01.
L'intolérance
religieuse
02.
Opposition
des Églises au XIXe siècle
03.
Persécution
physique
04.
L'opposition :
un critère
05.
Effets
positifs et utilité de l’opposition
06.
L'opposition
prophétisée
07.
L'opposition
interne
08.
Croissance
de l’Église malgré l’opposition
09.
Nature
de l'opposition
10.
Caricatures
et descriptions sélectives
11.
Irrespect
du sacré
12.
Mépris
13.
Négation
de toute dimension spirituelle
14.
Quelques
sujets de critique
15.
Activité
non chrétienne et défaut de caractère
16.
Une
minorité
17.
Origine
de l'opposition
18.
Ce
qu'il advient des opposants et de leurs tentatives
19.
Attitude
des saints face aux opposants
20.
Pas
de réponse à chaque allégation
21.
Le
témoignage ne peut être nié
22.
Forces
positives invisibles
23. Examiner les fruits que portent les contradicteurs
24.
Réaction
des gens honnêtes et intelligents parmi le public
25. L'opposition dans l'avenir
26.
Avenir
de l’Église
1. L'intolérance
religieuse
James
E. Talmage :
L'intolérance est
contraire aux Écritures.
En dépit de
l'esprit de tolérance et d'amour qui dominait et imprégnait
les enseignements du Sauveur et des apôtres, on a essayé
de trouver, dans les Écritures, la justification de
l'intolérance et de la persécution. Les mots cinglants
que Paul adressa aux Galates ont reçu une signification tout à
fait étrangère à l'esprit qui les inspira.
Mettant en garde les saints contre les faux docteurs, il dit :
« Nous l'avons dit précédemment et je le
répète à cette heure : si quelqu'un vous
annonce un autre évangile que celui que nous vous avons
prêché, qu'il soit anathème ».
En
vertu de cette forte admonition doublée d'une dénonciation,
certains ont essayé de justifier les persécutions dues
aux différences de religion ; mais une déformation
de sens aussi flagrante doit être imputée à une
lecture creuse et aux mauvais préjugés. N'était-il
pas - n'est-il pas rationnel de dire que tout homme ou groupe
d'hommes, tout parti, religion ou Église qui prêcherait
ses propres conceptions comme étant le véritable
Évangile de Jésus-Christ, serait coupable de blasphème
et mériterait la malédiction de Dieu ? Paul ne
nous laisse aucun doute quant à la nature de l'Évangile
qu'il a ainsi défendu avec tant de force, comme le montrent
ses paroles ultérieures : « Je vous déclare,
frères, que l'évangile qui a été annoncé
par moi n'est pas de l'homme ; car je ne l'ai ni reçu ni
appris d'un homme, mais par une révélation de
Jésus-Christ » (Galates 1:8-12).
Qu'on se souvienne que la
vengeance et la récompense appartiennent au Seigneur (voir
Deutéronome 32:35 ; Psaumes 94:1 ; Romains 12:19 ;
Hébreux 10:30).
L'intention des paroles
de conseil adressées par Jean à l'élue ont été
perverties, et on a fait de ses enseignements un manteau pour les
persécuteurs et les bigots. La mettant en garde contre les
serviteurs de l'Antéchrist qui disséminaient
diligemment leurs hérésies, l'apôtre écrivit :
« Si quelqu'un vient à vous et n'apporte pas cette
doctrine, ne le recevez pas dans votre maison, et ne lui dites pas :
Salut ! car celui qui lui dit : Salut ! participe à
ses mauvaises œuvres » (2 Jean 1:10-11). Aucune
interprétation correcte de ces paroles ne peut servir à
sanctionner l'intolérance, la persécution et la haine.
Ce que l'apôtre
voulait vraiment dire a été expliqué avec clarté
et force par un auteur chrétien moderne de grand renom, qui,
après avoir déploré « l'intolérance
étroite d'un dogmatisme ignorant », déclare :
« L'apôtre de l'amour aurait démenti tout ce
qu'il y a de mieux dans ses propres enseignements, s'il avait
consciemment donné l'absolution, que dis-je, un encouragement
à l'intolérance furieuse... Entre-temps cette
expression fortuite de la brève épître de Saint
Jean ne se prête pas à ces perversions grossières.
Ce que Saint Jean dit et veut dire en réalité est
quelque chose de tout à fait différent. Il y avait un
grand nombre de faux prédicateurs, qui, professant être
chrétiens, dépouillaient la nature du Christ de tout ce
qui donnait son efficacité à l'Expiation, et sa
signification à l'incarnation. Ces prédicateurs, comme
les autres missionnaires chrétiens, voyageaient de ville en
ville, et, en l'absence d'hôtelleries publiques, étaient
reçus dans les maisons des convertis chrétiens.
« La
chrétienne, à laquelle Saint Jean écrit, est
avertie que si elle offrait son hospitalité à ces
dangereux émissaires, qui déformaient les vérités
fondamentales du christianisme, elle exprimerait ainsi publiquement
qu'elle les approuvait ; et, en faisant cela, et en leur offrant
ses meilleurs souhaits, elle prendrait une part directe au mal qu'ils
causaient. C'est là le sens commun, et il n'y a rien de
contraire à la charité en cela. Nul n'est dans
l'obligation de contribuer à la propagation d'enseignements
qu'il considère comme erronés et opposés aux
principes doctrinaux les plus essentiels de sa propre foi. Il eût
été encore moins juste de faire cela à l'époque
où les communautés chrétiennes étaient
encore si petites et si faibles.
« Mais interpréter cela comme
on l'a fait pratiquement à tous les âges, pervertir ce
passage en une sorte de commandement d'exagérer les variations
mineures entre les différentes opinions religieuses et de
persécuter ceux dont les vues diffèrent des nôtres, faire de nos opinions personnelles l'épreuve concluante de
l'hérésie, et dire, avec Comelius-a-Lapide, que ce
verset réprouve 'toutes conversations, toutes relations,
tous contacts avec les hérétiques', c'est
interpréter les Écritures avec le regard féroce
du parti-pris et de la fatuité spirituelle, et non pas les
lire à la lumière de l'amour sacré. » (Le
chanoine Farrar, The Early Days of Christianity, p. 587, 588)
(Étude des Articles de foi, chapitre 22)
Joseph Fielding Smith :
Nous,
les saints des derniers jours, affirmons que tout homme a droit à
ses idées religieuses et devrait avoir le droit imprescriptible
d'adorer selon les aspirations de sa conscience,
peu importe comment ou ce qu'il adore. Et nous le protégerons dans
ce droit. Mais nous sommes opposés à la coutume qu'adoptent
certains hommes qui parcourent les lieux où est installé notre
peuple, d'insulter les autorités de l'Église, de déformer notre
doctrine et de diffamer les morts dans l'intention de détruire la
foi et la confiance des saints des
derniers jours. (Doctrine du salut, volume 1, chapitre 4, dernier paragraphe)
2. Opposition des Églises
au XIXe siècle
Joseph
Smith (1805-1844) :
On aurait dit que
l'adversaire était, dès les premiers temps de ma vie,
conscient du fait que j'étais destiné à me
révéler être un trouble-fête et un gêneur
pour son royaume ; sinon pourquoi les puissances des ténèbres
se seraient-elles unies contre moi ? Pourquoi l'opposition et
les persécutions qui se dressèrent contre moi, presque
dans ma prime enfance ?
Quelques jours après
avoir eu cette vision, il m'arriva de me trouver en compagnie d'un
des prédicateurs méthodistes, qui était très
actif dans l'agitation religieuse mentionnée précédemment ;
et comme je parlais de religion avec lui, je saisis l'occasion pour
lui faire le récit de la vision que j'avais eue. Je fus fort
surpris de son attitude ; il traita mon récit non
seulement avec légèreté, mais aussi avec un
profond mépris, disant que tout cela était du diable,
que les visions ou les révélations, cela n'existait
plus de nos jours, que toutes les choses de ce genre avaient cessé
avec les apôtres et qu'il n'y en aurait jamais plus.
Cependant je m'aperçus
bientôt que le fait de raconter mon histoire m'avait beaucoup
nui auprès des adeptes des autres confessions et était
la cause d'une grande persécution, qui allait croissant ;
et quoique je fusse un garçon obscur de quatorze à
quinze ans à peine, et que ma situation dans la vie fût
de nature à faire de moi un garçon sans importance dans
le monde, pourtant des hommes haut placés me remarquèrent
suffisamment pour exciter l'opinion publique contre moi et provoquer
une violente persécution ; et ce fut une chose commune
chez toutes les confessions : toutes s'unirent pour me
persécuter.
Je me fis sérieusement
la réflexion alors, et je l'ai souvent faite depuis, qu'il
était bien étrange qu'un garçon obscur, d'un peu
plus de quatorze ans, qui, de surcroît, était condamné
à la nécessité de gagner maigrement sa vie par
son travail journalier, fût jugé assez important pour
attirer l'attention des grands des confessions les plus populaires du
jour, et ce, au point de susciter chez eux l'esprit de persécution
et d'insulte le plus violent. Mais aussi étrange que cela fût,
il en était ainsi, et ce fut souvent une cause de grand
chagrin pour moi.
Cependant, il n'en
restait pas moins un fait que j'avais eu une vision. J'ai pensé
depuis que je devais ressentir plus ou moins la même chose que
Paul quand il se défendit devant le roi Agrippa et qu'il
raconta la vision qu'il avait eue, lorsqu'il avait aperçu une
lumière et entendu une voix ; et cependant, il y en eut
peu qui le crurent ; les uns dirent qu'il était
malhonnête, d'autres dirent qu'il était fou ; et il
fut ridiculisé et insulté. Mais tout cela ne détruisait
pas la réalité de sa vision. Il avait eu une vision, il
le savait, et toutes les persécutions sous le ciel ne
pouvaient faire qu'il en fût autrement. Et quand bien même
on le persécuterait à mort, il savait néanmoins,
et saurait jusqu'à son dernier soupir, qu'il avait vu une
lumière et entendu une voix qui lui parlait ; et rien au
monde n'aurait pu le faire penser ou croire autrement.
Il en
était de même pour moi. J'avais réellement vu une
lumière, et au milieu de cette lumière, je vis deux
Personnages, et ils me parlèrent réellement ; et
quoique je fusse haï et persécuté pour avoir dit
que j'avais eu cette vision, cependant c'était la vérité ;
et tandis qu'on me persécutait, qu'on m'insultait et qu'on
disait faussement toute sorte de mal contre moi pour l'avoir
racontée, je fus amené à me dire en mon cœur :
Pourquoi me persécuter parce que j'ai dit la vérité ?
J'ai réellement eu une vision, et qui suis-je pour résister
à Dieu ? Et pourquoi le monde
pense-t-il me faire renier ce que j'ai vraiment vu ? Car j'avais
eu une vision, je le savais, et je savais que Dieu le savait, et je
ne pouvais le nier ni ne l'osais ; du moins je savais qu'en le
faisant j'offenserais Dieu et tomberais sous la condamnation.
(History of the Church, vol.
1, p. 2-3 ; Joseph Smith, Histoire,
20-25)
Parley
P. Pratt (1807-1857) :
Lorsque le Seigneur
enverra des hommes prêcher la nouvelle alliance éternelle,
en leur donnant le courage de donner hardiment leur témoignage,
ils seront traités par les Églises déchues comme
les serviteurs de Dieu l’ont été avant eux. Les
membres de chaque Église, s’attachant à leur
propre système, sont unanimes à dire : « Nous
n’avons pas besoin de ces nouveautés, la bonne ancienne
voie nous suffit » ; en même temps qu’ils
marcheront en autant de voies différentes qu’il y a
d’Églises, ils ne s’accorderont que sur un point :
persécuter et dire toute sorte de mal des chasseurs et des
pêcheurs que Dieu leur enverra (voir Jérémie
16:14-16, ndlr). (Une voix d'avertissement, 1837, chapitre 2,
paragraphe « Conséquences du rejet de la vérité
dans les derniers jours »)
Les ministres fulminent
du haut de leurs chaires et se mettent à crier : Ce sont
des imposteurs, de faux prophètes, gardez-vous de cette
fourberie ! Et l’homme religieux, l’ivrogne, le
blasphémateur, le savant, comme l’ignorant, saisissent
ces dénonciations et les répètent sur tous les
tons possibles. C’est ainsi que, d’écho en écho,
ces clameurs retentissent longtemps d’un bout du pays à
l’autre, au point que si quelqu’un, assez fortuné
pour conserver son bon sens, se met à demander ingénument :
Mais voyons, de quoi est-il question ? la réponse est :
Nous savons là-dessus à peine quelque chose, mais
apprenez que certains individus ont apparu qui, à l’exemple
de Paul, parlent du ministère d’anges, d’une
révélation ou d’inspiration nouvelle, tout comme
si l’ancienne religion et la foi prêchées aux
chrétiens primitifs pouvaient refleurir sur la terre dans
notre siècle éclairé. Ce qui met non seulement
notre profession en danger, mais nos systèmes modernes de
religion, tous fondés sur la sagesse et le savoir des hommes,
sans inspiration directe de Dieu, en sont ébranlés ;
et la grande magnificence de nos institutions religieuses, quoique
faisant l’admiration du monde entier, court le risque d’être
méprisée. Alors tous se mettent à crier
bruyamment ensemble : Grande est la sagesse de l’homme ;
profonds sont les systèmes de la théologie moderne,
immense est le savoir de nos prêtres sans inspiration divine,
qui viennent à nous avec des discours d’une éloquence
consommée, bien déterminés à n’admettre
que des opinions puisées dans des livres et des croyances
fabriquées par eux-mêmes, et dont les entretiens et les
sermons séduisants respirent le savoir humain, discours
prononcés en dehors de l’Esprit et de ses dons, car ces
choses ont cessé d’exister, afin que notre foi soit
fondée, non sur la puissance de Dieu, mais sur la sagesse de
l’homme ! (Une voix d'avertissement, 1837, chapitre
4, paragraphe « Les prêtres à gages
combattent la vérité »)
« Malheur à
vous, scribes et Pharisiens hypocrites ! Vous décorez les
tombeaux des prophètes, et vous dites : Oh ! si nous
avions vécu du temps de nos pères, nous n’aurions
pas lapidé et tué les prophètes, comme ils le
firent ! Mais vous reconnaissez, par votre propre témoignage,
les actes de vos pères ; car ils tuèrent les
prophètes, et vous, vous leur élevez des tombeaux ».
C’était là le témoignage du Sauveur aux
Juifs qui avaient la prétention de croire et d’adhérer
fermement à leurs anciens prophètes et qui rejetaient
en même temps et Jésus et ses apôtres.
Il en est de même
au dix-neuvième siècle. Ô vous, qui vous dites
chrétiens, vous parez les tombeaux du Messie et de ses anciens
apôtres, vous construisez même de splendides monuments à
leur mémoire ; et vous dites : oh ! si nous
avions vécu du temps des apôtres, nous ne les aurions
pas lapidés et tués. Mais vous reconnaissez, par votre
témoignage, les actes de vos pères ; car ils
tuèrent les apôtres, et vous, vous bâtissez des
églises pour honorer leur mémoire. Et si un apôtre
ou un prophète vient au milieu de vous, vous fermez vos portes
contre lui, dès l’instant qu’il rend témoignage
des choses que Dieu lui a commandé d’annoncer ;
car, dites-vous, il ne doit plus y avoir d’apôtres ou de
prophètes sur la terre ; et aussitôt vous le
traitez de faux prophète. Si des émeutiers
l’assassinent, s’ils brûlent sa maison ou s’ils
détruisent ses propriétés, vous vous en
réjouissez en secret, ou bien vous approuvez hautement ces
crimes en criant : ce sont de faux prophètes !
tandis que vos chaires et vos journaux vomissent contre lui mille
calomnies.
Malheur à vous,
prêtres et pharisiens hypocrites ! vous comblez la mesure
de vos pères, car ce qu’ils firent, vous le faites. La
vengeance appartient à Dieu, il vengera bientôt ses
élus, dont le sang crie contre vous nuit et jour. (Une voix
d'avertissement, 1837, chapitre 6, paragraphe « Les
prophètes de toutes les époques sont persécutés
par les orgueilleux et les hypocrites »)
Brigham
Young :
Allez aux États-Unis,
en Europe, partout où vous pouvez rencontrer des hommes qui
ont été parmi notre peuple, et l'un vous dira que nous
sommes de pauvres gens ignorants et trompés ; le suivant
vous dira que nous sommes les gens les plus industrieux et les plus
intelligents de la terre, et que nous sommes destinés à
devenir une nation puissante, à nous étendre et à
continuer à nous répandre jusqu'à ce que nous
révolutionnions la terre entière. Si vous passez au
troisième homme, et demandez ce qu'il pense des mormons, il
dira que ce sont des fous, dupés et entraînés sur
le mauvais chemin par Joseph Smith, qui était un coquin, un
faux prophète et un chercheur d'or. Pourquoi tout cela ?
Parce qu'il y a dans l'homme un esprit. Quand l'Évangile de
Jésus-Christ est prêché sur la terre et que le
royaume de Dieu s'établit, il y a également un esprit
là-dedans, et un esprit tout-puissant d'ailleurs. Lorsque ces
deux esprits entrent en contact, l'esprit de l'Évangile jette
de la lumière sur l'esprit que Dieu a placé en l'homme
et le rend conscient de son véritable état, ce qui lui
inspire la crainte d'être condamné, car il se rend
immédiatement compte que le mormonisme est vrai. « Notre
profession est en danger », telle est la première
pensée qui frappe les méchants et les malhonnêtes
de l'humanité, lorsque la lumière de la vérité
brille sur eux. Ils disent : « Si ces gens que l'on
appelle les saints des derniers jours ont raison dans leur doctrine,
le monde entier doit être en tort, et qu'adviendra-t-il de nos
institutions consacrées par le temps et de l'influence que
nous avons réussi à exercer pendant des siècles
sur l'esprit des hommes ? Ce mormonisme doit être
abattu. » C'est ainsi que les intrigues de prêtres
présentent un front hardi et tendu contre la vérité.
(Journal of Discourses, volume 1, page 188)
Les prêtres sont en
colère parce qu'ils craignent que leur religion ne soit rien
d'autre qu'une fondation de sable ; et toutes les fois qu'ils
méditent sur ce sujet et s'humilient, et que l'Esprit du
Seigneur se fraye un chemin jusqu'à leur cœur et les
accuse, la vérité se manifeste devant eux et ils
commencent à apprendre à quel point leurs systèmes
sont faux ; et lorsque cet Esprit les quitte, ils se mettent en
colère. Des armées de témoins attestent que le
mormonisme est vrai, et cela met les prêtres en colère ;
car cet esprit porte son propre poids et son propre témoignage,
et ils ne savent pas comment le réfuter. J'ai cherché,
il est vrai, à mettre le doigt sur leurs erreurs ; mais
ce n'est pas à vous ou à moi qu'ils sont opposés,
même s'ils lancent leurs traits contre nous ; mais c'est à
l'esprit d'accusation qui accompagne la nouvelle de notre œuvre ;
car là où elle se rend, elle frappe le cœur de
culpabilité, et c'est cela qui dérange les prêtres
et les hommes. (Journal of Discourses, volume 5, p. 45)
3. Persécutions
physiques
Joseph
Smith (1805-1844) :
La persécution a
grondé sur nos têtes de temps en temps… comme des
coups de tonnerre, à cause de notre religion. (History of
the Church, vol. 6, p. 210)
Nous avons supporté
toutes les indignités et tous les outrages illégaux que
l'on puisse concevoir. (History of the Church, vol. 6, p.
