en sont des fils et des filles engendrés pour Dieu » (D&A 76:24).
« Voici, je comparerai ces royaumes à un homme qui avait un champ, et il y envoya ses serviteurs pour le labourer. Il dit au premier : va travailler dans le champ, et je viendrai vers toi à la première heure, et tu verras la joie de mon visage. Et il dit au deuxième : Va aussi dans le champ, et à la deuxième heure je te rendrai visite, et tu verras la joie de mon visage. Et également au troisième en disant : Je te rendrai visite. Et au quatrième, et ainsi de suite jusqu’au douzième. Et le seigneur du champ alla vers le premier, à la première heure, et demeura avec lui pendant toute cette heure et il se réjouit de la lumière du visage de son seigneur. Alors, il se retira du premier, afin de rendre également visite au deuxième, au troisième, au quatrième, et ainsi de suite jusqu’au douzième. » (D&A 88:51-57)
Jéhovah a aidé le Père dans la création de tous ces mondes. Le Christ est également le Sauveur et le Rédempteur de tous ces autres mondes. Le Prophète nous a enseigné que les habitants des autres mondes sont « sauvés par le même Sauveur que le nôtre. »
Autres civilisations dans la galaxie
Ces dernières années, beaucoup a été publié sur la probabilité scientifique de l’existence de plusieurs mondes dans l'univers qui peuvent rendre la vie possible et produire une civilisation capable de communication interstellaire.
Tous les éléments physiques de notre monde sont communs à ce qui est largement dispersé au travers du cosmos. Il n'y a rien de particulièrement unique sur la structure de la Terre. La Terre est sur son orbite de vie avec le soleil. Il y a des mondes semblables autour d’autres étoiles. Les mêmes lois nucléaires, chimiques et physiques, que nous connaissons sur la Terre, existent dans les régions éloignées du système solaire.
Le professeur Hallis R. Johnson, de l'université d'Indiana, énumère les conditions préalables à la vie telle que nous la connaissons, pour exister dans l'espace. Sa liste, basée sur la chimie du carbone, comprend de l'eau à l'état liquide, la fourniture d'oxygène, de lumière, de chaleur et de la gravité suffisante. Il estime qu'il est peu probable que la vie sur la base d’une chimique chaude (non-carbone) existe. Il rend compte des facteurs examinés par un groupe de scientifiques en Virginie Occidentale en 1961. Ces scientifiques se sont réunis pour examiner la probabilité de communication avec des civilisations existantes au sein de la Voie lactée. Les facteurs, tel que déterminés par ces scientifiques, sont les suivants :
A. Quel est le taux de formation d'étoiles dans la Voie lactée ? Il estime à 10 étoiles par an. Chaque étoile doit être considérée comme étant un soleil.
B. Quelle fraction des étoiles ont des planètes ? Par prudence, il estime à une pour dix. Dans une autre étude, publiée par le Dr Harrison Brown, sur les 100 étoiles les plus proches de notre soleil, huit sont connues pour avoir des corps foncés invisibles qui leur sont associés par « oscillation », et 60 peuvent être des objets de la masse de Mars ou plus grosse autour d’elles.
C. Combien de planètes sont à la bonne distance de leur soleil pour permettre à la vie de se développer ? Il conclut que chaque système solaire lointain possèderait, en moyenne, une telle planète idéalement située, suffisamment grosse pour retenir une atmosphère d’oxygène par sa propre gravité et avec de l’eau liquide.
D. Quelle chance y-a-t-il pour que la vie apparaisse sur une telle planète ? Dr. Johnson conclut à un pour dix.
E. Quelle chance y-a-t-il pour qu’une telle vie produise une civilisation ? Encore une fois, il l’estime à un pour dix.
F. Enfin, il estime le nombre de ces civilisations qui communiquent et pour combien de temps.
Son résumé final est que si une civilisation qui communique durait 1.000 ans, il pourrait y avoir au moins 100 de ces civilisations dans notre galaxie, et si de telles civilisations duraient un milliard d'années, il y aurait 100 millions de telles civilisations. « Il semble très probable qu'il y ait de nombreuses civilisations dans la [Voie lactée] galaxie autour de nous. »
Technologie du Seigneur
Considérez les progrès techniques que l’homme a faits durant notre vie. Si nous pouvions poursuivre cet avancé physique durant une centaine ou un million d’années supplémentaire, quel monde matériel fantastique ce serait !
En effet, nous considérons qu'il est très probable que le millénium sera une ère de technologie extrêmement avancé. Il sera probablement demandé à des enfants qui fréquentent l'école, des étudiants des collèges et des professeurs de poursuivre leurs efforts après la venue du Christ. Les destructions qui accompagnent le retour du Christ détruiront probablement une grande partie de notre base industrielle, mais comme nous l'avons vu avec le Japon et l'Allemagne après la Seconde Guerre mondiale, ce peut être une chance pour reconstruire avec la technologie la plus avancée alors disponible. Considérez le travail principal du millénium – le travail du temple. Ce travail actuellement dépend fortement des ordinateurs, matériel audiovisuel, et des temples qui utilisent de l'électricité. Si nous, qui actuellement progressons à un rythme d'escargot dans ce travail, sommes dépendants d’une telle technologie, le Seigneur ne pourrait-il pas choisir d'utiliser les mêmes outils pour faire progresser et coordonner les travaux millénaires parmi des milliers de temples et des milliards d'ordonnances ? Il est difficile d'imaginer un lien entre l'ensemble du « livre des générations d'Adam », et les seuls crayons et papiers. Ces nouvelles inventions techniques sont du Seigneur, et nous soupçonnons qu’il laissera ses fidèles saints des derniers jours les utiliser, même dans le millénium.
Localisations des civilisations extraterrestres
Quelques tentatives préliminaires ont été faites pour trouver des signaux radio émis par les civilisations à l'intérieur de la galaxie. Il n'y a pas eu de réel succès jusqu'à présent. En 1981, le financement du gouvernement américain du projet a été annulé, mais les financements privés par la Planetary Society de Pasadena, en Californie, a poursuivi la recherche avec de nouvelles machines sensibles.
Le professeur Horowitch, physicien et expert en électronique, a proposé un récepteur radio sophistiqué pour chercher un type de signal qu’une société extraterrestre pourrait transmettre à la Terre. Le récepteur sera capable d'écouter un quart de millions de canaux radio en même temps, sera attachés aux radiotélescopes existants, tels que les antennes géantes de 1.000 pieds à Arecibo, Porto Rico, et cherchera des signaux à des fréquences radio spéciales ou « magiques ». Ces fréquences seraient, comme les chaînes de télévision, connues d'autres civilisations, comme de la nôtre, car les lois de la nature, sont vraisemblablement les mêmes partout. Puisque ces canaux sont distincts, tout signal se démarquerait du bruit aléatoire de la radio de la galaxie, et certains scientifiques pensent que les civilisations extraterrestres pourraient les utiliser pour envoyer des annonces de leur existence à d’émergentes civilisations telle que la nôtre.
L'idée d'autres mondes avec des êtres intelligents peut sembler alarmante pour l'homme moyen, qui a conclu dans les premiers siècles que le monde et l'homme étaient au centre de l'univers.
Toutefois, pour les saints des derniers jours, cela a été enseigné par Joseph Smith, le Prophète.
De nombreux mondes
Nous avons raison de croire que le nombre de mondes habités est plus grand que ce que la science a estimé. Dans l'estimation précédemment citée, le scientifique a estimé que dans des mondes idéalement adaptés pour le développement de la vie, rares sont ceux qui produisent effectivement vie et la civilisation. Toutefois, si Dieu avait défini ces paramètres « idéaux », Il n’échouerait pas.
Dans une grande vision des Cieux, Moïse avait vu « des mondes sans nombre » que le Seigneur Dieu avait créés. Le Seigneur a dit : « Mais je te parle seulement de cette Terre et de ses habitants. Car voici il y a beaucoup de mondes qui ont passé par la parole de mon pouvoir. Et il y en a beaucoup qui existent maintenant, et ils sont innombrables pour l’homme, mais toutes choses me sont comptées, car elles sont miennes et je les connais. » (Moïse 1:35)
« Et le Seigneur Dieu parla à Moïse, disant : Les cieux sont nombreux, et l’homme ne peut les compter, car ils sont miens. Et lorsqu’une Terre et ces cieux passeront, une autre viendra, il n'y a pas fin à mes œuvres ni à mes paroles : Car voici, mon œuvre et ma gloire : réaliser l’immortalité et la vie éternelle de l’homme. » (Moïse 1:37-39)
Ces considérations mènent à la conclusion qu'il doit y avoir plusieurs millions de mondes vivants dans notre galaxie. En effet, dans le livre de Joseph Smith Alphabet et Grammaire Egyptiens, il se réfère au « degré de lumière-chérissant le visage de millions de planètes ». Des saints des Derniers Jours croient en l’existence de plusieurs mondes peuplés.
A quoi ressemblent les habitants des autres mondes ?
Selon le théorème de Kolob, les formes de vie sur d'autres planètes incluent les enfants engendrés d’Élohim. Notons que « les mondes » ont des « habitants » et ces habitants sont des enfants de notre Dieu.
Des enfants d’esprit de la race de Dieu sont placées sur d'autres mondes, ainsi que sur cette Terre : « Que par lui, à travers lui et en lui, les mondes sont et furent créés, et que les habitants en sont des fils et des filles engendrés pour Dieu » (D&A 76:24). Christ a aidé le Père dans la création de tous ces mondes. Aussi le Christ est le Sauveur et Rédempteur de chacun de ces autres mondes. Le prophète Joseph Smith nous apprend que les habitants des autres mondes sont « sauvés par le Sauveur de la même manière que sur la nôtre. » En fait, beaucoup de ces mondes sont maintenant habité par les autres enfants de notre Père céleste.
Beaucoup de bonne humeur a été généré par la pensée de petits hommes verts avec des cornes existants sur Mars ou ailleurs dans l'univers. Un auteur a spéculé un jour sur une rencontre avec un habitant de l’espace externe « vert-barbu, triple-ventre ». Des saints des derniers jours savent que de tels êtres ressembleront aux hommes sur Terre. Puisque de tels êtres existent sur d'autres planètes ce sont des fils et filles de Dieu, ils sont également créés à son image et apparence, homme et femme.
Les mêmes lois fonctionnent sur d’autres mondes
L’énoncé du Prophète Joseph Smith, déclarent que ceux des autres mondes sont sauvés par le même Sauveur que nous, indique qu'il y a beaucoup de planètes qui suivent le même schéma que la Terre. Le Salut par l'expiation de Jésus-Christ est à leur disposition sur la même base que pour nous. Ces conditions doivent notamment garder tous les commandements, en surmontant un diable (ou démons) sur leur monde, se faisant baptiser par l'eau et l'Esprit, vivre une vie droite et recevant un sacerdoce scellé dans le mariage. Le sacerdoce de Dieu ne connaît pas de limite dans son univers. Abraham nous a donné une image de « Dieu assis sur son trône, révélant à travers les cieux les grands mots-clefs de la Prêtrise, également le signe du Saint-Esprit donné à Abraham sous la forme d’une colombe. » (Abraham, fac-similé 2:7)
Jésus a élaboré davantage sur l'étendue de ses royaumes à Joseph Smith : « Et il y a beaucoup de royaumes ; car il n'est pas d'espace dans lequel il n'y ait pas de royaume ; et il n'y a pas de royaume dans lequel il n'y a pas d'espace, que ce soit un grand ou un petit royaume. » (D&A 88:37)
Plus tard, dans la même révélation, le Seigneur explique qu'il visite chacune de ses créations successivement :
« Voici je comparerai ces royaumes à un homme [Dieu] qui avait un champ [sa galaxie], et il y envoya ses serviteurs pour le labourer. Il dit au premier : Va travailler dans le champ, et je viendrai à toi, [dans ton monde] à la première heure et tu verras la joie de mon visage. Et il dit au deuxième : va aussi dans le champ, et dans la deuxième heure je te rendrai visite avec la joie de mon visage. Et aussi au troisième, en disant : Je te rendrai visite. Et au quatrième, et ainsi de suite jusqu'au douzième… Et ainsi, ils reçurent tous la lumière du visage de leur seigneur, chacun en son heure, en son temps et en sa saison… Chacun en son ordre propre… C’est donc à cette parabole que je comparerai tous ces royaumes et leurs habitants – chaque royaume en son heure, [millénium] en son temps, et en sa saison, conformément au décret que Dieu a pris. » (D&A 88:50-61)
Frère B.H. Roberts pensait que le modèle des conseils de la présidence, composée de présidences et de collèges, existait également sur d'autres mondes. Il a dit : « Chaque présidence d'un système de mondes ou d'une seule planète étant l’incarnation de cette autorité qui s'étend tout au long de la ligne des Dieux à travers l’univers. Des paroles de Dieu à Énoch, nous concluons que les habitants des autres mondes expérimentent également la méchanceté et l’injustice. » Il a dit : « C’est pourquoi, je peux étendre les mains et tenir toutes les créations que j'ai faites. Mon œil peut aussi les percer, et parmi toute l’œuvre de mes mains, il n’y a pas eu de méchanceté aussi grande que parmi tes Frères. » (Moïse 7:36)
Le théorème de Kolob estime que l'expérience de la mortalité que nous trouvons ici sur la Terre se répète actuellement de nombreuses fois au sein de la galaxie. En effet, c’est un modèle universel pour de nombreux mondes précédents et de nombreux mondes à venir.
De nombreux mondes exaltés
Si les mondes au-delà de la capacité de l'homme de les numéroter ont suivi le modèle de la création, jardin d'Éden, mortalité, millénium, et célestialisé, nous nous attendons à trouver beaucoup de mondes qui ont maintenant terminé leur formation et sont exaltés dans le cœur ardent de la galaxie. Sans doute, si nous pouvions voir à travers le voile de poussière dans le noyau galactique, nous pourrions observer de nombreux mondes exaltés.
Orson Pratt explique son point de vue en ces termes : « Lorsque chacune des créations de Dieu aura rempli les mesures et les limites fixées et les délais donnés pour son maintien dans un état temporel, elle et ses habitants qui en sont dignes seront rendus céleste et glorifiés ensembles ».
Conclusion
Nous concluons de la preuve ci-dessus que le Christ a créé tous les mondes de notre Père céleste. Son expiation forgée sur cette Terre est valable et effective sur tous les autres mondes. Les habitants de ces autres mondes ressemblent et agissent comme nous le faisons car ils sont aussi des enfants de Dieu qui œuvre à leur mise à l’épreuve mortelle et qu'il y a beaucoup de mondes habités par les autres enfants de notre Père céleste.
CHAPITRE 10 – CALCUL DE LA VITESSE DU TEMPS
Corollaire 8 : Vitesse de déplacement
Il doit exister une vitesse de déplacement des êtres célestes, plus vite que la vitesse de la lumière, une vitesse semblable à celle de la vitesse de la pensée.
Corollaire 9 : Calcul du temps
Notre Père céleste a un système de temps-une horloge, dirons-nous, semblable à la nôtre, mais battant plus lentement ; dans le rapport 1 pour 365 000. Le temps de la Terre n’est connu que pour sa probation téleste de la Terre. De plus, une « horloge » terrestre doit exister pour mesurer les périodes du jardin d'Éden et du millénium.
Principes de l’Évangile, base de ce chapitre
Dieu gère efficacement son royaume. Il a des moyens très rapides de communication et de déplacement.
Voyager parmi les diverses places du royaume de Dieu peut être fait par des êtres spirituels à la vitesse ou proche de la vitesse de la pensée.
Le rythme du temps sur la Terre (24 h par jour et 365 jours par an) a commencé avec la chute d'Adam : « Mais tu ne mangeras pas de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, car dans le temps où tu en mangeras, tu mourras. Or, moi, Abraham, je vis que c’était selon le temps du Seigneur, qui était selon le temps de Kolob, car les Dieux n’avaient pas encore désigné à Adam le calcul de son temps » (Abraham 5:13) et prendra fin au début du millénaire : « Le Seigneur a racheté son peuple ; Et Satan est lié, et le temps n’est plus. Le Seigneur a tout réuni en un. Le Seigneur a fait descendre Sion d’en haut. Le Seigneur a fait monter Sion d’en bas » (D&A 84:100). Le temps de Dieu est plus lent que celui de l’homme ; dans un rapport de 1 jour = 1.000 ans (voir Abraham 2:1).
La vitesse de déplacement céleste
Le poème du frère W. W. Phelps « Si vous pouviez vous rendre rapidement à Kolob » nous donne une idée instantanée du trajet : « Si vous pouviez vous rendre à Kolob en un clin d'œil puis continuer de voler à la même vitesse… » Cette vitesse, selon le théorème de Kolob, est de 27.000 années-lumière par clin d'œil. Une telle rapidité est, bien sûr, inconnue de la science. La vitesse la plus rapide de toute forme de matière ou d'énergie est la vitesse de la lumière, 186 000 miles par seconde. Le voyage à Kolob à la vitesse de la lumière prendrait 27 000 années terrestres. Mais nous avons de nombreux exemples qu'un tel voyage à eu lieu en une petite fraction de ce temps. Notre Sauveur a dit à ses apôtres hébreux après la résurrection, qu'il s’est élevé vers son Dieu et leur Dieu (voir Jean 20:17). Puis, après l’avoir fait, il est redescendu rapidement de son Père avec les commandements pour les Néphites (voir 3 Néphi 9:15). Ainsi, le Sauveur a fait un aller-retour entre la Terre et Kolob. Il faut à la lumière 54 000 années pour faire le même parcours. Il doit exister une vitesse pour les objets célestes ou spirituels afin qu’ils voyagent à une vitesse plus rapide que ce que l’homme connait aujourd’hui. Moroni a fait un voyage Aller-retour similaires entre 421 AD et 1823 AD. Ou considérez chaque nouveau-né, fraîchement arrivé de la présence de Dieu. Pas un de nous estimerait que chaque bébé a eu besoin de 27 000 années, à la vitesse de la lumière, pour accéder à sa mère, ici sur Terre, afin de naitre.
Des prières sont dites, entendues du ciel, et une réponse est quelquefois fournie. Fréquemment Dieu nous répond alors même que nous sommes encore en train de poser la question pendant la prière. Comment de tels messages pourraient-ils faire l’aller-retour à une telle rapidité ? La science devrait chercher des vitesses de déplacement d’une magnitude incroyable.
Melvin J. Ballard a exprimé l'idée que les trois Néphites pouvaient se déplacer à la vitesse de la pensée. Il a dit « qu'ils avaient le pouvoir sur les éléments de la Terre, le pouvoir sur la loi de la gravitation, par laquelle ils pouvaient se déplacer sur la face de la Terre, à la vitesse de leurs propres pensées »
Brigham Young a parlé au sujet d'autres mondes en disant : « des mondes continueront d'être fabriqués, formés et organisés, et des messagers de cette Terre seront envoyés vers d'autres… Nous ferons notre maison ici [sur la Terre rendue céleste], et continuerons notre mission comme nous le faisons aujourd’hui mais à une vitesse plus grande que celle du chemin de fer ! Quel euphémisme profond, que des messagers d’inter-monde voyagent plus vite qu’un train sur ses rails ! »
Une autre illustration de ce principe est l'ange Gabriel qui a été « enjoint à voler vite ». Alors que le prophète Daniel priait, Dieu a ordonné à l'ange de se rendre sur Terre et de lui donner un message. Quand il est arrivé, Daniel était encore en train de prier et l'ange a dû le toucher pour obtenir son attention (voir Daniel 9:19-23). Le long voyage de Gabriel de la présence de Dieu à Daniel sur Terre a pris moins de temps que la prière de Daniel. Il doit avoir voyagé à la vitesse de la pensée.
Le temps de Dieu et le temps de l’homme
Il peut être difficile de croire que Dieu a une horloge, mais apparemment, il en a une. En fait, chaque globe ou planète a sa propre façon de compter le temps. Le Seigneur a dit à Abraham au travers de l'Urim et du Thummim : « et ainsi, il y aura toujours une planète dont le calcul du temps sera supérieur à l’autre, jusqu’à ce que tu t’approches de Kolob, Kolob qui est selon le calcul du temps du Seigneur ; Kolob, qui est placée près du trône de Dieu pour gouverner toutes ces planètes qui appartiennent au même ordre que celle sur laquelle tu te tiens. Et il t’est donné de connaître le temps fixé de toutes les étoiles. » (Abraham 3:9-10)
Le prophète Joseph Smith a fait cette explication sur les différents systèmes de temps.
« En réponse à la question – N’y a-t’il pas une estimation du temps de Dieu, du temps de l'ange, du temps du prophète et du temps de l'homme en fonction de la planète sur laquelle ils résident ?
Je réponds oui… Les anges ne résident pas sur une planète telle que la Terre ; Mais ils résident en présence de Dieu, sur un globe comme une mer de verre et de feu. » (D&A 130:4-7)
Toutefois, les Écritures détaillent uniquement le temps de Dieu et le temps de la Terre.
Temps de Dieu
Abraham confirme que Dieu a son propre système de calcul du temps ; il est basé sur les révolutions de Kolob. : « Et le Seigneur me dit, par l’Urim et le Thummim, que Kolob était à la manière du Seigneur, selon ses temps et ses saisons dans ses révolutions ; qu'une révolution était un jour pour le Seigneur, selon sa manière de compter, alors qu’elle était de mille ans selon le temps désigné pour l’astre sur lequel tu te tiens. C’est là le calcul du temps du Seigneur, selon le calcul de Kolob. » (Abraham 3:4)
La formule exacte pour calculer le ratio de l'heure de Dieu (temps céleste) pour le moment de l'homme sur la Terre est donnée dans le numéro du fac-similé 2 :
« La mesure en fonction du temps céleste… Un jour de Kolob est égale à mille ans, selon la mesure de cette Terre » (Abraham, fac-similé 2:1).
Ici, nous comparons les jours avec les années. Pour rendre cela compréhensibles nous devons changer les jours en années afin que nous puissions comparer les années en années. Il y a 365 jours à dans un an. En multipliant 365 de chaque côté de l'équation que nous avons, un an de temps de Dieu est 365.000 ans de temps de la Terre ou dans le rapport, que l'on est à 365.000. Cela voudrait dire les 7.000 ans de l'existence temporelle Terre (D&A 77:12) serait de sept jours à compter de l'heure de Dieu ou d'une semaine. Il devient clair, alors que le comptage du temps est réel, calculable et compréhensible. Mais le temps de Dieu tourne très lentement par rapport à notre Terre. Puisque nous savons que les temps de Dieu est le même que Kolob, nous avons un moyen de comprendre le calendrier dans le cœur de la Voie lactée.
Temps terrestre changé en temps téleste
Nous nous attendons à ce que des soleils et des planètes aient leur système propre temps. Il faut aussi s'attendre à ce qu’une planète, devra changée de temps, si elle passe de terrestre à téleste comme cela s'est produit sur la Terre, au moment de la chute d'Adam. Pensez à ce que nous savons du comptage du temps dans le jardin d'Éden.
Dans ce cas, le Seigneur a utilisé son temps : « mais tu ne mangeras pas de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, car dans le temps où tu en mangeras, tu mourras. Or, moi, Abraham, je vis que c’était selon le temps du Seigneur, qui était selon le temps de Kolob, car les Dieux n’avaient pas encore désigné à Adam le calcul de son temps. » (Abraham 5:13)
Comme un point de vérification, le « jour » où Adam a pris du fruit mettait fin à Adam. À la chute d'Adam, il a reçu sa prise en compte des temps et a commencé à compter son âge, on voit qu'il a vécu 930 ans et mourut (Genèse 5:5). Le « jour » d’Adam, qui devait mourir a été l'un des jours de Dieu, car Il lui a parlé dans le jardin d'Éden, 1.000 années sur la Terre de la mort d'Adam, il restait donc 70 ans sur la Terre avant que ce « jour » expire.
Temps plus
En parlant de l'époque de la Seconde Venue du Christ, le Seigneur promet : « Le Seigneur a racheté son peuple ; Et Satan est lié et le temps n'est plus. Le Seigneur a tout réuni en un. Le Seigneur a fait descendre Sion d’en haut. Le Seigneur a fait monter Sion d’en bas » (D&A 84:100). « Et ainsi de suite, jusqu’à ce que le septième ange ait sonné de la trompette ; et il se tiendra sur la Terre et sur la mer, et jurera au nom de celui qui est assis sur le trône que le temps ne sera plus ; Satan sera lié, le serpent ancien qui est appelé le diable, et il ne sera pas délié pendant une durée de mille ans » (D&A 88:110). Nous comprenons par ces écritures que la durée moyenne de la Terre n'est plus, pour des Dieux, le temps continu sur Kolob.
Le temps de la Terre ne dure que six mille ans
Le temps de l’homme ou de la Terre de nos jours est le temps que nous reconnaissons comme 24 heures / jour et 365 jours / an. Il a été après la chute d'Adam après le temps où la Terre a été créé : « mais tu ne mangeras pas de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, car dans le temps où tu en mangeras, tu mourras. Or, moi, Abraham, je vis que c’était selon le temps du Seigneur, qui était selon le temps de Kolob, car les Dieux n’avaient pas encore désigné à Adam le calcul de son temps. » (Abraham 5:13)
C’est ce qui s'est passé au moment où la Terre est sortie de la zone terrestre (jardin d'Éden) et a été capturée dans son orbite autour du soleil. C'est alors seulement que le soleil a représenté pour la Terre, la journée car elle tourne sur son axe toutes les 24 heures. En outre, la Terre prend 365 jours entiers pour faire défiler les quatre saisons et pour faire une orbite complète annuelle autour du Soleil.
La Terre continue son existence temporelle pendant six mille années avant le début du millénium : « Question : Que faut-il entendre par les sept sceaux dont il était scellé ? Réponse : Il faut entendre que le premier sceaux contient les choses du premier millénaire, le deuxième, celles du deuxième millénaire et ainsi de suite jusqu’au septième.
Question : Que faut-il entendre par les quatre anges dont il est parlé au chapitre 7, verset 1 de l’Apocalypse ?
Réponse : Il faut entendre qu’il y a quatre anges envoyés de la présence de Dieu, à qui est donné du pouvoir sur les quatre parties de la Terre, de sauver la vie et de la détruire ; ce sont eux qui ont l’Évangile éternel à remettre à toute nation, tribu, langue et peuple ayant le pouvoir de fermer les Cieux, de sceller pour la vie ou de précipiter dans les régions des ténèbres.
Question : Que faut-il entendre par l’ange qui monte du côté du soleil levant, Apocalypse chapitre 7 verset 2 ?
Réponse : Il faut entendre que l’ange qui monte du soleil levant est celui à qui est donné le sceau du Dieu vivant sur les douze tribus d’Israël ; c’est pourquoi il crie aux quatre anges qui ont l’Évangile éternel : Ne faites point de mal à la Terre, ni à la mer, ni aux arbres, jusqu’à ce que nous ayons marqué du sceau le front des serviteurs de notre Dieu. Et si vous voulez le recevoir, c’est là Élias qui devait venir pour rassembler les tribus d’Israël et rétablir toutes choses.
Question : Quand les choses dont il est parlé dans ce chapitre doivent-elles s’accomplir ?
Réponse : Elles doivent s’accomplir au cours du sixième millénaire ou à l’ouverture du sixième sceau.
Question : Que faut-il entendre par le scellement des cent quarante quatre milles d’entre toutes les tribus d’Israël, douze milles de chaque tribus ?
Réponse : Il faut entendre que ceux qui sont scellés sont grands prêtres, ordonnés au saint ordre de Dieu, pour administrer l’Évangile éternel ; car ce sont ceux qui sont ordonnés d’entre toutes les nations, tribus langues et peuples, par les anges à qui pouvoir est donné sur les nations de la Terre d’amener tous ceux qui veulent venir à l’Église du Premier né.
Question : Que faut-il entendre par la sonnerie des trompettes mentionnée au chapitre 8 de l’Apocalypse ?
Réponse : Il faut entendre que de même Dieu fit le monde en six jours et septième jour, termina son œuvre, la sanctifia et forma également l’homme de la poussière de la Terre, de même, au commencement du septième millénaire, le Seigneur sanctifiera la Terre et complétera le salut de l’homme, jugera tout et rachètera tout, sauf ce qu’il n’a pas mis en son pouvoir, quand il aura scellé toutes choses pour la fin de toutes choses. Et la sonnerie des trompettes des 7 anges est la préparation et l’achèvement de son œuvre au commencement du septième millénaire, la préparation du chemin avant le moment de sa venue. » (D&A 77:7-12)
À cette époque, la Terre mettra fin à sa période d’existence téleste et commencera sa période terrestre. Le temps de la Terre prendra fin au moment où le Christ sera de retour pour lier Satan et débuter le millénium sur la Terre « Le Seigneur a racheté son peuple ; Et Satan est lié et le temps n'est plus. Le Seigneur a tout réuni en un. Le Seigneur a fait descendre Sion d’en haut. Le Seigneur a fait monter Sion d’en bas. » (D&A 84:100)
Nous postulons que la fin du temps de la Terre signifie le début du temps terrestre. C'est le moment où la Terre s'éloigne du soleil et perd ses moyens de comptage du temps et a ensuite besoin d'un Système de temps nouveaux.
Aussi l'observation d'Alma (Alma 40:8) « le temps n’est mesuré que pour les hommes » ne veut pas dire que personne d'autre, mais que les hommes, ont une horloge. Car dans le même verset Alma dit « tout est comme un jour pour Dieu », ou Dieu compte trop de jours. Apparemment, il y a beaucoup de comptage des différents systèmes de la galaxie : « et ainsi, il y aura toujours une planète dont le calcul du temps sera supérieur à l’autre, jusqu’à ce que tu t’approches de Kolob, Kolob qui est selon le calcul du temps du Seigneur ; Kolob, qui est placée près du trône de Dieu pour gouverner toutes ces planètes qui appartiennent au même ordre que celle sur laquelle tu te tiens. » (Abraham 3:9)
Le théorème de Kolob permet d'identifier le système terrestre de temps et être nommé parmi les hommes de la Terre à sa seconde venue. C'est le moment où la Terre s'éloignera du soleil. Cette précision annule le « temps » que nous connaissons. Le système terrestre de temps durerait sur la Terre à travers le « jour » du millénium, lorsque la Terre sera au repos.