579-585)
Nous avons fait de grands
achats de terres, nos fermes nageaient dans l’abondance et nous
connaissions la paix et le bonheur dans le cercle familial et dans
tout notre voisinage. Mais comme nous ne pouvions pas nous joindre à
nos voisins dans leurs divertissements nocturnes, leur violation du
sabbat, leurs courses de chevaux et leurs jeux d’argent, ils se
sont mis à se moquer de nous, puis à nous persécuter
et finalement des émeutiers organisés se sont assemblés
et ont brûlé nos maisons, ont enduit beaucoup de nos
frères de goudron et de plumes et en ont fouetté
beaucoup et, pour finir, ils les ont chassés de chez eux au
mépris de la loi, de la justice et de l’humanité.
(James R. Clark, compilateur, Messages of the First Presidency of
the Church of Jesus Christ of Latter-day Saints, 6 vol.,
1965-1975, p. 139)
Joseph
Smith (1805-1844) et ses conseillers dans la
Première Présidence :
Nous voyons un peuple qui
a embrassé une religion impopulaire, et dont l’adhésion
a attiré sur lui des persécutions répétées.
Un peuple qui, par amour pour Dieu, et par attachement à sa
cause, a souffert la faim, le dénuement, les dangers et
presque toutes les privations. Un peuple qui, pour sa religion, a
pleuré la mort prématurée de parents, de maris,
de femmes et d’enfants. Un peuple qui a choisi la mort plutôt
que l’esclavage et l’hypocrisie, qui a conservé
son intégrité avec honneur ; qui s’est tenu
ferme et solide, en des temps d’épreuves pour l’âme
de l’homme. (History of the Church, vol. 4, p. 337)
Brigham
Young (1801-1877) :
Les saints d'autrefois et
les saints de maintenant ont été chassés de lieu
en lieu, leur nom est devenu un objet de sarcasme et de raillerie, et
leur réputation a été traînée dans
la boue. (Journal of Discourses, vol. 1, p. 236)
Dieu a conduit son peuple
dans diverses parties des États-Unis et on l'a montré
du doigt avec mépris. Les officiers du gouvernement des
États-Unis ont levé le talon contre eux et notre peuple
a été chassé de ville en ville, de comté
en comté et d'État en État. (Journal of
Discourses, vol. 8, p. 66).
Nous avons été
persécutés, chassés, frappés, expulsés,
dépouillés et haïs. (Journal of Discourses,
vol. 14, p. 97)
LeGrand
Richards (1886-1983) :
Après avoir
constaté le niveau élevé de la vie et des
réalisations des membres fidèles de l'Église de
Jésus-Christ des saints des derniers jours, celui qui ne
comprend pas que c'est le sort des disciples du Christ d'être
persécutés et calomniés, se demanderait la
raison des persécutions presque sans égales dont les
membres de l'Église de Jésus-Christ des saints des
derniers jours ont été l'objet.
Ces persécutions
et ces calomnies ont été le sort de tous ceux qui ont
cru et accepté le témoignage de Joseph Smith.
On a rarement enregistré
dans l'histoire du monde de telles persécutions, de telles
expulsions et finalement de tels massacres.
Joseph Smith fut l'objet
de persécutions dès l'âge de quatorze ans,
lorsqu'il eut rapporté à certains ecclésiastiques
qu'il considérait comme ses plus chers amis, la vision qu'il
avait eue et où le Père et le Fils lui étaient
apparus. Dès ce moment, il ne cessa d'être ridiculisé
et calomnié, il fut emprisonné à de nombreuses
reprises, sans motif, il fut passé au goudron et roulé
dans de la plume. Lui et ceux qui croyaient en son histoire furent
chassés de l'Ohio, puis du Missouri et finalement de Nauvoo
(Illinois). (Une œuvre merveilleuse et un prodige, 1950, p.
291, 295, 296 de l'édition française de 1981)
4. L'opposition : un
critère
Joseph
Smith (1805-1844) :
Quand des hommes méchants
et corrompus s’acharnent, c’est le critère qui
permet de savoir qu’un homme est engagé dans le combat
chrétien. Bénis serez-vous quand tous les hommes diront
faussement du mal de vous. (History of the Church, vol. 5, p.
140-141)
Brigham
Young (1801-1877) :
Les saints d'autrefois et
les saints de maintenant ont été chassés de lieu
en lieu, leur nom est devenu un objet de sarcasme et de raillerie, et
leur réputation a été traînée dans
la boue. Je m'adresse aux hommes de chaque assemblée qui
vivent depuis des années dans la société du
monde, qui sont juges, magistrats, shérifs, marchands,
mécaniciens et fermiers, et leur demande si on a jamais porté
la moindre accusation contre leur réputation avant qu'ils ne
deviennent des saints des derniers jours. Mais où est
maintenant votre réputation dans le monde ? Vos anciens
amis ont maintenant découvert que vous avez toujours été
des misérables, et proclament qu'ils n'ont jamais eu la
moindre confiance en vous, car vous avez toujours été
fanatiques et ne saviez pas ce que vous faisiez. Ils ont toujours cru
que vous vous révéleriez malhonnêtes, etc. Telle
est la réputation que le monde a faite aux saints à
toutes les époques. (Journal of Discourses, vol. 1, p. 236)
C'est la lumière,
l'intelligence et la puissance de Dieu qui font trembler les méchants
et leur font désirer être débarrassés du
mormonisme. Si c'était une fausse doctrine ou une fausse
théorie, le diable ne s'efforcerait pas de la troubler, les
méchants ne la craindraient pas, le ciel ne l'agréerait
pas et ne donnerait à personne la révélation d'y
croire, et nous n'aurions pas beaucoup de succès ; puisse
le ciel ne jamais permettre que nous ayons du succès ou que
nous gagnions de l'influence en vertu d'un autre principe que la
révélation de Jésus-Christ. (Journal of
Discourses, vol. 7, p. 160)
LeGrand
Richards (1886-1983) :
« Alors on
vous livrera aux tourments, et l'on vous fera mourir ; et vous serez
haïs de toutes les nations, à cause de mon nom. »
(Matthieu 24:8, 9)
Si l'on
attache foi aux paroles de Jésus, il faut croire que ses
disciples qui seront envoyés préparer la voie pour sa
seconde venue seront livrés aux tourments, qu'ils seront tués
et qu'ils seront haïs de toutes les nations à cause de
son nom. À cet égard, l'Église de Jésus-Christ
des saints des derniers jours partage le sort de l'Église de
Jésus-Christ des saints des premiers temps, si l'on en croit
le témoignage de Paul, car, lorsqu'il fut emmené
prisonnier à Rome, il convoqua les principaux des Juifs, et
ceux-ci dirent :
« Mais
nous voudrions apprendre de toi ce que tu penses, car nous savons que
cette secte rencontre partout de l'opposition. » (Actes
28:22)
« Si
le monde vous hait, sachez qu'il m'a haï avant vous. Si vous
étiez du monde, le monde aimerait ce qui est à lui ;
mais parce que vous n'êtes pas du monde, et que je vous ai
choisis du milieu du monde, à cause de cela le monde vous
hait. Souvenez-vous de la parole que je vous ai dite : Le serviteur
n'est pas plus grand que son maître. S'ils m'ont persécuté,
ils vous persécuteront aussi ; s'ils ont gardé ma
parole, ils garderont aussi la vôtre. Mais ils vous feront
toutes ces choses à cause de mon nom, parce qu'ils ne
connaissent pas celui qui m'a envoyé » (Jean
15:18-21).
Un des signes auxquels on peut reconnaître les vrais disciples
du Christ est, comme il l'a dit, le fait que « vous serez haïs
de toutes nations à cause de mon nom » (cf. Matt. 24:9).
(Une œuvre merveilleuse et un prodige, 1950, chap. 28, p. 294,
296 de l'édition française de 1981)
Bruce
R. McConkie (1915-1985) :
Il
semble souvent que ces cris venant d'esprits vils et ces déclarations
intéressées de ceux qui appréhendent notre
croissance rapide dans le monde et ces voix dont nous n'épousons
pas les vues politiques et sociales ne sont qu'une autre preuve de la
vérité et du caractère divin de l'œuvre
elle-même. (L'Étoile, mai 1980, p. 89)
James
E. Faust (1920-2007) :
Je pense que nous
constatons tous des preuves de plus en plus nombreuses du pouvoir de
Satan à mesure que le royaume de Dieu devient plus fort. Je
crois que le fait qu’il redouble d’efforts est une preuve
de la véracité de cette œuvre. (Le Liahona,
janvier 2007, p. 3)
5. Effets positifs de
l’opposition
Joseph
Smith (1805-1844) :
Ne croyez pas que notre
cœur défaille comme si d’étranges choses
nous étaient arrivées (voir 1 Pierre 4:12, ndlr), car
nous avons vu et avons été informés de toutes
ces choses avant, et nous avons l’assurance d’une
meilleure espérance que celle de nos persécuteurs.
Ainsi, Dieu a élargi nos épaules pour le fardeau.
(History of the Church, vol. 3, p. 227-229)
Brigham
Young (1801-1877) :
Vous pouvez calculer que
lorsque notre peuple est appelé à traverser des
périodes d'affliction et de souffrances, et à être
chassé de chez lui, abattu, dispersé, frappé et
écrasé, le Tout-Puissant fait avancer son œuvre
plus rapidement. (Journal of Discourses, vol. 2, p. 7)
Toutes les fois que vous
donnez un coup de pied au mormonisme, vous lui donnez un coup de pied
qui l’élève ; vous ne lui donnez jamais de
coup de pied qui l’abaisse. C’est le Seigneur
Tout-Puissant qui le veut ainsi. (Journal of Discourses, vol.
7, p. 145)
Dieu a conduit son peuple
dans diverses parties des États-Unis et on l'a montré
du doigt avec mépris. Les officiers du gouvernement des
États-Unis ont levé le talon contre eux et notre peuple
a été chassé de ville en ville, de comté
en comté et d'État en État. Le Seigneur a son
dessein là-dedans. Vous allez peut-être demander ce que
c'est. Vous savez tous que les saints doivent être purifiés
pour entrer dans le royaume céleste. Il est écrit que
Jésus a été rendu parfait par la souffrance.
S'il a été rendu parfait par la souffrance, pourquoi
irions-nous imaginer un seul instant que nous pouvons être
préparés à entrer avec lui et le Père
dans le royaume du repos, sans traverser des épreuves
semblables ? (Journal of Discourses, vol. 8, p. 66).
Toutes les fois que les
ennemis de l’Église persécutent et essaient de
vaincre notre peuple, ils nous élèvent, ils
s’affaiblissent et nous fortifient. Toutes les fois qu’on
entreprend de diminuer notre nombre, on l’accroît. Et
quand on essaie de détruire la foi et la vertu de notre
peuple, le Seigneur fortifie les genoux affaiblis et confirme ceux
qui chancellent dans la foi et dans la force en Dieu, dans la lumière
et dans l’intelligence. La justice et la force auprès de
Dieu s’accroissent chez notre peuple proportionnellement à
la lutte que mène le diable pour le détruire (Journal
of Discourses, vol. 8, p. 225-226).
Joseph
F. Smith (1838-1918) :
J'allais dire que nous ne devions rien
à nos ennemis ; c'est la première pensée
qui m'est venue à l'esprit, mais je reviens dessus. Je pense
que nous devons quelque chose à nos ennemis pour l'avancement
de la cause de Sion, car jusque maintenant tout ce qui a été
fait pour déjouer les desseins de Dieu et pour contrarier ses
buts a été transformé pour le bien de Sion et
l'expansion de la vérité. Et cela continuera à
être le cas jusqu'à la fin, car ils luttent contre
l'œuvre de Dieu et pas contre la mienne ni celle d'aucun homme.
(Conference Report, octobre 1906, p. 2)
Nous remercions Dieu de
sa miséricorde et de ses bénédictions. Et je ne
sais pas si nous ne devons pas une certaine reconnaissance à
ceux qui se sont opposés avec cruauté à l'œuvre
du Seigneur. Car c'est au cœur de toute leur opposition et de
leur lutte amère contre notre peuple que le Seigneur a
développé sa puissance et sa sagesse et qu'il a porté
son peuple plus complètement à la connaissance et à
la faveur des gens intelligents de la terre. Par les moyens mêmes
que ceux qui sont opposés à l'Église ont
employés, il a fait du bien à Sion. (Conference
Report, avril 1908, p. 2-3)
Si nous faisons le bien,
tout sera bien, le Dieu de nos pères nous soutiendra et toute
opposition ne fera que répandre davantage la connaissance de
la vérité. (Gospel Doctrine, p. 413-414)
Heber
J. Grant (1856-1945) :
J’ai le sentiment
que les persécutions et les difficultés mêmes que
nous avons subies nous ont préparés, nous ont instruits
et nous ont fortifiés en vue de choses plus grandes.
(Conference Report, octobre 1924, p. 8)
George
Albert Smith (1870-1951) :
J’ai
lu un journal intime de mon grand-père, George Albert Smith…
J’ai lu ses expériences personnelles, certaines très
douloureuses, d’autres miraculeuses. Dans sa jeunesse, il fut
appelé à prêcher l’Évangile de notre
Seigneur. Il eut le même genre d’expériences que
les autres hommes qui ont été appelés au
ministère. Les gens malveillants portèrent de fausses
accusations contre ses compagnons et lui mais il resta fidèle.
Le Seigneur les justifia, les rendit grands aux yeux du peuple et
leur donna un témoignage de la nature divine de cette œuvre,
si solide qu’aucune tâche n’était trop
difficile pour eux dans leurs efforts pour diffuser la vérité.
(Conference Report, avril 1931, p. 32-33)
La
Première Présidence :
Ces critiques provoquent
un intérêt pour l’Église. Elles donnent aux
membres l’occasion de rétablir la vérité
auprès de ceux dont l’attention a été
attirée vers l’Église.
L’opposition
qui semble difficile à supporter se révélera
être une bénédiction pour le royaume de Dieu sur
la terre. (Lettre de la Première Présidence, le 1er
décembre 1983)
Gordon
B. Hinckley (1910-2008) :
Il y a quelques années,
j'ai reçu une lettre écrite par un évangélique
qui attaquait amèrement le prophète Joseph Smith, en le
traitant d'imposteur, de charlatan, de faux prophète et de
menteur. Il disait aussi qu'il entreprenait une campagne pour
répandre ses opinions. Je ne sais ce qu'il est advenu de
l'œuvre de cet évangélique. Sans doute
n'aura-t-elle eu pas grande envergure. Il arrive que ce genre de
travail soit une pierre d'achoppement pour quelques faibles mais il
ne fait qu'affermir les forts. (L’Étoile, octobre
1984, p. 100-101, 105)
David
A. Bednar :
Nous, saints fidèles,
avons été fortifiés par l’adversité
et sommes les bénéficiaires des tendres miséricordes
du Seigneur. (Le Liahona, novembre 2009, p. 98, 99, 100)
Neil
L. Andersen :
Pourquoi le Seigneur
permet-il que la médisance poursuive les personnes justes ?
L’une des raisons est que l’opposition aux choses de Dieu
amène les personnes qui recherchent la vérité à
s’agenouiller pour obtenir des réponses. (Le Liahona,
novembre 2014)
6. L'opposition
prophétisée
Neil L. Andersen :
Lors
de sa première visite à Joseph Smith, le prophète,
âgé de dix-sept ans, un ange l’appela par son nom
et lui dit qu’il était Moroni, messager envoyé
depuis la présence de Dieu, et que Dieu avait une œuvre
à lui confier. Imaginez ce que Joseph a dû ressentir
quand l’ange lui a dit que son nom serait connu en bien et en
mal parmi toutes les nations, familles et langues (voir Joseph Smith,
Histoire 1:33). Le bien au sujet de Joseph Smith s’est dit
lentement, le mal a été répandu immédiatement.
Joseph a écrit : « Il était bien
étrange qu’un garçon obscur fût jugé
assez important pour attirer l’esprit de persécution le
plus violent » (Joseph Smith, Histoire 1:23). L’amour
pour Joseph grandit, l’hostilité à son égard
aussi. Il fut assassiné à l’âge de
trente-huit ans par un groupe de cent cinquante émeutiers au
visage peint. La vie du prophète prit fin brusquement, mais,
depuis, on n’a cessé de dire du bien et du mal à
son sujet.
7. L'opposition interne
James
E. Faust :
Dans
certaines assemblées législatives du monde, il y a des
groupes dits « d'opposition loyale ». Je ne
trouve pas de principe tel dans l'Évangile de Jésus-Christ.
Le Sauveur nous a adressé cette mise en garde solennelle :
« Soyez un ; et si vous n'êtes pas un, vous
n'êtes pas de moi » (D&A 38:27). Le Seigneur a
indiqué clairement que dans les collèges présidents
toute décision prise « doit l'être à
l'unanimité des voix qui le composent; c'est-à-dire que
chaque membre du collège doit être d'accord avec les
décisions de celui-ci » (D&A 107:27). Cela
signifie qu'après une discussion franche et libre, les
décisions sont prises en conseil sous la direction de
l'officier président qui a l'autorité de décider
en dernier ressort. Cette décision est alors soutenue parce
que notre unité provient du plein accord avec les principes
justes et de la réponse générale à
l'opération de l'Esprit de Dieu.
Dans
l'Église, on encourage la discussion et l'expression. La libre
expression dans la plupart des réunions de jeûne et de
témoignage ou d'École du dimanche, de Société
de secours et de prêtrise attestent de ce principe. Cependant,
la liberté d'expression doit s'exercer dans certaines limites.
En 1869, George Q. Cannon a expliqué les limites de
l'expression individuelle dans l'Église :
« Un
ami... désirait savoir si nous... considérions une
honnête divergence d'opinion entre un membre de l'Église
et les Autorités de l'Église comme une apostasie...
Nous lui avons répondu que nous pouvions concevoir qu'un homme
ait une opinion différente de celle des Autorités de
l'Église sans pour autant être un apostat, mais que nous
ne pouvions concevoir qu'un homme publie ces différences
d'opinion et cherche, par des querelles, des sophismes et des
plaidoiries spéciales, à les faire adopter par les gens
pour produire la division
et le conflit, et tenter de faire percevoir erronément les
actions et les conseils des Autorités de l'Église, et
ne soit pas apostat, car, au sens où nous entendons le terme,
cette conduite est de l'apostasie » (George Q. Cannon,
Gospel Truth,
vol. 2, pp. 276-77).