Dieu voit le passé et l’avenir : pas le temps
Le Seigneur a déclaré ; « mais ils résident en la présence de Dieu, sur un globe semblable à une mer de verre et de feu, où tout ce qui est pour leur gloire, le passé, le présent et le futur, est manifesté, et est continuellement devant le Seigneur » (D&A 130:7). Imaginez-vous vivre sur un grand Urim et Thummim comme l'endroit où Dieu habite. Ici sont décrites toutes les choses passées, présentes et à venir devant lui. Sur Terre, on ne peut que voir le présent, mais Dieu a le pouvoir de voir avant ou en arrière dans le temps, ainsi que dans l'espace ! Il peut voir avant ou en arrière dans le temps de la même manière que l’on peut regarder à droite ou à gauche. Ces pouvoirs sont au-delà des limites de notre compréhension, mais font partie des grandes puissances de Dieu. Cette compréhension augmente notre admiration pour lui.
Conclusion
Dans le chapitre ci-dessus, nous voyons qu'il existe de nombreux systèmes de comptage du temps, mais nous avons plus de détails sur seulement deux systèmes : un pour la Terre tout en continuant à tourner autour du soleil et l'autre pour Kolob ou le temps de Dieu.
Nous pouvons également conclure que des anges et des êtres spirituels peuvent se déplacer à travers la galaxie à la vitesse de la pensée.
CHAPITRE 11 : À L'IMAGE DU CIEL
Les choses sur cette la Terre sont calquées à l’image du ciel, elles sont descendues des originaux paradisiaques, et nous pouvons donc comprendre un petit peu le ciel par l'étude de cette Terre. Dieu lui-même vit dans un lieu réel composé de matériaux réels sur un cristal – « une sphère soit un grand Urim et Thummim. »
Principes de l'Évangile, base de ce chapitre
La Terre temporelle a été créée à son image spirituelle, comme leurs homologues qui sont spirituelles, que Dieu a créé dans les cieux :
« Question : Que faut-il entendre par les quatre êtres vivants dont il est question dans le même verset ?
Réponse : Ce sont des expressions figurées utilisées par le Révélateur, Jean, pour décrire le Ciel, le paradis de Dieu, le bonheur de l’homme, des animaux, des reptiles et des oiseaux du ciel ; ce qui est spirituel étant à l’image de ce qui est temporel et ce qui est temporel étant à l’image de ce qui est spirituel ; l’esprit de l’homme à l’image de sa personne, de même que l’esprit de la bête et de toute autre création de Dieu. » (D&A 77:2)
La Terre, toute la végétation et de la vie animale ainsi que l'humanité ont d'abord été créé dans le ciel comme des esprits : « et chaque plante des champs avant qu’elle crût. Car moi, le Seigneur Dieu, je créai spirituellement toutes les choses dont j’ai parlé, avant qu’elles fussent naturellement sur la surface de la Terre. Car moi, le Seigneur Dieu, je n’avais pas fait pleuvoir sur la surface de la Terre. Et moi, le Seigneur Dieu, j’avais créé tous les enfants des hommes, mais pas encore d’homme pour cultiver le sol ; car c’est dans le ciel que je les avais créés, et il n’y avait pas encore de chair sur la Terre, ni dans l’eau, ni dans l’air. » (Moïse 3:5)
L'humanité, homme et femme, a été créé sur la Terre à l'image de Dieu : « Dieu créa l’homme à son image, il le créa à l’image de Dieu, il créa l’homme et la femme » (Genèse 1:27). Ainsi nous pouvons mieux comprendre les choses spirituelles et célestes, en observant les choses sur la Terre, car la Terre est une ressemblance et une image du Ciel.
Dieu est réel
Il s'agit d'une doctrine commune parmi les églises que Dieu est « si grand qu'il remplit l'univers, encore si petit qu'il peut demeurer dans votre cœur. » Une telle idée est, bien sûr, incompréhensible. Jésus a dit : « Or, la vie éternelle, c'est qu'ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ » (Jean 17:3). L’Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours a le culte d'un Dieu qui peut être compris grâce à l'aide du Saint-Esprit. En fait, ce n'est qu'en apprenant à connaître Dieu et le Christ que l'on peut avoir la vie éternelle.
Dieu est réel. Quand nos yeux s'ouvrent nous nous rendrons compte qu'il est tangible et que nous pouvons le sentir et lui parler.
Les Écritures suivantes parlent avec éloquence de la nature réelle et tangible de notre Père céleste et de son Fils Jésus-Christ :
• « Le Père a un corps de chair et d'os aussi tangible que celui de l'homme, le Fils aussi, mais le Saint-Esprit n'a pas un corps de chair et d'os, c’est un personnage d'esprit. S’il n’en était pas ainsi, le Saint-Esprit ne pourrait demeurer avec lui en nous. » (D&A 130:22)
• « Lorsque le Sauveur apparaîtra, nous le verrons tel qu'il est. Nous le verrons qu'il est un homme comme nous. » (1 Jean 3:2 ; D&A 130:1)
• « La matière immatérielle, cela n’existe pas. Tout esprit est matière, mais il est plus raffiné ou plus pur et ne peut être discerné que par des yeux plus purs ; Nous ne pouvons le voir, mais lorsque notre corps sera purifié, nous verrons que tout cela est matière. » (D&A 131:7-8)
Le Ciel est un véritable lieu et occupe « l’Espace »
« Et il y a beaucoup de royaumes, car il n'est pas d'espace dans lequel il n'ya pas de royaume, et il n'y a pas de royaume dans lequel il n'y a pas d'espace, que ce soit un grand ou un petit royaume » (D&A 88:37). Ce concept est important pour le théorème de Kolob. Il nous aide à comprendre que nous parlons de lieux réels, qui occupent l'espace, même si nous ne pouvons pas les voir à l'heure actuelle. « La matière immatérielle, cela n’existe pas. Tout esprit est matière, mais il est plus raffiné ou plus pur et ne peut être discerné que par des yeux plus purs » (D&A 131:7). Donc, nous ne pouvons voir que les mortels.
La Terre calqué sur le Ciel
Bien qu'il existe quelques différences, la Terre est un peu comme le ciel de plusieurs façons :
• Les deux cieux : le trône de Dieu, et la Terre sont de forme sphérique. Le trône de Dieu est sur un monde sphérique ; « Mais ils résident en la présence de Dieu, sur un globe semblable à une mer de verre et de feu, où tout ce qui est pour leur gloire, le passé, le présent et le futur, est manifesté, et est continuellement devant le Seigneur » (D&A 130:7). De même, la Terre est également une sphère.
• Les deux cieux, le trône de Dieu, et la Terre tourne autour d'un soleil ; le trône de Dieu, sujet de Kolob et la Terre tourne autour d’un soleil. Ce sont tous deux des planètes ainsi tous les habitants de chaque place peut marcher sur la surface où ils vivent.
• Les habitants de chaque lieu peuvent « parler » les uns aux autres comme nous le faisons ici.
• Il y a de la végétation et des animaux dans chaque lieu.
• Les maris et les épouses reconnues dignes peuvent former une famille et ont des enfants, enfants d'esprit dans le ciel qui deviennent enfants mortels sur une Terre.
• Cependant, il y a des différences :
• Toutes les choses dans le ciel sont parfaites, mais ce n’est pas le cas ici. Nous sommes soumis au péché et à la mort sur la Terre.
• De plus, ici bas, les mortels sont soumis au sommeil, mais les esprits eux dans les cieux ne dorment pas.
• Heber C. Kimball a écrit ce qui suit à ses enfants ; « Tout ce que nous voyons ici est typique de ce qui sera après. »
Joseph Smith, le Prophète, a écrit :
« Question : Que faut-il entendre par les quatre êtres vivants dont il est question dans le même verset ?
Réponse : Ce sont des expressions figurées utilisées par le Révélateur, Jean, pour décrire le Ciel, le paradis de Dieu, le bonheur de l’homme, des animaux, des reptiles et des oiseaux du ciel ; ce qui est spirituel étant à l’image de ce qui est temporel et ce qui est temporel étant à l’image de ce qui est spirituel ; l’esprit de l’homme à l’image de sa personne, de même que l’esprit de la bête et de toute autre création de Dieu. » (D&A 77:2)
Il semble que la vie sur Terre a été calquée sur notre existence pré mortelle, et notre vie post mortelle sera calquée sur notre vie terrestre. Notamment, la structure de la famille : « Il y a, dans la gloire céleste trois cieux ou degrés. Pour obtenir le plus haut, l’homme doit entrer dans cet ordre de la prêtrise, à savoir la nouvelle alliance éternelle du mariage, sinon, il ne peut l’obtenir. Il peut entrer dans l’autre, mais c’est là la fin de son royaume ; il ne peut avoir d’accroissement » (D&A 131:1-4), et aussi, une certaine forme d'organisation de l'Église : « Ce sont ceux qui sont l’Église du Premier-né » (D&A 76:54), également, la possession des maisons ou principauté : « Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père. Si cela n’était pas, je vous l’aurais dit. Je vais vous préparer une place » (Jean 14:2), et encore, la possession de Terres et de biens : « Et la Terre leur sera donnée en héritage ; ils se multiplieront et deviendront forts, et leurs enfants grandiront sans péché pour le salut » (D&A 45:58), l'utilisation de livres : « Et je vis les morts, les grands et les petits, qui se tenaient devant le trône. Des livres furent ouverts. Et un autre livre fut ouvert, celui qui est le livre de vie. Et les morts furent jugés selon leurs œuvres, d’après ce qui était écrit dans ces livres » (Apocalypse 20:12), et de nombreux autres parallèles semblent exister entre notre maison céleste et notre existence actuelle.
Communiquer, parler, visiter et être amical
De nombreuses personnes ont notées la fraternité qui unit les membres de la famille, les membres de l’Église et les amis proches. La spiritualité ne se trouve pas en étant à l’écart de la société, mais bien par le don de soi au service des autres. Les fraternités que nous avons pour notre profit dans l'Église ici continueront dans la vie suivante. Notre bien-aimé Joseph Smith a écrit : « Et cette même sociabilité qui existe parmi nous ici existera parmi nous là-bas, seulement elle sera accompagnée de gloire éternelle, gloire dont nous ne bénéficions pas maintenant. » (D&A 130:2)
Nous pouvons facilement imaginer l’avenir, dans le monde des esprits, pour les saints des derniers jours les paroles de Brigham Young : « Les Esprits ne dorment pas… Ils sont Spirituels, ils marchent, ils parlent, ils tiennent des réunions, ils n'ont pas de maladie, ils se déplacent comme la foudre, Ils profitent de la vie et de la société du juste. Le juste et ne peut pas être soumis au diable. »
Tout cela nous permet de penser en termes concrets sur les esprits, d'autres mondes et de Kolob. Nous avons les meilleures Écritures pour nous apprendre que nos corps sur la Terre sont comme notre apparence spirituelle pré-mortelles comme cela se trouve dans le Livre de Mormon. Dans ce cas, le frère de Jared, environ 600 ans avant J.C., a seize pierres transparentes, il les avait taillé dans la roche et alla vers le Seigneur et lui a demandé de les toucher afin qu'ils puissent briller. Ainsi, ils pourraient avoir de la lumière dans leurs bateaux en traversant l'océan : « Le Seigneur étendit la main et toucha les pierres une à une du doigt. Et le voile fut ôté des yeux du frère de Jared, et il vit le doigt du Seigneur, et il était comme un doigt d’homme, semblable à la chair et au sang ; et le frère de Jared tomba devant le Seigneur, car il était frappé de crainte. Et le Seigneur vit que le frère de Jared était tombé sur le sol ; et le Seigneur lui dit : Lève-toi ! Pourquoi es-tu tombé ? Et il dit au Seigneur : j’ai vu le doigt du Seigneur, et j’ai craint qu’il ne me frappe ; car je ne savais pas que le Seigneur avait de la chair et du sang. Et le Seigneur lui dit : À cause de ta foi, tu as vu que je prendrai sur moi, la chair et le sang. Voici, le Seigneur se montra à lui et dit : Je suis celui qui a été préparé dès la fondation du monde pour racheter mon peuple, Voici, je suis Jésus-Christ. Je suis le Père et le Fils. En moi toute l’humanité aura la vie et ce, éternellement, à savoir ceux qui croiront en mon nom ; et ils deviendront mes fils et mes filles. Voici, ce corps que tu vois maintenant est le corps de mon esprit, et l'homme je l'ai créé selon le corps de mon esprit, et j’apparaîtrai à mon peuple dans la chair comme je t’apparais dans l’esprit. » (Éther 3:6-16)
Sur la base de ce compte, nous concluons que notre corps d'esprit, ressemblait à notre corps mortel né dans la chair, tout comme « l'esprit de Jésus ressemblait à son corps terrestre ». L'homme et la bête semble être calqué et peut-être descendu à partir d'originaux céleste. Nous sommes informés qu’Adam et Ève ont été créés à l'image de Dieu : « Dieu créa l’homme à son image, il le créa à l’image de Dieu, il créa l’homme et la femme » (Genèse 1:27). Dieu est le créateur des corps physiques d’Adam et Ève. Il est aussi le père des esprits de tous les hommes et de toutes les femmes. Ainsi, à la fois spirituellement et physiquement, nous sommes les descendants de notre Dieu. Pas étonnant que nous regardons comme lui.
Enseigner, en cherchant la sagesse
Dans nos assemblées, nous devons nous édifier l’un et l'autre et rechercher la compréhension et la sagesse divine. Ce même modèle d'apprentissage semble avoir existé dans notre vie pré-mortelle. Salomon a écrit les paroles suivantes concernant la sagesse dans notre vie précédente : « L’Éternel m’a créée la première de ses œuvres, avant ses œuvres les plus anciennes. J’ai été établie depuis l’éternité, dès le commencement, avant l’origine de la Terre. Je fus enfantée quand il n’y avait point d’abîmes, point de sources chargées d’eaux ; Avant que les montagnes soient affermies, avant que les collines existent, je fus enfantée ; Il n’avait fait ni la Terre, ni les campagnes, ni le premier atome de la poussière du monde. Lorsqu’il disposa les cieux, j’étais là ; Lorsqu’il traça un cercle à la surface de l’abîme, lorsqu’il fixa les nuages en haut, et que les sources de l’abîme jaillirent avec force, lorsqu’il donna une limite à la mer, pour que les eaux n’en franchissent pas les bords, lorsqu’il posa les fondements de la Terre, j’étais à l’œuvre auprès de lui, et je faisais tous les jours ses délices, jouant sur le globe de sa Terre, et trouvant mon bonheur parmi les fils de l’homme. » (Proverbes 8:22-31)
L'acquisition de la sagesse ne se termine pas dans cette vie. L'instruction et les avertissements continuent dans la prochaine vie. Joseph Smith a dit :
« Lorsque vous montez une échelle, vous devez commencer en bas, au premier barreau, et ensuite monter barreau par barreau, jusqu'à ce que vous arrivez au sommet, et c'est ainsi avec les principes de l'Évangile : vous devez commencer par le premier barreau et allez jusqu'à ce que vous appreniez tous les principes de l'exaltation. Mais ce sera une grande connaissance, de passer à travers le voile avant de les avoir toutes apprises. Ce n'est pas possible de tout comprendre dans ce monde : ce sera un excellent travail pour nous d’apprendre notre salut et notre exaltation même au-delà de la tombe. »
Procréation
La procréation, : pouvoirs sacrés donné à l'homme et à la femme sur la Terre sont à l'image et la ressemblance de ces puissances utilisées par nos parents célestes pour engendrer des enfants d'esprit : « Et de plus, en vérité, je te le dis, si un homme épouse une femme par ma parole qui est ma loi, et par la nouvelle alliance éternelle, et que leur union est scellée par le Saint-Esprit de promesse, par celui qui est oint, à qui j’ai donné ce pouvoir et les clefs de cette prêtrise, et qu’il leur est dit ; vous vous lèverez dans la première résurrection – et si c’est après la première résurrection, dans la résurrection suivante – et hériterez des trônes, des royaumes, des principautés, des puissances, des dominations, toutes les hauteurs et profondeurs, alors il sera écrit dans le Livre de Vie de l’Agneau qu’il ne commettra pas de meurtre pour répandre le sang innocent et s’ils demeurent dans mon alliance et ne commettent pas de meurtre pour répandre le sang innocent, il leur sera fait en toutes choses dans le temps et dans toute l’éternité, ce que mon serviteur leur aura donné. Et ce sera pleinement valide lorsqu’ils seront hors du monde. Et ils passeront devant les anges et les Dieux qui sont placés là, vers leur exaltation et leur gloire en toutes choses, comme cela a été scellé sur leur tête, laquelle gloire sera une plénitude et une continuation des postérités pour toujours et à jamais » (D&A 132:19). Ce même privilège sera accordé aux fidèles, de cette Terre, dans la résurrection, et donc, la possibilité de générer une nouvelle vie sera poursuivie pour une autre génération de Dieux.