Parmi
les activités considérées comme apostates par
rapport à l'Église, il y a les cas ou des membres « (1)
de manière répétée s'opposent
publiquement et de façon délibérée et
déclarée à l'Église ou à ses
dirigeants ; (2) persistent à enseigner comme doctrine de
l'Église des informations qui n'en sont pas, après
avoir été repris par leur évêque ou une
autorité plus élevée ; ou (3) continuent de
suivre les enseignements de sectes apostates (telles que celles qui
prônent le mariage plural) après avoir été
repris par leur évêque ou
une
autorité plus élevée » (Manuel
d'instructions générales, 10-3).
Ces
hommes et ces femmes qui persistent à attaquer publiquement la
doctrine et les pratiques fondamentales ainsi que l'organisation de
l'Église se coupent de l'Esprit du Seigneur et mettent en
danger leur droit à une place et à exercer de
l'influence dans l'Église. Il est recommandé aux
membres d'étudier les principes et la doctrine de l'Église
afin de les comprendre. Ensuite, si des questions se posent et s'il y
a des divergences d'opinion honnêtes, il leur est recommandé
de discuter de ces questions en privé avec leurs dirigeants de
la prêtrise.
Il y a
une certaine arrogance à penser que n'importe qui d'entre nous
peut être plus spirituellement perceptif, plus instruit ou plus
juste que les conseils appelés à présider
l'Église. Ces conseils sont plus en harmonie avec le Seigneur
que qui que ce soit dont ils sont les dirigeants, et les membres de
l'Église, individuellement, sont généralement
guidés par ces conseils. (L'Étoile,
janvier 1994, p. 42-43)
Neal A. Maxwell :
Les membres de l’Église vivront dans
la situation du blé et de l’ivraie jusqu’au millénium. Certaines
véritables ivraies essaient même de se faire passer pour du blé. Il y a
entre autres, parmi elles, les quelques personnes qui sont tout prêtes
à nous faire la leçon sur des enseignements de l’Église auxquels elles
ne croient plus. Elles critiquent l’utilisation des ressources de
l’Église auxquelles elles ne contribuent plus. Avec condescendance,
elles cherchent à conseiller les Frères qu’elles ne soutiennent plus.
Critiques, sauf bien sûr d’elles-mêmes, elles quittent l’Église, mais
ne peuvent se résoudre à laisser l’Église tranquille (voir Ensign,
novembre 1980, p. 14). Comme la foule visible sur les remparts de «
l’édifice grand et spacieux », elles sont tout occupées à montrer du
doigt avec mépris ceux qui se tiennent fermement à la barre de fer (1
Néphi 8:26-28, 33)… Leur moquerie cache peut-être des doutes réprimés
quant aux doutes qu’ils expriment. (L'Étoile, juillet 1996, p. 74)
8. Croissance de l’Église
malgré l’opposition
Joseph
Smith (1805-1844) et ses conseillers dans la
Première Présidence :
La vérité,
comme un chêne vigoureux, est restée intacte au milieu
des éléments hostiles qui la combattent avec une force
extrême. Les flots se sont déversés, vague après
vague, en succession rapide, et ne l’ont pas engloutie. ‘Les
fleuves élèvent, ô Éternel ! Les fleuves
élèvent leur voix mais le Seigneur des Armées
est plus puissant que les flots impétueux de la mer’
(voir Psaumes 93:3-4, ndlr). Les flammes de la persécution,
sous l’influence d’émeutiers, n’ont pas a
été plus capables de la détruire ; comme le
buisson de Moïse, elle ne s’est pas consumée, et la
vérité offre en ce moment un grand spectacle aux hommes
et aux anges. (History of the Church, vol. 4, p. 337)
George
Albert Smith (1870-1951) :
La progression de
l’Église ne s’est pas faite parce qu’elle
était populaire. Elle s’est faite malgré
l’opposition des hommes sages du monde, malgré
l’opposition des professeurs de religion. (Conference Report,
octobre 1916, p. 47)
Heber
J. Grant (1856-1945) :
L’adversaire des
âmes des hommes, le destructeur, lui qui voulait détruire
l’œuvre de Dieu, lui et ses émissaires pensaient
qu’en tuant le prophète [Joseph Smith] et le patriarche
[Hyrum Smith] ils pouvaient ralentir l’œuvre du Dieu
vivant qui a été rétablie sur la terre ; mais…
la croissance merveilleuse de l’Église, le grand temple
de Dieu [à Salt Lake City], notre magnifique tabernacle, le
superbe bâtiment [administratif de l’Église]…,
les monuments et les temples, du Canada à Hawaii, et à
Saint George, et le magnifique progrès de l’œuvre
de Dieu, tout cela est une réplique cuisante aux personnes qui
pensaient pouvoir arrêter l’œuvre du Seigneur.
(Improvement Era, août 1918, p. 855)
George
Albert Smith (1870-1951) :
C’est l’œuvre
de Dieu. Ce n’est pas l’œuvre d’un homme.
Aucun homme ni aucun groupe d’hommes n’aurait pu la faire
avancer et la rendre victorieuse face à l’opposition du
monde. Bien des fois, ils [les personnes qui s’opposent à
l’œuvre] ont pensé que la fin de l’Église
était venue mais chaque fois, par la majesté de son
pouvoir, le Seigneur l’a élevée et elle est allée
de ville en ville, de village en village et de pays en pays.
(Conference Report, octobre 1931, p. 122-123)
Lorsque l’Église
a commencé, elle ne comptait que six membres. Elle a grandi
jour après jour malgré l’opposition de
l’adversaire. Sans le bras puissant de la justice, sans
l’attention bienveillante de notre Père céleste,
il y a bien longtemps que l’Église aurait été
écrasée comme une coquille. Cependant, le Seigneur a
dit qu’il nous préserverait et il nous a promis sa
protection si nous l’honorons et respectons ses commandements.
(Conference Report, octobre 1945, p. 170-171)
Gordon
B. Hinckley (1910-2008) :
Ceux qui nous critiquent
ont perdu de vue la gloire et les prodiges de cette œuvre. Ils
sont tellement occupés à nous trouver des fautes qu'ils
ne voient pas la grandeur de l'œuvre du Seigneur. Ils ont perdu
de vue l'étincelle spirituelle qui a jailli à Palmyra
(New York) et qui maintenant allume des brasiers de foi d'un bout à
l'autre de la terre, dans maints pays et en de nombreuses langues.
Suivant la philosophie de l'humanisme qui ne reconnaît pas le
besoin d'intervention divine, ils ne parviennent pas à
comprendre que l'influence du Saint-Esprit a joué un rôle
aussi important dans les actions de nos prédécesseurs
que les procédés de la raison. (juin 1983, dans
L’Étoile, février 1986, p. 10-11)
Lorsqu'ils critiquent
d'un air cultivé, ils ne voient pas la majesté de la
progression de cette cause. Ils ont perdu la vision de l'étincelle
qui jaillit à Palmyra et qui allume maintenant des feux de foi
sur toute la terre, dans de nombreux pays et en de nombreuses
langues. (L’Étoile, avril 1984, p. 90-91)
Nous connaissons bien ces
histoires prétendant que l'œuvre échouerait.
Quand le Livre de Mormon est sorti des presses, les critiques sans
finesse dirent qu'on l'oublierait rapidement. Quand il commença
à y avoir de l'agitation à Kirtland, les ennemis dirent
que l'œuvre échouerait. Quand les saints furent chassés
du Missouri, ceux qui les chassèrent dirent que l'Église
ne tarderait pas à expirer. Quand le prophète et Hyrum
furent tués à Carthage, leurs meurtriers dirent que
c'était la fin de cette aventure. Quand, en février
1846, les chariots traversèrent le fleuve pour entrer dans
l'Iowa en hiver, les ennemis de l'Église dirent qu'ils ne
pourraient pas survivre. Quand les saints se trouvèrent dans
cette vallée solitaire, avec des sauterelles qui dévastaient
leurs récoltes, même certains d'entre eux pensèrent
que tout était fini.
Mais l'œuvre est
allée de l'avant. L'Église n'a jamais fait marche
arrière depuis son organisation en 1830, et elle ne le fera
jamais. C'est la petite pierre qui s'est détachée de la
montagne sans le secours d'aucune main. Elle roulera et remplira
toute la terre (voir Daniel 2:44, 45). (L’Étoile,
octobre 1984, p. 100-101, 105)
Est-il étonnant
que cette œuvre aille de nation en nation et de peuple en
peuple ? Est-ce étonnant qu'elle se renforce et qu'elle
croisse en nombre, en influence et en intérêt, malgré
détracteurs et opposants ? L'œuvre de Dieu est
rétablie sur terre par un prophète « qui, au
cours de sa jeune et brève existence, a posé les
fondements du royaume dont parlait le prophète Daniel »
(Parley P. Pratt, Autobiography of Parley Parker Pratt, p.
46). (L’Étoile, juillet 1987, p. 50-51)
Russel
M. Ballard :
Dieu a parlé par
l’intermédiaire de son prophète et a annoncé
au monde que « l’Étendard de la Vérité
a été dressé » et qu’» aucune
main impie ne peut empêcher l’œuvre de
progresser ». C’est une vérité
indéniable et indiscutable. Nous l’avons constaté,
décennie après décennie, de l’époque
de Joseph Smith, le prophète, à celle du président
Monson. Les persécutions ont fait rage. Les calomnies, les
mensonges et les désinformations ont essayé de diffamer
l’Église. Mais, dans chaque décennie, depuis le
moment du Rétablissement, la vérité de Dieu est
allée « de l’avant hardiment, noblement et
indépendante ». (Le Liahona, novembre 2008,
p. 83)
9. Nature de l'opposition
Joseph
Smith (1805-1844) :
J’ai appris par
expérience que l’ennemi de la vérité ne
dort pas, ni ne cesse ses efforts pour susciter chez des groupes de
gens des préventions à l’encontre des serviteurs
du Seigneur, en provoquant l’indignation des hommes contre
toutes les choses d’importance ou d’intérêt.
(History of the Church, vol. 2, p. 437)
Nos principes religieux
sont exposés aux yeux du monde et tous les hommes peuvent les
étudier, cependant nous sommes conscients que toutes les
persécutions contre nos amis viennent d'accusations fausses et
de mauvaises interprétations, sans fondement dans la vérité
et la justice. Ce que nous avons subi est commun à toutes les
sociétés religieuses à leurs débuts.
(History of the Church, vol. 2, p. 460)
Joseph
F. Smith (1838-1918) :
Il
y a des ennemis de l’œuvre du Seigneur comme il y a eu
des ennemis du Fils de Dieu. Il y en a qui ne disent que du mal des
saints des derniers jours. Il y en a qui ferment les yeux devant
toutes les vertus et toutes les bonnes choses qui se rattachent à
cette œuvre des derniers jours, et déversent des flots
de mensonges et de calomnies contre le peuple de Dieu. (Conference
Report, octobre 1907, p. 5-6)
Joseph Fielding Smith :
Nous,
les saints des derniers jours, affirmons que tout homme a droit à
ses idées religieuses et devrait avoir le droit imprescriptible
d'adorer selon les aspirations de sa conscience,
peu importe comment ou ce qu'il adore. Et nous le protégerons dans
ce droit. Mais nous sommes opposés à la coutume qu'adoptent
certains hommes qui parcourent les lieux où est installé notre
peuple, d'insulter les autorités de l'Église, de déformer notre
doctrine et de diffamer les morts dans l'intention de détruire la
foi et la confiance des saints des
derniers jours. (Doctrine du salut, volume 1, chapitre 4, dernier paragraphe)
Bruce
R. McConkie (1915-1985) :
Beaucoup de gens nous
considèrent comme une secte particulière quand ils
s'écrient : « Erreur, faux prophètes,
polygamie », comme c'était si commun auparavant ;
ou « racistes, misogynes et dictateurs patriarcaux »,
comme certains le disent maintenant ; ou « adorateurs
d'Adam et négateurs du Christ et de sa grâce »,
comme d'autres le proclament erronément ; ou tout ce que
les sophismes du moment sèmeront comme semence de préjugés
parmi ceux qui autrement pourraient peut-être apprendre qui
nous sommes et ce que nous croyons. (L'Étoile, mai 1980, p.
89)
Gordon
B. Hinckley (1910-2008) :
On dirait que nous
faisons face à une armée de critiques. Certains
semblent vouloir essayer de nous détruire. Ils se moquent de
ce qui est sacré. Ils dénigrent ce qui pour nous est
divin. Certains critiques affirment que nous sommes victimes
d'erreurs qui se sont glissées dans notre histoire. D'autres
ont travaillé en toute diligence pour trouver des défauts
chez les premiers dirigeants de l'Église. On nous accuse
d'être opposés à la raison, à la pensée
rationnelle. (juin 1983, dans L’Étoile, février
1986, p. 10-11)
Marvin
J. Ashton (1915-1994) :
Nos ennemis semblent
décidés non seulement à tromper ceux qui ne se
sont pas engagés parmi nous mais à égarer même
les élus. Ils critiquent nos dirigeants. Ils se moquent de ce
que nous considérons comme sacré. Ils tournent en
dérision les ordonnances et les alliances que nous savons être
vraies et saintes. Ils se plaisent à découvrir et à
commenter les défauts humains de nos dirigeants passés
et actuels plutôt que de reconnaître et d'apprécier
les vérités qu'ils enseignent. (L’Étoile,
avril 1984, p. 115-117)
Gordon
B. Hinckley (1910-2008) :
Il y a des gens qui se
sont fait une mission d'essayer de détruire l'œuvre du
Seigneur. Il en a toujours été ainsi depuis le début
des temps, et à présent, plus que jamais, nous faisons
l'objet d'accusations, de mensonges et de sous-entendus conçus
pour mettre l'œuvre et les dirigeants dans l'embarras.
(L’Étoile, janvier 1989, p. 51)
Boyd
K. Packer :
L'opposition ne cesse
pas. Il y a des mauvaises interprétations et des déformations
de ce que nous sommes et de notre histoire. (Le Liahona,
novembre 2006, p. 87, 88)
Dallin
H. Oaks :
Nous vivons à une
époque où certains donnent une idée fausse des
croyances de ceux qu’ils appellent mormons et nous vilipendent
même à cause d’elles. (Le Liahona, mai
2008, p. 28, 29)
Quentin
L. Cook :
Les descriptions de
l’Église et de sa doctrine sont souvent fausses,
injustes et dures. Il faut reconnaître que certaines
descriptions du christianisme en général sont aussi
très dures. (Le Liahona, mai 2009, p. 34, 35, 36, 37)
10. Caricatures et
descriptions sélectives
Joseph
F. Smith (1838-1918) :
Il y en a qui ne disent
que du mal des saints des derniers jours. Il y en a qui ferment les
yeux devant toutes les vertus et toutes les bonnes choses qui se
rattachent à cette œuvre des derniers jours, et
déversent des flots de mensonges et de calomnies contre le
peuple de Dieu. (Conference Report, octobre 1907, p. 5-6)
Gordon
B. Hinckley (1910-2008) :
Parmi une vaste quantité
d'informations, nos critiques semblent choisir et traiter celles qui
ravalent et déconsidèrent des hommes et des femmes
d'autrefois qui ont travaillé avec tant d'acharnement à
poser les fondations de cette grande cause. Ceux qui lisent de tels
écrits semblent goûter chaque point défavorable.
Ce faisant, ils savourent simplement quelques miettes au lieu de
profiter des nombreux plats d'un repas agréable et
satisfaisant.
Nous reconnaissons que
ceux qui nous ont précédés étaient
humains. Sans aucun doute, ils ont commis des erreurs. Certains
d'entre eux ont reconnu leurs erreurs. Mais ces erreurs étaient
insignifiantes si on les compare à l'œuvre merveilleuse
qu'ils ont accomplie.
Monter en épingle
les erreurs en passant sur le bien accompli équivaut à
faire une caricature. Les caricatures sont amusantes, mais elles sont
souvent laides et malhonnêtes. Un homme peut avoir un défaut
sur la joue et pourtant avoir un visage qui exprime la beauté
et la force, mais si l'on met indûment l'accent sur ce défaut
par rapport aux autres traits, le portrait manque d'intégrité.
Il
n'y a eu sur cette terre qu'un seul homme parfait. Le Seigneur s'est
servi d'hommes imparfaits pour travailler à l'édification
de sa société parfaite. Si certains ont parfois
trébuché ou s'ils ont fait preuve de certaines
faiblesses de caractère, il en est d'autant plus prodigieux
qu'ils aient tant accompli.
Je ne crains pas la
vérité. Je l'accueille avec joie. Tout ce que je veux,
c'est que les faits restent dans le contexte qui leur est propre,
avec l'accent porté sur les éléments qui
expliquent le grand développement et la force de cette
organisation. J'ai senti le besoin d'exprimer tout cela parce qu'il y
a aujourd'hui des gens qui accentuent le négatif et semblent
ignorer complètement la grande source d'inspiration de cette
œuvre. (juin 1983, dans L’Étoile, février
1986, p. 10-11 ; L’Étoile, avril 1984, p.
90-91)
Marvin
J. Ashton (1915-1994) :
Nos ennemis se plaisent à
découvrir et à commenter les défauts humains de
nos dirigeants passés et actuels plutôt que de
reconnaître et d'apprécier les vérités
qu'ils enseignent. Ils vont à l'arbre et, au lieu de jouir de
ses fruits, ils montrent les griffures sur le tronc de l'arbre.
Il est triste, par
exemple, que dans la vie de quelqu'un ou d'un groupe, on se rende à
un match de football et que l'on juge les participants à la
saleté et à la boue qui maculent leur uniforme au lieu
de les juger sur le nombre de contre attaques ou de mètres de
gagnés.
Dans la même
optique, où est le plaisir pour ces mêmes personnes qui,
assistant à un match de haut niveau, ne soutiendront et
n'applaudiront pas le concurrent qui gagne, mais préféreront
insister sur le fait que la vedette, quand elle était en train
de faire ses études, à en croire le fruit de leurs
recherches, a eu un devoir-retenue pour mauvaise conduite ?
Malheur à ceux qui se repaissent de saleté et de
répugnance au lieu de manger du fruit. (L’Étoile,
avril 1984, p. 115-117)
11. Irrespect du sacré
Marvin
J. Ashton (1915-1994) :
Nos ennemis deviennent
plus hostiles chaque semaine. Ils semblent décidés non
seulement à tromper ceux qui ne se sont pas engagés
parmi nous mais à égarer même les élus.
Ils critiquent nos dirigeants. Ils se moquent de ce que nous
considérons comme sacré. Ils tournent en dérision
les ordonnances et les alliances que nous savons être vraies et
saintes.
Ne vous y trompez pas. On
ne se moque pas de Dieu (voir Galates 6:7). (L’Étoile,
avril 1984, p. 115-117)
Gordon
B. Hinckley (1910-2008) :
Il semble que nous ayons
maintenant une grande armée de personnes pour nous critiquer.