Les plantes et animaux
Les animaux, et les plantes semblent être calqués sur leurs esprits, qui étaient auparavant organisée dans le Ciel. Un compte rendu de la création des esprits de toute la vie qui viennent sur la Terre est contenue dans la Perle de Grand Prix : « Et maintenant, voici, je te dis que ce sont là les origines du ciel et de la Terre, quand ils furent crées, lorsque, moi, le Seigneur Dieu, je fis le ciel et la Terre, et chaque plante des champs avant qu’elle crût. Car moi, le Seigneur Dieu, je créai spirituellement toutes les choses dont j’ai parlé, avant qu’elles fussent naturellement sur la surface de la Terre. Car moi, le Seigneur Dieu, je n’avais pas fait pleuvoir sur la surface de la Terre. Et moi, le Seigneur Dieu, j’avais créé tous les enfants des hommes, mais pas encore d’homme pour cultiver le sol ; car c’est dans le ciel que je les avais créés, et il n’y avait pas encore de chair sur la Terre, ni dans l’eau, ni dans l’air. » (Moïse 3:4-5)
Conclusion
Nous pouvons conclure de ce qui précède que la Terre a été faite dans le Ciel et qu’elle est mortelle ; seulement la Terre est temporaire et sombre et le Ciel est magnifique, brillant et constant. Non seulement l'homme est réel, mais notre Père céleste et Jésus-Christ, notre Seigneur, sont aussi des êtres corporels : « Le Père a un corps de chair et d’os aussi tangible que celui de l’homme, le Fils aussi ; mais le Saint-Esprit n’a pas de corps de chair et d’os, c’est un personnage d’esprit. S’il n’en était pas ainsi, le Saint-Esprit ne pourrait demeurer en nous » (D&A 130:22). Cela est vrai du Ciel ou de la résidence de Dieu qui est aussi réel et tangible et existe dans le temps et l'espace. La Terre n'est qu'une reproduction d'un très ancien monde céleste.
CHAPITRE 12 – LES ENFANTS DE NOTRE PÈRE CÉLESTE PEUVENT DEVENIR DES DIVINITÉS
Les enfants fidèles de notre Père céleste qui suivent ses lois célestes auront l'occasion, après leur résurrection et l'exaltation dans le royaume céleste, de former de nouvelles galaxies avec Kolob – chacun avec une nouvelle base, de soleils et de mondes comme des lieux de résidence pour leur propre descendants d'innombrables esprits donnant lieu à une nouvelle génération de Dieux.
Cela ne signifie pas que ces enfants fidèles prendront la place de notre Père céleste, mais ils sont devenu un Dieu pour leurs enfants propre d’esprit : « C’est pourquoi, comme il est écrit, ils sont Dieux, oui, les fils de Dieu » (D&A 76:58). « Alors ils seront Dieux, parce qu’ils n’ont pas de fin ; c’est pourquoi, ils seront de toute éternité à toute éternité, parce qu’ils continuent. Alors, ils seront au-dessus de tout, parce que tout leur est soumis. Alors ils seront Dieux, parce qu’ils ont tout pouvoir et que les anges leur seront soumis » (D&A 132:20). Cette idée est en contraste marqué de l'idée courante que le ciel est un endroit heureux, reposant sur des nuages houleux, où l’on joue de la harpe, où l’on chante les louanges. Nous rejetons cette idée du Paradis comme étant sans famille, sans but, sans croissance et où la réalisation est stagnante.
Principes de l'Évangile, base de ce chapitre
Dieu a promis « Et celui qui reçoit mon Père reçoit le royaume de mon Père ; c’est pourquoi tout ce que mon Père a lui sera donné » en héritage à ses enfants fidèles (D&A 84:38 ; 132:16-17, 29, 37).
Il s'agit de l'endroit où l'homme repentant et croyant va aller. Nous sommes intéressés par cette vision car c’est de notre future maison dont il est question, un endroit de la famille éternelle et un endroit de progression éternelle. Cette progression implique des actions de création à différents niveaux.
Les enfants fidèles de notre Père céleste peuvent devenir des Dieux
Comme les enfants fidèles de notre Père céleste, nous voulons entrer dans notre exaltation, il y a des lieux ou des « demeures » préparés comme les sièges de ces divinités à venir. Les saints des derniers jours reçoivent un héritage sur notre Terre céleste. Il y aura aussi à venir des Kolob-futurs centres célestes avec de grosses étoiles de gouvernement sur lesquelles les galaxies peuvent être construites et tournent. Notre théorème permet la création grâce à la matière et à l'espace pour ces nouveaux Dieux et leurs nouvelles galaxies.
Comme nous le savons tous la bénédiction de la divinité, que nous appelons l'exaltation est réservé pour ces précieux saints qui embrassent la plénitude de l'Évangile, se repentent de tout péché, gardent tous les commandements de Dieu telle qu'ils sont enseignées par l'Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours, croient aux mérites de Jésus-Christ comme le Sauveur et le Rédempteur, sont scellés à leur conjoint pour l'éternité et avec leur conjoint sont définitivement scellé par le Saint-Esprit de Promesse. Ils doivent également continuer et persévérer dans la foi jusqu'à la fin de leurs vies mortelles. Après la résurrection, telle est la couronne de vie éternelle et de divinité attribuée. Tout le reste demeure en tant que serviteurs, séparé et unique pour toute l'éternité, dans leur état sauvé, dans un degré de gloire en fonction de leur foi et de leurs œuvres. « C’est pourquoi, lorsqu’ils sont hors du monde, les hommes ne prennent pas de femmes, ni les femmes de maris, mais ils sont désignés comme anges dans les cieux ; lesquels anges sont des serviteurs au service de ceux qui sont dignes d’un poids de gloire beaucoup plus grand, extrême et éternel. Car ces anges n’ont pas respecté ma loi ; c’est pourquoi ils ne peuvent s’accroître, mais restent à toute éternité séparés et seuls, sans exaltation, dans leur état sauvé. Et dorénavant, ils ne sont pas Dieux, mais anges de Dieux, pour toujours et à jamais. » (D&A 132:16-17)
Ce tableau est-elle une galaxie embryonnaire ?
Le théorème de Kolob exige une certaine place dans l'univers où de nouvelles galaxies embryonnaires peuvent être organisées pour les enfants fidèles de Dieu, qui remporte la couronne de l'exaltation. Comme un possible mécanisme pour ce faire, nous vous offrons un « amas globulaire ».
Ce sont des formes sphériques, qui se déplacent dans des orbites au-dessus du plan de la Voie lactée, mais elles tournent.
Sur notre centre galactique. Ils semblent être complètement séparés des étoiles dans le plan de la galaxie.
Une galaxie mature a un hub céleste glorieuse et des bras spiraux qui sont divisés en terrestres et des parties en télestes. Une autre caractéristique importante de certaines galaxies spirales, du moins la nôtre, est l’existence d'amas globulaires. Les amas globulaires sont très concentrés, de forme sphérique des systèmes d'étoiles. Les amas globulaires contiennent environ dix mille à un million d'étoiles et ont un diamètre moyen d'environ 100 années-lumière. L'amas globulaire 47 Toucan, montré ici est un exemple de ces magnifiques structures. Les amas globulaires sont situés en nombre égal de chaque côté du plan galactique.
Le Professeur Harlow Shapley a reporté la position de ces amas globulaires dans l'espace et ils étaient uniformément répartie tournant autour d'un point de l'espace au-delà de la constellation du Sagittaire. Ce point central se révèle être le centre de la Voie lactée ou Kolob. En utilisant les orbites larges des amas globulaires, le professeur Shapley a été le premier à déterminer le centre de la galaxie. Les amas globulaires sont des anciennes étoiles de type II. Ces étoiles sont du même type d'étoiles que dans le noyau céleste de la galaxie. Ils rappellent aussi le noyau de la galaxie en ce que la plus grande taille d’étoile et la concentration d’étoiles apparaît dans les régions du centre de contrôle de la grappe d’étoiles. L’Astronome Colin A. Ronan a écrit : « Il semble également, à la fois à partir d'observations et de théorie de la gravitation, que les étoiles dans un cluster ne sont pas uniformément répartis. Les plus externes sont sans doute à quelques années Lumières d'intervalle, tandis que celles à proximité du centre sont séparées que par une fraction d'année-lumière.
L'opinion générale est que les étoiles près du centre sont très serrées.
Une telle description rappelle la description d'Abraham des régions près du trône de Dieu. Il a dit qu'il y a de nombreuses « grandes » [étoiles], près de Kolob. À cet égard, et en caractères d’étoiles, les amas globulaires ressemblent peut-être à des embryons galactiques des centres ou à des miniatures. Les amas globulaires ne sont pas situés dans la poussière qui est le plan voilé de la galaxie. Au lieu de cela, ils orbite le noyau de la galaxie, dans des orbites plus large, bien au-dessus du plan de la galaxie.
Il doit y avoir un mécanisme par lequel de nouvelles divinités célestes reçoivent leur propre royaume et commencent à créer des soleils et des mondes. Le théorème de Kolob maintient que les amas globulaires peuvent être de jeunes royaumes célestes hérité d’Élohim par ceux qui sont entrés dans l'exaltation. Ces personnes auront besoin de l'espace et des matériaux pour créer des galaxies de leurs propres volontés. Le groupe d’amas globulaires peut être déplacé dans l'espace, loin de la Voie lactée et croître jjusqu'à devenir une galaxie complète. Mais si cela ne s'avère pas être vrai, où et comment s'organisent de nouvelles galaxies ?
Jésus pouvait-il faire référence à ce processus quand il dit à ses apôtres en hébreu : « Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père : s’il n’en était pas ainsi, je vous l'aurais dit. Je vais vous préparer une place pour vous. » (Jean 14:2)
Deux lieux de gouvernement
Certains peuvent se demander, comment un homme exalté et son épouse vivront dans le centre d'une nouvelle galaxie, quand il est promis un héritage sur cette Terre quand elle sera célestialisé et à proximité de Kolob ? Serait-ce répondit avec la possibilité qu'une telle nouvelle divinité pourrait avoir deux sièges du gouvernement. Les Écritures promettent aux saints qu’ils hériteront de la Terre, qu'ils recevront un héritage éternel sur elle et demeureront en la présence de Dieu pour toujours. En outre, ces personnes pourraient également avoir exalté une maison dans le centre d'une nouvelle galaxie, ils construisent.
Un tel examen conduit à se demander : « En réponse à la question ; le calcul du temps de Dieu, du temps de l’ange, du temps du prophète et du temps de l’homme ne dépend-il pas de la planète sur laquelle ils résident ? Je réponds : oui. Mais aucun ange ne s’occupe de cette Terre en dehors de ceux qui y appartiennent ou qui y ont appartenu. Les anges ne résident pas sur une planète comme cette Terre, mais ils résident en la présence de Dieu, sur un globe semblable à une mer de verre et de feu, où tout ce qui est pour leur gloire, le passé, le présent et le futur, est manifesté, et est continuellement devant le Seigneur. Le lieu où Dieu réside est un grand Urim et Thummim » (D&A 130:4-8). Est-ce la grande mer de verre sur lequel Élohim maintenant réside, près de Kolob, le globe même où il avait l'habitude de vivre au moment où il était un mortel ? Probablement il peut y avoir deux emplacements de gouvernement, l'un près de Kolob où il administre sa propre galaxie pour ses enfants, et l'autre, dans le centre de la galaxie de Son Père dont il avait hérité. Peut-être que nous aussi, nous aurons deux endroits.
Chaque couple élevé peut éventuellement recevoir son propre globe céleste qui sera situé au centre de leur propre galaxie. Là, les justes pourront créer et peupler des mondes sans nombre.
En outre, les justes de cette Terre auront également un héritage sur notre Terre, quand elle sera célestialisé.
Depuis deux endroits dans le royaume céleste, où la communication instantanée est possible, la distance entre eux ne peut être un problème.
Il faut probablement un long moment avant d'avoir assez d’enfants d'esprit pour les gens d'une galaxie, ou même un monde.
Dans cette période intermédiaire, le couple céleste peut très bien vivre sur notre Terre céleste dans le cœur de la Voie lactée. Là, nous aurons des leçons avec Dieu, Christ, et les justes de la Terre. Le mormonisme enseigne que Dieu se réjouit de l'association des amis et des familles. Indépendamment de la création de nouvelles galaxies par ceux qui atteignent la Divinité, il y aura probablement de nombreuses visites « maison » à notre Père et à nos frères.
Conclusion
De ce chapitre, nous concluons que Dieu est en mesure de remplir ses promesses d'exaltation à ses enfants qui vivent la plénitude de son Évangile. Apparemment, il commence par des galaxies embryons (peut-être des amas globulaires) pour ses enfants fidèles à l'héritage. Comme nous considérons ici l’avenir, l'héritage de notre foi en Dieu augmente considérablement. Nous pouvons voir qu'il est en mesure de tenir sa parole.
CHAPITRE 13 – DIVINITÉS EN PLUS D'ÉLOHIM
Divinités Élohim
Les milliards de galaxies, non répertoriées, extérieures et au-delà de notre Voie lactée ne sont pas les créations d’Élohim, mais chacun a sa propre divinité, son propre royaume céleste dans son cœur ardent, avec son royaume téleste, et son royaume terrestre autour. Peut-être que les galaxies, à leurs tour, échappées des grappes, tournent de plus en plus sur leurs centres.
Principes de l'Évangile
« Notre père Élohim, avait un père. »
Notre père Élohim, avait un père. Cette enseignement du prophète Joseph Smith ouvre une fenêtre pour comprendre le cosmos tout entier. Maintenant, nous pouvons visualiser la situation dans son ensemble, il s'étend devant nous sous la forme de milliards de galaxies. Il n'y a pas de fin pour eux, peu importe dans quelle direction nous regardons. Quand on voit ces galaxies, extérieures à la Voie lactée, nous nous rendons compte qu'elles ne sont pas les créations d’Élohim mais de ses ancêtres et des parents qui sont des Dieux aussi. Mais pour nous il n'y a qu'un seul Dieu le Père et un seul Seigneur Jésus-Christ que nous adorons.