Certains paraissent vouloir essayer de nous détruire. Ils
rabaissent ce que nous appelons divin. (L’Étoile,
avril 1984, p. 90-91)
Nos critiques se moquent
de ce qui est le plus sacré pour nous. Ils tournent en
plaisanterie et en ridicule ce qui est parvenu du Tout-Puissant par
la révélation. Tout homme qui essaie de plaisanter sur
ce qui est sacré fait montre d’un grand défaut de
caractère.
Honte à ceux qui
s'abaissent à cela rien que pour s'amuser, et honte à
ceux qui en sont témoins et qui rient. La courtoisie la plus
élémentaire inspirerait un respect convenable envers ce
qui est sacré pour son prochain et ses associés dans la
société. (L’Étoile, avril 1984, p.
141)
12. Mépris
Brigham
Young (1801-1877) :
Dieu a conduit son peuple
dans diverses parties des États-Unis et on les montrés
du doigt avec mépris. (Journal of Discourses, vol. 8,
p. 66)
Joseph
F. Smith (1838-1918) :
« Si vous
étiez du monde, le monde aimerait ce qui est à lui ;
mais parce que vous n’êtes pas du monde, et que je vous
ai choisis du milieu du monde, à cause de cela le monde vous
hait » (Jean 15:19). Les disciples de Jésus étaient
son peuple élu, et parce qu’ils avaient été
choisis par lui, le monde les haïssait.
Le mépris est
l’héritage d’un peuple élu. Devons-nous par
conséquent rechercher le mépris du monde ?
Certainement pas. Cependant, nous ne devons pas nous laisser
décourager parce qu’il nous est imposé sans que
nous l’ayons cherché.
Le mépris du monde
a été à ce point notre sort que nous n'avons
aucune raison d'être découragés lorsqu'il vient,
même sous ses formes virulentes. (Juvenile Instructor,
vol. 39, août 1904, p. 464)
Neal A. Maxwell :
Comme la foule visible sur les
remparts de « l’édifice grand et spacieux », elles sont tout occupées à
montrer du doigt avec mépris ceux qui se tiennent fermement à la barre
de fer (1 Néphi 8:26-28, 33)… Leur moquerie cache peut-être des doutes
réprimés quant aux doutes qu’ils expriment. (L'Étoile, juillet 1996, p. 74)
James
E. Faust (1920-2007) :
La persévérance
de Joseph Smith a rendu possible le rétablissement de toutes
choses. Toute sa vie, il a été traité avec
mépris et été l’objet de moqueries, dès
le moment où il a raconté pour la première fois
la Première Vision à un prédicateur d’une
religion importante. (Le Liahona, mai 2005, p. 52)
13. Négation de
toute dimension spirituelle
Gordon
B. Hinckley (1910-2008) :
Ceux qui nous critiquent
ont perdu de vue la gloire et les prodiges de cette œuvre. Ils
sont tellement occupés à nous trouver des fautes qu'ils
ne voient pas la grandeur de l'œuvre du Seigneur. Ils ont perdu
de vue l'étincelle spirituelle qui a jailli à Palmyra
(New York) et qui maintenant allume des brasiers de foi d'un bout à
l'autre de la terre, dans maints pays et en de nombreuses langues.
Suivant la philosophie de l'humanisme qui ne reconnaît pas le
besoin d'intervention divine, ils ne parviennent pas à
comprendre que l'influence du Saint-Esprit a joué un rôle
aussi important dans les actions de nos prédécesseurs
que les procédés de la raison.
Je ne crains pas la
vérité. Je l'accueille avec joie. Tout ce que je veux,
c'est que les faits restent dans le contexte qui leur est propre,
avec l'accent porté sur les éléments qui
expliquent le grand développement et la force de cette
organisation. J'ai senti le besoin d'exprimer tout cela parce qu'il y
a aujourd'hui des gens qui accentuent le négatif et semblent
ignorer complètement la grande source d'inspiration de cette
œuvre.
Cela m'amène à
dire quelques mots sur l'intellectualisme. Un érudit a exprimé
un jour l'opinion que l'Église est ennemie de
l'intellectualisme. S'il veut dire par intellectualisme la doctrine
philosophique qui enseigne que la connaissance provient, totalement
ou principalement, de la raison pure, et que la raison est le
principe final de la réalité, alors oui, nous sommes
opposés à une interprétation aussi étroite
quand on l'applique à la religion. Une telle interprétation
exclut le pouvoir que possède le Saint-Esprit de parler aux
hommes et par l'intermédiaire des hommes.
Bien sûr nous
croyons au développement de l'esprit, mais l'intellect n'est
pas la seule source de connaissance. Il y a une promesse faite sous
l'inspiration du Tout-Puissant, en ces termes remarquables :
« Dieu vous donnera la connaissance par son Saint-Esprit,
oui, par le don indicible du Saint-Esprit » (D&A
121:26).
Les humanistes qui
critiquent l'œuvre du Seigneur, ceux qui se disent
intellectuels qui la dénigrent, le font dans leur ignorance
des manifestations spirituelles. Ils n'ont pas entendu la voix de
l'Esprit. Ils ne l'ont pas entendue parce qu'ils ne l'ont pas
cherchée et ne se sont pas préparés pour être
dignes de l'entendre. Alors, supposant que la connaissance ne
provient que du raisonnement et des exercices de la raison, ils nient
ce qui provient de la puissance du Saint-Esprit.
Les choses de Dieu se
comprennent par l'Esprit de Dieu. Cet Esprit est réel. Pour
ceux qui ont bénéficié de sa puissance, la
connaissance ainsi acquise est aussi réelle que celle
provenant de l'exercice des cinq sens. Je rends témoignage de
cela. Et je sais que la plupart des membres de l'Église
peuvent aussi en rendre témoignage. (juin 1983, dans L’Étoile
de février 1986, p. 10-11 ; L’Étoile,
avril 1984, p. 90-91)
14. Quelques sujets de
critiques
La
Première Vision
Joseph
Smith
Le
Livre de Mormon
Manque
de fondement scientifique
Histoire
de l’Église
Doctrine
de l’Église
La
Divinité
La
Bible
La
révélation continue
État
de chrétiens
Oeuvre
du temple
Principes
de l’Église
Obéissance
des membres de l’Église
Statistiques
de l’Église
15. Activité non
chrétienne et défaut de caractère
Gordon
B. Hinckley (1910-2008) :
Monter en épingle
les erreurs en passant sur le bien accompli équivaut à
faire une caricature. Les caricatures sont amusantes, mais elles sont
souvent laides et malhonnêtes. Un homme peut avoir un défaut
sur la joue et pourtant avoir un visage qui exprime la beauté
et la force, mais si l'on met indûment l'accent sur ce défaut
par rapport aux autres traits, le portrait manque d'intégrité.
Il y a aujourd'hui des
gens qui accentuent le négatif et semblent ignorer
complètement la grande source d'inspiration de cette œuvre.
(juin 1983, dans L’Étoile, février 1986,
p. 10-11 ; L’Étoile, avril 1984, p. 90-91)
Marvin
J. Ashton (1915-1994) :
Il y a quelques semaines,
je me dirigeais vers les jardins du temple où je devais
rencontrer un ami, lorsqu'une jeune fille que je ne connaissais pas
s'avança vers moi et dit : « Aimeriez-vous
savoir quelle espèce de personnes sont vraiment les
mormons ? »
Je répondis en
disant que je croyais déjà savoir un peu ce qu'ils sont
vraiment.
Ce à quoi
l'interpellatrice rétorqua : « Ils ne vivent
sûrement pas les enseignements de Jésus-Christ comme ils
devraient le faire ».
Ma conclusion fut de
dire : « Qui le fait ? »
En poursuivant mon chemin
vers le centre d'accueil pour les visiteurs, je commençai à
méditer les actions de ces personnes qui donnent de leur temps
et dépensent de l'argent pour discréditer, embarrasser,
ridiculiser et couvrir de honte ceux qui ont des sentiments religieux
différents des leurs. Parfois ces actions peuvent unifier et
affermir ceux qui sont attaqués. Cependant, dans certains cas,
ils plantent des graines de discorde et en même temps les gens
sont blessés par leurs calomnies.
Je doute que de telles
actions puissent être qualifiées de chrétiennes.
Jamais Jésus-Christ ne nous a encouragés à
consacrer du temps à critiquer d'une manière
destructrice et traumatisante. Son message visait à nous
encourager à chercher, à apprendre et à
proclamer tout ce qui est digne de louanges et de valeur quand nous
sommes avec nos semblables. Seuls ceux qui sont animés d'un
esprit vindicatif et acariâtre colportent les remarques
négatives et indélicates.
Robert West a écrit :
« Rien n'est plus facile que la critique. Il est inutile
d'avoir du talent, de l'abnégation et de l'intelligence pour
se lancer dans le commerce du grommellement » (Richard
L. Evans’ Quote Book, Salt Lake City, Utah, Publishers
Press, 1971, p. 221).
Aucune religion, aucun
groupe ni aucune personne ne peut prospérer longtemps en
critiquant toujours. Au monde et surtout aux membres de l'Église
de Jésus-Christ des saints des derniers jours, nous déclarons
qu'il n'y a pas de temps pour la querelle. « Si quelqu'un
croit être religieux, sans tenir sa langue en bride, mais en
trompant son cœur, la religion de cet homme est vaine»
(Jacques 1:26).
La religion pure comprend
la capacité de chérir, d'édifier et de tendre
l'autre joue au lieu de détruire. Heureux ceux qui s'efforcent
de servir Dieu sans perdre de temps à le prendre en faute ou à
prendre en faute ceux qui le servent.
Ceux qui comprennent bien
les choses se rendent compte qu'il n'est pas réaliste
d'attendre des autres la perfection que l'on ne peut pas trouver en
soi.
« Pourquoi
vois-tu la paille qui est dans l'œil de ton frère, et
n'aperçois-tu pas la poutre qui est dans ton œil ?
Ou comment peux-tu dire à ton frère : laisse-moi
ôter une paille de ton œil, toi qui as une poutre dans le
tien ?
« Hypocrite,
ôte premièrement la poutre de ton œil, et alors tu
verras comment ôter la paille de l'œil de ton frère »
(Matthieu 7:3-5). (L’Étoile, avril 1983, p.
128-130)
L’engagement total
envers Dieu et ses voies ne nous laisse pas l’occasion de nous
livrer à une critique destructive, à la rancune ni au
dégoût immérité. Nous devons nous engager
à marcher épaule contre épaule dans la bataille
pour sauver des âmes, sans détruire, sans condamner et
sans abaisser.
Comme nous l’avons
mentionné plus tôt, à notre époque, il y
en a beaucoup qui sèment la discorde. Avec des demi vérités
et des demi scandales, ils tentent de mener les membres de l’Église
de Jésus-Christ vers l’apostasie. Parfois je me demande
à quel point il est chrétien de traiter quelqu’un
d’autre d’impie quand nous parlons de son comportement.
(L’Étoile, avril 1984, p. 115-117)
Gordon
B. Hinckley (1910-2008) :
Il y en a certains qui
considèrent comme leur mission d'abaisser et de détruire
la foi des faibles avec le piètre argument que nous ne sommes
pas chrétiens. Pour tous ceux-là, nous avons une
réponse qui vient calmement : un vrai disciple du Christ,
un disciple de celui qui a été le parangon de l'amour
et de la miséricorde et de la considération,
cherchera-t-il à en blesser un autre ? (L’Étoile,
avril 1984, p. 141)
Boyd
K. Packer :
L'opposition ne cesse
pas. Il y a des mauvaises interprétations et des déformations
de ce que nous sommes et de notre histoire. Certaines sont inspirées
par la méchanceté et opposées sans nul doute aux
enseignements de Jésus-Christ et à son Évangile.
Il arrive que des ecclésiastiques, ou même des
organisations religieuses s'opposent à nous. Ils font ce que
nous ne ferons jamais. Nous n'attaquons, ni ne critiquons les autres,
ni ne nous opposons à eux comme ils le font avec nous.
Voici un vrai principe :
on ne peut pas s'élever si l'on rabaisse les autres. (Le
Liahona, novembre 2006, p. 87, 88)
Robert
D. Hales :
Parfois, des personnes
veulent que nous descendions des hauteurs pour les rejoindre pour un
pugilat théologique dans la boue. Ces quelques personnes
querelleuses n’aiment rien tant que chercher la bagarre en
matière de religion, que ce soit sur l’Internet ou en
personne. (Le Liahona, novembre 2008, p. 72-74)
Lorsque
nous n’agissons pas bien ou lorsque nous sommes dominés
par le scepticisme, le cynisme, la critique et l’irrévérence
envers les gens et leurs croyances, l’Esprit ne peut pas être
avec nous. Nous agissons alors comme ce que les prophètes
appellent l’homme
animal ou
naturel.
« Mais l’homme animal ne reçoit pas les
choses de l’Esprit de Dieu, car elles sont une folie pour lui,
et il ne peut les connaître, parce que c’est
spirituellement qu’on en juge » (1 Corinthiens
2:14). (Le
Liahona,
novembre 2009, p. 31)
16. Une minorité
Brigham
Young (1801-1877) :
À vrai dire, il
n'y a qu'une petite minorité, par comparaison avec le nombre
de personnes qui vivent, qui est acharnée contre le royaume de
Dieu et cherche à le détruire. Une grande partie de la
famille humaine est composée de gens honorables, qui
aimeraient autant voir vivre le mormonisme qu'un autre « -isme ».
(Journal of Discourses, vol. 11, p. 323)
17. Origine de
l'opposition
Joseph
Smith (1805-1844) :
L’opposition de ces
hommes est suscitée par l’esprit de l’adversaire
de la justice. (History of the Church, vol. 6, p. 498)
LeGrand
Richards (1886-1983) :
Dès le moment où
Joseph Smith, alors âgé de quatorze ans, annonça
qu'il avait vu Dieu le Père et son Fils Jésus-Christ
dans une vision sacrée, les forces du mal se coalisèrent
contre lui et contre ceux que leur foi amenait à embrasser la
vérité rétablie. La raison pour laquelle il
était ainsi persécuté et calomnié était
une chose que le jeune Joseph Smith ne pouvait comprendre.
Pour pouvoir établir
sa domination sur les royaumes du monde, le plan de Satan a été
d'éliminer tous ceux qui, d'une manière ou d'une autre,
peuvent saper son pouvoir. C'est pourquoi il incita les hommes à
tuer les prophètes et les serviteurs du Seigneur aux ordres de
qui il devait obéir. (Une œuvre merveilleuse et un
prodige, 1950, chap. 28, p. 291, 293 de l'édition française
de 1981)
James
E. Faust (1920-2007) :
Puisque Satan est
l’auteur de tout mal en ce monde, il est essentiel de
comprendre que c’est lui qui suscite l’opposition à
l’œuvre de Dieu. (Le Liahona, janvier 2007, p. 3)
Boyd
K. Packer :
Lucifer, qui a été
chassé de la présence de notre Père, est
toujours à l’œuvre. Avec les anges qui l’ont
suivi, il perturbera l’œuvre du Seigneur et essaiera de
la détruire. (Le Liahona, novembre 2008, p. 88-91)
18. Ce que deviennent les
opposant et leurs tentatives
Joseph
Smith (1805-1844) :
Quand un homme commence à être l'ennemi de cette œuvre, il me
pourchasse, il cherche à me tuer et ne cesse jamais d'être assoiffé de
mon sang. Il reçoit l'esprit du diable - ce même esprit qu'avaient ceux
qui crucifièrent le Seigneur de la vie - le même esprit qui pèche
contre le Saint-Esprit. On ne peut pas sauver de telles personnes, on
ne peut pas les amener à la repentance, elles font une guerre ouverte,
comme le diable, et terrible en est la conséquence.
Les ennemis de ce peuple
ne se lasseront jamais de persécuter l’Église,
jusqu’à ce qu’ils soient eux-mêmes anéantis.
(History of the Church, vol. 5, p. 140-141)
Brigham
Young (1801-1877) :
Lorsque les hommes
agissent contre notre peuple, ils peuvent dépenser tout ce
qu'ils possèdent et toutes leurs capacités, cela
passera comme un son creux, et ils seront oubliés. (Journal
of Discourses, vol. 3, p. 259).
De même que le cœur
du pharaon s'endurcit, de même en sera-t-il des persécuteurs
du peuple et des desseins de Dieu dans les derniers temps. (Journal
of Discourses, vol. 10, p. 4).
Que les menteurs
continuent à mentir et les jureurs à jurer, et ils
iront à leur perte. (Journal of Discourses, vol. 19, p.
50)
Joseph
F. Smith (1838-1918) :
Dieu s'occupera d'eux en
son temps et à sa manière. (Conference Report, avril
1905, p. 6)
Il est écrit, et
je crois que c'est vrai, que bien qu'il faille qu'il y ait des torts,
malheur à ceux par qui ils viennent. Mais ils sont dans la
main du Seigneur comme nous. Nous ne les accusons pas à tous
cris. Nous sommes disposés à les laisser entre les
mains du Tout-Puissant pour qu'il les traite comme bon lui semble.
(Conference Report, avril 1908, p. 2-3)
Heber
J. Grant (1856-1945) :
Nos ennemis n’ont
jamais rien fait qui ait nui à l’œuvre de Dieu, et
ils ne feront jamais rien de la sorte. Je regarde autour de moi, je
lis, je réfléchis, et je me pose la question : Où
sont les hommes influents, puissants et prestigieux qui ont lutté
contre les saints des derniers jours ?… Où
trouvons-nous des gens qui leur rendent hommage ? Ils sont
introuvables… Où sont les hommes qui ont attaqué
l’œuvre ? Où est leur influence ? Ils se
sont dissipés comme la rosée au soleil. Nous n’avons
rien à craindre, nous, saints des derniers jours. Dieu
continuera de soutenir cette œuvre ; il soutient ce qui est
juste. (Gospel Standards, p. 85-86)
Marvin
J. Ashton (1915-1994) :
Aucune religion, aucun
groupe ni aucune personne ne peut prospérer longtemps en
critiquant toujours. (L’Étoile, avril 1983, p.
128-130)
Gordon
B. Hinckley (1910-2008) :
Il y a quelques années,
j'ai reçu une lettre écrite par un évangélique
qui attaquait amèrement le prophète Joseph Smith, en le
traitant d'imposteur, de charlatan, de faux prophète et de
menteur. Il disait aussi qu'il entreprenait une campagne pour
répandre ses opinions. Je ne sais ce qu'il est advenu de
l'œuvre de cet évangélique. Sans doute
n'aura-t-elle eu pas grande envergure. Il arrive que ce genre de
travail soit une pierre d'achoppement pour quelques faibles mais il
ne fait qu'affermir les forts. Et longtemps après que cet
homme et d'autres de son espèce auront sombré dans le
silence, le nom de Joseph Smith continuera d'être honoré
et aimé par un nombre toujours croissant de saints des
derniers jours dans de plus en plus de nations. (L’Étoile,
octobre 1984, p. 100-101, 105)
L'effort actuel de
trouver quelque autre explication à l'organisation de
l'Église, à l'origine du Livre de Mormon, et à
la prêtrise avec ses clés et ses pouvoirs sera semblable
à d'autres modes anti-mormones qui ont vu le jour, ont fleuri
et se sont fanées. La vérité l'emportera. Et la
connaissance de cette vérité vient par l'étude
et l'effort. Oui. Mais elle vient surtout comme un don de Dieu à
ceux qui cherchent avec foi. (L’Étoile, janvier
1988, p. 52)
Méditez sur les
déclarations venant de Dieu :
« Ce que moi,
le Seigneur ai dit, je l'ai dit, et je ne me rétracte pas ;
et même si les cieux et la terre passent, ma parole ne passera
pas, mais s'accomplira entièrement, que ce soit par ma voix ou
par la voix de mes prophètes, c'est tout un. Car voici, le
Seigneur est Dieu, l'Esprit rend témoignage, le témoignage
est vrai, et la vérité demeure pour toujours et à
jamais » (D&A 1:38-39).