Dieux avant Élohim
Joseph Fielding Smith a dit : « Notre Père dans le ciel, selon le prophète Joseph Smith, a eu un père, et depuis il a été une condition de ce genre dans toute l'éternité, chaque Père a eu un père ».
Brigham Young a expliqué qu’ « il n'y a jamais eu un moment où il n'y avait pas des Dieux et des mondes où des hommes passaient par les mêmes épreuves que celles par lesquelles nous sommes en train de passer. »
Si l'on réfléchit à ces déclarations, la conclusion est qu'il existe un grand nombre de Dieux. En effet, le processus par lequel les Dieux se reproduisent est infiniment ancien et n'a pas de début. Même le nombre de générations des Dieux est infini. Comme nous étudions l'extension de l'univers nous devrions nous attendre à trouver des endroits où ces divinités ont leurs royaumes. Peut-être l’un d'entre eux est présidé par le père d’Élohim et il peut y avoir trouvé le vieux monde, maintenant exaltée, où Élohim a vécu comme un mortel il y a très longtemps.
Le nombre des galaxies
Avec les plus puissants télescopes, les scientifiques peuvent observer plus de 1.000 millions de galaxies (voir Fred Hoyle, Les frontières de l'astronomie, p.245).
Cependant, la théorie de ce livre propose, il faudrait si vous voyagez pendant un nombre incalculable d'années-lumière vers la galaxie la plus lointaine que nous voyons maintenant, ensuite que vous regardiez au-delà, vous verriez beaucoup de galaxies supplémentaires qui s’étendraient devant vous. Il n'y a tout simplement pas de fin au nombre des galaxies, leur nombre est infini.
Le poème de William W. Phelps, « Éternel est notre espace » (Cantiques, n° 181), enseigne cette même leçon profonde sur la cosmologie :
Si tu pouvais jusqu’à Kolob, à l’instant, te transporter,
Puis, si tu allais bien plus loin, parcourant l’immensité ;
Pourrais-tu jamais atteindre, à travers l’éternité
La génération même d’où un jour les Dieux sont nés ?
Ou voir l’origine étrange quand l’espace était néant,
Ou la création ultime de tout Dieu, tout élément ?
Mais l’esprit en moi murmure : « Aucun n’homme n’a trouvé
Le rideau bordant ce monde, ni le vide désolé. »
A jamais de Dieu abondent les esprits, les vies, les cieux.
Éternelle est cette ronde du progrès harmonieux.
Éternel est notre espace, éternel l’esprit divin.
Éternelle est notre race et la matière est sans fin.
Nous posons le postulat, selon le théorème de Kolob, que chacune de ces galaxies est régie par de nombreux Dieux qui s'efforcent d'apporter la vie éternelle à leurs enfants
Groupes galactiques
L’astronome Colin A. Ronan a écrit : « Grâce aux télescopes, caméras et autres équipements pour sonder et découvrir l'espace lointain, et que de nouvelles recherches du ciel sont faites, il est devenu clair pour les astronomes que les galaxies isolées sont rares. Elles se trouvent le plus souvent dans deux ou trois groupes d’amas voire plus (exemple, les Amas de la Vierge), notre galaxie la Voie lactée n’échappe pas à la règle nous sommes entourés d’autres galaxies comme Andromède ce n’est pas rare, mais c’est un exemple typique. Ainsi dans de petits groupes, les galaxies se trouvent en grappes, à partir d'une centaine à plusieurs milliers ».
Isaac Asimov même a écrit : « Il y a des centaines d'amas de galaxies visibles dans le ciel. Elles sont évidemment en grappes en raison de la proximité de chacun des membres dans l'espace et de la luminosité similaire des membres les plus importants. Certains groupes sont énormes. Il y a un groupe dans le polygone Berencies constellation, à environ 120 millions années-lumière, qui est composée d'environ 10.000 galaxies individuelles. »
Le théorème de Kolob considère que la Voie lactée peut être sur une orbite assujettie au Père d’Élohim, c’est une galaxie, qui à son tour, est en orbite autour de la galaxie appartenant au Père d’Élohim, et ainsi de suite, a l’infini. Nous spéculons que l'amas des galaxies que nous observons dans le ciel est une réflexion de l'ordre patriarcal parmi les Dieux.
Le modèle ci-dessus de l'univers dans lequel les galaxies sont regroupées en grappes, qui sont regroupées en superamas, etc., a été proposé par l'astronome De Vaucouleurs comme un « Univers hiérarchique. »
Avant de quitter le sujet qui nous occupe, nous verrons comment le théorème de Kolob s'inscrit en modèle courant de l'univers étendu. Les deux modèles les plus largement débattus de l'univers sont la théorie du Big Bang et la théorie de l'état d'équilibre. La première est la plus largement acceptée des deux.
La Théorie de l'état stationnaire
La théorie de l’état stationnaire de l’univers, on peut la décrire comme suit : Imaginez l'infini rempli d'un nombre infini de galaxies qui sont réparties uniformément dans l'espace. Maintenant imaginer que l'espace lui-même est en pleine expansion. Dans un tel mode, l'univers serait essentiellement en fuite, même pour tous les observateurs. Peu importe d'où l'on observe des galaxies, toutes les galaxies extérieures seraient être vues en retrait. Plus la galaxie est éloignée, plus grande est la vitesse à laquelle elle s’éloigne.
Tel semble être le cas, en ce qui concerne, ce que les astronomes observent quand ils regardent dans l'espace lointain. Dans l'espace entre les galaxies, il y a de la place pour la croissance de nouvelles galaxies.
Imaginez que l'univers se dilate, la matière est continuellement en cours de création à partir de laquelle de nouvelles galaxies peuvent se former. Isaac Asimov (qui n'est pas un partisan de la théorie de l'État d'équilibre), décrit cette théorie comme suit :
« Mais les exigences de la théorie de la création continue sont lents ; question : le besoin de création au taux d'un atome d'hydrogène uniquement par an sur un milliard de litres de l'espace, et un tel taux de création serait beaucoup trop petit pour être détectables par tous les instruments que nous possédons…
Comme les galaxies s'éloignent les unes des autres, quelle qu’en soit la cause, les espaces entre elles, accumulent progressivement de la matière ainsi la création continue.
L’expansion est lente, bien sûr, mais c'est aussi la vitesse à laquelle les galaxies s'éloignent les unes des autres, par rapport à de vastes espaces entre deux galaxies. Il faut plusieurs éons [Des milliards d'années] pour la distance entre deux galaxies voisines de doubler, et à ce moment, assez de matière a été formé entre ces galaxies par condensation pour créer une nouvelle galaxie ».
Brigham Young a déclaré :
« Nous ne pouvons pas recevoir dans la chair, les clés de la création et des royaumes ainsi que le mode d'organisation de la matière, car ils sont au-delà de nos capacités et, au-delà de ce monde. Dans la résurrection, les hommes qui ont été fidèles et diligents en toutes choses dans la chair, ont conservé leur premier et deuxième état et sont dignes d'être couronné Dieux, à savoir Fils de Dieu, seront ordonnés à organiser la matière. Combien croyez-vous qu'il y a d’espace entre ici et quelques-unes des étoiles fixes que nous pouvons voir ? Assez pour avoir pour cadre de nombreux, de très nombreux millions de Terres de ce genre, mais la matière est là, si répandue, claire et pure, que nous regardons à travers elle et voici les étoiles.
« Pourtant, la question est là. Pouvez-vous avoir une idée, de ce que c'est ? Pouvez-vous imaginer l’idée de la petitesse de la matière ? » (Journal of Discourses)
En vertu de la théorie de l’état stationnaire, l'univers est non seulement généralement le même pour tous les observateurs de l'espace, il est également le même pour tous les observateurs dans le temps. En effet, l'univers ne serait jamais né, s’il n'y avait pas eu de commencement. Il ne pourrait jamais mourir, la « création continue » lui permettrait d'être Sans cesse en croissance.
La théorie de l’état stationnaire a perdu des partisans parmi les astronomes ces dernières années parce qu'ils sentent que les observations des parties les plus éloignées de l'univers suggèrent que l'univers regardé est différent dans le passé lointain par rapport à l'heure actuelle. Ces résultats sont discutables.
Toutefois, et les scientifiques ne sont pas d'accord sur la signification des données (pour en savoir plus sur à la fois l'état d'équilibre et la théorie du Big Bang, voir Isaac Asimov, The Universe, chapitres 14, 15 et 19).
La théorie de l'état d'équilibre est particulièrement attrayante pour les saints des derniers jours en raison de notre doctrine qu'il n'y a ni commencement ni fin aux générations des Dieux. La création continue de question à partir de rien est impossible, car Joseph Smith a écrit : « Les éléments sont éternels. » Les éléments étaient autrefois considérés comme des atomes qui apparaissent sur la pharmacie périodique du tableau des éléments. Les atomes étaient considérés comme indivisibles et ne pouvaient être ni créés ni détruits. Nous avons appris depuis que les atomes ne sont pas « élémentaire », mais peuvent être décomposés en protons, neutrons, et en électrons. Ces particules atomiques sont aussi divisibles. La matière peut être converti en énergie, et, dans des situations spéciales, de l'énergie peut être convertie en matière. Pouvez-vous, vous imaginer l’énergie énorme crachant du centre de notre galaxie pour être converti en matière afin de construire de nouveaux royaumes et de nouvelles galaxies ?
Nous avons une compréhension limitée sur la façon de produire de l'énergie nouvelle et des éléments nouveaux qui doivent être éternellement disponibles. Peut-être décaissés dans le volume infini de l'espace sont les éléments préexistants qui pourraient constituer de nouvelles créations. Peut-être que ces éléments ont toujours été là. Ce serait nécessaire de construire de nouvelles galaxies pour les nouvelles divinités. Ce pourrait être fondé sur le recyclage. Nous estimons qu’il y aura beaucoup de matière et d'espace pour les nouveaux royaumes que Dieu a promis.
CHAPITRE 14 – LA THÉORIE DU BIG BANG
Le Big Bang est l’époque dense et chaude qu’a connue l’univers il y a environ 13,7 milliards d’années, ainsi que l’ensemble des modèles cosmologiques qui la décrivent, sans que cela préjuge de l’existence d’un « instant initial » ou d’un commencement à son histoire.
Cette phase marquant le début de l’expansion de l’univers, abusivement comparée à une explosion, a été désignée pour la première fois sous ce terme expressif de Big Bang par le physicien anglais Fred Hoyle lors d’une émission de la BBC, The Nature of Things (littéralement « La nature des choses »), dont le texte fut publié en 1950. Hoyle lui-même proposait un autre modèle cosmologique, alors en concurrence avec le Big Bang, mais aujourd’hui abandonné, la théorie de l’état stationnaire, dans lequel l’univers n’a pas connu de phase dense et chaude. L’expression Big Bang est devenue le nom scientifique et vulgarisé de l’époque d’où est issu l’univers tel que nous le connaissons.
Le terme de Big Bang chaud (Hot Big Bang) était parfois utilisé au début pour indiquer que selon ce modèle l’univers était plus chaud quand il était plus dense. Le qualificatif de « chaud » était rajouté par souci de précision car le fait que l’on puisse associé une notion de température à l’univers dans son ensemble n’était pas encore bien compris au moment où le modèle a été proposé, au milieu du XXe siècle.
Le concept général du Big Bang, à savoir que l’univers est en expansion et a été plus dense et plus chaud par le passé, doit sans doute être attribué au russe Alexandre Friedmann et au prêtre catholique belge Georges Lemaître qui respectivement en 1922 et 1927 décrivirent dans les grandes lignes l’expansion de l’univers, avant que celle-ci ne soit mise en évidence par Edwin Hubble en 1929. Son assise définitive ne fut cependant établie qu’en 1965 avec la découverte du fond diffus cosmologique, le « pâle écho lumineux du Big Bang » selon les termes de Georges Lemaître, qui attesta de façon définitive la réalité de l’époque dense et chaude de l’univers primordial.
Introduction
Selon le modèle du Big Bang, l’univers actuel a émergé d’un état extrêmement dense et chaud il y a un peu plus de 13 milliards et demi d’années.
La découverte de la relativité générale par Albert Einstein en 1915 marque le début de la cosmologie moderne, où il devient possible de décrire l’univers dans son ensemble comme un système physique, son évolution à grande échelle étant décrite par la relativité générale.
Einstein est d’ailleurs le premier à utiliser sa théorie fraîchement découverte, tout en y ajoutant un terme supplémentaire, la constante cosmologique, pour proposer une solution issue de la relativité générale décrivant l’espace dans son ensemble, appelée univers d’Einstein. Ce modèle introduit un concept extrêmement audacieux pour l’époque, le principe cosmologique, qui stipule que l’Homme n’occupe pas de position privilégiée dans l’univers, ce qu’Einstein traduit par le fait que l’univers soit homogène et isotrope, c’est-à-dire semblable à lui-même quels que soient le lieu et la direction dans laquelle on regarde. Cette hypothèse était relativement hardie car à l’époque aucune observation concluante ne permettait d’affirmer l’existence d’objet extérieur à la Voie lactée, bien que le débat sur cette question existe dès cette époque (par la suite appelé Le Grand Débat).
Au principe cosmologique, Einstein ajoute implicitement une autre hypothèse qui paraît aujourd’hui nettement moins justifiée, celle que l’univers est statique, c’est-à-dire n’évolue pas avec le temps. C’est cet ensemble qui le conduit à modifier sa formulation initiale en ajoutant à ses équations le terme de constante cosmologique. L’avenir lui donne tort, car dans les années 1920, Edwin Hubble découvre la nature extragalactique de certaines « nébuleuses » (aujourd’hui appelées galaxies), puis leur éloignement de la galaxie avec une vitesse proportionnelle à leur distance au carré : c’est la loi de Hubble. Dès lors, plus rien ne justifie l’hypothèse d’un univers statique proposée par Einstein.
Avant même la découverte de Hubble, plusieurs physiciens dont Willem de Sitter, Georges Lemaître et Alexandre Friedmann découvrent d’autres solutions de la relativité générale décrivant un univers en expansion. Leurs modèles sont alors immédiatement acceptés dès la découverte de l’expansion de l’univers. Ils décrivent ainsi un univers en expansion depuis plusieurs milliards d’années. Par le passé, celui-ci était donc plus dense et plus chaud.
Big Bang ou état stationnaire ?
La découverte de l’expansion de l’univers prouve que celui-ci n’est pas statique, mais laisse place à plusieurs interprétations possibles :
• Soit il y a conservation de la matière (hypothèse a priori la plus réaliste), et donc dilution de celle-ci dans le mouvement d’expansion, et dans ce cas l’univers était plus dense par le passé : c’est le Big Bang ;
• Soit on peut imaginer à l’inverse que l’expansion s’accompagne d’une création (voire d’une disparition) de matière. Dans ce cadre-là, l’hypothèse la plus esthétique est d’imaginer un phénomène de création continue de matière contrebalançant exactement sa dilution par l’expansion. Un tel univers serait alors stationnaire.
Dans un premier temps, c’est cette seconde hypothèse qui a été la plus populaire, bien que le phénomène de création de matière ne soit pas motivé par des considérations physiques. L’une des raisons de ce succès est que dans ce modèle, appelé théorie de l’état stationnaire, l’univers est éternel. Il ne peut donc y avoir de conflit entre l’âge de celui-ci et celui d’un objet céleste quelconque.
À l’inverse, dans l’hypothèse du Big Bang, l’univers a un âge fini, que l’on déduit directement de son taux d’expansion (voir équations de Friedmann). Dans les années 1940, le taux d’expansion de l’univers était très largement surestimé, ce qui conduisait à une importante sous-estimation de l’âge de l’univers. Or diverses méthodes de datation de la Terre indiquaient que celle-ci était plus vieille que l’âge de l’univers estimé par son taux d’expansion. Les modèles de type Big Bang étaient donc en difficulté vis-à-vis de telles observations. Ces difficultés ont disparu par la suite par une réévaluation plus précise du taux d’expansion de l’univers.
Preuves observationnelles
Deux preuves observationnelles décisives ont définitivement donné raison aux modèles de Big Bang : il s’agit de la détection du fond diffus cosmologique, rayonnement de basse énergie (domaine micro-onde) vestige de l’époque chaude de l’histoire de l’univers, et la mesure de l’abondance des éléments légers, c’est-à-dire des abondances relatives de différents isotopes de l’hydrogène, de l’hélium et du lithium qui se sont formés pendant la phase chaude primordiale.
Ces deux observations remontent au début de la seconde moitié du XXe siècle, et ont définitivement assis le Big Bang comme le modèle décrivant l’univers observable. Outre la cohérence quasi-parfaite du modèle avec tout un autre ensemble d’observations cosmologiques effectuées depuis, d’autres preuves relativement directes sont venues s’ajouter : l’observation de l’évolution des populations galactiques, et la mesure du refroidissement du fond diffus cosmologique depuis plusieurs milliards d’années.
Le fond diffus cosmologique
Le fond diffus cosmologique, découvert en 1965 est le témoin le plus direct du Big Bang. Depuis, ses fluctuations ont été étudiées par les sondes spatiales COBE (1992) et WMAP (2003).
L’expansion induit naturellement que l’univers a été plus dense par le passé. À l’instar d’un gaz qui s’échauffe quand on le comprime, l’univers devait aussi être plus chaud par le passé. Cette possibilité semble évoquée pour la première fois en 1934 par Georges Lemaître, mais n’est réellement étudiée qu’à partir des années 1940. Selon l’étude de George Gamow (entre autres), l’univers doit être empli d’un rayonnement qui perd de l’énergie du fait de l’expansion, selon un processus semblable à celui du décalage vers le rouge du rayonnement des objets astrophysiques distants.
Gamow réalise en effet que les fortes densités de l’univers primordial doivent avoir permis l’instauration d’un équilibre thermique entre les atomes, et par suite l’existence d’un rayonnement émis par ceux-ci. Ce rayonnement devait être d’autant plus intense que l’univers était dense, et devait donc encore exister aujourd’hui, bien que considérablement moins intense. Gamow fut le premier (avec Ralph Alpher et Robert C. Herman) à réaliser que la température actuelle de ce rayonnement pouvait être calculée à partir de la connaissance de l’âge de l’univers, la densité de matière, et l’abondance d’hélium.
Ce rayonnement est appelé aujourd’hui fond diffus cosmologique, ou parfois rayonnement fossile. Il correspond à un rayonnement de corps noir à basse température (2,7 kelvins), conformément aux prédictions de Gamow. Sa découverte, quelque peu fortuite, est due à Arno Allan Penzias et Robert Woorow Wilson en 1965, qui seront récompensés par le Prix Nobel de physique en 1978.
L’existence d’un rayonnement de corps noir est facile à expliquer dans le cadre du modèle du Big Bang : par le passé, l’univers est très chaud et baigne dans un rayonnement intense. Sa densité, très élevée, fait que les interactions entre matière et rayonnement sont très nombreuses, ce qui a pour conséquence que le rayonnement est thermalisé, c’est-à-dire que son spectre électromagnétique est celui d’un corps noir. L’existence d’un tel rayonnement dans la théorie de l’état stationnaire est par contre quasiment impossible à justifier (bien que ses rares tenants affirment le contraire).
Bien que correspondant à un rayonnement à basse température et peu énergétique, le fond diffus cosmologique n’en demeure pas moins la plus grande forme d’énergie électromagnétique de l’univers : près de 96 % de l’énergie existant sous forme de photons est dans le rayonnement fossile, les 4 % restants résultant du rayonnement des étoiles (dans le domaine visible) et du gaz froid dans les galaxies (en infrarouge). Ces deux autres sources émettent des photons certes plus énergétiques, mais nettement moins nombreux.
Dans la théorie de l’état stationnaire, l’existence du fond diffus cosmologique est supposée résulter d’une thermalisation du rayonnement stellaire par d’hypothétiques aiguillettes de fer microscopiques, un tel modèle s’avère en contradiction avec les données observables, tant en termes d’abondance du fer qu’en termes d’efficacité du processus de thermalisation (il est impossible d’expliquer dans ce cadre que le fond diffus cosmologique soit un corps noir aussi parfait) ou d’isotropie (on s’attendrait à ce que la thermalisation soit plus ou moins efficace selon la distance aux galaxies).
La découverte du fond diffus cosmologique fut historiquement la preuve décisive du Big Bang.
La nucléosynthèse primordiale
Dès la découverte de l’interaction forte et du fait que c’était elle qui était la source d’énergie des étoiles, s’est posée la question d’expliquer l’abondance des différents éléments chimiques dans l’univers. Au tournant des années 1950 deux processus expliquant cette abondance étaient en compétition : la nucléosynthèse stellaire et la nucléosynthèse primordiale.
Les tenants de la théorie de l’état stationnaire supposaient que de l’hydrogène était produit constamment au cours du temps, et que celui-ci était peu à peu transformé en hélium puis en éléments plus lourds au cœur des étoiles. La fraction d’hélium ou des autres éléments lourds restait constante au cours du temps car la proportion d’hélium augmentait du fait de la nucléosynthèse, mais diminuait en proportion semblable du fait de la création d’hydrogène. À l’inverse, les tenants du Big Bang supposaient que tous les éléments, de l’hélium à l’uranium avaient été produits lors de la phase dense et chaude de l’univers primordial.
La thèse actuelle emprunte à chaque hypothèse :
D’après celle-ci, l’hélium et le lithium ont effectivement été produits pendant la nucléosynthèse primordiale, mais les éléments plus lourds, comme le carbone ou l’oxygène, ont été créés plus tard au cœur des étoiles (nucléosynthèse stellaire). La principale preuve de cela vient de l’étude de l’abondance des éléments dits « légers » (hydrogène, hélium, lithium) dans les quasars lointains. D’après le modèle du Big Bang, leurs abondances relatives dépendent exclusivement d’un seul paramètre, à savoir le rapport de la densité de photons à la densité de baryons, qui est quasi constant depuis la nucléosynthèse primordiale. À partir de ce seul paramètre, que l’on peut d’ailleurs mesurer par d’autres méthodes, on peut expliquer l’abondance des deux isotopes de l’hélium (3He et 4He) et de celle du lithium (7Li). On observe également une augmentation de la fraction d’hélium au sein des galaxies proches, signe de l’enrichissement progressif du milieu interstellaire par les éléments synthétisés par les étoiles.
L’évolution des galaxies
Le modèle du Big Bang présuppose que l’univers ait été par le passé dans un état bien plus homogène qu’aujourd’hui. La preuve en est apportée par l’observation du fond diffus cosmologique dont le rayonnement est extraordinairement isotrope : les écarts de température ne varient guère plus d’un cent-millième de degré selon la direction d’observation.
Il est donc supposé que les structures astrophysiques (galaxies, amas de galaxies) n’existaient pas à l’époque du Big Bang mais se sont peu à peu formées. Le processus à l’origine de leur formation est d’ailleurs connu depuis les travaux de James Jeans en 1902 : c’est l’instabilité gravitationnelle.
Le Big Bang prédit donc que les galaxies que nous observons se sont formées quelque temps après le Big Bang, et d’une manière générale que les galaxies du passé ne ressemblaient pas exactement à celles que l’on observe dans notre voisinage. Comme la lumière voyage à une vitesse finie, il suffit de regarder des objets lointains pour voir à quoi ressemblait l’univers par le passé.
L’observation des galaxies lointaines, qui d’après la loi de Hubble ont un grand décalage vers le rouge montre effectivement que les galaxies primordiales étaient assez différentes de celles d’aujourd’hui : les interactions entre galaxies étaient plus nombreuses, les galaxies massives moins nombreuses, ces dernières étant apparues plus tard des suites des phénomènes de fusion entre galaxies. De même, la proportion de galaxies spirale, elliptique et irrégulière varie au cours du temps.
Toutes ces observations sont relativement délicates à effectuer, en grande partie car les galaxies lointaines sont peu lumineuses et nécessitent des moyens d’observation très performants pour être bien observées. Depuis la mise en service du télescope spatial Hubble en 1990 puis des grands observatoires au sol VLT, Keck, Subaru, l’observation des galaxies à grand Redshift a permis de vérifier les phénomènes d’évolution des populations galactiques prédits par les modèles de formation et d’évolution des galaxies dans le cadre des modèles du Big Bang.
L’étude des toutes premières générations d’étoiles et de galaxies demeure un des enjeux majeurs de la recherche astronomique du début du XXIe siècle.
La mesure de la température du fond diffus cosmologique à grand décalage vers le rouge
En décembre 2000, Raghunathan Srianand, Patrick Petitjean et Cédric Ledoux ont mesuré la température du fond diffus cosmologique baignant un nuage interstellaire dont ils ont observé l’absorption du rayonnement émis par le quasar d’arrière plan PKS 1232+0815, situé à un décalage vers le rouge de 2,57.
L’étude du spectre d’absorption permet de déduire la composition chimique du nuage, mais aussi sa température si l’on peut détecter les raies correspondant à des transitions entre différents niveaux excités de divers atomes ou ions présents dans le nuage (dans le cas présent, du carbone neutre). La principale difficulté dans une telle analyse est d’arriver à séparer les différents processus physiques pouvant peupler les niveaux excités des atomes.
Les propriétés chimiques de ce nuage, ajoutées à la très haute résolution spectrale de l’instrument utilisé (le spectrographe UVES du Very Large Télescope) ont pour la première fois permis d’isoler la température du rayonnement de fond. Srianand, Petitjean et Ledoux ont trouvé une température du fond diffus cosmologique comprise entre 6 et 14 kelvins, en accord avec la prédiction du Big Bang, de 9,1 K, étant donné que le nuage est situé à un décalage vers le rouge de 2,33 771.
Leur découverte a été publiée dans la revue scientifique britannique Nature.
Chronologie à rebours du Big Bang
Du fait de l’expansion, l’univers était par le passé plus dense et plus chaud. La chronologie du Big Bang revient essentiellement à déterminer à rebours l’état de l’univers à mesure que sa densité et sa température augmentent dans le passé.
L’univers aujourd’hui (+ 13,7 milliards d’années)
L’univers est à l’heure actuelle extrêmement peu dense (quelques atomes par mètre cube, voir l’article densité critique) et froid (2,73 kelvins, soit -271 °C). En effet, s’il existe des objets astrophysiques très chauds (les étoiles), le rayonnement ambiant dans lequel baigne l’univers est très faible. Cela provient du fait que la densité d’étoiles est extrêmement faible dans l’univers : la distance moyenne d’un point quelconque de l’univers à l’étoile la plus proche est immense. L’observation astronomique nous apprend de plus que les étoiles ont existé très tôt dans l’histoire de l’univers : moins d’un milliard d’années après le Big Bang, étoiles et galaxies existaient déjà en nombre. Cependant, à des époques encore plus reculées elles n’existaient pas encore. Si tel avait été le cas, le fond diffus cosmologique porterait les traces de leur présence.
La recombinaison (+ 380 000 ans)
380 000 ans après le Big Bang, alors que l’univers est mille fois plus chaud et un milliard de fois plus dense qu’aujourd’hui, les étoiles et les galaxies n’existaient pas encore. Ce moment marque l’époque où l’univers est devenu suffisamment peu dense pour que la lumière puisse s’y propager, essentiellement grâce au fait que le principal obstacle à sa propagation était la présence d’électrons libres. Lors de son refroidissement, l’univers voit les électrons libres se combiner aux noyaux atomiques pour former les atomes. Cette époque porte pour cette raison le nom de recombinaison. Comme elle correspond aussi au moment où l’univers a permis la propagation de la lumière, on parle aussi de découplage entre matière et rayonnement. La lueur du fond diffus cosmologique a donc pu se propager jusqu’à nous depuis cette époque.
La nucléosynthèse primordiale (+ 3 minutes)
Moins de 380 000 ans après le Big Bang, l’univers est composé d’un plasma d’électrons et de noyaux atomiques. Quand la température est suffisamment élevée, les noyaux atomiques eux-mêmes ne peuvent exister. On est alors en présence d’un mélange de protons, de neutrons et d’électrons. Dans les conditions qui règnent dans l’univers primordial, ce n’est que quand sa température descend en dessous de 0,1 MeV (soit environ un milliard de degrés) que les nucléons peuvent se combiner pour former des noyaux atomiques. Il n’est cependant pas possible de fabriquer ainsi des noyaux atomiques lourds plus gros que le lithium. Ainsi, seuls les noyaux d’hydrogène, d’hélium et de lithium sont produits lors de cette phase qui commence environ une seconde après le Big Bang et qui dure environ trois minutes. C’est ce que l’on appelle la nucléosynthèse primordiale, dont la prédiction, la compréhension et l’observation des conséquences représentent un des premiers accomplissements majeurs de la cosmologie moderne.
L’annihilation électrons-positrons
Peu avant la nucléosynthèse primordiale (qui débute à 0,1 MeV), la température de l’univers dépasse 0,5 MeV (cinq milliards de degrés), correspondant à l’énergie de masse des électrons. Au-delà de cette température, interactions entre électrons et photons peuvent spontanément créer des paires d’électron-positrons. Ces paires s’annihilent spontanément mais sont sans cesse recréées tant que la température dépasse le seuil de 0,5 MeV. Dès qu’elle descend en dessous de celui-ci, la quasi-totalité des paires s’annihilent en photons, laissant place au très léger excès d’électrons issus de la baryogénèse.
Le découplage des neutrinos
Peu avant cette époque, la température est supérieure à 1 MeV (dix milliards de degrés), ce qui est suffisant pour qu’électrons, photons et neutrinos aient de nombreuses interactions. En deçà de cette température, ces trois espèces sont à l’équilibre thermique. Quand l’univers refroidit, électrons et photons continuent à interagir, mais plus les neutrinos, qui cessent également d’interagir entre eux. À l’instar du découplage mentionné plus haut qui concernait les photons, cette époque correspond à celle du découplage des neutrinos. Il existe donc un fond cosmologique de neutrinos présentant des caractéristiques semblables à celles du fond diffus cosmologique. L’existence de ce fond cosmologique de neutrinos est attestée indirectement par les résultats de la nucléosynthèse primordiale, puisque ceux-ci y jouent un rôle indirect. La détection directe de ce fond cosmologique de neutrinos représente un défi technologique extraordinairement difficile, mais son existence n’en est aucunement remise en cause.