Quand des critiques se
moquent de cette œuvre, quand des ennemis la tournent en
dérision, quand des cyniques cherchent à en diminuer la
valeur, alors cette affirmation sans précédent du
Très-Haut me vient à l'esprit. Le Seigneur ne rétracte
pas ce qu'il a dit ou fait.
Il tiendra chaque
promesse, chaque prophétie s'accomplira, « et la
vérité demeure pour toujours et à jamais »
(D&A 1:39).
La déclaration
ayant trait aux plans diaboliques des ennemis de l'Église est
de la même veine :
« Je ne
souffrirai pas qu'ils détruisent mon œuvre ; oui,
je leur montrerai que ma sagesse est plus grande que la ruse du
diable » (D&A 10:43).
Au cours de ma vie, j'ai
vu une grande part des dommages causés par ceux qui se
complaisent à décrier cette œuvre et qui sont
prêts à faire tout ce qui est en leur pouvoir pour la
détruire. Ces paroles importantes du Seigneur, données
par révélation, m'ont apporté soutien et
assurance, de la même façon que l'a fait l'affirmation
du premier verset de la section 3 :
« On ne peut
faire échouer les œuvres, les desseins et les intentions
de Dieu, ni les réduire à néant ».
(L’Étoile, août 1989, p. 3-4)
L'Église est de
plus en plus reconnue dans notre pays et à l'étranger
pour ce qu'elle est véritablement. Il y a encore des gens,
assez nombreux, qui critiquent et qui se rebellent, qui apostasient
et élèvent la voix contre cette œuvre. Il y en a
toujours eu. Ils déclament leur rôle en traversant la
scène de la vie, puis on les oublie. Je suppose qu'il y en
aura toujours tant que nous nous efforcerons de faire l'œuvre
du Seigneur. Les gens honnêtes discerneront ce qui est vrai et
ce qui est faux. (L’Étoile, juillet 1996, p. 90)
Tant de gens sont si
gentils, généreux et bons dans ce qu'ils me disent et
m'écrivent. Par contre, il y en a aussi quelques-uns qui
n'aiment manifestement pas l'Église et semblent me détester
tout à fait. C'est leur droit. Je n'éprouve aucune
rancoeur à leur égard, seulement du regret, car je sais
comment cela se terminera un jour.
Depuis soixante ans, je
suis dans le bâtiment administratif de l'Église.
Longtemps avant d'être Autorité générale
j'ai connu les présidents de l'Église ainsi que les
autres Autorités générales. Je n'ai pas tardé
à me rendre compte que c'étaient des hommes, imparfaits
dans certains détails. Mais je tiens à dire que j'ai su
aussi que c'étaient les meilleurs hommes qu'on puisse trouver
dans le monde. Eux aussi avaient des détracteurs. Eux aussi
devaient faire face aux écrits et aux propos de mécontents
et d'apostats. Mais l'on se souvient du nom de ces hommes avec
appréciation, gratitude et respect, alors que le nom de leurs
détracteurs est tombé dans l'oubli.
À l'époque
où j'étais un jeune employé dans le bâtiment
administratif, il m'a été demandé un jour par le
président du Collège des Douze d'aller avec un
compagnon porter une convocation à un tribunal de l'Église
à un homme qui avait écrit plusieurs livres opposés
à l'Église et très apostats. Il était
membre d'un pieu de Californie, mais le président de pieu
avait envoyé les papiers à Salt Lake City, car l'homme
y habitait à ce moment-là.
Mon collègue et
moi, anciens tous les deux, nous sommes rendus chez lui. Je lui ai
expliqué la raison de notre visite. Il nous a fait entrer et
nous a fait asseoir à l'autre extrémité de la
pièce, loin de la porte. Il s'est mis devant la porte de
manière à ce que nous ne puissions pas sortir avant
qu'il ait déversé sa colère contre nous. Il nous
a tenu des propos méchants et pervers. Il a proféré
des menaces. Par bonheur, il n'a pas levé la main contre nous.
Mon compagnon et moi n'étions pas très grands. Notre
mission remplie, nous nous sommes dirigés vers la porte,
l'avons ouverte et sommes partis.
Du vivant de cet homme,
ses écrits étaient lus par beaucoup de gens qui
partageaient ses vues apostates sur la doctrine. Ils étaient
lus par beaucoup de gens qui acceptaient ses accusations contre
certaines Autorités générales. Il avait tort sur
les deux tableaux, mais il y avait des gens qui acceptaient ses
écrits comme étant la vérité.
Par la suite, il a été
excommunié de l'Église, et cela n'a fait qu'attiser sa
colère. Au lieu de reconnaître ses erreurs, il a
redoublé de mordant. Puis, soudain, sa popularité a
décliné. Les gens semblaient ne plus s'intéresser
à lui. Il est mort depuis longtemps. Je ne connais personne
qui se souvienne de lui. Même le collègue qui m'a
accompagné pour lui porter la convocation est décédé.
Je crois être le seul parmi les gens que je connais qui se
souvienne de son nom.
Il y a quelques personnes
de son genre aujourd'hui. Nous en avons eu dans le passé, et
nous en aurons à l'avenir. Elles gâchent leur vie à
essayer de trouver quelque chose de répréhensible dans
l'Église. Elles fouillent son histoire pour en extirper la
moindre chose négative. Elles examinent les paroles des
Autorités générales pour y trouver à
redire. Il se peut même qu'elles m'accordent l'honneur douteux
d'analyser ce que je vous dis ce soir. Je regrette qu'elles perdent
ainsi leur temps. J'éprouve de la compassion pour elles, et je
voudrais les persuader de changer de façon d'agir, de changer
de perspective, de revenir dans l'Église et d'appliquer leurs
talents à édifier le royaume. Mais je note chez elles
peu de dispositions à le faire.
Je suppose qu'elles
prennent plaisir à leur célébrité, mais
elle prendra fin, et on ne se souviendra pas d'elles en bien.
(L’Étoile, septembre 1996, p. 7-8)
Boyd
K. Packer :
Les révélations
nous disent : « Maudits sont tous ceux qui lèveront
le talon contre mes oints, dit le Seigneur, et crient qu’ils
ont péché, alors qu’ils n’ont pas péché
devant moi, dit le Seigneur, mais ont fait ce qui était
convenable à mes yeux et que je leur avais commandé »
(D&A 121:16). En vérité, ils en subiront de très
graves conséquences. (Le Liahona, mai 2005, p. 9)
David
A. Bednar :
Nous, saints fidèles,
avons été fortifiés par l’adversité
et sommes les bénéficiaires des tendres miséricordes
du Seigneur. Nous sommes allés de l’avant, avec la
promesse suivante du Seigneur : « Je ne souffrirai
pas qu'ils détruisent mon œuvre ; oui, je leur
montrerai que ma sagesse est plus grande que la ruse du diable »
(D&A 10:43). (Le Liahona, novembre 2009, p. 98, 99,
100)
19. Attitude des saints
face aux opposants
Joseph
Smith (1805-1844) :
Le Livre de Mormon avait
été publié depuis un certain temps maintenant
et, comme l’avait prédit le prophète ancien à
propos de ces choses, elles étaient regardées comme
quelque chose d’étranger (voir Osée 8:12, ndlr).
Sa parution avait causé une agitation peu ordinaire. Une
grande opposition et beaucoup de persécutions avaient
poursuivi ceux qui avaient cru à son authenticité. Mais
maintenant que la vérité avait jailli de la terre et
que la justice avait regardé du haut des cieux (voir Psaumes
85:11 et Moïse 7:62, ndlr), nous ne craignions pas nos
agresseurs, sachant que la vérité et la justice étaient
de notre côté, sachant que nous avions le Père et
le Fils parce que nous avions les enseignements du Christ, auxquels
nous étions fidèles ; par conséquent, nous avons
continué à prêcher et à informer tous ceux
qui étaient prêts à nous écouter. (History
of the Church, vol. 1, p. 84)
Ne
croyez pas que notre cœur défaille comme si d’étranges
choses nous étaient arrivées (voir 1 Pierre 4:12,
ndlr), car nous avons vu et avons été informés
de toutes ces choses avant, et nous avons l’assurance d’une
meilleure espérance que celle de nos persécuteurs.
Le Sauveur a dit : ‘Car
il est nécessaire qu’il arrive des scandales, mais
malheur à l’homme par qui le scandale arrive’. Il
a dit encore : ‘Heureux serez-vous, lorsqu’on vous
outragera, qu’on vous persécutera et qu’on dira
faussement de vous toute sorte de mal, à cause de moi.
Réjouissez- vous et soyez dans l’allégresse,
parce que votre récompense sera grande dans les cieux ; car
c’est ainsi qu’on a persécuté les prophètes
qui ont été avant vous’.
Maintenant, chers frères,
si quelqu’un a le droit de réclamer l’accomplissement
de cette promesse, c’est bien nous, car nous savons que non
seulement le monde nous hait, mais qu’il raconte toutes sortes
de méchancetés mensongères, simplement parce que
nous nous efforçons d’enseigner la plénitude de
l’Évangile de Jésus-Christ.
Et maintenant, mes chers
frères bien aimés (et quand que dis frères, je
veux dire tous ceux qui sont restés fidèles au Christ,
hommes, femmes et enfants), nous vous exhortons au nom du Seigneur
Jésus à être forts dans la foi en la nouvelle
alliance éternelle, et de ne craindre nullement vos ennemis.
Tenez bon, jusqu’à la mort même, car Jésus-Christ
a dit : ‘Celui qui voudra sauver sa vie la perdra, et celui qui
perdra sa vie à cause de moi et de la bonne nouvelle la
sauvera’. (History of the Church, vol. 3, p. 227-229)
Joseph
Smith (1805-1844) et ses conseillers dans la
Première Présidence :
Ne soyez pas surpris,
comme d’une chose étrange qui nous arrive, de la
fournaise qui est au milieu de nous pour nous éprouver.
Souvenez-vous que nous avons tous part aux mêmes souffrances
(voir 1 Pierre 4:12-13, ndlr). Réjouissons-nous donc de nos
souffrances par lesquelles nous sommes élevés à
la perfection comme elles ont élevé à la
perfection le Prince de notre salut (voir Hébreux 2:10). Que
votre cœur et le cœur des saints soient consolés à
votre sujet, qu’ils soient transportés d’allégresse,
parce que notre récompense sera grande dans les cieux ; car
c’est ainsi que les méchants ont persécuté
les prophètes qui ont été avant nous (voir
Matthieu 5:11-12, ndlr). (Enseignements des présidents de
l'Église, 2007, p. 404-405)
Brigham
Young (1801-1877) :
Réjouissez-vous
donc et priez sans cesse, et rendez grâces en tout, même
si c'est dans la destruction de vos biens, car c'est la main de Dieu
qui nous conduit et continuera à le faire. (Journal of
Discourses, vol. 1, p. 279).
C'est lorsque nous avons
ce que l'on appelle des épreuves que nous sommes le plus
heureux ; car alors, l'Esprit du Seigneur est accordé
d'une manière plus abondante aux fidèles. (Journal
of Discourses, vol. 5, p. 332)
Nous n'avons pas
suffisamment d'influence et de pouvoir pour réfuter les
mensonges que l'on diffuse sur nous. Nous devons nous reposer sur
Dieu, qui règne dans les cieux. Notre confiance repose en lui,
qui a créé les cieux, formé la terre, suscité
ses enfants sur la terre et donné l'intelligence qu'ils
possèdent. (Journal of Discourses, vol. 13, p. 177)
Pour ce qui est des
épreuves, ma foi, l'homme ou la femme qui jouit de l'esprit de
notre religion n'a pas d'épreuves. Libérez-vous du joug
de l'ennemi et prenez sur vous celui du Christ, et vous direz que son
joug est doux et son fardeau léger. Cela, je le sais par
expérience. (Journal of Discourses, vol. 16, p. 123).
Je dis aux saints des derniers jours :
Tout ce que nous avons à faire, c’est nous
instruire sur Dieu. Que les menteurs continuent à mentir et
les jureurs à jurer, et ils iront à leur perte. Tout ce
que nous avons à faire, c’est de continuer vers l’avant
et vers le haut et garder les commandements de notre Père et
Dieu, et il confondra nos ennemis. (Journal of
Discourses, vol. 19, p. 50)
John Taylor (1808-1887) :
Ne vous préoccupez
pas du monde ni de ce que les autres disent ou font, car ils ne
peuvent faire que ce que le Seigneur leur permet de faire. (Deseret
News, 31 août 1880, p. 1)
Wilford Woodruff
(1807-1898) :
Je souhaite dire aux
saints des derniers jours que tout ce que nous avons à faire
c’est d’être fidèles, de garder les
commandements du Seigneur, d’être humbles, de l’invoquer
avec ferveur et tout ira bien pour nous. (Millennial Star, 22 août
1892, p. 532)
Joseph
F. Smith (1838-1918) :
Chaque jour, il convient
que nous accomplissions notre devoir et vivions notre religion.
Servons toujours le Seigneur en droiture et il sera notre Père
et notre Ami, et nos ennemis n’auront aucun pouvoir sur nous.
(Deseret News, 8 août 1884, p. 1)
Nous pardonnons à
ceux qui nous offensent. Ceux qui ont dit du mal de nous, qui nous
ont calomniés devant le monde, nous n’avons à
leur égard aucune rancune dans le cœur. Nous disons :
Que Dieu juge entre eux et nous ; qu’il les récompense
selon leurs actes.
Nous leur offrirons notre
amitié et nous les accueillerons parmi nous s’ils se
repentent de leurs péchés, viennent au Seigneur et
vivent. Quelque méchants qu’ils aient été,
quelque sottement qu’ils aient agi, s’ils s’en
repentent, nous les recevrons les bras ouverts et nous ferons tout ce
que nous pourrons pour les aider. (Conference Report, avril 1902, p.
86)
Le mépris est
l’héritage d’un peuple élu. Devons-nous par
conséquent rechercher le mépris du monde ?
Certainement pas. Cependant, nous ne devons pas nous laisser
décourager parce qu’il nous est imposé sans que
nous l’ayons cherché.
Le
mépris du monde a été à ce point notre
sort que nous n'avons aucune raison d'être découragés
lorsqu'il vient, même sous ses formes virulentes.
Le danger ne réside
pas tellement dans notre caractère particulier que dans la
disposition de beaucoup des nôtres à rechercher la
popularité à tout prix. (Juvenile Instructor,
vol. 39, août 1904, p. 464)
Dieu s'occupera d'eux en son temps et
à sa manière, et il nous suffit de faire notre devoir,
de garder nous-mêmes la foi, d'accomplir nous-mêmes des
actes de justice dans le monde et de laisser les conséquences
entre les mains de celui qui gouverne tout pour le bien de ceux qui
l'aiment et gardent ses commandements. (Conference Report, avril
1905, p. 6)
Que le Seigneur ait pitié
de ceux qui cherchent à faire du mal à la cause de
Sion.
Je demande miséricorde
pour mes ennemis : ceux qui mentent à mon sujet, qui me
calomnient et disent faussement toute sorte de mal contre moi. En
retour, je supplie Dieu, mon Père céleste, d’avoir
pitié d’eux, car ceux qui le font, ne sachant pas ce
qu’ils font, sont seulement séduits, et ceux qui le font
en toute connaissance ont certainement besoin avant tout de la
miséricorde, de la compassion et de la pitié de Dieu.
Que Dieu ait pitié
d’eux. Qu’il leur fasse miséricorde. Je ne
voudrais pour rien au monde toucher à un cheveu de leur tête.
Je ne voudrais pas mettre d'obstacle sur leur chemin vers la
prospérité. Non, et je supplie mes frères de ne
pas toucher aux ennemis de notre peuple et à ceux qui...
calomnient et mentent contre les serviteurs du Seigneur.
Ayez pitié d’eux.
Ne les touchez pas car c’est cela qu’ils voudraient.
Laissez-les tranquilles. Laissez-les aller. Donnez-leur la liberté
de parole qu'ils désirent. Laissez-les raconter leur propre
histoire et écrire leur propre condamnation. Nous pouvons nous
le permettre. Ils ne nous font pas de mal, et si cela leur procure un
amusement quelconque, grand bien leur fasse. (Conference Report,
octobre 1905, p. 95)
Nous ne faisons pas la
guerre contre les principes des autres ; nous ne faisons pas la
guerre contre leurs Églises ni contre leurs croyances
religieuses. Nous n’en avons pas l’intention, et cela ne
fait pas partie de notre mission. (Improvement Era, p. août
1906, p. 808-809)
Nous ne sommes pas découragés,
nous ne sommes pas abattus, nous ne sommes pas déprimés.
Nous croyons au Seigneur et nous savons... que ce n'est pas grâce
à la sagesse des hommes que nous avons échappé
aux complots, aux plans et aux machinations de nos ennemis et qu'il
nous a été permis de vivre et de progresser dans le
pays, de devenir ce que nous sommes, mais c'est grâce à
la sagesse, à la miséricorde et à la bénédiction
de celui qui préside aux destinées non seulement des
hommes mais aussi des pays. (Conference Report, octobre
1906, p. 2)
Il y a
des ennemis de l’œuvre du Seigneur comme il y a eu des
ennemis du Fils de Dieu.
Je leur pardonne. Je les
laisse entre les mains du juge équitable. Qu'il les traite
comme il lui semblera bon. (Conference Report, octobre 1907, p. 5-6)
Il est écrit, et
je crois que c'est vrai, que bien qu'il faille qu'il y ait des torts,
malheur à ceux par qui ils viennent. Mais ils sont dans la
main du Seigneur comme nous. Nous ne les accusons pas à tous
cris. Nous sommes disposés à les laisser entre les
mains du Tout-Puissant pour qu'il les traite comme bon lui semble.
Dieu s’occupera
d'eux en son temps et à sa manière, et il nous suffit
de faire notre devoir, de garder nous-mêmes la foi, d’accomplir
nous-mêmes des actes de justice dans le monde et de laisser les
conséquences entre les mains de celui qui gouverne tout pour
le bien de ceux qui l’aiment et gardent ses commandements.
(Conference Report, avril 1908, p. 2-3)
Pour ma part, je ne crains pas
l’influence de nos ennemis de l’extérieur autant
que je crains celle de ceux de l’intérieur... comme le
sont un grand nombre de faiblesses de notre nature humaine déchue...
Ce sont là les ennemis contre lesquels nous devons lutter ;
ce sont les plus grands que nous ayons à combattre dans le
monde, et ils sont les plus difficiles à vaincre... Notre
tâche est de dominer nos passions, de vaincre nos ennemis
intérieurs et de veiller à ce que notre cœur soit
droit aux yeux du Seigneur, qu’il ne contienne rien de nature à
affliger son Esprit et à nous écarter du chemin du
devoir. (Gospel Doctrine, chap. 18, dernier paragraphe)
Joseph
Fielding Smith (1876-1972) :
Aujourd'hui, nous
subissons les attaques de personnes mal intentionnées qui
s'efforcent... de détruire le témoignage des membres de
l'Église, et beaucoup... sont en danger du fait de leur manque
de compréhension et parce qu'ils ne recherchent pas l'aide de
l'Esprit... Le Seigneur a commandé que les membres... soient
diligents... et étudient... les vérités
fondamentales de l'Évangile... Chaque personne baptisée
peut avoir un témoignage ferme... mais il... faiblira et
finira par disparaître faute... d'étude, d'obéissance
et d'efforts diligents pour connaître et comprendre la vérité.
(Conference Report, octobre 1963, p.
22)
Marvin
J. Ashton (1915-1994) :
Il y a quelques mois,
certains de nos missionnaires dans une île lointaine du
Pacifique sud apprirent que j'allais bientôt rendre visite à
cet endroit pendant deux ou trois jours. Lorsque j'arrivai les
missionnaires m'attendaient avec impatience pour me communiquer de la
documentation anti-mormone que l'on diffusait dans leur secteur. Ils
étaient énervés par les accusations et étaient
avides d'envisager des représailles.
Les missionnaires étaient
assis au bord de leur chaise, tandis que je lisais les calomnies et
les fausses déclarations publiées par un pasteur qui
apparemment se sentait menacé par leur présence et
leurs succès. En lisant la brochure contenant les affirmations
méchantes et ridicules, je me mis à sourire, à
la grande surprise de mes jeunes collaborateurs. Lorsque j'eus fini,
ils demandèrent : « Qu'est-ce qu'on fait
maintenant ? Quelle est la meilleure façon de
contrecarrer ces mensonges ? »
Je répondis :
« À l'auteur de ces propos, nous ne faisons rien. »
Il y a des gens et des
organisations qui essaient de nous inciter aux querelles à
coup de calomnies, d'insinuations et de classifications
inconvenantes. Ce serait un manque de sagesse de notre part dans la
société d'aujourd'hui que de nous laisser énerver,
déconcerter ou offenser parce que d'autres semblent trouver
plaisir à énoncer faussement notre position ou
l'orientation de nos efforts. Nos principes, notre niveau ne seront
pas inférieurs à ce qu'ils sont à cause de ce
que disent les chercheurs de querelles. Notre tâche est
d'expliquer notre position par la raison, la persuasion amicale et
des faits précis. Il nous appartient de rester fermes et
inexorables en ce qui concerne les questions morales de notre époque
et les principes éternels de l'Évangile, mais nous ne
devons nous quereller avec aucun homme ni aucune organisation.
Il est extrêmement
important de savoir marquer son désaccord sans être
désagréable. Il faut que nous soyons tous en mesure de
prendre part à des discussions quant aux faits et à une
étude valable, mais jamais dans des disputes et des querelles.
Si Satan peut réussir
à susciter chez nous l'habitude de nous disputer, de nous
quereller et de contester, il lui est plus facile de nous entraîner
dans les péchés plus graves qui peuvent nous faire
perdre notre vie éternelle. Un esprit querelleur peut
influencer presque tous les aspects de notre vie. Une lettre furieuse
écrite à la hâte peut nous hanter parfois pendant
des années. Quelques mots malavisés dits
inconsidérément peuvent détruire un mariage, une
amitié ou empêcher les progrès d'une communauté.
(L’Étoile, octobre 1978, p. 8-15)
Gordon
B. Hinckley (1910-2008) :
Nous vivons dans une
société qui se nourrit de critiques. Écrivains
dans les journaux et commentateurs ne vivent que de critiques et l’on
en trouve trop chez nos membres. Critiquer est si facile et il faut
savoir se discipliner pour y résister. Mais si en tant que
peuple, nous nous édifions et nous nous soutenons
mutuellement, le Seigneur nous accordera la force de résister
aux tempêtes et de poursuivre notre progression à
travers toutes les adversités. L'ennemi de la vérité
voudrait nous diviser et cultiver en nous la critique qui, si nous
lui permettons de l'emporter, ne fera que nous décourager de
poursuivre ce but donné par Dieu. Nous ne pouvons nous
permettre de laisser ceci se produire. Nous devons nous rapprocher et
nous épauler, le fort aidant le faible, ceux qui ont beaucoup
aidant ceux qui ont peu. Si nous nous conduisons ainsi, aucun pouvoir
de la terre ne pourra arrêter cette œuvre.
Nous devons progresser
avec foi. Voici ce que le Seigneur dit à ses saints à
une époque encore plus difficile : « Ne
craignez donc point, petit troupeau ; faites le bien, laissez la
terre et l'enfer s'unir contre vous, car si vous êtes édifiés
sur mon roc, ils ne peuvent vaincre... Tournez-vous vers moi dans
chacune de vos pensées ; ne doutez pas, ne craignez pas »
(D&A 6:34, 36).
Je vous exhorte à
penser au tout dans son ensemble et à cesser de vous soucier
des petites imperfections. Abraham Lincoln était un homme
dégingandé au visage allongé et taillé à
coups de serpe. Beaucoup ne virent que les imperfections de son
aspect. D'autres se moquèrent de sa façon de marcher et
regardèrent si bas qu'ils ne virent jamais la vraie grandeur
de cet homme. Cette vision élargie ne fut perçue que
par ceux qui virent le personnage dans son entier : corps,
intelligence et esprit, alors qu'il était à la tête
d'une nation divisée à son heure la plus sombre, la
liant « sans malveillance envers quiconque, avec de la
charité pour tous, avec fermeté dans le droit que
Dieu » lui inspira de voir (Deuxième discours
inaugural).
Il existe bien sûr
des aberrations dans notre histoire. Si nous cherchons bien, nous
pouvons trouver des défauts dans la vie de tous les hommes,
sans oublier celle de nos dirigeants, passés et présents.
Mais ils ne sont que fortuits par rapport à l'importance de
leur service et à la grandeur de leurs contributions.
Gardez à l'esprit
le tout dans son ensemble car cette cause est aussi importante que
toute l'humanité et aussi large que toute l'éternité.
Il s’agit de l’Église et du royaume de Dieu.
(L’Étoile, octobre 1982, p. 96-97)
Marvin
J. Ashton (1915-1994) :
Que l'on murmure ou que
l'on crie vulgairement les accusations, les insinuations, les
calomnies ou les mensonges, l'Évangile de Jésus-Christ
nous rappelle que nous ne devons pas rendre la pareille ou avoir
l'esprit de querelle. « Ainsi, que tout homme soit prompt
à écouter, lent à parler, lent à se
mettre en colère ; car la colère de l'homme
n'accomplit pas la justice de Dieu » (Jacques 1:19, 20).
Au monde et surtout aux
membres de l'Église de Jésus-Christ des saints des
derniers jours, nous déclarons qu'il n'y a pas de temps pour
la querelle.
Le poète Robert
Frost a défini un jour l'éducation comme « le
pouvoir d'écouter presque tout, sans perdre son calme ou la
confiance en soi ». Il est probable qu'il y aura toujours
autour de nous des anti-mormons. Nous encourageons donc tous nos
membres à refuser de devenir anti-anti-mormons. Selon les
paroles sages du passé, pouvons-nous « vivre et
laisser vivre » ? (Johann
Schiller, in The Home Book of
Quotations, New York, Dodd, Mead &
Company, 1935, p. 1119).
Certainement, l'un des
droits sacrés que Dieu nous a donnés, c'est celui de
choisir notre attitude dans n'importe quelle situation donnée.
Nous pouvons laisser les événements qui nous entourent
déterminer nos actions ou nous pouvons personnellement assumer
et régler notre vie en utilisant comme directives les
principes de la religion pure.
Il me semble qu'il n'y a
jamais eu dans l'histoire de période où il a été
plus important pour nous d'être engagés dans la religion
pure telle qu'elle est enseignée par le Sauveur. Cette
religion ne consiste pas à rendre la pareille ou à
échanger des mauvaises actions ou des paroles dures. La
religion pure comprend la capacité de chérir, d'édifier
et de tendre l'autre joue au lieu de détruire. (L’Étoile,
avril 1983, p. 128-130)
Gordon
B. Hinckley (1910-2008) :
Nous vivons à une
époque où le monde entier est agité. Nous
passons de temps en temps par des périodes difficiles. Ne
désespérez pas. N'abandonnez pas. Attendez le soleil
qui brille derrière les nuages.
Ne permettez pas aux
prophètes de malheur de mettre votre potentiel en péril.
J'exhorte chacun de nous
à continuer de mettre notre coeur au diapason de l'Esprit. Si
nous le faisons, notre vie en sera enrichie. Nous nous sentirons
vraiment de la famille de Dieu notre Père éternel. Nous
connaîtrons une douce joie que l'on ne peut connaître
autrement.
Ne nous laissons pas
prendre au piège des arguments trompeurs du monde, lesquels,
pour la plupart, sont négatifs et produisent des fruits amers.
Allons de l'avant avec foi dans l'avenir, en parlant avec optimisme
et en manifestant de l'assurance. Si nous le faisons, nous
communiquerons notre force aux autres.
Le
Sauveur traversait la foule lorsqu'une femme qui était malade
depuis longtemps toucha son vêtement. Il s'aperçut
qu'une force était sortie de lui. Cette force avait été
communiquée à la femme. Qu'il en soit ainsi de chacun
de nous.
Le
Seigneur dit à Pierre : « Simon, Simon, Satan
vous a réclamés pour vous passer au crible comme le
blé. Mais
j'ai prié pour toi, afin que ta foi ne défaille
pas, et toi, quand tu seras revenu (à moi) affermis tes
frères » (Luc 22:31, 32).
Ne
nous abandonnons pas à l'attitude négative qui est si
commune à notre époque. Il y a dans ce monde tant de
douceur, tant de décence et tant de beauté sur
lesquelles on peut édifier. Nous avons accepté
l'Évangile de Jésus-Christ. Évangile signifie
« bonne nouvelle » ! Le message du
Seigneur est un message d'espérance et de salut ! La voix
du Seigneur publie de bonnes nouvelles ! L'oeuvre du Seigneur
est une oeuvre de réalisations glorieuses !
En une
heure sombre et troublée, le Seigneur a dit à ceux
qu'il aimait : « Que votre coeur ne se trouble pas et
ne s'alarme pas » (Jean 14:27).
Ces
paroles célèbres, qui inspirent la confiance, sont
comme un phare pour chacun de nous. En lui nous pouvons vraiment
mettre toute notre foi. Car il ne nous fera jamais défaut,
ni lui ni ses promesses.
(juin 1983, dans
L'Étoile,
février 1986)
La
Première Présidence :
Nous vous rappelons que parmi les
bénédictions des membres de l'Église, il y a le
don du Saint-Esprit qui est conféré à chaque
personne au moment de la confirmation. Les membres et les dirigeants
qui vivent fidèlement les principes de l'Évangile de
Jésus-Christ jouiront de ce don. Nous sommes certains que si
vous répondez dans un esprit de prière et d'humilité,
vous aurez l'inspiration. (Lettre de la Première Présidence,
le 1er décembre 1983)
Gordon
B. Hinckley (1910-2008) :
Ne tombez pas dans le
piège de la sagesse du monde qui, dans sa majeure partie, est
négative et qui produit rarement, si jamais, de bons fruits.
Veillez plutôt à regarder vers Dieu, et à vivre
(voir Alma 37:47).
Frères, l'Église
est vraie. Ceux qui la dirigent n'ont qu'un seul désir et
c'est de faire la volonté du Seigneur. Ils cherchent sa
direction en toutes choses. Il n'y a pas de décision
importante affectant l'Église qui soit prise sans que l'on
prie à ce propos, en allant à la source de toute
sagesse pour obtenir des conseils. Suivez les dirigeants de l'Église.
Dieu ne permettra pas que l'on égare son œuvre.
Frères, si nous
sommes dignes de son inspiration, il n'y aura jamais de doute dans
notre esprit à propos de la vérité de cette
œuvre et de la grande mission de ce royaume. (L’Étoile,
avril 1984, p. 90-91)
Marvin
J. Ashton (1915-1994) :
Notre intention n'est pas
de nous quereller ni de demander notre temps égal de réponse.
Nous invitons les dissidents ainsi que tous les autres à
ouvrir les yeux et à voir les beautés et les choses
intéressantes à la disposition de ceux qui suivent la
voie tracée par Jésus et qui cherchent le bien.
Ceux qui sont fermement
engagés à vivre l’Évangile de Jésus-Christ
ne seront pas confus, confondus ni égarés. (L’Étoile,
avril 1984, p. 115-117)
Bruce
R. McConkie (1915-1985) :
L'Église
est comme une grande caravane : organisée, préparée,
suivant un trajet prévu, avec ses capitaines de dix et ses
capitaines de cent à leur place. Qu'importe si quelques chiens
aboient sur les talons des voyageurs fatigués ou si les
prédateurs réclament ceux qui tombent sur le bord du
chemin ? La caravane passe.
Rencontre-t-elle
un ravin à traverser, des sables mouvants, une côte
abrupte ? Peu importe. Les bœufs sont forts et les chefs
d'attelage connaissent leur tâche. La caravane passe.
Des
tempêtes se déchaînent-elles sur le chemin, des
inondations emportent-elles les ponts, doit-on franchir des déserts
et passer des fleuves à gué ? C'est la vie dans ce
monde déchu. La caravane passe.
Devant
nous se trouve la cité céleste, la Sion éternelle
de notre Dieu, où tous ceux qui conservent leur position dans
la caravane seront rassasiés, désaltérés
et trouveront du repos. Dieu soit loué, la caravane passe !
(L'Étoile,
avril 1985, p. 70)
Gordon
B. Hinckley (1910-2008) :
Comme la
plupart d'entre vous le savent, ces quatre ou cinq dernières
années, nous avons vécu un épisode intéressant
de l'histoire de l'Église. Deux lettres nous sont tombées
entre les mains qui ont été saisies par les médias
quand nous les avons annoncées. On les a répercutées
dans le monde entier comme des preuves écrites venant remettre
en question l'authenticité de l'Église. Quand nous les
avons annoncées, nous avons déclaré qu'elles
n'avaient rien à voir avec les bases de notre histoire. Mais
certains, dotés d'une foi limitée, vraisemblablement
toujours prompts à accepter ce qui est négatif, ont
pris les affirmations et les extrapolations des médias pour
argent comptant. Je me rappelle la lettre de quelqu'un qui a demandé
que son nom soit rayé des registres de l'Église parce
qu'il ne pouvait plus croire en une Église qui avait à
voir avec l'expérience de la salamandre.
Aujourd'hui, comme vous
le savez, ces lettres ainsi que d'autres documents ont été
reconnus par leurs auteurs comme étant des faux et
s'inscrivaient dans un plan mauvais et pervers qui a abouti à
l'assassinat de deux personnes.
Je me demande ce qu'ont
pensé ceux dont la foi a été ébranlée,
depuis que le faussaire a confessé son crime.
Mais je m'empresse
d'ajouter qu'une vaste majorité de membres de l'Église,
à l'exception d'un tout petit nombre, ne se sont pas arrêtés
à cela et ont continué à servir fidèlement,
en vivant selon la conviction fermement enracinée dans la
connaissance qui vient de la puissance du Saint-Esprit. Ils ont su
alors comme ils savent maintenant que Dieu veille sur cette œuvre,
que Jésus-Christ est à la tête de cette Église,
qu'elle est vraie et que le bonheur et la progression viennent du
fait de suivre ses préceptes et ses enseignements.
Ma prière
constante en faveur de l'Église entière est la
suivante : Seigneur, augmente notre foi, afin de nous élever
au-dessus des faibles détracteurs de ta grande et sainte
œuvre. Donne-nous une volonté plus ferme. Accorde-nous
d'édifier et d'agrandir ton royaume selon ton grand
commandement, afin que cet Évangile puisse être prêché
dans le monde entier en témoignage à toutes les
nations. (L’Étoile, janvier 1988, p. 52)
Ezra
Taft Benson (1899-1994) :
Nous devons utiliser le
Livre de Mormon pour réfuter les objections contre l'Église.
Dieu le Père et
son Fils Jésus-Christ se sont révélés à
Joseph Smith dans une vision merveilleuse. Joseph Smith a parlé
de cet événement glorieux à un pasteur. Il a eu
la surprise d'entendre celui-ci dire que les visions ou les
révélations n'existaient plus de nos jours, que tout
cela avait cessé (voir Joseph Smith, Histoire, 21).
Cette réflexion
symbolise pratiquement toutes les objections qui ont été
et sont faites contre l'Église par des non-membres et des
dissidents : ils ne croient pas que Dieu révèle sa
volonté aujourd'hui à l'Église par des
prophètes.
Toutes les objections
peuvent être ramenées à la question de savoir si
Joseph Smith et ses successeurs étaient et sont des prophètes
de Dieu recevant la révélation divine.
Le fait que nous avons ou
non aujourd'hui des prophètes et la révélation
dépend de la véracité du Livre de Mormon.
Par conséquent, le
problème majeur que doit résoudre pour lui-même
l'objecteur, c'est de savoir si le Livre de Mormon est vrai.
Pour la plupart des gens,
si le Livre de Mormon est vrai, alors Jésus est le Christ,
Joseph Smith était son prophète, l'Église de
Jésus-Christ des saints des derniers jours est vraie, et elle
est dirigée aujourd'hui par un prophète qui reçoit
la révélation. (L'Étoile, mai 1988, p. 3,
6)
Neal A. Maxwell :
Mes frères et soeurs, la bonté discrète doit donc persévérer, même
quand, comme cela a été prophétisé, certains se déchaînent contre ce
qui est bon (voir 2 Néphi 28:20). De même les croyants doivent réagir
à l’arrogance des détracteurs avec douceur et clarté . Même si nous
sommes parfois tenaillés par le ressentiment, nous devons nous tourner
vers les autres, en particulier vers ceux qui sont découragés (voir
D&A 81:5). Si nos faiblesses en tant que peuple sont parfois
dénoncées, nous devons nous efforcer de nous améliorer. (L'Étoile,
juillet 1996, p. 74)
Gordon
B. Hinckley (1910-2008) :
Il y a des gens qui se
sont fait une mission d'essayer de détruire l'œuvre du
Seigneur. Il en a toujours été ainsi depuis le début
des temps, et à présent, plus que jamais, nous faisons
l'objet d'accusations, de mensonges et de sous-entendus conçus
pour mettre l'œuvre et les dirigeants dans l'embarras. La
réaction naturelle serait de se défendre
vigoureusement, de poursuivre en justice ces diffamateurs. Mais quand
on ressent ces sentiments, les paroles du Maître guérisseur
se font aussi entendre : « Vous avez entendu qu'il a
été dit : Tu aimeras ton prochain et tu haïras
ton ennemi. Mais moi, je vous dis : Aimez vos ennemis, bénissez
ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous
haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous
persécutent » (Mt 5:43, 44).