La baryogénèse
La physique des particules repose sur l’idée générale, étayée par l’expérience, que les diverses particules élémentaires et interactions fondamentales ne sont que des aspects différents d’entités plus élémentaires (par exemple, l’électromagnétisme et la force nucléaire faible peuvent être décrits comme deux aspects d’une seule interaction, l’interaction électrofaible). Plus généralement, il est présumé que les lois de la physique et par la suite l’univers dans son ensemble sont dans un état plus « symétrique » à plus haute température. On considère ainsi que par le passé, matière et antimatière existaient en quantités strictement identiques dans l’univers. Les observations actuelles indiquent que l’antimatière est quasiment absente dans l’univers observable8. La présence de matière est donc le signe qu’à un moment donné s’est formé un léger excès de matière par rapport à l’antimatière. Lors de l’évolution ultérieure de l’univers, matière et antimatière se sont annihilées en quantités strictement égales, laissant derrière elles le très léger surplus de matière qui s’était formé. Comme la matière ordinaire est formée de particules appelées baryons, la phase où cet excès de matière s’est formé est appelée baryogénèse. Très peu de choses sont connues sur cette phase ou sur le processus qui s’est produit alors. Par exemple l’échelle de température où elle s’est produite varie, selon les modèles, de 103 à 1016 GeV (soit entre 1016 et 1029 kelvins…). Les conditions nécessaires pour que la baryogénèse se produise sont appelées conditions de Sakharov, suite aux travaux du physicien russe Andreï Sakharov en 1967.
L’ère de grande unification
Un nombre croissant d’indications suggère que les forces électromagnétique, faible et forte ne sont que des aspects différents d’une seule et unique interaction. Celle-ci est en général appelée théorie grand unifiée (GUT en anglais, pour Grand Unified Theory), ou grande unification. L’on pense qu’elle se manifeste au-delà de températures de l’ordre de 1016 GeV (1029 degrés). Il est donc probable que l’univers ait connu une phase où la théorie grand unifiée était de mise. Cette phase pourrait être à l’origine de la baryogénèse, ainsi éventuellement que de la matière noire, dont la nature exacte reste inconnue.
L’inflation cosmique
Le Big Bang amène de nouvelles questions en cosmologie. Par exemple, il suppose que l’univers est homogène et isotrope (ce qu’il est effectivement, du moins dans la région observable), mais n’explique pas pourquoi il devrait en être ainsi. Or dans sa version naïve, il n’existe pas de mécanisme pendant le Big Bang qui provoque une homogénéisation de l’univers. La motivation initiale de l’inflation était ainsi de proposer un processus provoquant l’homogénéisation et l’isotropisation de l’univers.
L’inventeur de l’inflation est Alan Guth qui a été le premier à proposer explicitement un scénario réaliste décrivant un tel processus. À son nom méritent aussi d’être associés ceux de François Englert et Alexei Starobinsky, qui ont également travaillé sur certaines de ces problématiques à la même époque (1980). Il a par la suite été réalisé (en 1982) que l’inflation permettait non seulement d’expliquer pourquoi l’univers était homogène, mais aussi pourquoi il devait aussi présenter de petits écarts à l’homogénéité, comportant les germes des grandes structures astrophysiques.
L’on peut montrer que pour que l’inflation résolve tous ces problèmes, elle doit avoir eu lieu à des époques extrêmement reculées et chaudes de l’histoire de l’univers (entre 1014 et 1019 GeV, soit de 1027 à 1032 degrés…), c’est-à-dire au voisinage des époques de Planck et de grande unification. L’efficacité de l’inflation à résoudre la quasi-totalité des problèmes exhibés par le Big Bang lui a rapidement donné un statut de premier plan en cosmologie, bien que divers autres scénarios, souvent plus complexes et moins aboutis (pré Big Bang, défauts topologiques, univers ekpyrotique), aient été proposés pour résoudre les mêmes problèmes. Depuis l’observation détaillée des anisotropies du fond diffus cosmologique, les modèles d’inflation sont sortis considérablement renforcés. Leur accord avec l’ensemble des observations alliées à l’élégance du concept font de l’inflation le scénario de loin le plus intéressant pour les problématiques qu’il aborde.
La phase d’inflation en elle-même se compose d’une expansion extrêmement rapide de l’univers (pouvant durer un temps assez long), à l’issue de laquelle la dilution causée par cette expansion rapide est telle qu’il n’existe essentiellement plus aucune particule dans l’univers, mais que celui-ci est empli d’une forme d’énergie très homogène. Cette énergie est alors convertie de façon très efficace en particules qui très vite vont se mettre à interagir et à s’échauffer. Ces deux phases qui closent l’inflation sont appelées préchauffage pour la création « explosive » de particules et réchauffage pour leur thermalisation. Si le mécanisme général de l’inflation est parfaitement bien compris (quoique de très nombreuses variantes existent), celui du préchauffage et du réchauffage le sont beaucoup moins et sont toujours l’objet de nombreuses recherches.
Au-delà de la phase d’inflation, et plus généralement à des températures de l’ordre de la température de Planck, on entre dans le domaine où les théories physiques actuelles ne deviennent plus valables, car nécessitant un traitement de la relativité générale incluant les concepts de la mécanique quantique. Cette théorie de la gravité quantique, non découverte à ce jour mais qui peut-être sera issue de la théorie des cordes encore en développement, laisse à l’heure actuelle place à des spéculations nombreuses concernant l’univers à cette époque dite ère de Planck. Plusieurs auteurs, dont Stephen HAWKING, ont proposé diverses pistes de recherche pour tenter de décrire l’univers à ces époques.
Ce domaine de recherche est ce que l’on appelle la cosmologie quantique.
Les problèmes apparents posés par le Big Bang et leur solution
L’étude des modèles de Big Bang révèle un certain nombre de problèmes inhérents à ce type de modèle. En l’absence de modifications, le modèle naïf du Big Bang apparaît peu convaincant, car il nécessite de supposer qu’un certain nombre de quantités physiques sont soit extrêmement grandes, soit extrêmement petites par rapport aux valeurs que l’on pourrait naïvement penser leur attribuer. En d’autres termes, le Big Bang semble nécessiter d’ajuster un certain nombre de paramètres à des valeurs inattendues pour pouvoir être viable. Ce type d’ajustement fin de l’univers est considéré comme problématique dans tout modèle physique (en rapport avec la cosmologie ou pas, d’ailleurs), au point que le Big Bang pourrait être considéré comme un concept posant autant de problèmes qu’il n’en résout, rendant cette solution peu attractive, malgré ses succès à expliquer nombre d’observations. Fort heureusement, des scénarios existent, en particulier l’inflation cosmique, qui, inclut dans les modèles de Big Bang, permettent d’éviter les observations initialement considérées comme étant problématiques. Il est ainsi possible d’avoir aujourd’hui une vision unifiée du contenu matériel, de la structure, de l’histoire et de l’évolution de l’univers, appelé par analogie avec la physique des particules le modèle standard de la cosmologie.
Le problème de l’horizon
Les observations indiquent que l’univers est homogène et isotrope. Il est facile de montrer à l’aide des équations de Friedmann qu’un univers homogène et isotrope à un instant donné va le rester. Par contre, le fait que l’univers soit homogène et isotrope dès l’origine est plus difficile à justifier.
À l’exception d’arguments esthétiques et de simplicité, il n’existe pas a priori de raison valable de supposer que la nature ait choisi que l’univers soit aussi homogène et isotrope que ce que l’on observe. Aucun mécanisme satisfaisant n’explique par ailleurs pourquoi il devrait exister de petits écarts à cette homogénéité, comme ceux qui sont observés dans les anisotropies du fond diffus cosmologique et qui seraient responsables de la formation des grandes structures dans l’univers (galaxie, amas de galaxies, etc.).
Cette situation est insatisfaisante et on a longtemps cherché à proposer des mécanismes qui, partant de conditions initiales relativement génériques, pourraient expliquer pourquoi l’univers a évolué vers l’état observé à notre ère. On peut en effet montrer que deux régions distantes de l’univers observable sont tellement éloignées l’une de l’autre qu’elles n’ont pas eu le temps d’échanger une quelconque information, quand bien même elles étaient bien plus proches l’une de l’autre par le passé qu’elles ne le sont aujourd’hui. Le fait que ces régions distantes présentent essentiellement les mêmes caractéristiques reste donc difficile à justifier. Ce problème est connu sous le nom de problème de l’horizon.
Problème de la platitude
Un autre problème qui apparaît quand on considère l’étude de l’évolution de l’univers est celui de son éventuel rayon de courbure.
La relativité générale indique que si la répartition de matière est homogène dans l’univers, alors la géométrie de celui-ci ne dépend que d’un paramètre, appelé courbure spatiale. Intuitivement, cette quantité donne l’échelle de distance au-delà de laquelle la géométrie euclidienne (comme le théorème de Pythagore) cesse d’être valable. Par exemple, la somme des angles d’un triangle de taille gigantesque (plusieurs milliards d’années-lumière) pourrait ne pas être égale à 180 degrés. Il reste parfaitement possible que de tels effets, non observés, n’apparaissent qu’à des distances bien plus grandes que celles de l’univers observable.
Néanmoins un problème apparaît si l’on remarque que cette échelle de longueur, appelée rayon de courbure, a tendance à devenir de plus en plus petite par rapport à la taille de l’univers observable. En d’autres termes, si le rayon de courbure était à peine plus grand que la taille de l’univers observable il y a 5 milliards d’années, il devrait être aujourd’hui plus petit que cette dernière, et les effets géométriques susmentionnés devraient devenir visibles. En continuant ce raisonnement, il est possible de voir qu’à l’époque de la nucléosynthèse le rayon de courbure devait être immensément plus grand que la taille de l’univers observable pour que les effets dus à la courbure ne soient pas encore visibles aujourd’hui. Le fait que le rayon de courbure soit encore aujourd’hui plus grand que la taille de l’univers observable est connue sous le nom de problème de la platitude.
Problème des monopôles
La physique des particules prévoit l’apparition progressive de nouvelles particules lors du refroidissement résultant de l’expansion de l’univers.
Certaines sont produites lors d’un phénomène appelé transition de phase que l’on pense générique dans l’univers primordial. Ces particules, dont certaines sont appelées monopôles, ont la particularité d’être stables, extrêmement massives (1015 fois plus que le proton) et très nombreuses. Si de telles particules existaient, leur contribution à la densité de l’univers devrait en fait être considérablement plus élevée que celle de la matière ordinaire.
Or, si une partie de la densité de l’univers est due à des formes de matière mal connues, il n’y a certainement pas la place pour une proportion significative de monopôles. Le problème des monopôles est donc la constatation qu’il n’existe pas en proportion significative de telles particules massives dans l’univers, alors que la physique des particules prédit naturellement leur existence avec une abondance très élevée.
Problème de la formation des structures
Si l’observation révèle que l’univers est homogène à grande échelle, elle révèle aussi qu’il présente des hétérogénéités importantes à plus petite échelle (planètes, étoiles, galaxies, etc.). Le fait que l’univers présente des hétérogénéités plus marquées à petite échelle n’est pas évident en soi. L’on sait expliquer comment, dans certaines circonstances, une petite hétérogénéité dans la distribution de matière peut croître jusqu’à former un objet astrophysique significativement plus compact que son environnement : c’est ce que l’on appelle le mécanisme d’instabilité gravitationnelle, ou instabilité de Jeans (du nom de James Jeans). Cependant, pour qu’un tel mécanisme se produise, il faut supposer la présence initiale d’une petite hétérogénéité, et de plus la variété des structures astrophysiques observées indique que la répartition en amplitude et en taille de ces hétérogénéités initiales suivait une loi bien précise, connue sous le nom de spectre de Harrison-Zeldovitch. Les premiers modèles de Big Bang étaient dans l’incapacité d’expliquer la présence de telles fluctuations. On parlait alors du problème de la formation des structures.
Solutions proposées
Au problème de l’horizon
Les problèmes de l’horizon et de la platitude ont une origine commune. Le problème de l’horizon vient du fait qu’à mesure que le temps passe, l’on a accès à des régions de plus en plus grandes, et contenant de plus en plus de matière. Par exemple, avec une expansion dictée par de la matière ordinaire, un nombre croissant de galaxies est visible au cours du temps. Il est donc surprenant que celles-ci possèdent les mêmes caractéristiques.
On se rend compte que ce problème pourrait être résolu si on imaginait qu’une certaine information sur l’état de l’univers ait pu se propager extrêmement rapidement tôt dans l’histoire de l’univers. Dans un tel cas, des régions extrêmement distantes les unes des autres pourraient avoir échangé suffisamment d’information pour qu’il soit possible qu’elles soient dans des configurations semblables. La relativité restreinte stipule cependant que rien ne peut se déplacer plus vite que la lumière, aussi paraît-il difficilement imaginable que le processus proposé soit possible.
Néanmoins, si on suppose que l’expansion de l’univers est très rapide et se fait à taux d’expansion constant, alors on peut contourner la limitation de la relativité restreinte. En effet, dans un tel cas, la distance entre deux régions de l’univers croît exponentiellement au cours du temps, tandis que la taille de l’univers observable reste constante. Une région initialement très petite et homogène va donc avoir la possibilité de prendre une taille démesurée par rapport à la région de l’univers qui est observable. Quand cette phase à taux d’expansion constant s’achève, la région homogène de l’univers dans laquelle nous nous trouvons peut alors être immensément plus grande que celle qui est accessible à nos observations. Quand bien même la phase d’expansion classique reprend son cours, il devient naturel d’observer un univers homogène sur des distances de plus en plus grandes, tant que les limites de la région homogène initiale ne sont pas atteintes. Un tel scénario nécessite que l’expansion de l’univers puisse se faire à taux constant, ou plus généralement de façon accélérée (la vitesse à laquelle deux régions distantes s’éloignent doit croître avec le temps). Les équations de Friedmann stipulent que cela est possible, mais au prix de l’hypothèse qu’une forme de matière atypique existe dans l’univers (elle doit avoir une pression négative).
Au problème de la platitude
Le problème de la platitude peut se résoudre de façon essentiellement identique. Initialement, le problème vient du fait que le rayon de courbure croît moins vite que la taille de l’univers observable. Or cela peut ne plus être vrai si la loi qui gouverne l’expansion est différente de celle qui gouverne l’expansion d’un univers empli de matière ordinaire. Si en lieu et place de celle-ci l’on imagine qu’une autre forme de matière aux propriétés atypiques existe (que sa pression soit négative), alors on peut montrer que dans un tel cas, le rayon de courbure va croître plus vite que la taille de l’univers observable. Si une telle phase d’expansion s’est produite dans le passé et a duré suffisamment longtemps, alors il n’est plus surprenant que le rayon de courbure ne soit pas mesurable.
Aux problème des monopôles
Enfin, le problème des monopôles est naturellement résolu avec une phase d’expansion accélérée, car celle-ci a tendance à diluer toute la matière ordinaire de l’univers. Cela amène un nouveau problème : la phase d’expansion accélérée laisse un univers homogène, spatialement plat, sans reliques massives, mais vide de matière. Il faut donc repeupler l’univers avec de la matière ordinaire à l’issue de cette phase d’expansion accélérée.
Le scénario de l’inflation cosmique, proposé par Alan Guth au début des années 1980 répond à l’ensemble de ces critères. La forme de matière atypique qui cause la phase d’expansion accélérée est ce que l’on appelle un champ scalaire (souvent appelé inflaton dans ce contexte), qui possède toutes les propriétés requises. Il peut être à l’origine du démarrage de cette phase accélérée si certaines conditions favorables génériques se trouvent réunies en un endroit de l’univers. À l’issue de cette phase d’expansion accélérée, c’est le champ scalaire lui-même responsable de cette phase d’expansion qui devient instable et se désintègre en plusieurs étapes en particules du modèle standard au cours d’un ensemble de processus complexes appelés préchauffage et réchauffage.