La plupart d'entre nous
ne sont pas encore arrivés à ce niveau de compassion,
d'amour et de pardon. Ce n'est pas facile. Cela exige une discipline
presque surhumaine. Mais en faisant des efforts, nous découvrons
qu'il y a un baume en Galaad, qu'il y a une source de guérison,
qu'il y a un grand pouvoir de guérison en Christ, et que si
nous voulons être vraiment ses serviteurs, nous devons
appliquer ce pouvoir de guérison non seulement aux autres,
mais aussi et surtout à nous-même. (L’Étoile,
janvier 1989, p. 51)
Nos détracteurs
dans notre pays et à l'étranger nous observent. Dans
leurs efforts pour nous prendre en défaut, ils écoutent
chacune de nos paroles dans l'espoir de nous prendre au piège.
Il pourra arriver que nous trébuchions de temps à
autre. Mais cela ne constituera pas un obstacle matériel pour
l'œuvre. Nous nous relèverons quand nous tomberons et
nous continuerons d'avancer.
Nous n'avons rien à
craindre. Nous avons tout à gagner. Dieu est à la
barre. Nous lui demanderons de nous guider. Nous écouterons la
petite voix tranquille de la révélation. Et nous
avancerons selon ses indications. (L’Étoile,
juillet 1997, p. 95)
James
E. Faust (1920-2007) :
La persévérance
de Joseph Smith a rendu possible le rétablissement de toutes
choses. Toute sa vie, il a été traité avec
mépris et été l’objet de moqueries, dès
le moment où il a raconté pour la première fois
la Première Vision à un prédicateur d’une
religion importante. Mais il n’a jamais vacillé, et il
nous a laissé son témoignage inébranlable. (Le
Liahona, mai 2005, p. 52)
Gordon
B. Hinckley (1910-2008) :
Nous
n’avons pas le désir de nous quereller avec qui que ce
soit. Nous enseignons l’Évangile de paix. Mais nous ne
pouvons pas renoncer à la parole du Seigneur telle qu’elle
nous est parvenue par l’intermédiaire des hommes que
nous avons soutenus comme prophètes.
Sans
querelle, sans dispute, sans offense, restons fermes, avançant
pour édifier le royaume de Dieu. Si nous rencontrons des
obstacles, surmontons-les calmement. Vainquons le mal en faisant le
bien. (Le Liahona,
janvier 2005, p. 5)
Ne nous
appesantissons pas sur la critique ni sur ce qui est négatif.
Prions pour avoir de la force ; prions pour avoir la capacité
et le désir d’aider autrui. Rayonnons de la lumière
de l’Évangile en tout temps et en tout lieu, afin que
l’Esprit du Rédempteur puisse émaner de nous.
Mes
frères, comme le Seigneur l’a dit à Josué,
fortifiez-vous et prenez courage, ne vous effrayez pas et ne vous
épouvantez pas, car l’Éternel, votre Dieu, sera
avec vous partout où vous irez (voir Josué 1:9). (Le
Liahona, mai 2006, p.
61)
Boyd
K. Packer :
L'opposition
ne cesse pas. Il y a des mauvaises interprétations et des
déformations de ce que nous sommes et de notre histoire.
Certaines sont inspirées par la méchanceté et
opposées sans nul doute aux enseignements de Jésus-Christ
et à son Évangile. Il arrive que des ecclésiastiques,
ou même des organisations religieuses s'opposent à nous.
Ils font ce que nous ne ferons jamais. Nous n'attaquons, ni ne
critiquons les autres, ni ne nous opposons à eux comme ils le
font avec nous.
Défendez
de plein gré l’histoire de l’Église et
n’ayez point honte de l’Évangile de Jésus-Christ
« car c’est une puissance de Dieu pour le salut de
quiconque croit » (Romains 1:16). Défendez de grand
coeur l’histoire de l’Église.
Nous
ferons face aux difficultés, car nous ne pouvons les éviter,
et enseignerons l’Évangile de Jésus-Christ et
enseignerons le Christ disant qu’il est notre Sauveur, notre
refuge et notre rédempteur. (Le
Liahona, novembre
2006, p. 87, 88)
Jeffrey
R. Holland :
Nous
n’avons pas à nous excuser de notre foi, mais nous ne
voudrions pas être mal compris…
Nous
n’avons pas pour objectif de rabaisser la croyance de qui que
ce soit ni la doctrine de
quelque religion que ce soit. Nous respectons la doctrine de chacun
comme nous demandons qu’on respecte la nôtre. (Le
Liahona, novembre
2007, p. 40, 41, 42)
Dallin
H. Oaks :
Nous vivons à une
époque où certains donnent une idée fausse des
croyances de ceux qu’ils appellent mormons et nous vilipendent
même à cause d’elles. Devant ces déformations,
nous avons le devoir de parler franchement pour expliquer notre
doctrine et nos croyances. C’est à nous de déclarer
nos croyances au lieu de laisser à d’autres le dernier
mot pour les déformer… Nous ne devons jamais
être autoritaires, véhéments ou injurieux. Comme
l’a enseigné l’apôtre Paul, nous devons
professer la vérité avec amour (voir Éphésiens
4:15). (Le Liahona, mai 2008, p. 28, 29)
Robert
D. Hales :
La mise en cause et la
critique de nos croyances est l’une des grandes épreuves
de la vie sur terre.
Certains pensent à
tort que des réponses telles que le silence, la douceur, le
pardon et un humble témoignage sont un signe de passivité
ou de faiblesse. Mais, aimer nos ennemis, bénir ceux qui nous
maudissent, faire du bien à ceux qui nous haïssent et
prier pour ceux qui nous maltraitent et nous persécutent exige
de la foi, de la force et surtout le courage d’un chrétien.
Nous
répondons à nos accusateurs sans les accuser en retour.
Ce n’est pas de la faiblesse. C’est
le
courage d’un chrétien.
Avec les
années, nous apprenons que les contestations à l’égard
de notre foi ne sont pas nouvelles et qu’elles ne vont pas
disparaître de si tôt. Mais les
vrais disciples du Christ voient des possibilités au milieu de
l’opposition.
Le Sauveur a dit : «
Celui qui a l’esprit de querelle n’est pas de moi »
(3 Néphi 11:29). Il est encore plus regrettable pour un membre
de l’Église de réagir à ce genre
d’accusation d’une façon non chrétienne que
pour l’Église d’être accusée de ne
pas être une Église chrétienne.
Notre Père céleste
est certainement attristé – et le diable se réjouit
– lorsque nous débattons d’une façon
agressive de nos différences doctrinales avec nos voisins
chrétiens.
En
tant que vrais disciples, notre souci principal doit être le
bien-être des autres et non la volonté d’avoir
raison.
Comme le
Sauveur l’a montré avec Hérode, quelquefois,
les vrais disciples doivent faire preuve du courage d’un
chrétien en ne disant rien.
Parfois, des personnes
veulent que nous descendions des hauteurs pour les rejoindre pour un
pugilat théologique dans la boue. Ces quelques personnes
querelleuses n’aiment rien tant que chercher la bagarre en
matière de religion, que ce soit sur l’Internet ou en
personne. Il vaut toujours mieux rester sur les hauteurs du respect
mutuel et de l’amour.
Nous avons un grand
ouvrage à exécuter et il ne se fera pas si nous nous
permettons de nous arrêter, de nous quereller et d’être
distraits. (Le Liahona, novembre 2008, p. 72-74)
Boyd
K. Packer :
Lucifer, qui a été
chassé de la présence de notre Père, est
toujours à l’œuvre. Avec les anges qui l’ont
suivi, il perturbera l’œuvre du Seigneur et essaiera de
la détruire… Mais nous tiendrons
ferme. Nous allons nous ancrer, en tant que familles et en tant
qu’Église, à ces principes et à ces
ordonnances. Quelles que soient les épreuves qui nous
attendent, et elles seront nombreuses, nous devons rester fidèles.
(Le Liahona, novembre 2008, p. 88-91)
Quentin
L. Cook :
En dépit de
l’importance de nos différences doctrinales avec les
autres confessions, notre attitude envers elles a été
de nous abstenir de les critiquer. Elles font beaucoup de bien. Elles
bénissent l’humanité. Beaucoup d’entre
elles aident leurs membres à connaître le Sauveur et ses
enseignements. (Le Liahona, mai 2009, p. 34, 35, 36, 37)
Thomas
S. Monson :
Rien ne plairait plus à
l’adversaire que de vous voir laisser les moqueries et les
critiques envers l’Église vous amener à mettre
vos croyances en question et à douter. Si vous le nourrissez
constamment, votre témoignage vous gardera en sécurité.
(Réunion générale des Jeunes Filles, 28 mars
2009, Le Liahona, mai 2009, p. 126)
David
A. Bednar :
Nous, saints fidèles,
sommes allés de l’avant, avec la promesse suivante du
Seigneur : « Je ne souffrirai pas qu'ils détruisent
mon œuvre ; oui, je leur montrerai que ma sagesse est plus
grande que la ruse du diable » (D&A 10:43).
Nous ne devons pas être
surpris par les efforts de Satan pour contrarier ou discréditer
le culte et l’œuvre du temple.
Nous rencontrons
actuellement et rencontrerons encore de grandes oppositions à
l’œuvre du Seigneur. Mais, comme les pionniers qui ont
trouvé le lieu que Dieu leur avait préparé, nous
pouvons prendre courage et nous recouvrir du bouclier, sachant que
Dieu sera notre soutien (voir Cantiques, n° 18). (Le Liahona,
novembre 2009, p. 98, 99, 100)
Neil
L. Andersen :
Dans le Livre de Mormon,
il est question de la vision de l’arbre de vie donnée à
Léhi.
Un ange expliqua que les
railleries, les moqueries, les doigts pointés avec mépris
représentaient l’orgueil et la sagesse du monde (voir
1 Néphi 11:35-36 ; 12:18-19).
Léhi dit tout
simplement : « Nous ne fîmes pas attention à
eux » (1 Néphi 8:33).
Malheureusement, il y en
eut d’autres dont le courage faiblit. L’Écriture
dit : « Après avoir goûté du
fruit, ils furent honteux à cause de ceux qui se moquaient
d’eux ; et ils tombèrent dans des sentiers
interdits et se perdirent » (1 Néphi 8:28).
Il peut y avoir des
moments où nous nous sentons mal à l’aise lorsque
le mépris se moque et rejette ce qui est sacré pour
nous. Le président Monson a donné ce conseil :
« Si votre témoignage n’est pas fermement
enraciné, il vous sera difficile de résister aux
moqueries des gens qui s’attaqueront à votre foi »
(Le Liahona, mai 2009, p. 126).
Néphi a dit :
« Nous ne fîmes pas attention à eux »
(1 Néphi 8:33). Paul nous a donné cette
exhortation : « Ce n’est pas un esprit de
timidité que Dieu nous a donné… N’aie donc
point honte du témoignage à rendre à notre
Seigneur » (2 Timothée 1:7-8).
Le Seigneur a dit :
« Tu peux choisir par toi-même » (Moïse
3:17). Je vous promets que, si vous faites le choix de ne pas être
offensés ou d’avoir honte, vous sentirez son amour et
son approbation. Vous saurez que vous être en train de devenir
plus semblables à lui (voir 1 Néphi 19:9).
Comprendrons-nous tout ?
Non, naturellement. Nous mettrons certains problèmes de côté ;
nous les comprendrons plus tard.
Serons-nous parfois
étonnés de voir la colère que quelques-uns
éprouvent à l’égard de l’Église
du Seigneur et leurs efforts pour profiter de la foi chancelante des
faibles (voir 2 Néphi 28:20) ? Oui. Mais cela
n’empêchera ni la croissance ni la destinée de
l’Église, ni ne gênera la progression spirituelle
de chacun de nous qui sommes disciples du Seigneur Jésus-Christ. (Le Liahona, mai 2009, p. 126).
Nous enfonçons
profondément nos racines spirituelles en nous faisant
quotidiennement un festin des paroles du Christ dans les Écritures.
Nous faisons confiance aux paroles des prophètes vivants
placés devant nous pour nous montrer la voie. Nous prions sans
relâche et nous écoutons le murmure doux et léger
du Saint-Esprit qui apaise notre âme et nous guide. (Le
Liahona, novembre 2010, p. 40-42)
Dieter
F. Uchtdorf :
J’ai toujours aimé
faire du sport ou regarder une manifestation sportive. Mais j’avoue
qu’il y a des moments où le manque de courtoisie dans le
sport est gênant. Comment se fait-il que des être humains
normalement gentils et compatissants deviennent si intolérants
et pleins de haine face à une équipe adverse et à
ses supporters ?
J’ai vu des
supporters rabaisser et diaboliser leurs rivaux. Ils cherchent la
moindre faute pour l’amplifier. Ils justifient leur haine par
des généralisations à l’emporte-pièce
qu’ils appliquent à quiconque est lié à
l’équipe d’en face. Si la malchance touche
l’adversaire, ils s’en réjouissent.
Frères, de nos
jours nous voyons malheureusement trop souvent le même genre
d’attitude et de comportement s’étendre au
discours public sur la politique, l’ethnie et la religion.
Mes chers frères
de la prêtrise, amis et disciples bien-aimés du doux
Christ, ne devons-nous pas faire mieux que cela ? En tant que
détenteurs de la prêtrise, nous devons nous rendre
compte que tous les enfants de Dieu portent le même maillot.
Notre équipe est celle de la fraternité des hommes.
Cette vie dans la condition mortelle est notre terrain de sport.
Notre but est d’apprendre à aimer Dieu et d’éprouver
le même amour à l’égard de nos semblables.
Nous sommes ici pour obéir à sa loi et établir
le royaume de Dieu. Nous sommes ici pour construire, édifier,
traiter équitablement et encourager tous les enfants de notre
Père céleste. (Le Liahona, novembre 2010, p. 56)
Dallin
H. Oaks :
Lorsqu’un
événement à venir ou un principe de l’Évangile nous laisse dans
l’incertitude, il est généralement préférable d’agir en fonction de ce
que nous savons et de faire confiance à notre Père céleste aimant pour
nous donner davantage de connaissance lorsque nous en aurons réellement
besoin. » (Dallin H. Oaks, Life’s Lessons Learned, 2011, p. 130-169)
David A. Bednar :
Mon espoir, surtout pour les personnes qui sont troublées par de telles
circonstances, est qu’elles se posent cette question : ‘Suis-je
disposée à mettre de côté ou à perdre l’intégralité de la vérité
rétablie à cause d’événements historiques pour lesquels nous n’avons
peut-être pas tous les renseignements pertinents ou à cause
d’expériences gênantes avec d’autres membres de l’Église ?’ Pour juger
avec sagesse, tenez compte de l’intégralité de l’Évangile de
Jésus-Christ : toutes les vérités révélées au cours de la dispensation
de la plénitude des temps. (Religious Educator 12, n° 2, 2011, p. 10-11)
Jeffrey R. Holland :
Dans les moments de crainte ou de doute ou dans les périodes de
trouble, gardez le terrain que vous avez déjà conquis, même si ce
terrain est limité… Quand ces moments surviennent, que les problèmes
surgissent et qu’ils ne se résolvent pas immédiatement, accrochez-vous
fermement à ce que vous savez déjà et tenez bon jusqu’à ce que vous
obteniez plus de connaissance… Le problème, ce n’est pas l’ampleur de
votre foi ou le niveau de votre connaissance, mais l’intégrité que vous
démontrez à l’égard de la foi que vous possédez et de la vérité que
vous connaissez déjà. » (Le Liahona, mai 2013, p. 93-94)
Dallin
H. Oaks :
Nous restons soumis à
l’alliance d’aimer Dieu et de garder ses commandements et
de nous abstenir de servir d’autres dieux ou d’autres
priorités, mêmes celles qui deviennent de plus en plus
populaires à notre époque. Dans cette
détermination nous risquons d’être mal compris et
nous pouvons être accusés de fanatisme, être
victimes de discrimination ou devoir affronter des incursions contre
notre libre exercice de la religion. Si c’est le cas, je pense
que nous devons nous souvenir de notre première priorité,
servir Dieu, et, tout comme nos prédécesseurs, les
pionniers, tirer nos charrettes à bras personnelles avec le
même courage qu’ils ont démontré. (Le
Liahona, novembre 2013, p. 75)
Jeffrey
R. Holland :
Si ce n’est pas déjà
le cas, il vous arrivera de vous trouver dans des situations où
vous devrez défendre votre foi ou peut-être même
subir des attaques personnelles, simplement parce que vous êtes
membres de l’Église de Jésus-Christ des saints
des derniers jours. Ces situations vous demanderont du courage et de
la courtoisie.
Défendez vos croyances avec
courtoisie et compassion, mais défendez-les. (Le Liahona,
mai 2014, p. 6)
Russel
M. Nelson :
Face à des sujets à
controverse, nous devons d’abord rechercher l’aide de
Dieu. (Le Liahona, mai 2014, p. 30)
M.
Russell Ballard :
Aucun de nous ne
peut se permettre de rester impassible, à regarder les desseins de
Dieu méprisés et mis de côté. J’invite particulièrement les
soeurs de toute l’Église à rechercher l’inspiration du ciel
pour savoir comment agir pour faire entendre la voix de leur foi et
de leur témoignage. Les Autorités générales et les soeurs qui ont
un poste de dirigeante générale ne peuvent pas le faire seules. Les
missionnaires à plein temps ne peuvent pas le faire seuls. Les
dirigeants de la prêtrise et les dirigeants d’auxiliaires ne
peuvent pas le faire seuls. Nous devons tous défendre notre Père
céleste et son plan. Nous devons tous défendre notre Sauveur et
témoigner qu’il est le Christ, que son Église a été rétablie
sur la terre et que le bien et le mal existent.
Nous
devons soutenir le plan de notre Père céleste. Nous devons le
défendre. Les gens sont en train de le rejeter. Nous, membres de
l’Église, ne pouvons pas rester sans rien faire et permettre que
cette situation perdure en n’ayant pas le courage nécessaire pour
faire entendre notre voix. (Le
Liahona, septembre 2014, p. 36-37)
Neil
L. Andersen :
Jésus a dit : « Bénissez
ceux qui vous maudissent... priez pour ceux qui vous maltraitent et
qui vous persécutent » (Matthieu 5:44). Faisons
preuve de gentillesse envers les personnes qui critiquent Joseph
Smith, sachant dans notre for intérieur que Joseph était
un prophète de Dieu et étant réconfortés
parce que nous savons que Moroni l’avait prédit (voir
Joseph Smith, Histoire 1:33).