Les premiers modèles d’inflation souffraient d’un certain nombre de problèmes techniques, notamment les circonstances qui donnaient lieu au démarrage de la phase d’expansion accélérée et à son arrêt étaient peu satisfaisantes. Les modèles d’inflation plus récents évitent ces écueils, et proposent des scénarii tout à fait plausibles pour décrire une telle phase.
Sur la formation des grandes structures
De plus l’inflation possède, comme toute forme de matière, des fluctuations quantiques (résultat du principe d’indétermination d’Heisenberg). Une des conséquences inattendues de l’inflation est que ces fluctuations, initialement de nature quantique, évoluent durant la phase d’expansion accélérée pour devenir des variations classiques ordinaires de densité. Par ailleurs le calcul du spectre de ces fluctuations effectué dans le cadre de la théorie des perturbations cosmologiques montre qu’il suit précisément les contraintes du spectre de Harisson-Zeldovitch.
Ainsi, l’inflation permet d’expliquer l’apparition de petits écarts à l’homogénéité de l’univers, résolvant du même coup le problème de la formation des structures susmentionné. Ce succès inattendu de l’inflation a immédiatement contribué à en faire un modèle extrêmement attractif, d’autant que le détail des inhomogénéités créées lors de la phase d’inflation peut être confronté aux inhomogénéités existant dans l’univers actuel.
L’accord remarquable entre des prédictions et les observations, observé par l’étude des données relatives aux fluctuations du fond diffus cosmologique observé entre autres par les satellites COBE et WMAP (et bientôt également par le satellite Planck), ainsi que les catalogues de galaxies comme celui réalisé par la mission SDSS est sans nul doute un des plus grands succès de la cosmologie du XXe siècle.
Il n’en demeure pas moins vrai que des alternatives à l’inflation ont été proposées malgré les succès indéniables de celle-ci. Parmi ceux-ci, citons le pré Big Bang proposé entre autres par Gabriele Veneziano, et l’univers ekpyrotique. Ces modèles sont globalement considérés comme moins génératiques, moins esthétiques et moins achevés que les modèles d’inflation. Ce sont donc ces derniers qui à l’heure actuelle sont de loin considérés comme les plus réalistes.
Le modèle standard de la cosmologie
La construction de ce qui est désormais appelé le modèle standard de la cosmologie est la conséquence logique de l’idée du Big Bang proposée dans la première partie du XXe siècle. Ce modèle standard de la cosmologie, qui tire son nom par analogie avec le modèle standard de la physique des particules, offre une description de l’univers compatible avec l’ensemble des observations de l’univers. Il stipule en particulier les deux points suivants :
• L’univers observable est issu d’une phase dense et chaude (Big Bang), durant laquelle un mécanisme a permis à la région qui nous est accessible d’être très homogène mais de présenter de petits écarts à l’homogénéité parfaite. Ce mécanisme est probablement une phase de type inflation, quoique d’autres mécanismes aient été proposés.
• L’univers actuel est empli de plusieurs formes de matières :
• Les photons, c’est-à-dire les particules représentant toute forme de rayonnement électromagnétique,
• Les neutrinos,
• La matière baryonique, qui forme les atomes,
• Une ou plusieurs formes de matière inconnues en laboratoire mais prédites par la physique des particules appelées matière noire, responsable entre autres de la structure des galaxies, bien plus massives que l’ensemble des étoiles qui les composent,
• Une forme d’énergie aux propriétés inhabituelles, appelée énergie noire ou constante cosmologique, responsable de l’accélération de l’expansion de l’univers observée aujourd’hui (et probablement sans rapport direct avec l’inflation).
Un très grand nombre d’observations astronomiques rendent ces ingrédients indispensables pour décrire l’univers que nous connaissons. La recherche en cosmologie vise essentiellement à déterminer l’abondance et les propriétés de ces formes de matière, ainsi qu’à contraindre le scénario d’expansion accélérée de l’univers primordial (ou d’en proposer d’autres). Trois ingrédients de ce modèle standard de la cosmologie nécessitent de faire appel à des phénomènes physiques non observés en laboratoire : l’inflation, la matière noire et l’énergie noire. Néanmoins, les indications observationnelles en faveur de l’existence de ces trois phénomènes sont telles qu’il semble extrêmement difficile d’envisager d’éviter d’y faire appel. Il n’existe de fait aucun modèle cosmologique satisfaisant s’affranchissant d’un ou plusieurs de ces ingrédients.
Quelques idées fausses sur le Big Bang
Le Big Bang ne se réfère pas à un instant « initial » de l’histoire de l’univers
Il indique seulement que celui-ci a connu une période dense et chaude. De nombreux modèles cosmologiques décrivent de façons très diverses cette phase dense et chaude. Le statut de cette phase a d’ailleurs été soumis à maints remaniements. Dans un de ses premiers modèles, Georges Lemaître proposait un état initial dont la matière aurait la densité de la matière nucléaire (1015 g/cm3). Lemaître considérait (avec raison) qu’il était difficile de prétendre connaître avec certitude le comportement de la matière à de telles densités, et supposait que c’était la désintégration de ce noyau atomique géant et instable qui avait initié l’expansion (hypothèse de l’atome primitif). Auparavant, Lemaître avait en 1931 fait remarquer que la mécanique quantique devait invariablement être invoquée pour décrire les tout premiers instants de l’histoire de l’univers, jetant par là les bases de la cosmologie quantique, et que les notions de temps et d’espace perdaient probablement leur caractère usuel9. Aujourd’hui, certains modèles d’inflation supposent par exemple un univers éternel, d’autres modèles comme celui du pré Big Bang supposent un état initial peu dense mais en contraction suivi d’une phase de rebond, d’autres modèles encore, basés sur la théorie des cordes, prédisent que l’univers observable n’est qu’un objet appelé « brane » (tiré du mot anglais membrane, identique à sa traduction française) plongé dans un espace à plus de quatre dimensions (le « bulk »), le Big Bang et le démarrage de l’expansion étant dus à une collision entre deux branes (univers ekpyrotique). Cependant, c’est lors de cette phase dense et chaude que se forment les particules élémentaires que nous connaissons aujourd’hui, puis, plus tard toutes les structures que l’on observe dans l’univers. Ainsi reste-t-il légitime de dire que l’univers est né du Big Bang, au sens où l’univers tel que nous le connaissons s’est structuré à cette époque.
Le Big Bang n’est pas une explosion, il ne s’est pas produit « quelque part »
Le Big Bang ne s’est pas produit en un point d’où aurait été éjectée la matière qui forme aujourd’hui les galaxies, contrairement à ce que son nom suggère et à ce que l’imagerie populaire véhicule souvent. À l’époque du Big Bang les conditions qui régnaient partout dans l’univers (du moins la région de l’univers observable) étaient identiques. Il est par contre vrai que les éléments de matière s’éloignaient alors très rapidement les uns des autres, du fait de l’expansion de l’univers. Le terme de Big Bang renvoie donc à la violence de ce mouvement d’expansion, mais pas à un lieu privilégié. En particulier il n’y a pas de « centre » du Big Bang ou de direction privilégiée dans laquelle il nous faudrait observer pour le voir. C’est l’observation des régions lointaines de l’univers (quelle que soit leur direction) qui nous permet de voir l’univers tel qu’il était par le passé (car la lumière voyageant à une vitesse finie, elle nous fait voir des objets lointains tels qu’ils étaient à une époque reculée, leur état actuel nous étant d’ailleurs inaccessible) et donc de nous rapprocher de cette époque. Ce qu’il nous est donné de voir aujourd’hui n’est pas l’époque du Big Bang lui-même, mais le fond diffus cosmologique, sorte d’écho lumineux de cette phase chaude de l’histoire de l’univers. Ce rayonnement est essentiellement uniforme quelle que soit la direction dans laquelle on l’observe, ce qui indique que le Big Bang s’est produit de façon extrêmement homogène dans les régions qu’il nous est possible d’observer. La raison pour laquelle il n’est pas possible de voir jusqu’au Big Bang est que l’univers primordial est opaque au rayonnement du fait de sa densité élevée, de même qu’il n’est pas possible de voir directement le centre du Soleil mais que l’on ne peut observer que sa surface. Voir l’article fond diffus cosmologique pour plus de détails.
Statut actuel
Les progrès observationnels constants dans le domaine de la cosmologie observationnelle donnent une assise unanimement considérée comme définitive au Big Bang, du moins parmi les chercheurs travaillant dans le domaine. Il n’existe d’autre part aucun modèle concurrent sérieux au Big Bang. Le seul qui n’ait jamais existé, la théorie de l’état stationnaire, est aujourd’hui complètement marginal du fait de son incapacité à expliquer les observations élémentaires du fond diffus cosmologique, de l’abondance des éléments légers et surtout de l’évolution des galaxies. Ses auteurs se sont d’ailleurs finalement résignés à en proposer au début des années 1990 une version significativement différente, la théorie de l’état quasi-stationnaire, qui comme son nom ne l’indique pas comporte un cycle de phases denses et chaudes, lors desquelles les conditions sont essentiellement semblables à celles du Big Bang.
Il n’existe désormais pas d’argument théorique sérieux pour remettre en cause le Big Bang. Celui-ci est en effet une conséquence relativement générique de la théorie de la relativité générale qui n’a à l’heure actuelle (2009) pas été mise en défaut par les observations. Remettre en cause le Big Bang nécessiterait donc soit de rejeter la relativité générale (malgré l’absence d’éléments observationnels allant dans ce sens), soit de supposer des propriétés extrêmement exotiques d’une ou plusieurs formes de matière. Même dans ce cas il semble impossible de nier que la nucléosynthèse primordiale ait eu lieu, ce qui implique que l’univers soit passé par une phase un milliard de fois plus chaude et un milliard de milliards de milliards de fois plus dense qu’aujourd’hui. De telles conditions rendent le terme de Big Bang légitime pour parler de cette époque dense et chaude. De plus, les seuls modèles réalistes permettant de rendre compte de la présence des grandes structures dans l’univers supposent que celui-ci a connu une phase dont les températures étaient entre 1026 et 1029 fois plus élevées qu’aujourd’hui.
Cela étant, il arrive que la presse scientifique grand public se fasse parfois l’écho de telles positions marginales. Il est par contre faux de dire que l’intégralité du scénario décrivant cette phase dense et chaude est comprise. Plusieurs époques ou phénomènes en sont encore mal connus, comme en particulier celle de la baryogénèse, qui a vu se produire un léger excès de matière par rapport à l’antimatière avant la disparition de cette dernière, ainsi que les détails de la fin de la phase d’inflation (si celle-ci a effectivement eu lieu), en particulier le préchauffage et le réchauffage : si les modèles de Big Bang sont en constante évolution, le concept général est en revanche très différents.
La théorie du Big Bang suggère que toute la matière et l'énergie dans l'univers tout entier était à l'origine à un emplacement. Cette masse a explosé et a envoyé la matière et l’énergie, dont les galaxies sont composées, fonçant dans toutes les directions. Aujourd'hui, toutes les galaxies sont en expansion, en dehors de notre groupe local et s'éloignent donc de nous, juste comme on pouvait s'y attendre d'une telle explosion initiale. Les radioastronomes peuvent aussi détecter le rayonnement de fond dans toutes les directions, dont les scientifiques pensent être les restes d'une telle explosion initiale. Si la première explosion a été assez grande, l'univers va s'étendre indéfiniment, avec les galaxies qui s’éloignent, jusqu'à ce que ceux de notre grappe locale soit visibles. Si la puissance de l'explosion initiale était de petite taille, ou en vertu d'une certaine valeur, la gravité en fin de compte tire l'univers vers un seul morceau de matière, la destruction des mondes et des galaxies que nous savons eux. Le cycle serait ensuite répété avec une autre explosion et un nouveau départ.
Conclusion
Des parents ont élevé des Élohim et ont organisé des mondes et des soleils et gouvernent et peuplent les galaxies comme tous les Dieux avant eux. Cette tendance se poursuivra tout au long l'Éternité. Il y aura toujours assez de matière et d'espace pour permettre cette croissance.
CHAPITRE 15 : RÉSUMÉ ET CONCLUSION
De nombreux principes de l'Évangile sont pris en compte dans ce livre. Le sens des Écritures décrivant ces principes est grandement amélioré lorsque nous posons ces principes dans la perspective du théorème de Kolob et les comparons aux récentes découvertes de la science de l'astronomie qui, dans de nombreux cas, sont en train de rattraper ce que les prophètes ont dit il y a longtemps. Après mûre réflexion sur les données présentées dans ce livre, nous avons énuméré ci-dessous les points que nous jugeons probables ou vraisemblables pour expliquer la structure de l'univers.
Nous pensons que notre galaxie ressemble à celle d’Andromède. La lumière diffusée par Andromède provient des centaines de milliards d’étoiles qui la composent. Andromède est la grande galaxie la plus proche de la Terre, à environ deux années lumière.
Est-ce que Kolob et le centre de notre Voie lactée se ressemblent ? Personne ne sait en lumière naturelle ! Il n'est pas possible de voir le centre galactique à l’œil nu car une épaisse poussière dans le plan de notre galaxie l'obscurcit. Toutefois, si l'on regarde dans le sens du centre de notre galaxie – qui se situe vers la constellation du Sagittaire – de nombreuses merveilles deviennent apparentes.
Le centre de notre galaxie, bien qu’obscurci par des poussières interstellaires et non visible en lumière naturelle, peut être vu sur photographie infrarouge.
Selon le théorème de Kolob, le centre de la Voie lactée est l’emplacement de Kolob et est le trône de Dieu. « Dieu demeure dans les flammes éternelles » (Enseignements du prophète Joseph Smith, page 361).
Le satellite COBE de la NASA a scanné les cieux sous longueur d’onde infrarouge en 1990 et a produit une vue de la région centrale de notre galaxie, la Voie lactée. La Voie lactée est une galaxie en spirale typique avec un renflement central et un disque étendu d’étoiles. Cependant, le gaz et la poussière entourant le disque obscurcissent les longueurs d’onde visibles de la lumière, empêchant efficacement des observations claires du centre. Dans la mesure où les longueurs d’onde infrarouges sont moins affectées par les matériaux obscurcissant, l’expérience menée à bord de COBE, sur l’origine cosmique sous lumière infrarouge diffuse, a pu détecter de la lumière infrarouge venant des étoiles qui entourent le centre galactique et produire une image. Bien évidemment, la limite de cette perspective visuelle provient du voisinage de notre soleil, une étoile située dans le disque à environ 27 000 années lumière du centre.
À partir de la Terre, nous pouvons voir des galaxies, sous forme d’énormes soleils, organisées à l’extérieur de notre propre galaxie, le Voie lactée. En fait, le télescope Hubble a observé des millions d’entre elles. L’illustration de l’une des plus brillantes et proches galaxies montre un cœur central brillant. Est-ce que cela pourrait être l’emplacement d’un autre Kolob et la place d’un autre Dieu ? Une bande sombre de poussière interstellaire est allongée dans le plan de cette galaxie. Est-ce-que cela pourrait être un voile ?
La célèbre galaxie Sombrero (M104) est une galaxie en spirale. Le plan de poussière bien visible et le halo d’étoiles et l’amas globulaire ont donné son nom à cette galaxie. Quelque chose de très énergétique se passe dans le centre de Sombrero, car beaucoup de rayonnement X y a été détecté. Cette très petite partie du ciel contient environ un millier de galaxies. Notre théorie propose que chaque galaxie possède son propre Dieu, situé en son centre.