Comment devrions-nous
répondre à quelqu’un qui s’interroge
sincèrement sur les commentaires négatifs qu’il
entend ou lit au sujet de Joseph Smith, le prophète ?
Bien entendu, nous accueillons toujours bien les questions honnêtes
et sincères.
Aux questions sur la
personnalité de Joseph, nous pouvons répondre par les
paroles des milliers de personnes qui l’ont connu
personnellement et ont donné leur vie pour l’œuvre
qu’il a contribué à établir. John Taylor,
qui reçu quatre balles quand les émeutiers tuèrent
Joseph, déclara plus tard : « Je témoigne
devant Dieu, devant les anges et devant les hommes, que [Joseph]
était un homme bon, respectable et vertueux, [...] qu’il
était irréprochable, en public comme en privé,
et qu’il a vécu et est mort en homme de Dieu. »
(Enseignements des présidents de l’Église : John
Taylor, 2001, p. 83 ; voir aussi D&A 135:3)
À quiconque
cherche sincèrement, nous pouvons rappeler que les
informations publiées sur l'Internet n’ont pas de filtre
de vérité. Aussi convaincantes soient-elles, certaines
informations ne sont tout simplement pas vraies.
Il y a quelques années
j’ai lu un article du magazine Time qui parlait d’une
lettre qu’on avait récemment découverte,
prétendument écrite par Martin Harris, et qui
contredisait le récit de Joseph Smith concernant la découverte
des plaques du Livre de Mormon (Time, 20 mai , 1985, p. 44). Quelques
membres ont quitté l’Église à cause de ce
document (voir Ensign, novembre 1987, p. 52). Hélas, ils sont
partis trop vite. Des mois plus tard, des experts ont découvert
(et le faussaire a confessé) que la lettre était un
faux (voir Richard E. Turley Jr., Victims : The LDS Church and the
Mark Hofmann Case, 1992). Il est tout à fait normal de
questionner ce qu’on entend dans les nouvelles, mais on ne doit
jamais douter du témoignage des prophètes de Dieu.
Nous pouvons rappeler à
celui qui recherche sincèrement que certains renseignements
sur Joseph Smith, bien que vrais, peuvent être présentés
complètement en dehors de leur contexte historique. Russell M.
Nelson a illustré ce point. Il a dit : « J’étais
assistant du gouvernement américain au centre de contrôle
des épidémies à Atlanta (Géorgie). Un
jour, après nos réunions, attendant qu’un taxi
m’amène à l’aéroport, je me suis
allongé sur la pelouse pour profiter des quelques rayons de
soleil, avant de retrouver le temps hivernal de l’Utah [...].
J’ai reçu plus tard par courrier une photo prise par un
photographe avec un télé-objectif, saisissant ce moment
de détente sur la pelouse avec la légende «
consultant gouvernemental au centre national de contrôle des
épidémies ». La photo était vraie, la
légende aussi, mais la vérité était
utilisée pour donner une impression fausse »
(Ensign, janvier 1986, p. 71). Ne rejetons pas quelque chose que nous
savons être vrai à cause de quelque chose que nous ne
comprenons pas encore.
Nous pouvons rappeler à
celui qui recherche sincèrement que Joseph n’était
pas le seul à avoir vu des anges. Les témoins du Livre
de Mormon ont écrit : « Nous déclarons,
en toute sincérité, qu’un ange de Dieu est venu
du ciel et... nous avons contemplé et vu les plaques »
(Livre de Mormon, Témoignage de trois témoins). Nous
pouvons citer beaucoup d’autres témoins (voir Joseph
Smith, Histoire 1:71, note de bas de page ; voir aussi Doctrine
et Alliances 76:23). (Le Liahona, novembre 2014).
Dallin
H. Oaks :
Les disciples du Christ
doivent être des exemples de civilité. Nous devons aimer
tous les gens, savoir les écouter et témoigner de
l’intérêt pour leurs croyances sincères.
Nous pouvons être en désaccord, mais nous ne devons pas
être désagréables. Nos prises de position et nos
déclarations portant sur des sujets controversés ne
doivent pas être animées d’un esprit de querelle.
Nous devons faire preuve de circonspection quand nous expliquons et
défendons notre position et exerçons notre influence.
Ce faisant, nous demandons que les autres ne soient pas offensés
par nos croyances religieuses sincères et le libre exercice de
notre religion. Nous recommandons à tous d’appliquer la
Règle d’or du Sauveur : « Tout ce que
vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites-le de même
pour eux » (Matthieu 7:12).
Quand notre point de vue
ne l’emporte pas, nous devons accepter de bonne grâce les
résultats qui ne sont pas en notre faveur et faire preuve de
courtoisie envers nos adversaires. Nous devons être en toutes
circonstances des personnes de bonne volonté envers tous. (Le
Liahona, novembre 2014).
David
A. Bednar :
Faites preuve de courage
et d'audace mais pas d'arrogance lorsque vous soutenez et défendez
nos croyances, et évitez les querelles. (Le Liahona,
janvier 2015, p. 17)
20. Pas de réponse
à chaque allégation
Boyd
K. Packer :
Ne soyez pas déconcertés
si vous ne pouvez pas expliquer toutes les insinuations de l’apostat
ni déjouer toutes les attaques des ennemis de l’Église
du Seigneur. En temps voulu, vous pourrez confondre les méchants
et inspirer les gens honnêtes. (L’Étoile,
juillet 1983, p. 35-36)
Ezra
Taft Benson (1899-1994) :
Nous ne sommes pas tenus
de répondre à toutes les objections. (L'Étoile,
mai 1988, p. 3, 6)
21. Le témoignage
ne peut être nié
Dallin
H. Oaks :
N’importe qui peut
être en désaccord avec notre témoignage personnel
mais personne ne peut le nier. (Le Liahona, mai 2008, p. 28,
29)
22. Forces positives
invisibles
Henry
B. Eyring :
Comme pour le serviteur
d’Élisée (2 Rois 6:15-17), ceux qui sont
avec vous sont en plus grand nombre que ceux que
vous voyez contre vous. Certains de ceux qui sont avec vous seront
invisibles à vos yeux mortels. (Le
Liahona, novembre 2008, p. 58)
23. Examiner les fruits que portent les contradicteurs
Dallin
H. Oaks :
Le Sauveur nous a
mis en garde contre les faux prophètes qui viennent à nous en vêtements
de brebis mais qui, au-dedans, sont des loups ravisseurs (voir 3 Néphi
14:15). Il nous a donné ce critère pour nous aider à choisir la vérité
parmi les différents enseignements qui pourraient nous troubler. Il a
enseigné : « Vous les reconnaîtrez à leurs fruits » (3 Néphi 14:16). «
Un bon arbre ne peut porter de mauvais fruits, ni un mauvais arbre
porter de bons fruits » (verset 18). Nous devons donc examiner les
résultats, les « fruits », des principes qui sont enseignés et des
personnes qui les enseignent. C’est la meilleure réponse aux nombreuses
objections que nous entendons contre l’Église et sa doctrine, ses
règles et ses dirigeants. Appliquez le critère que le Sauveur a
enseigné. Regardez les fruits, les résultats. (Le Liahona, mai 2020)
24. Réaction des
gens honnêtes et intelligents parmi le public
Joseph
F. Smith (1838-1918) :
Nous remercions Dieu de
sa miséricorde et de ses bénédictions. Et je ne
sais pas si nous ne devons pas une certaine reconnaissance à
ceux qui se sont opposés avec cruauté à l'œuvre
du Seigneur. Car c'est au cœur de toute leur opposition et de
leur lutte amère contre notre peuple que le Seigneur a
développé sa puissance et sa sagesse et qu'il a porté
son peuple plus complètement à la connaissance et à
la faveur des gens intelligents de la terre. Par les moyens mêmes
que ceux qui sont opposés à l'Église ont
employés, il a fait du bien à Sion. (Conference
Report, avril 1908, p. 2-3)
Gordon
B. Hinckley (1910-2008) :
L'Église est de
plus en plus reconnue dans notre pays et à l'étranger
pour ce qu'elle est véritablement. Il y a encore des gens,
assez nombreux, qui critiquent et qui se rebellent, qui apostasient
et élèvent la voix contre cette œuvre. Il y en a
toujours eu. Ils déclament leur rôle en traversant la
scène de la vie, puis on les oublie. Je suppose qu'il y en
aura toujours tant que nous nous efforcerons de faire l'œuvre
du Seigneur. Les gens honnêtes discerneront ce qui est vrai et
ce qui est faux. (L’Étoile, juillet 1996, p. 90)
25. L'opposition dans
l'avenir
Boyd
K. Packer :
Lucifer, qui a été
chassé de la présence de notre Père, est
toujours à l’œuvre. Avec les anges qui l’ont
suivi, il perturbera l’œuvre du Seigneur et essaiera de
la détruire. (Le Liahona, novembre 2008, p. 88-91)
Robert
D. Hales :
La mise en cause et la
critique de nos croyances est l’une des grandes épreuves
de la vie sur terre.
Avec les
années, nous apprenons que les contestations à l’égard
de notre foi ne sont pas nouvelles et qu’elles ne vont pas
disparaître de si tôt. Mais les
vrais disciples du Christ voient des possibilités au milieu de
l’opposition.
(Le
Liahona,
novembre 2008, p. 72-74)
Ces dernières
décennies, les malentendus et les persécutions intenses
qu'ont connus les premiers saints ont en grande partie été
épargnés à l'Église. Cela ne sera pas
toujours le cas. (Le Liahona, novembre 2013, p. 7)
Dallin
H. Oaks :
Nous
restons soumis à l’alliance d’aimer Dieu et de
garder ses commandements et de nous abstenir de servir d’autres
dieux ou d’autres priorités, mêmes celles qui
deviennent de plus en
plus populaires à notre époque. Dans cette
détermination nous risquons d’être mal compris et
nous pouvons être accusés de fanatisme, être
victimes de discrimination ou devoir affronter des incursions contre
notre libre exercice de la religion. Si c’est le cas, je pense
que nous devons nous souvenir de notre première priorité,
servir Dieu, et, tout comme nos prédécesseurs, les
pionniers, tirer nos charrettes à bras personnelles avec le
même courage qu’ils ont démontré. (Le
Liahona, novembre
2013, p. 75)
Neil
L. Andersen :
Les commentaires négatifs
au sujet de Joseph Smith, le prophète, augmenteront au fur et
à mesure que nous nous approcherons de la seconde venue du
Sauveur. Les demi-vérités et les tromperies subtiles ne
diminueront pas. (Le Liahona, novembre 2014)
26. Avenir de l’Église
Joseph
Smith (1805-1844) :
L’enfer
peut bien répandre sa rage comme la lave incandescente du
Vésuve ou de l’Etna, ou de la plus effrayante
montagne en feu ; mais le mormonisme tiendra. L’eau, le feu, la
vérité et Dieu sont autant de réalités.
La vérité est le mormonisme. Dieu en est l’auteur.
(History of the Church, vol. 3, p. 296-298)
L’étendard
de la vérité a été dressé ;
aucune main impie ne peut empêcher l’œuvre de
progresser ; les persécutions peuvent faire rage, les
émeutiers peuvent s’attrouper, les armées
s’assembler, la calomnie diffamer, mais la vérité
de Dieu ira de l’avant hardiment, noblement et indépendante,
jusqu’à ce qu’elle ait pénétré
tout continent, visité tous les climats, balayé tous
les pays et résonné à toutes les oreilles,
jusqu’à ce que les desseins de Dieu soient accomplis et
que le grand Jéhovah dise que l’œuvre est
accomplie. (Times and
Seasons, 1er mars 1842, p. 709 ;
History of the Church, vol. 4, p. 540)
Brigham
Young (1801-1877) :
Le royaume continuera à
augmenter, à grandir, à se répandre et à
prospérer de plus en plus. Chaque fois que ses ennemis
entreprendront de le renverser, il s'étendra davantage et
deviendra plus puissant ; au lieu de diminuer, il continuera à
augmenter, il se répandra d'autant plus et deviendra plus
merveilleux et plus visible aux yeux des nations, jusqu'à ce
qu'il remplisse la terre entière. (Journal of Discourses,
vol. 1, p. 203)
Voilà vingt-sept
ans que la guerre est déclarée aux saints, et nos
ennemis ne se sont repliés que pour reprendre des forces et
trouver des prétextes pour lancer d'autres attaques. Cet
esprit s'accroîtra-t-il ? Si oui, et si nous aimons notre
religion, laissez-moi vous dire que nous nous accroîtrons plus
rapidement que nos ennemis. (Journal of Discourses, vol. 5, p.
340)
Heber J. Grant
(1856-1945) :
L’Église ne
connaîtra pas l’échec. Elle est établie
pour la dernière fois, elle ne sera jamais donnée à
un autre peuple ni ne sera jamais détruite. (Gospel
Standards, p. 87)
Cette œuvre appelée
mormonisme est l’Évangile de Jésus-Christ, notre
Rédempteur, et elle est le plan de vie et de salut ; et toute
l’incrédulité du monde, toute l’opposition
du monde entier ne peuvent l’arrêter. Dieu l’a
établie et elle ira toujours de l’avant jusqu’à
ce qu’elle accomplisse sa destinée. (Conference Report,
octobre 1923, p. 161)
Joseph
F. Smith (1838-1918) :
Notre Église ne
court aucun danger de la part de l’opposition et des
persécutions de l’extérieur. Il y a plus à
craindre de la négligence, du péché et de
l’indifférence de l’intérieur. Si nous
faisons le bien, tout sera bien, le Dieu de nos pères nous
soutiendra et toute opposition ne fera que répandre davantage
la connaissance de la vérité. (Gospel Doctrine, p.
413-414)
George
Albert Smith (1870-1951) :
Les personnes qui se
méprennent sur nous nous connaîtront mieux. Celles qui
croient que nos motifs sont égoïstes se détromperont
et nos frères et sœurs du monde, qui souhaitent
connaître la vérité et désirent savoir ce
que le Seigneur veut d’eux, auront le cœur touché
et accepteront l’Évangile. Sion se lèvera,
brillera et deviendra la gloire de la terre entière. Ainsi l’a
décrété le Seigneur Dieu d’Israël.
(Conference Report, avril 1906, p. 58)
Bruce R. McConkie
(1915-1985) :
Nous prophétisons
que cette grande œuvre des derniers jours sortira victorieuse,
que le grand Dieu guidera les destinées de son peuple, que ce
royaume de Dieu qui est édifié maintenant sur terre
remplira toute la terre jusqu'à ce que le royaume des cieux
arrive, jusqu'à ce que le Seigneur Jésus-Christ vienne
de nouveau dans les nuées du ciel pour régner avec
gloire parmi ses saints des derniers jours. (L'Étoile, mai
1980, p. 92)
Gordon
B. Hinckley (1910-2008) :
Il y a quelques années,
j'ai reçu une lettre écrite par un évangélique
qui attaquait amèrement le prophète Joseph Smith, en le
traitant d'imposteur, de charlatan, de faux prophète et de
menteur. Il disait aussi qu'il entreprenait une campagne pour
répandre ses opinions. Je ne sais ce qu'il est advenu de
l'œuvre de cet évangélique. Sans doute
n'aura-t-elle eu pas grande envergure. Il arrive que ce genre de
travail soit une pierre d'achoppement pour quelques faibles mais il
ne fait qu'affermir les forts. Et longtemps après que cet
homme et d'autres de son espèce auront sombré dans le
silence, le nom de Joseph Smith continuera d'être honoré
et aimé par un nombre toujours croissant de saints des
derniers jours dans de plus en plus de nations.
L'Église n'a
jamais fait marche arrière depuis son organisation en 1830, et
elle ne le fera jamais. C'est la petite pierre qui s'est détachée
de la montagne sans le secours d'aucune main. Elle roulera et
remplira toute la terre (voir Daniel 2:44, 45). (L’Étoile,
octobre 1984, p. 100-101, 105)
Nos détracteurs
dans notre pays et à l'étranger nous observent. Dans
leurs efforts pour nous prendre en défaut, ils écoutent
chacune de nos paroles dans l'espoir de nous prendre au piège.
Il pourra arriver que nous trébuchions de temps à
autre. Mais cela ne constituera pas un obstacle matériel pour
l'œuvre. Nous nous relèverons quand nous tomberons et
nous continuerons d'avancer.
Son Église ne sera
pas égarée. Ne le craignez pas. S'il y avait chez ses
dirigeants quelque disposition à égarer l'Église,
Dieu les ôterait. (L’Étoile, juillet
1997, p. 95)
C’est l’œuvre
de Dieu. Elle continuera de grandir sur la terre, influençant
en bien la vie de milliers et de milliers de personnes dont le cœur
sera sensible au message de la vérité. Aucun pouvoir
sous les cieux ne peut l’arrêter. (Le Liahona,
janvier 2005, p. 5)
Boyd
K. Packer :
Aucune main impure ne
peut arrêter la progression de cette œuvre. (Le
Liahona, mai 2004, p. 80)
Cette Église
prospèrera. Elle triomphera. J'en ai l'assurance. (Le
Liahona, novembre 2006, p. 87, 88)
James
E. Faust (1920-2007) :
À l’avenir,
l’opposition sera à la fois plus insidieuse et plus
flagrante. Elle sera travestie de plus de raffinement et de ruse,
mais elle sera également plus criante. Nous devrons avoir une
plus grande spiritualité pour discerner toutes les formes du
mal et avoir plus de force pour y résister. Mais les
déceptions et les revers de fortune pour l’œuvre
de Dieu n’auront qu’un temps, car elle ira de l’avant
(voir D&A 3:1 ; 65:2). (Le Liahona, janvier 2007)
Russel
M. Ballard :
C’est l’œuvre
de Dieu, et elle n’échouera pas. (Le Liahona,
novembre 2008, p. 83)
Neil
L. Andersen :
Serons-nous parfois
étonnés de voir la colère que quelques-uns
éprouvent à l’égard de l’Église
du Seigneur et leurs efforts pour profiter de la foi chancelante des
faibles ? Oui. Mais cela n’empêchera ni la
croissance ni la destinée de l’Église, ni ne
gênera la progression spirituelle de chacun de nous qui sommes
disciples du Seigneur Jésus-Christ. (Le Liahona, mai
2009, p. 126)
Boyd
K. Packer :
Quels que soient
l’opposition ou les guerres, les bruits de guerres et
tremblements de terre en divers lieux, aucun pouvoir ni influence ne
peut arrêter cette œuvre. (Le Liahona, mai 2011,
p. 33)
Thomas
S. Monson :
Cette grande cause
continuera d’aller de l’avant et, ce faisant, de changer
des vies et d’apporter des bénédictions.
Aucune force dans le
monde ne peut arrêter l’œuvre de Dieu. Quoi qu’il
arrive, cette noble cause ira de l’avant. (Le Liahona, mai
2012, p. 4–5)
Neil
L. Andersen :
Des jours grands et
merveilleux nous attendent. (Le Liahona, novembre 2014)
Mise
à jour : 04/03/2021